30 novembre 2011

Israël refuse de payer pour la marée noire provoquée par ses bombardements au Liban en 2006

mercredi 30 novembre 2011 - 07h:45
Bassam Alkantar - Al Akhbar




 
Le Ministère des Affaires étrangères du Liban vient de faire connaître la sixième résolution de l’Assemblée générale de l’ONU appelant Israël à verser une indemnisation pour la marée noire provoquée par ses bombardements pendant la guerre de 2006. 
 
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La Direction générale du Programme Environnement des Nations Unies a contacté la mission israélienne permanente à l’ONU à Genève à plusieurs reprises sur cette question, mais elle n’a reçu aucune réponse - Photo : Al-Akhbar
 

Pour la sixième fois, l’Assemblée générale des Nations a adopté une résolution condamnant Israël et lui demandant de verser une compensation immédiate pour la marée noire provoquée le long de la côte libanaise pendant la guerre de juillet 2006.
La résolution a été adoptée le 17 novembre - par 157 pays qui ont voté en sa faveur, sept s’exprimant contre et trois s’abstenant - lors de la 66ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Cette résolution est un projet révisé des cinq résolutions précédentes (194/61, 188/62, 211/63, 195/64, 147/65), toutes émises dans les années qui ont suivi la destruction par Israël des réservoirs de stockage de pétrole près de la centrale de production d’énergie électrique de Jiyeh, dans les premiers jours de la guerre de juillet 2006.
Près de 15000 mètres cubes de carburant s’étaient déversés dans la mer, contaminant 150 kilomètres de côtes libanaises.
Bien que la résolution ait été publiée il y a deux semaines, le ministère des Affaires étrangères du Liban ne l’avait pas fait connaître.
Les Etats-Unis qui ont attribué 5 millions de dollars pour nettoyer la marée noire, ont voté contre la résolution pour la sixième fois consécutive, ainsi que le Canada, l’Australie, les îles Marshall, la Micronésie, l’île Nauru, sans parler d’Israël.
Alors qu’il n’est pas surprenant que les petits États insulaires votent suivant la position des Etats-Unis, l’opposition du Canada était nouveau et largement due à la pression de l’Association d’amitié israélo-canadienne.
Dans les clauses principales de cette nouvelle résolution, l’Assemblée générale a de nouveau souligné sa profonde préoccupation devant les conséquences néfastes de l’attaque israélienne sur les réservoirs de pétrole de la centrale électrique de Jiyeh.
Elle a également réitéré sa demande au gouvernement israélien de fournir une compensation immédiate et suffisante pour les personnes ainsi que les gouvernements du Liban et de la Syrie.
La résolution stipule que l’indemnisation doit couvrir les frais de restauration du milieu marin pour le rendre à son état initial, et permettre de lutter contre toute atteinte à l’environnement causée par cette attaque.
Pour sa part, le gouvernement israélien refuse d’accepter la moindre responsabilité pour l’indemnisation. La Direction générale du Programme Environnement des Nations Unies a sollicité la mission permanente israélienne à Genève à plusieurs reprises sur cette question, mais elle n’a reçu aucune réponse.
L’Assemblée générale peut recommander au Conseil de sécurité de former une commission d’indemnisation, comme moyen de mettre plus de pression sur Israël.
Une telle demande n’a pas été incluse dans les clauses de cette nouvelle résolution, malgré le fait que le ministère libanais des Affaires étrangères ait conseillé de le faire.
Il faut noter que les ministres des Affaires étrangères du Liban qui ont été en place depuis la guerre de 2006, ont ignoré les trois options qui pourraient forcé d’Israël ou la communauté internationale à fournir une compensation.
Ces options comprennent :
1) un appel au Comité du patrimoine mondial et à d’autres fonds accrédités établi par la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et national
2) la demande à l’Assemblée générale des Nations Unies de solliciter un avis consultatif à la Cour internationale de Justice
3) la soumission de cette affaire devant la Cour pénale internationale.
Il y a aussi la possibilité de déposer une plainte devant une juridiction nationale qui examine les crimes de guerre.
Cependant, cette option doit être considérée comme la dernière étape possible, et le litige devrait alors inclure des accusations de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, notamment les massacres commis par les Israéliens au Liban en 1996 et 2006.

29 novembre 2011 - Al Akhbar - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.al-akhbar.com/conten...
Traduction : Info-Palestine.net

Syrie : Complot De La Ligue Arabe Alliée Des Américano Sionistes

La Ligue Arabe Cheval de Troie des Américano Sionistes en Syrie. Pour sauver son pays protéger le peuple syrien qui majoritairement le soutient Assad doit cesser ses relations avec celle qui a trahi depuis des années la défense de la Nation Arabe décréter l’état d’urgence la mobilisation générale et fermer complètement ses frontières car des infiltrations massives de mercenaires/escadrons de la mort lourdement armés formés par la CIA/MOSSAD/M16 payés par les monarchies du Golfe pour le renverser sont en cours. SURTOUT NE PAS ACCEPTER D’»EMISSAIRES » de ces chiens à keffiehs et robes blanches du Golfe collabos des Américano Sionistes l'Emir du Qatar en tête.



Syrie : Complot De La Ligue Arabe Alliée Des Américano Sionistes

L’inertie de la Ligue Arabe face aux guerres israéliennes

La ligue Arabe s’est surtout par le passé illustrée par son inertie face aux attaques incessantes du régime sioniste contre des pays membres et des peuples frères. Ces dernières années, lors de la guerre du Liban de 2006 puis lors de « l’Opération Plomb Durci » 2008-2009 contre le peuple palestinien vivant dans le camp de concentration de Gaza, La Ligue Arabe n’a rien fait ni au niveau institutionnel (ONU) ni par le biais de pressions (les monarchies du Golfe ont la possibilité de faire pression sur l’administration américaine qui dépend pour sa survie hégémonique de leurs pétrodollars) encore moins en volant au secours militairement du peuple libanais et palestinien. Pourtant les Pays du Golfe dont l’Arabie Saoudite, le Qatar, les EAU, sont puissamment armés, la Jordanie aussi et ont à leur disposition surtout grâce à leurs pétrodollars des centaines de mercenaires bien entraînés et bien équipés.

Ce n’est pas contre le régime sioniste de Tel Aviv et son Parrain de Washington que ces pays ont pris la Ligue Arabe en otage et la manipule mais contre des pays frères pour instaurer leurs dictatures ethno-religieuses (sunnites).D’abord en Libye où le Qatar a entraîné armé les terroristes du CNT mais aussi envoyé des forces spéciales (mercenaires le Qatar n’a pas d’armée) pour renverser Kadhafi. La Jordanie et le Koweït ont fait de même. Mais c’est surtout le Qatar qui depuis quelques mois en étroite collaboration avec le régime de Sarkozy à Paris dirige ces interventions de mercenaires islamistes.

La Syrie est la cible N°2 du Qatar qui comme sa consoeur la dictature monarchique d’Arabie Saoudite veut une partition de la Syrie sur une base ethno religieuse avec une dominante sunnite. Le Qatar s’est érigé en chef de la Ligue Arabe et manoeuvre cette dernière en coulisse à ces fins pour le compte des Américano Sionistes.

La décision de la LA de suspendre la Syrie et maintenant l’ultimatum à Damas exigeant du gouvernement syrien de cesser de défendre ses citoyens et laisser tuer ses policiers et militaires visent à neutraliser toute défense du régime pour ensuite l’attaquer.

Pas De Scénario à la Libyenne un scénario arabe spécial Syrie « Made in Tel Aviv - Washington »

La LA doit de nouveau se réunir jeudi pour statuer sur la suite à donner aux évènements en Syrie.

En fait cette réunion vise à entériner un plan concocté à Washington Tel Aviv avec la coopération active de la Turquie traitresse et les dictatures monarchiques du Golfe chargées de fournir et payer les mercenaires islamistes regroupés en escadrons de la mort entraînés par la CIA le Mossad et le M16 - entraînés par les USionistes - qui vont attaquer frontalement le régime d’Assad.

Selon un article du site internet de propagande des renseignements militaires israéliens la visite éclair du roi de Jordanie Abdullah II à Ramallah ce Lundi la première depuis deux décennies - le premier collaborateur arabe des américano sioniste a avoir exigé publiquement le départ de Bashar al Assad suivi immédiatement après par un autre collaborateur musulman le premier ministre turc Erdogan - précède des «évènements imminents en Syrie» selon ce site et vise à saboter le processus de formation d’un gouvernement d’union nationale entre le PA d’Abbas et le Hamas dirigé politiquement par Khaled Meshaal basé à Damas.

Le roi Abdallah II est envoyé par les Américano Sionistes et les dictatures monarchiques du Golfe Qatar et Arabie Saoudite en tête pour faire pression sur Abbas pour reprendre les négociations avec Netanyahou gelant ainsi son rapprochement avec le Hamas sous la menace de représailles américaines et européennes. En outre, le roi Abdallah II de Jordanie a été chargé par les dictatures monarchiques de faire entendre publiquement le dictat de la LA concernant la Syrie auprès de l’opinion publique arabe.

La LA collabore avec les Américano Sionistes et leurs laquais européens de Paris Londres et Berlin pour accentuer la pression diplomatique économique et militaire sur le régime d’Assad afin de le forcer à partir. Tout ces efforts de la LA sont coordonnés avec le gouvernement sioniste de Netanyahou et vont redoubler d’intensité ces prochains jours avec une possible tentative de renversement armé par des mercenaires islamistes présentés comme des déserteurs syriens regroupés dans la pseudo «Armée Syrienne Libre» infiltrés en masse via la Turquie, la Jordanie le Liban véritables escadrons de la mort à la solde de la CIA/Mossad/M16.

Ces mercenaires islamistes expliquent dans les médias occidentaux propagandistes anti Assad leurs objectifs : obtenir la création d'une zone tampon sur le territoire syrien frontalier avec la Turquie qui leur sert déjà de base pour lancer des opérations terroristes contre des civils et militaires en Syrie et une résolution du CSONU pour instaurer comme en Libye une zone d'exclusion aérienne.

La Turquie a quant à elle reçu récemment des drones américains en récompense de sa servilité dans le conflit en Libye et maintenant pour la Syrie et nul doute qu'elle les utilise le long de la frontière avec la Syrie et pourrait s'en servir en les armant de missiles contre l'aviation syrienne fidèle à Assad si celui-ci décidait de la faire intervenir contre la création sur le territoire syrien d'une telle zone tampon.

Le ministre des affaires étrangères russe, Sergey Lavrov, a de son côté accusé les pays occidentaux de «provocation politique » parce que ces derniers ont dit à l’opposition syrienne de refuser de négocier un accord avec le régime d’Assad. 3 navires de guerre russes sont entrés dans les eaux territoriales syriennes ce Lundi au large du port de Tartus avec pour mission de prévenir toute intervention militaire (OTAN/US) en Syrie. Des armes sont aussi transportées par mer du Liban et de la Turquie pour approvisionner les extrémistes syriens anti - Assad et les navires de guerre russes peuvent avoir un effet dissuasif sur ce trafic d’armes clandestin voire intercepter ces bateaux et leurs cargaisons en accord avec la Résolution du CSONU contre la piraterie. Deux des navires de guerre russes seraient équipés pour collecter des renseignements et pour la guerre électronique.

Pour sauver son pays protéger le peuple syrien qui majoritairement le soutient Assad doit cesser ses relations avec la LA celle qui a trahi depuis des années la défense de la Nation Arabe décréter l’état d’urgence la mobilisation générale et fermer complètement ses frontières car des infiltrations massives de mercenaires lourdement armés payés par les monarchies du Golfe pour le renverser sont imminentes via la Turquie et la Jordanie principalement.Ces deux pays envisagent la création d’une zone tampon en territoire syrien pour «accueillir des réfugiés syriens» c’est à dire des groupuscules armés et leurs familles et leur assurer une zone de sécurité à partir desquelles ils pourront lancer leurs attaques terroristes.

SURTOUT la Syrie NE DOIT PAS ACCEPTER D’»EMISSAIRES » de la LA, de ses chiens à keffiehs et robes blanches du Golfe collabos des Américano Sionistes prés à planter un couteau dans le dos du peuple syrien.


Information complémentaire 22/11/2011

Selon une dépêche AFP du 22/11/2011 la chaîne tv Canal Plus a programmé pour le 5 Décembre un documentaire de 55 mn "En première ligne avec la résistance syrienne" d'un journaliste français se disant indépendant Paul Moreira.

On notera d'abord le mot résistance dans le titre qui n'a rien à voir avec la situation en Syrie mais est utilisé pour manipuler l'opinion publique française.

Moreira a déclaré être allé en Syrie pour faire une enquête sur le rôle des réseaux sociaux dans les révolutions arabes spécifiquement au nord Ouest de la Syrie mais rencontrant des combattants de l'"Armée syrienne libre" (ASL) il a changé d'avis et a décidé de faire un documentaire sur eux (?!).

L'intéressant dans ce que raconte Moreira sur l'ASL en présentant son documentaire c'est comme on peut le lire dans la dépêche AFP que :

" Le mouvement est mal coordonné. Un chef s'auto proclame commandant, dirige entre 15 et 50 hommes, et fait ce qu'il peut pour lutter contre le régime...

"C'est une guérilla qui a très peu de moyens. Elle n'est pas du tout équipée pour monter à Damas, même si c'est ce qu'ils affirment..

" Armés de quelques "vieux" kalachnikov, équipés de téléphones satellite fournis par la diaspora, ces déserteurs sont "courageux au-delà du raisonnable"
selon Moreira repris par l'AFP.

Donc comment expliquer les attaques armées meurtrières très bien organisées type embuscades contre des policiers et militaires avec tirs de roquettes RPG si ce n'est comme dit plus haut qu'il y a actuellement en Syrie des escadrons de la mort CIA/MOSSAD/M16 composés de mercenaires dont des Saoudiens (l'un d'entre eux vient d'être tués lors d'affrontements avec l'armée syrienne) visant à semer la terreur au sein de la population civile et tuer un maximum de forces de l'ordre et militaires afin de renverser le régime.

Il ne s'agit pas d'une guerre civile mais d'une guerre clandestine camouflée en guerre civile avec interventions armées extérieures du type de celles qui ont ravagé certains pays d'Amérique Latine. Bref toujours le même scénario et le gouvernement syrien est en droit de défendre sa population et son territoire par tous les moyens qu'il jugera appropriés.

Lundi 21 Novembre 2011
Mireille Delamarre


Syrie, recrutement d’escadrons de la mort par l’ambassadeur des États-Unis

 

L’ambassadeur des États-Unis en Syrie en charge du recrutement d’escadrons de la mort arabes et musulmans

Cet article publié en septembre 2011 par Wayne Madsen * peut aider à comprendre ce qui continue à se passer aujourd’hui en Syrie. (Silvia Cattori)

L’ambassadeur américain en Syrie, Robert S. Ford
WMR a été informé par des sources fiables que l’ambassadeur américain en Syrie, Robert S. Ford, est le fonctionnaire clé du Département d’État responsable du recrutement d’« escadrons de la mort » arabes auprès des unités affiliées à Al-Qaïda en Afghanistan, en Irak, au Yémen, et en Tchétchénie, pour lutter contre l’armée et les forces de police syriennes dans la Syrie assiégée. Ford a servi comme « Political Officer » à l’ambassade des États-Unis à Bagdad de 2004 à 2006 sous l’ambassadeur John Negroponte qui fut ambassadeur des États-Unis au Honduras de 1981 à 1985. Negroponte a été un personnage clé dans le programme secret des États-Unis pour armer les Contras du Nicaragua et dans le soutien aux unités paramilitaires criminelles au Salvador et au Honduras qui lui a valu le surnom de « Mr. Death Squad » (« Monsieur Escadron de la Mort ») .

Negroponte a chargé Ford de mettre en œuvre l’« option El Salvador » en Irak, par l’utilisation de milices chiites irakiennes et de Pechmergas kurdes pour assassiner, enlever, et torturer des dirigeants irakiens de l’insurrection, en Irak et à travers la frontière avec la Syrie. L’opération a été baptisée d’après les opérations d’Escadrons de la Mort de Negroponte en Amérique centrale dans les années 1980.

Ford est devenu le pivot du recrutement d’Arabes et de musulmans du Moyen-Orient et d’ailleurs pour mener la guerre contre les forces de sécurité loyales au président syrien Bachar al-Assad. Les terroristes soutenus par les États-Unis ont non seulement mené des attaques contre les forces de sécurité syrienne, mais ont aussi massacré des civils dans des opérations sous « faux drapeau » attribuées par la suite aux forces du gouvernement syrien. WMR a été informé que les opérations de Ford en Syrie étaient menées avec l’aide du Mossad israélien.

L’option « El Salvador » a également été utilisée en Libye, où des miliciens d’Al-Qaïda, venant d’Irak, d’Afghanistan et du Yémen, ont perpétré des meurtres contre des civils libyens, surtout des Libyens noirs et des travailleurs immigrés africains, pour le compte du gouvernement libyen rebelle. Certains de ces meurtres de civils ont été attribués aux forces de Mouammar Kadhafi, mais ils ont, en fait, été perpétrés par les unités d’Al-Qaïda combattant aux côtés des rebelles, sous la direction de la CIA et du MI-6. Ford a fourni des conseils aux rebelles libyens sur la façon de mener leurs attaques d’escadrons de la mort.

De 2006 à 2008, Ford a servi comme ambassadeur des États-Unis en Algérie, une nation qui s’oppose au gouvernement rebelle libyen et qui a commencé à voir apparaître une résurgence d’attaques terroristes d’« Al Qaïda » contre des cibles du gouvernement algérien. En fait, l’Algérie est considérée comme le prochain domino à faire tomber dans le cadre de la totale hégémonie militaire et politique que les États-Unis cherchent à établir sur l’Afrique du Nord.

WMR a appris par une source qui a été récemment en Libye que le gouvernement rebelle libyen de transition a accepté d’autoriser les États-Unis à établir des bases militaires permanentes en Libye, y compris à la frontière algérienne. Les rebelles ont également convenu de permettre à un états-unien de servir en qualité de « chief political officer » (« chef de la direction politique ») de l’organisme consultatif libyen de transition qui va être mis en place par l’OTAN et les Nations Unies. Cet organisme sera calqué sur le modèle de l’« Autorité provisoire » de la coalition en Irak.

Wayne Madsen
opinion-maker.org, 12 septembre 2011


* Wayne Madsen est un journaliste d’investigation, auteur et chroniqueur résidant à Washington, DC. Il a écrit pour plusieurs journaux de renom, et des blogs. Madsen est un contributeur régulier de Russia Today. Il est apparu fréquemment comme commentateur de questions politiques et de sécurité nationale sur Fox News et il est également apparu sur ABC, NBC, CBS, PBS, CNN, BBC, Al Jazeera, et MS-NBC.

Arno Klarsfeld, les Roms et les Marocains juifs‏

Par Badia Benjelloun

11 novembre 2011 - L’avocaste Arno Klarsfeld vient de proférer fin octobre, il y a peu de semaines (une éternité pour nous autres à l’opinion orientée selon le vecteur des petites phrases), une évidence qui, non interrogée, fera office de vérité aisément assimilable, slogan déflecteur de faits historiques ensevelis sous les récits d’une alliance hellène et les décombres encore fumantes d’une Troie vaincue. L’immigration de populations pauvres a pour corollaire la délinquance dans le pays receveur. Voici la thèse. Selon l’avocaillon Klarsfeld, c’est le cas des Roms en France comme ce fut le cas des Marocains juifs en Israël.

Arno Klarsfeld, les Roms et les Marocains juifs‏


Même si l’ignorance a été élevée au rang de vertu par l’équipe politique dirigeante en France, rappeler les quelques éléments connus de cette saignée des Juifs arabes vers l’entité sioniste au milieu du siècle dernier, ses circonstances et ses buts, dépeindra sous un jour mal connu car expurgé du calendrier occidental le fait colonial israélien.

Les sources convergent pour appuyer qu’au lendemain de l’indépendance du Maroc en 1956, Mohamed V avait interdit aux Juifs marocains de rejoindre la Palestine occupée. Le fils de Moulay Youssef, le sultan de substitution intronisé par la Régence de Lyautey, Mohamed qui deviendra le cinquième est connu pour s’être opposé au port de l’étoile jaune par ses sujets juifs sous les Vichyssois. Mais il ne pouvait ignorer la solidarité panarabe qui avait entouré le mouvement de libération marocain et lui avait permis son retour sur le trône. Elle recommandait de s’opposer à la colonisation de la Palestine par des européens juifs qui se déclaraient athées et socialistes.

De plus, Mohamed V souhaitait la présence de tous ses sujets pour la construction d’un Maroc nouveau et libéré, les juifs, souvent éduqués par l’alliance israélite universelle fondée par Adolphe Isaac Moïse Crémieux (1), le même qui ministre de la Justice en 1870 avait donné par décret la nationalité française aux Juifs d’Algérie.

Le régime de Tel Aviv, malgré l’épuration ethnique réussie par le plan Dalet (2), n’avait pas obtenu une majorité démographique juive dans les territoires conquis militairement sur les Palestiniens. Ses appels à la montée en Israël des juifs occidentaux ne trouvant pas d’échos, des opérations de psy-op bien documentées maintenant et de la plus pure veine du terrorisme de l’État sioniste furent menées en Irak et en Égypte. Elles ont visé à paniquer les Juifs arabes des pays de la première ceinture en faisant exploser des bombes dans leurs lieux de rencontre pour les convaincre de s’exiler.

Comment disposer de la réserve des 300.000 juifs marocains gardés jalousement par la Maroc, pays de la deuxième ceinture ? En 1960, le sort du Maroc n’est pas scellé. Il pouvait encore évoluer vers une monarchie authentiquement constitutionnelle avec un gouvernement issu des urnes et responsable devant un Parlement élu. L’aile gauche du parti de l’indépendance était au pouvoir et l’on s’acheminait vers une politique économique d’inspiration socialiste. L’invention très pratique d’une tentative de coup d’État et d’assassinat du prince héritier ont permis des arrestations massives et la restauration de la fraction conservatrice au commandement politique. Le Mossad entre à cette occasion dans les coulisses de la scène politique marocaine puisque que ce serait lui qui aurait ‘prévenu’, ou plus précisément intoxiqué, Moulay Hassan. Depuis, celui qui devint Hassan II entretiendra les meilleurs rapports avec les sionistes patents ou non, en particulier avec ceux qui deviendront des figures du journalisme français, Jean Daniel et Anne Rosenberg Sinclair. Il était généreux avec ses conseillers en communication et toujours reconnaissant pour la ‘protection’ que lui concédait le régime sioniste.

La livre de chair exigée par le Mossad pour service rendu à Hassan ben Mohamed fut celle des cent mille juifs Marocains envoyés en Israël et qui versèrent chacun entre 50 à 150 $ pour leur droit de passage au couple Oufkir-Hassan.

Une fois arrivés sur la Terre promise d’après un vieux document qui atteste de son attribution divine à une tribu qui le reçut bel et bien mais qui n’a pas su le garder, les Arabes (leur qualité de juifs disparaît dès l’aéroport de Tel Aviv) sont reçus avec de touchants égards, une douche au DTT.

Deuxième marque de bienvenue, leur entassement dans des tentes de transit qui durent et au mieux leur installation dans des banlieues vite devenues des lieux de relégation, exactement à l’image des lieux de bannissement en France où le nom, l’aspect de la peau et l’adresse rendent inapte au travail l’émigré.

Le Juif séfarade a constitué la variable démographique d’ajustement pour l’économie israélienne, précarisée, niée dans son identité et prolétarisée. Le séfarade qui avait opté de rester dans son pays d’origine eut bien meilleure condition de vie. L’exemple le plus significatif d’une réussite marocaine juive est celle de Yoel Zaoui (4), patron de la Goldman Sachs Europe depuis 2004 (5). D’autres, dont le regretté Abraham Serfaty (6), furent des antisionistes convaincus et ne renièrent jamais leur marocanité en faveur d’une identité israélienne artificielle. Assidon Sion (7), secrétaire général de la section marocaine Transparency International, appelle au boycott d’Israël.

Le cantonnement dans les ghettos des Marocains a conduit à l’éclosion de mouvements politiques radicaux. Dans le sillage des mouvements contestataires de gauche dans le monde des années soixante-dix, les Panthères Noires israéliennes (8) se firent connaître par nombre d’actions spectaculaires dont la plus émouvante a été la distribution de bouteilles de lait destinées aux quartiers riches ashkénazes aux enfants de la plèbe juive arabe.

Arno Klarsfeld, entre deux poudrages de nez, pourra prendre le temps de voir un documentaire présenté sur une chaîne israélienne, Channel Ten, intitulé Les enfants de la Teigne (9) mis en scène par David Belhasen et Asher Hemias. Il expose comment furent irradiés pour les besoins de la recherche (déjà bioterroriste) américaine des milliers d’enfants exclusivement séfarades. Le gouvernement des US(a) aurait versé 300 millions de livres israéliennes par an pour que des doses de rayons X représentant des milliers de fois la norme admise soient délivrées sur le crâne d’enfants de migrants arabes juifs. Ils ont été odieusement sélectionnés dans des camps de vacances sous prétexte de soins contre un parasite fongique (10).

L’État au sein duquel les Juifs du monde devraient se sentir en sécurité a reconnu sa responsabilité, cependant les indemnités versées aux victimes survivantes semblent attribuées avec parcimonie.


Photo


L’officier israélien Arno Klarsfeld a servi dans l’arme qui est directement impliquée dans la répression des Palestiniens, la Police des Frontières. Il a donc bien le titre qui lui donne compétence à diriger un établissement public administratif français, l’Office de l’Immigration et de l’Intégration. En 2009, l’ANAEM, agence de l’accueil des étrangers et des migrations, change d’intitulé et de fonction et devient un office ou sous-ministère de l’Intégration, en parfaite harmonie copiée et collée avec le Ministère de l’Intégration israélienne.

La machinerie française s’occupe vaillamment à sécréter de l’ennemi intérieur et/ou extérieur pour cimenter une identité très mal en point sous les assauts répétés de la finance sans frontière.

(1) Adolphe Crémieux, "Cimetières de France et d'ailleurs".
(2) Plan Dalet, Wikipedia.
(3) Aucun codicille biblique n’inclut une garantie millénaire sur la perte d’une propriété foncière qui a eu le temps de changer de mains plus d’une fois.
(4) "Yoël Zaoui, le Frenchy préféré de La City", eFinancial Careers, 27.11.2008.
(5) "Yoel Zaoui, Une interview préparée à l'avance sur Europe 1", vidéo DailyMotion.
(6) Abraham Serfaty, Wikipedia.
(7) Sion Assidon, Wikipedia.
(8) "Histoire : Les Panthères noires", Un Echo d'Israël, 01.04.2009.
(9) et (10) "Israël : Les Enfants Irradiés du Sionisme", Mondialisation.ca, 23.11.2006.

Le soldat Shalit reprend ses activités criminelles

Par Fadwa Nassar


Sitôt libéré, il reprend du service au sein de l’armée la plus criminelle du monde. C’est l’ex-prisonnier, le soldat Shalit, kidnappé par la résistance palestinienne, au mois de juin 2006, pour servir d’échange avec les milliers de prisonniers palestiniens. Lorsqu’il fut kidnappé, ce soldat, « franco-israélien » comme aiment à le rappeler ses amis sionistes français, participait à la guerre coloniale contre la bande de Gaza. Il était sur son char à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1967 et tirait sur les Palestiniens. Ce n’était donc pas un simple colon, vivant « tranquillement » dans une des colonies construites en Palestine occupée en 48, dans l’Etat sioniste.
Le soldat Shalit reprend ses activités criminelles

Sitôt libéré, le voilà de retour, prenant d’assaut la tombe de Youssef, site historique palestinien situé à l’est de Nablus, en Cisjordanie , au cours de la semaine passée. Dans leur tentative de falsifier l’histoire, les sionistes prétendent que la tombe de Youssef serait un site juif antique, et ils cherchent à s’en emparer. Plusieurs fois déjà, les colons installés dans la région de Nablus ont investi le lieu et se sont mis à pratiquer des rites religieux, supposant que leurs actes légitimeraient la falsification et feraient oublier la destination première du lieu, qui est un mausolée construit en hommage à un saint palestinien, du nom de Youssef. Au cours de la semaine, le soldat Shalit a participé à l’assaut contre ce site palestinien, prouvant par là qu’il n’est qu’un criminel parmi les siens, qui forment l’armée de l’occupation coloniale sioniste.

Pendant les cinq années de son incarcération, les médias et les responsables politiques français, à la solde des sionistes, n’ont cessé de réclamer la libération de ce criminel, mettant en avant le fait qu’il soit français. Aujourd’hui, alors qu’il participe à une guerre coloniale contre le peuple palestinien, est-ce que la France, le gouvernement français et les parlementaires français, et les médias, par la même occasion, pourquoi n’élèvent-ils pas leur voix contre la participation de ce Français à une attaque, avec les colons, contre les lieux saints et historiques palestiniens ? Contre le patrimoine palestinien ? Contre la Palestine et les Palestiniens ?  La France officielle considère que l’Etat sioniste occupe la Cisjordanie , la présence de l’armée coloniale et des colons est donc illégale. Pourquoi la France officielle ne proteste pas contre la présence d’un des siens en territoire palestinien et contre sa participation à la guerre menée par l’armée de l’occupation et ses colons contre les Palestiniens ?

Parce que c’est la société française qui produit ces colons et ces soldats criminels, ils sont les fils légitimes de la France coloniale et impérialiste. Même si récemment, des fonctionnaires zélés du consulat de France ont refusé la naturalisation d’un colon, parce qu’il vit dans une colonie en Cisjordanie , cela ne peut masquer que la France officielle nourrit et favorise la colonisation et l’armée de l’occupation. Des centaines, sinon des milliers de franco-israéliens participent à la guerre et aux efforts militaires de l’État colonial. Lors de la guerre sioniste contre le Liban, en 2006, de nombreux français juifs sont allés donner « un coup de main » aux soldats de l’armée criminelle, sans que la France officielle, les médias, les parlementaires et même les associations de la « société civile » ne protestent. Cela fait partie de l’équation. Les Français de religion juive, embrigadés en majorité par les organisations sionistes, considèrent que leur rôle consiste soutenir l’État sioniste et de coloniser la Palestine. Ils participent au financement, de manière tout à fait officielle et voyante, des groupes sionistes les plus ultras qui attaquent et détruisent les villages et les champs palestiniens, quand ils ne participent pas eux-mêmes à ces attaques terroristes, lors de leurs vacances payées par les « Caisse d’Allocations Familiales » et autres organismes officiels français. Dans les colonies situées en Cisjordanie et dans al-Qods, les « franco-israéliens » font légion… La France officielle le sait, la France officielle l’admet et protège ses propres colons, les siens. C’est, dans un sens, la participation de la France à la guerre coloniale contre la Palestine et les pays arabes.

Tout au long du kidnapping du soldat criminel franco-israélien Shalit, certains ont fait le parallèle entre ce soldat et les prisonniers palestiniens détenus par l’Etat colonial, en particulier le prisonnier Salah Hammouri, qui est « franco-palestinien », pour réclamer au chef de l’État et à son gouvernement d’exercer des pressions sur l’Etat sioniste pour qu’il libère Salah Hammouri. Le passé de Shalit et ses nouvelles activités criminelles ont au moins le mérite de leur montrer qu’on ne peut faire le parallèle entre un criminel et un résistant, à moins de montrer que la France coloniale et impéraliste a fait le choix de défendre les siens, non pas les Français, mais les sionistes. Dans la France coloniale, les franco-arabes (Algériens, Tunisiens, Libanais, Palestiniens, etc..) ne sont les siens que dans la mesure où ils adoptent sa vision coloniale et se rapprochent des sionistes. Ils deviennent alors de « bons Français » et même de « bons musulmans », pourquoi pas...

29 novembre 2011

Discours de Sayed Nasrallah pour Moharram

part 1



part 2



part 3



part 4



part 5



part 6



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Sayed Nasrallah: notre position politique sera lancée lors du discours du dixième jour de Muharram
 
Le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, a annoncé qu'il ne parlera pas de la politique lors de ses allocutions prononcées depuis le complexe Sayed al-Chohada' dans la Banlieue sud de Beyrouth durant les nuits d'Achoura, à moins que des développements importants ne surviennent.

Au début de son allocution de la première nuit, sayed Nasrallah a affirmé que la position politique sera annoncée durant le discours du dixième jour de Muharram.












28 novembre 2011

Mensonges et vérités sur la Syrie


Depuis huit mois, les dirigeants occidentaux et certains médias publics font campagne pour une guerre en Syrie. Les accusations d’une extrême gravité qu’ils portent contre Bachar el-Assad intimident ceux qui s’interrogent sur le bien-fondé d’une nouvelle intervention militaire. Tous ? non, car —avec l’appui du Réseau Voltaire— certains sont venus vérifier sur place et ont pu mesurer l’ampleur de la propagande de l’OTAN. Thierry Meyssan fait le point sur l’état de la guerre médiatique.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie)


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Formé à Paris sous l’égide de la France, le Conseil national syrien entend renverser le régime du président Bachar el-Assad. Il est présidé par Burhan Ghalioun, professeur de sociologie à l’université de la Sorbonne (ici avec Alain Juppé, le 23 novembre 2011).
En 1999, lors de la guerre du Kosovo, le Réseau Voltaire s’indigna de ce que la France puisse entrer dans le conflit aux côtés de l’OTAN sans vote de l’Assemblée nationale avec la complicité passive des présidents de groupes parlementaires. Nous considérâmes que le refus du président de la République et du Premier ministre d’organiser un authentique débat augurait de l’opacité avec laquelle cette guerre serait conduite. Aussi, nous prîmes l’initiative de publier un bulletin quotidien sur le conflit. Les sites internet du gouvernement serbe ayant été immédiatement détruits par l’Alliance atlantique, nous ne pouvions avoir accès à la version serbe des événements. À défaut, nous avons souscrit des abonnements aux agences de presse de la région (croate, bosniaque, grecque, chypriote, turc, hongroise etc. ). Tout au long du conflit, nous avons présenté chaque jour un résumé de la conférence de presse de l’OTAN à Bruxelles et un résumé du témoignage des journalistes des pays riverains ; des pays ayant parfois de lourds contentieux avec la Serbie, mais dont les gouvernements partageaient entre eux une même narration des événements. Au fur et à mesure du temps qui passait, la version de l’OTAN et celle des journalistes locaux s’écartèrent jusqu’à ne plus avoir aucun point commun. À la fin, il s’agissait de deux histoires radicalement différentes. Nous n’avions aucun moyen de savoir qui mentait et si l’une des deux sources disait vrai. Nos lecteurs avaient l’impression de devenir schizophrènes, d’autant que les médias ouest-européens ne relayaient que la version de l’OTAN et que, par conséquent, nos lecteurs n’étaient confrontés aux deux versions parallèles qu’en nous lisant. Nous avons continué cet exercice de style durant les trois mois de combats. Lorsque les armes se sont tues et que des confrères et des amis ont pu se rendre sur place, ils ont constaté avec stupeur qu’il n’y avait pas eu « de la propagande des deux côtés ». Non : la version de l’OTAN était entièrement fausse, tandis que celle des journalistes locaux était entièrement vraie. Dans les mois qui suivirent, des rapports parlementaires dans plusieurs États membres de l’Alliance établirent les faits. Plusieurs ouvrages parurent sur la méthode mise au point par le conseiller en communication de Tony Blair qui permit à l’OTAN de manipuler la totalité de la presse occidentale : le « story telling ». Il est possible d’intoxiquer la totalité des journalistes occidentaux et de leur masquer les faits, si on leur raconte un conte pour enfants, à la condition de ne jamais interrompre la narration, de la charger de références réveillant de lointaines émotions, et de lui conserver sa cohérence.
Je n’avais pas eu le réflexe de courir en Serbie avant la guerre et je n’ai pas pu le faire lorsque les armes parlèrent. Par contre, ami lecteur, je suis aujourd’hui en Syrie où j’ai pris le temps d’enquêter et où j’écris cet article. C’est en pleine connaissance de cause que je peux affirmer que la propagande de l’OTAN est aujourd’hui en action à propos de la Syrie comme elle le fut à propos de la Serbie.
L’Alliance a commencé à raconter une histoire déconnectée de la réalité, dont le but est de justifier une « intervention militaire humanitaire », selon l’oxymore blairien. Le parallèle s’arrête là : Slobodan Milosevic était un criminel de guerre que l’on cherchait à présenter comme un criminel contre l’humanité pour pouvoir dépecer son pays ; Bachar el-Assad est un résistant à l’impérialisme et au sionisme qui a soutenu le Hezbollah lorsque le Liban était attaqué et soutient le Hamas et le Jihad islamique dans leur quête pour la libération de la patrie palestinienne.

Quatre mensonges de l’OTAN

- 1. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, des manifestations de masse auraient lieu depuis huit mois en Syrie pour réclamer plus de libertés et le départ du président Bachar el-Assad.
C’est faux. Il y a bien eu, dans quelques villes des manifestations contre le président Bachar el-Assad à l’appel de prédicateurs saoudiens et égyptiens s’exprimant sur Al-Jazeera, mais elles n’ont rassemblé au total, au grand maximum, que 100 000 personnes. Elles ne réclamaient pas plus de libertés, mais l’instauration d’un régime islamique. Elles exigeaient le départ du président el-Assad, non pas à cause de sa politique, mais parce que ces manifestants se réclament d’un courant sectaire du sunnisme, le takfirisme, et accusent Bachar el-Assad d’être un hérétique (il est alaouite) usurpant le pouvoir dans un pays musulman qui, selon eux, ne peut être gouverné légitimement que par un sunnite de leur école théologique.
- 2. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, le « régime » aurait répondu en dispersant les foules par des tirs à balles réelles, faisant au moins 3 500 morts depuis le début de l’année.
C’est faux. D’abord, il ne peut pas y avoir de répression de manifestations qui n’ont pas existé. Ensuite, dès le début des événements, les autorités ont compris que l’on cherchait à provoquer des affrontements confessionnels dans un pays où la laïcité est la colonne vertébrale de l’État depuis le VIIIe siècle. Le président Bachar el-Assad a donc interdit aux forces de sécurité, polices et armée, de faire usage d’armes à feu dans toute circonstance où des civils pourraient être blessés. Il s’agit d’empêcher que des blessés, voire des morts, de telle ou telle confession, soient instrumentés pour justifier une guerre de religion. Cette interdiction est respectée par les forces de sécurité au péril de leur vie, comme nous le verrons plus loin. Quant aux morts, ils sont moitié moins nombreux. La plupart ne sont pas des civils, mais des soldats et des policiers, ainsi que j’ai pu le constater en visitant des hôpitaux et morgues civils et militaires.
- 3. Après que nous ayons réussi à briser le mur du silence et à obtenir que de grands médias occidentaux rapportent la présence en Syrie d’escadrons de la mort venus de l’étranger, tendant des embuscades contre l’armée, et assassinant des civils au cœur des villes, l’OTAN et ses alliés du Golfe ont communiqué sur la présence d’une armée de déserteurs. Selon eux, des militaires (mais pas de policiers) qui auraient reçu l’ordre de tirer sur la foule se seraient rebellés. Ils auraient pris le maquis et constitué l’Armée syrienne libre, déjà forte de 1 500 hommes.
C’est faux. Les déserteurs ne sont que quelques dizaines, ayant fui en Turquie où ils sont encadrés par un officier du clan Rifaat el-Assad/Abdel Hakim Khaddam publiquement lié à la CIA. Il y a par contre de plus en plus d’insoumis, de jeunes gens qui refusent de faire leur service militaire, souvent plus sous la pression de leur famille que par décision personnelle. En effet, les militaires qui se trouvent pris dans une embuscade n’ont pas le droit de faire usage de leurs armes à feu pour se défendre si des civils se trouvent sur les lieux. Ils doivent donc faire le sacrifice de leur vie s’ils ne parviennent pas à fuir.
- 4. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, le cycle révolution/répression aurait laissé la place à un début de « guerre civile ». 1,5 million de Syriens, pris au piège, souffriraient de la faim. Il conviendrait donc d’organiser des « couloirs humanitaires » pour acheminer une aide alimentaire et permettre aux civils qui le souhaitent de fuir les zones de combat.
C’est faux. Au regard du nombre et de la cruauté des attaques par les escadrons de la mort venus de l’étranger, les déplacements de population sont peu nombreux. La Syrie est autosuffisante en matière agricole et la production n’a pas baissé de manière significative. Par contre, la plupart des embuscades ayant lieu sur les grands axes routiers, ceux-ci sont fréquemment interrompus. En outre, lorsque des attaques ont lieu au centre des villes, les commerçants ferment immédiatement leurs boutiques. Il en résulte de graves problèmes de distribution, y compris en matière d’alimentation. Le fond du problème est ailleurs : les sanctions économiques ont provoqué un désastre. Alors que la Syrie avait au cours de la décennie une croissance de l’ordre de 5 % par an, elle ne peut plus vendre ses hydrocarbures en Europe occidentale tandis que son industrie touristique est sinistrée. Beaucoup de gens ont perdu leur emploi et leurs revenus. Ils font des économies sur tout. Le gouvernement les prend en charge et procède à des distributions gratuites de mazout (pour le chauffage) et de nourriture. Dans ces conditions, il conviendrait plutôt de dire que si le gouvernement el-Assad n’intervenait pas, 1,5 million de Syriens souffriraient de malnutrition du fait des sanctions occidentales.
En définitive, alors que nous n’en sommes au stade que de la guerre non conventionnelle, avec l’envoi de mercenaires et de forces spéciales pour déstabiliser le pays, la narration par l’OTAN et ses alliés du Golfe s’est déjà considérablement éloignée de la réalité. Ce fossé va se creuser de plus en plus.
Pour ce qui vous concerne, ami lecteur, vous n’avez aucune raison de me croire plus que l’OTAN, n’étant pas vous-même sur place. Vous avez cependant plusieurs éléments qui devraient vous mettre la puce à l’oreille.
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Bernard-Henry Lévy, qui se flatte d’avoir embarqué la France dans la guerre de Libye dans l’intérêt d’Israël, annonce dans « Le Parisien » qu’il a une liste de cibles.

Quatre évidences soigneusement cachées par l’OTAN

- 1. On pourrait croire que les imputations sur la prétendue répression et sur le nombre de victimes ont été soigneusement vérifiées. Pas du tout. Elles ne proviennent que d’une seule et même source : l’Observatoire syrien des Droits de l’homme, basé à Londres, dont les responsables requièrent l’anonymat. Que valent des accusations de cette gravité si elles ne sont pas recoupées et pourquoi des institutions comme le Haut-Commissariat des Droits de l’homme de l’ONU les reprennent-elles sans les vérifier ?
- 2. La Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité ouvrant la voie à une intervention militaire internationale. Les responsables politiques de l’OTAN nous expliquent, désolés, que les Russes protègent leur base navale militaire de Tartous et que les Chinois feraient n’importe quoi pour racler quelques barils de pétrole. Devons-nous accepter l’idée manichéenne que Washington, Londres et Paris sont guidés par de bons sentiments tandis que Moscou et Pékin seraient essentiellement égoïstes et insensibles au martyre d’un peuple ? Comment ne pas remarquer que la Russie et la Chine ont bien moins d’intérêt à défendre la Syrie que les Occidentaux n’en ont à la détruire ?
- 3. Il y a une certaine étrangeté à observer la coalition des États soi-disant bien intentionnés. Comment ne pas remarquer que les deux principaux contributeurs de la Ligue arabe et promoteurs de la « démocratisation » de la Syrie, l’Arabie saoudite et le Qatar, sont des dictatures vassales des États-Unis et du Royaume-Uni ? Comment ne pas se demander si les Occidentaux —qui viennent de détruire successivement l’Afghanistan, l’Irak et la Libye, tuant plus de 1,2 million de personnes en dix ans et montrant le peu de cas qu’ils font de la vie humaine— sont bien crédibles en brandissant l’étendard humanitaire ?
- 4. Surtout, pour ne pas se laisser manipuler à propos des événements en Syrie, il convient de les replacer dans leur contexte. Pour l’OTAN et ses alliés du Golfe —dont les armées ont envahi le Yémen et le Bahrein pour y écraser les manifestations dans le sang—, la « révolution syrienne » est le prolongement du « printemps arabe » : les peuples de la région aspirent à la démocratie de marché et au confort de l’American Way of Life. Au contraire, pour les Russes et les Chinois, comme pour les Vénézuéliens ou les Sud-Africains, les événements de Syrie sont la continuation du « remodelage du Moyen-Orient élargi » annoncé par Washington qui a déjà fait 1,2 million de morts et que toute personne soucieuse de la vie humaine se doit d’arrêter. Ils se souviennent que le 15 septembre 2001, le président George W. Bush programma sept guerres. La préparation de l’attaque de la Syrie débuta officiellement le 12 décembre 2003 avec le vote du Syrian Accountability Act dans la foulée de la chute de Bagdad. Depuis ce jour, le président des États-Unis —aujourd’hui Barack Obama— a pour ordre du Congrès d’attaquer la Syrie et est dispensé de venir devant les assemblées pour ouvrir le feu. Dès lors, la question n’est pas de savoir si l’OTAN a trouvé une divine justification pour entrer en guerre, mais si la Syrie trouvera un moyen de se sortir de cette situation comme elle est parvenue à échapper à toutes les accusations diffamatoires et à tous les pièges précédents, tel que l’assassinat de Rafik Hariri ou le raid israélien contre une imaginaire centrale nucléaire militaire.

Des médias mainstream occidentaux témoignent

Au terme de cet article, je voudrais vous indiquer, ami lecteur, que le Réseau Voltaire a facilité un voyage de presse organisé à l’initiative du Centre catholique d’information des chrétiens d’Orient, dans le cadre de l’ouverture aux médias occidentaux annoncée par le président el-Assad à la Ligue arabe. Nous avons aidé des journalistes mainstream à voyager dans les zones de combat. Nos collègues ont d’abord mal vécu notre présence à leurs côtés, à la fois parce qu’ils avaient un a priori négatif à notre égard et parce qu’ils pensaient que nous cherchions à leur bourrer le crâne. Par la suite, ils ont pu constater que nous sommes des gens normaux et que le fait de choisir notre camp ne nous a pas fait renoncer à notre esprit critique. En définitive, bien qu’ils soient intimement persuadés de la bienveillance de l’OTAN et ne partagent pas notre engagement anti-impérialiste, ils ont vu et entendu la réalité. Avec honnêteté, ils ont restitué dans leurs reportages l’action des bandes armées qui terrorisent le pays. Certes, ils se sont abstenus de contredire ouvertement la version atlantique et ont essayé de concilier ce qu’ils avaient vu et entendu avec elle, ce qui les a parfois conduits à des contorsions autour du concept de « guerre civile » opposant l’armée syrienne à des mercenaires étrangers. Quoi qu’il en soit, les reportages de la Radio Télévision Belge (RTBF) ou de La Libre Belgique, pour ne citer qu’eux, montrent que, depuis huit mois, l’OTAN masque l’action des escadrons de la mort et impute mensongèrement leurs crimes aux autorités syriennes.




lu sur
http://rsistancedespeuples.blogspot.com/2011/11/syrie-la-guerre-des-medias.html

27 novembre 2011

Cérémonie funéraire pour le chahid Yosri Trigui.


الأخبارصفاقس ودّعت يُسري الطريقي في جنازة تاريخية وتقرير الطبّ الشرعي يُفصح عن محتواه

لم تشهد مدينة صفاقس في تاريخها جنازة كتلك التي شيّعت يوم الخميس 24 نوفمبر فقيد تونس والأمة الإسلامية  يُسري الطريقي
فقد اصطف الآلاف في الساحة المحاذية لجامع سيدي اللخمي لأداء صلاة الجنازة على يُسري في جوّ خاشع ممزوج بالحقد على قتلة يسري والارتياح لعودته الى أرض الوطن
وقد ألقى بعض الحاضرين النظرة الأخيرة على المرحوم بإذن الله وبدا بوجه فيه الكثير من النُور والصفاء
والد يسري برأّ ابنه من أي تهمة واعتبره شهيد عند الله وإعدامه جاء لترضية الشيعة الغُلاة في العراق
وعقب صلاة الجنازة تحولت جموع غفيرة أيضا بالآلاف الى مقبرة طريق تونس بساقية الزيت أين وُري الثرى بعد الظهر
وقد أفصح تقرير الطبّ الشرعي عن محتواه صباح الخميس 24 نوفمبر 2011 و أكدّ أنّ الفقيد لا يحمل آثار تعذيب حديثة أو تنكيل بجثته وأنّ موته كان نتيجة الإعدام شنقا باستثناء وجود آثار قديمة للتعذيب تعود لسنوات عديدة أثناء القبض عليه والتحقيق معه منذ حوالي ستة سنوات
رحم الله الفقيد التونسي يسري الطريقي ورزق  أهله وذويه جميل الصبر والسلوان وإنا لله وإنا إليه راجعون
وديع السيالة
مونتاج : طارق بكور
فيديو جنازة الفقيد يسري الطريقي : صفاقس 24 نوفمبر 2011

25 novembre 2011

Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

jeudi 24 novembre 2011 - 19h:19
PCHR du 17 au 23 novembre 2011

Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) ont intensifié leurs agressions contre les civils palestiniens et leurs biens dans la bande de Gaza. 
 
Durant cette semaine du 17 au 23 novembre 2011 :
  • les FOI ont continué d’user de la force contre les manifestations non violentes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza :
    • 3 Palestiniens, dont un journaliste, ont été blessés dans la manifestation non violente d’al-Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah ;
  • la marine de guerre israélienne a poursuivi ses agressions contre les pêcheurs palestiniens dans la bande de Gaza :
    • ses navires ont ouvert le feu sur des bateaux de pêche palestiniens dans le nord et le sud de la bande de Gaza ;
    • les FOI ont tiré sur des chasseurs d’oiseaux dans le nord de la bande de Gaza mais aucune victime n’a été signalée ;
  • les FOI ont conduit 66 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie et 2, limitées, dans la bande de Gaza :
    • elles ont arrêté au moins 19 Palestiniens, dont 4 mineurs ;
    • elles ont investi les domiciles de nombreux Palestiniens qui venaient d’être libérés des prisons israéliennes, leur ont remis des convocations pour se présenter devant les Renseignements israéliens et en ont menacé certains ;
  • Israël a maintenu un siège total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
    • les soldats israéliens ont arrêté au moins 5 Palestiniens, dont 3 mineurs, sur des check-points en Cisjordanie ;
  • les FOI ont poursuivi leurs activités de colonisation en Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les civils palestiniens et leurs biens :
    • les FOI ont remis 10 avis exigeant de Palestiniens qu’ils arrêtent les constructions de leurs maisons dans le sud d’Hébron.
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Les FOI démolissent des puits utilisés par les agriculteurs palestiniens à Hébron.

Violations israéliennes recensées durant la semaine du 17 au 23 novembre 2011

1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza
Jeudi 17 novembre
Minuit, les FOI entrent dans al-Eizariya, à l’est de Jérusalem occupée. Elles investissent le domicile d’Ali Bassam Jawdat Odwan, 21 ans, endommageant la maison. Elles le frappent, de leurs mains et de leurs jambes, et le conduisent au centre de détention de Kfar Etzion, au sud-ouest de Bethléhem.
Minuit et demi, incursion dans al-Zir, village à l’est de Bethléhem. L’armée opère sur le domicile de la famille d’al-Zir, dans le centre du village. Avant de se retirer, elle arrête Mujahed Wajih Mahmoud al-Zir, 21 ans, et son frère, Muath, 19 ans, et les emmènent au centre de Kfar Etzion.
1 h, incursion dans Marakeh et dans Yaabod, au sud-ouest de Jénine.
1 h 30, dans Azzoun, à l’est de Qalqilya, où l’armée patrouille dans les rues quelques temps, fouille un certain nombre de maisons, forçant leurs habitants à rester à l’extérieur. Elle arrête 4 mineurs :
  • Qusai Shaer Salim, 17 ans :
  • Rashad Raed Mahmoud Shbeita, 13 ans ;
  • Ihab Taleb Meshaal, 17 ans, et
  • Ibrahim Ahmed Enaya, 17 ans ; qui sont relâchés le lendemain.
Dans son témoignage au PCHR, Shaher Salim qui est le père de Qusai, déclare :
« Vers 2 h, jeudi 17 novembre, les FOI pénètrent chez nous. Elles obligent ma famille à sortir et à rester dehors. Elles nous disent qu’elles vont fouiller la maison. Mes trois fils sortent et les petits restent dans la maison. Les soldats contrôlent les cartes d’identité de mes trois fils ; ils arrêtent Qusai et l’emmènent sans dire où. Le lendemain, il est relâché avec trois autres mineurs du village qui avaient été arrêtés avec lui. »
2 h, incursion dans Atra, au sud-ouest de Jénine.
9 h, dans Deir Ghassana, au nord-ouest de Ramallah.
11 h, dans Beir Sira, au sud-ouest de Ramallah.
11 h 30, dans Solwad, au nord-est de Ramallah.
11 h 30, dans Shweika, banlieue nord de Tulkarem. L’armée patrouille dans les rues et prend position dans le quartier Thahret Ekbarieh, dans le nord de Shweika. Elle fouille un certain nombre de maisons, dont celle de Samira Tawfiq Mohammed Nayfa, 42 ans, membre du Service de la Sécurité préventive palestinien, et celle de d’Ahmed Ibrahim Nemer Nayfa, 35 ans, membre des services de Renseignements palestiniens. Les FOI se retirent vers 13 h 30.
15 h, l’armée pénètre dans une boutique de Dora, près d’Hébron, et enlève, sous la menace des armes, Sami Nassar Nasser al-Shaarawi, qui vient d’être libéré des prisons israéliennes dans le cadre du récent échange de prisonniers.
D’après l’enquête du PCHR, une Peugeot grise avec une plaque israélienne tournait dans le secteur d’al-Kanar dans l’est de Dora, au sud-ouest d’Hébron. Elle suivait un véhicule qui distribue des pommes chips aux magasins du secteur. Soudain, le véhicule israélien stoppe devant un atelier d’aluminium. Un type en civil descend et se dirige vers l’atelier. Il brandit un pistolet et le pointe sur al-Shaarawi, propriétaire de l’atelier. Il emmène al-Shaarawi vers son véhicule et le conduit au centre des Renseignements israéliens, dans le bâtiment de l’Administration civile israélienne, dans le sud d’Hébron. Al-Shaarawi a les yeux bandés et les mains menottées. Il est gardé en détention au centre israélien pendant quelques temps où il durement tabassé. Puis il est transféré au centre de détention de Kfar Etzion.
15 h 30, l’armée entre dans Zabouba, au nord-ouest de Jénine.
22 h 30, dans al-Jarba et dans al-Zawya, au sud de Jénine ; dans Kafr Ra’i, au sud-ouest, où l’armée opère sur le domicile de Jamal Hafez Mohammed Jawabra, 56 ans. Les soldats lui remettent un avis exigeant de son fils Shadi, 27 ans, qu’il se présente devant les Renseignements israéliens dans le camp Salem, au nord-ouest de la ville.
Vendredi 18 novembre
Minuit, les FOI investissent al-Thaheriya, au sud d’Hébron. Avec des chiens renifleurs, elles pénètrent dans la maison d’Imad Abdul Aziz Abdullah al-Battat, 23 ans, qui est arrêté et emmené à Kfar Ezion.
2 h, dans Beit Leqia.
8 h 30, dans Jéricho, où l’armée, après avoir patrouillé dans les rues de la ville, entre dans le camp de réfugiés d’Ein al-Sultan.
9 h, dans Deir Jarir, au nord-est de Ramallah.
10 h 30, dans Masha, au nord-ouest de Salfit.
11 h, dans Beit Sira, au sud-ouest de Ramallah.
18 h, dans Yaabud, au sud-ouest de Jénine.
19 h, dans Zita, au nord de Tulkarem.
Samedi 19 novembre
2 h, incursion dans Ein al-Dyouk, au nord de Jéricho.
10 h, dans Khrebtha al-Mesbah, à l’ouest de Ramallah.
10 h 20, dans Jinsafout, à l’est de Qalqilya.
11 h 30 dans al-Oja, au nord-est de Jéricho.
15 h, dans Tulkrarem.
16 h, dans Anabta, à l’est de Tulkarem.
18 h 30, dans Yaabud, au sud-ouest de Jénine.
Dimanche 20 novembre
1 h 30, les FOI entrent dans Imatin, au nord-est de Ramallah, font irruption au domicile d’Abdul Rahman Mohammed Abdullah Mitani et fouillent sa maison ; idem pour l’appartement de son fils à l’étage supérieur.
Témoignage de Mitani au PCHR :
« Vers 1 h 30, dimanche 20 novembre, je dormais quand j’entends soudain un bruit sourd. Je me lève et je vois des soldats israéliens en train de démolir la porte de la maison. Une trentaine de soldats pénètrent dans la maison et commencent à la vandaliser et à casser tout ce qu’ils trouvent. Ils m’empêchent d’aller réveiller mes enfants. Ils ont un chien renifleur. Quand ils en ont terminé avec la démolition du mobilier, ils me mettent avec ma famille dans une pièce avec un soldat à nous surveiller. Ils me posent des questions sur mon fils Aysar, 28 ans, et veulent savoir où il habite. Je leur dit qu’il habite à l’étage au-dessus. Ils montent par les escaliers et je les entends saccager l’appartement. Mon fils Aysar m’a dit que pendant qu’ils étaient chez lui, ils lui ont demandé s’il avait des armes. Il leur a dit qu’il n’en avait aucune, ils lui ont dit alors qu’ils voulaient fouiller son appartement. Cependant, ils ont commencé par démolir tout ce qu’ils trouvaient, les meubles, les toilettes, les sièges, les lits, la vaisselle, les lampes, tout. Ils ont forcé ma bru à prendre ma petite-fille qui dormait dans son lit, simplement parce qu’ils voulaient démolir son lit. Ils ne sont partis qu’après avoir tout démoli dans la maison de mon fils Aysar. Ils sont partis vers 3 h 30, ils avaient tout cassé. »
2 h, incursion dans Kafl Hares, au nord de Salfit, où l’armée, comme dans toute incursion, va patrouiller dans les rues pendant quelques temps. Mais avant de se retirer, elle arrête 2 Palestiniens après avoir fouillé les maisons de leurs familles :
  • Wadaa Mamoun Kayed Bouzeyeh, 21 ans, et
  • Saleh Ali Saleh Abu Hammad, 22 ans.
8 h 30, incursion dans Mithlon et al-Jdeida, au sud-ouest de Jénine.
9 h, dans Qalqilya.
9 h 30, dans Salfit.
10 h, dans al-Jiftlik, au nord de Jéricho.
11 h 30, dans Shweika, banlieue nord de Tulkarem.
Dans l’après-midi, les FOI postées à l’entrée principale de Beit Ummar, au nord d’Hébron, s’en prennent à une cérémonie de funérailles dans le village. Les Palestiniens subissent les lacrymogènes de l’occupant pendant cette agression.
Selon les investigations conduites par le PCHR, il est aux environs de 14 h 30, quand les participants aux funérailles de Nemer Alqam s’avancent vers l’entrée du cimetière islamique en face de la route principale qui relie Hébron à Bethléhem. Un colon israélien qui circule dans sa voiture sur cette route s’arrête et se met à tirer avec son pistolet au-dessus des têtes des Palestiniens qui participent aux funérailles. Les soldats israéliens qui se trouvent à proximité du cimetière islamique n’interviennent pas pour l’empêcher de tirer. Des enfants palestiniens qui sont à la cérémonie lui répondent en lui lançant des pierres et le blessent. Les soldats israéliens présents emmènent le colon dans une ambulance. Puis, ils font la chasse aux Palestiniens en tirant de façon intensive des balles et des lacrymogènes et des bombes assourdissantes. Cinq Palestiniens souffrent de l’inhalation des gaz et certains doivent être emmenés au centre médical de Beit Ummar, d’autres sont soignés sur place.
Dans le même temps, les FOI lancent une grenade lacrymogène sur un camion qui circule sur la grande route. Le conducteur, Ibrahim Munir Ibreighith, souffre de l’inhalation des lacrymogènes. Les soldats utilisent alors son camion comme bouclier pour se protéger des pierres que lancent des Palestiniens.
Les soldats montent aussi sur les terrasses des maisons d’Ahmed Younis Abu Ayash et d’Abdul Aziz Mahmoud Abu Ayash, d’où ils lancent des grenades lacrymogènes sur les Palestiniens. Ils ferment également l’entrée de Beit Ummar, arrêtent les véhicules palestiniens et interdisent aux Palestiniens de passer par l’entrée principale de Beit Ummar pendant plus d’une heure et demie. Ils empêchent également les véhicules de circuler sur la grande route pendant une quarantaine de minutes et forcent les commerçants des deux côtés de la route de fermer boutique.
15 h, incursion dans Hares, au nord de Salfit ; dans al-Jarousheyeh, au nord de Tulkarem.
16 h 30, dans Beit Or al-Tahta, à l’ouest de Ramallah.
19 h 30, dans al-Mazraa al-Gharbeya, au nord de Ramallah.
21 h 40, dans Jéricho.
23 h 45, dans Salfit où l’armée se met à lancer des bombes assourdissantes tout en patrouillant dans les rues. Elle investit les domiciles de Raed Ahmed Hassan, Imad Abdul Rahman Fatouni et de Sami Ali Jabarin. Elle remet des avis à Hassan, Fatouni et Jabarin. Elle se retire vers 3 h 10.
23 h 45, dans Deir al-Ghsoun, au nord de Tulkarem.
Lundi 21 novembre
1 h 30, les FOI pénètrent dans Jénine, patouillent dans les rues et investissent la maison d’Alam Sami Amin Masad, 38 ans, membre du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP). Avant de se retirer, elles arrêtent Masad et l’emmènent vers une destination inconnue.
Au même moment, elles entrent dans al-Jaberiat, près du camp de réfugiés de Jénine. Des dizaines de soldats israéliens entrent dans le camp de réfugiés de Jénine et investissent des maisons de membres du FPLP. Ils arrêtent 3 Palestiniens :
  • Moayad Ibrahim Eid Amer, 41 ans ;
  • Jamal Abdul Rahman Mohammed Zubeidi, 57 ans, et
  • Sufian Mohammed Masoud Steiti, 41 ans.
2 h, dans al-Zababda, au sud de Jénine, où l’armée stationne dans le centre du village et pénètre chez Fadi Taama Abdullah Dawood, 38 ans, du Service de la Sécurité nationale palestinienne. Il est arrêté et conduit vers le sud-ouest du village. Puis les soldats encerclent la maison de Joseph Walid Saleh Eseid, 29 ans, et l’arrêtent. Puis ils se retirent du village.
2 h 30, dans Mithlon, au sud de Jénine. L’armée investit le domicile de Majed Hafez Mohammed Nueirat, 45 ans, qui est employé par la municipalité du village. Il est arrêté.
Au même moment, les FOI entrent dans Jénine, patrouillent dans les rues, se postent près de l’hôpital al-Razi, dans le centre de la ville. Elles fouillent la maison d’Abdul Rahman Hassan Abdul Fattah Salah, 59 ans, qui vient d’être libéré des prisons israéliennes lors de l’échange de prisonniers. Deux officiers de l’occupation qui prétendent être les capitaines Abu Ayoub et Abu Habib interrogent Salah et le préviennent de n’avoir aucune activité. Ils disent à Salah qu’il doit se présenter devant les FOI dans le camp Salim, au nord-ouest de Jénine, tous les deux mois. Les FOI se retirent du village ensuite. Il faut indiquer que Salah avait été condamné par les tribunaux de l’occupation à 25 ans de prison en raison de son affiliation au Hamas. Il en a fait 10 ans.
4 h, incursion dans Qabatia, au sud-ouest de Jénine.
10 h, des dizaines de soldats israéliens tournent dans le quartier est de Barqin, au sud-ouest de Jénine. Ils se déploient dans des oliveraies qui touchent à la maison de Tareq Hussein Ahmed Qasrawi, 30 ans, membre de la police palestinienne. Puis, un renfort de FOI arrive dans le village. Les soldats pénètrent chez Qasrawi, confisquent un téléphone portable et un album photos. Ils démolissent la porte d’un puits dans la cour, et le fouillent. Vers 3 h 30, ils arrêtent les fouilles et arrêtent Qasrawi et se retirent.
10 h, les canonnières des FOI sont à l’ancre au nord-ouest de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza. Elles ouvrent un feu intensif sur les bateaux de pêche palestiniens obligeant Des pêcheurs à fuir la zone des tirs. Ni blessés ni dommages aux bateaux de pêche n’ ont été signalés.
10 30, incursion dans al-Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah.
11 h, dans al-Mazraa al-Sharqeya, au nord-est de Ramallah.
15 h, dans Beit Or al-Tahta et dans Badras, à l’ouest de Ramallah.
20 h, dans Ni’lin, à l’ouest de Ramallah.
20 h 30, les FOI ont pénétré à environ 300 mètres dans le quartier d’al-Nahda, à l’est de Rafah. Les bulldozers ont effectué le nivelage des terres agricoles du secteur protégés par des tirs sporadiques. Aucune victime n’a été signalée.
Mardi 22 novembre
Incursion dans Bil’in, à l’ouest de Ramallah.
9 h, dans Beit Or al-Tahta, même secteur.
10 h 30, dans Aboud, au nord-ouest de Ramallah ; dans Marj Naaja, au nord de Jéricho.
Au même moment, les FOI entrent dans Yaabud, au sud-ouest de Jénine, patrouillent dans les rues du village en tirant des flash bombes. En même temps, un nombre important de soldats de l’occupation ratissent largement les fermes situées au sud du village. Les FOI se retirent un peu plus tard sans avoir arrêté qui que ce soit. Il faut indiquer que les FOI ont prétendu conduire une incursion en même temps qu’elles fermaient le check-point militaire de Mevo Dotan, proche de Yaabud, pendant environ deux heures, un cocktail Molotov ayant été jeté depuis le village sur la route de contournement, près du check-point, entre Jénine et les villages au nord de Tulkarem.
21 h, un drone des FOI tire un missile sur "Abou Ataya", site de formation qui appartient aux Brigades Nasser Saladin, la branche armée des Comités de résistance populaire. Ce site est en bordure de mer à l’ouest de Khan Younis. Aucune victime n’a été signalée.
21 h, les FOI pénètrent à 300 mètres dans les quartiers al-Nahda, à l’est de Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Patrouilles de routine protégées par des tirs sporadiques. Aucune victime n’a été signalée.
21 h 30, les canonnières des FOI, au large de Khan Younis ouvrent le feu sur un bateau de pêche palestinien. Elles ont également ouvert le feu sur des bateaux de pêche palestiniens dans la matinée du jour suivant, mais aucune victime n’a été signalée.
Mercredi 23 novembre
8 h 55, du haut de leurs miradors situés au poste frontière de Erez les FOI, ont ouvert le feu sur un certain nombre de jeunes qui chassaient des oiseaux dans l’ex-colonie de "Nissanit", à 300 mètres de la frontière, dans le nord-est du village bédouin, au nord de la bande de Gaza. Les chasseurs d’oiseaux ont été forcés de fuir, mais aucune victime n’a été signalée.
Depuis 3 ans, Israël garde fermés en permanence tous les passages frontaliers vers la bande de Gaza. Ces mesures illégales ont un impact désastreux sur la situation humanitaire et économique dans la bande de Gaza. La fermeture illégale a causé non seulement une crise humanitaire mais une crise des droits humains et de la dignité humaine. Les FOI ont récemment déclaré que le blocus serait allégé mais ces annonces restent vagues, purement cosmétiques et ne parviennent pas à traiter les causes profondes de la crise qui ne peuvent être abordées que par une levée immédiate et complète de la fermeture, y compris en levant l’interdiction de voyager dans et hors de la bande de Gaza et l’interdiction des exportations.
Le PCHR craint que la nouvelle politique israélienne consiste tout simplement à imposer à Gaza à une autre forme de blocus illégal, qui peut devenir internationalement acceptable et institutionnalisée. Les Palestiniens de Gaza ne peuvent plus supporter la pénurie de biens, restant économiquement dépendants d’Israël et incapables de prendre soin d’eux-mêmes. Socialement, culturellement et intellectuellement ils sont totalement isolés du reste du monde.

2 - Usage de la force contre les manifestations non violentes protestant contre la colonisation et la construction du mur
Durant la semaine écoulée, les FOI ont continué d’user de la force contre les manifestations pacifiques organisées par les Palestiniens, les militants internationaux et israéliens en protestation de la construction du mur et de la colonisation de la Cisjordanie, et de la création d’une zone tampon dans la bande de Gaza.
Trois Palestiniens ont été blessés, dont un journaliste et un militant palestinien, des dizaines d’autres et de militants étrangers ont inhalé les lacrymogènes ou pris des coups par les soldats.
Bil’in, à l’ouest de Ramallah : vendredi 18 novembre, après la prière, la manifestation non violente hebdomadaire, protestant contre la construction du mur d’annexion, scandant des slogans appelant à la réconciliation palestinienne, à l’adhésion aux droits inaliénables palestiniens, à la résistance à l’occupation et à la libération de tous les prisonniers, se dirige vers les terres palestiniennes dont la Haute Cour israélienne a ordonné le retour à leurs propriétaires palestiniens. Quand les manifestants arrivent à la réserve naturelle d’Abu Lemon, ils tentent de traverser la clôture qui longe le mur et interpellent les colons derrière les murs de la colonie Mattiaho Mzrah. Les soldats à proximité tirent des balles caoutchouc sur les manifestants, lancent des lacrymogènes et des bombes sonores.
Ni’lin, à l’ouest de Ramallah : même manifestation non violente hebdomadaire. Les manifestants appellent à la réconciliation des Palestiniens, à l’adhésion à leurs droits inaliénables et à la résistance. Les troupes israéliennes les agressent quand ils arrivent près du mur.
Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah : vendredi 18, après la prière, même manifestation non violente hebdomadaire contre la confiscation de terres palestiniennes au profit des colons de la colonie Halmish. Même slogans des manifestants. Quand ils arrivent sur les terres volées, les soldats les attaquent.
Trois manifestants, dont un journaliste et un militant palestinien sont blessés, pendant que d’autres respirent les lacrymogènes et prennent des coups. Les blessés sont :
  • Mohammed Jalal Tamimi, 24 ans, touché par une grenade lacrymogène à la main droite ;
  • Najla’, 22 ans, idem à la jambe droite, et
  • Majdi Ishtaya, 31 ans, au pied gauche. Majdi est journaliste à l’AFP.
Kufor Qaddoum, au nord-ouest de Qalqilya : vendredi 18 novembre après la prière, même manifestation pour protester contre la fermeture maintenue de l’entrée est du village par les FOI. Celles-ci interceptent la manifestation et tirent.
3 - Bouclage maintenu des TPO
Israël maintient son bouclage des TPO, et ses restrictions à la liberté de déplacements des Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée.
Bande de Gaza
Mouvements des personnes et des biens aux postes frontière
Rafah International
Date  :
 :
Palestiniens
sortant
 :
 :
Palestiniens
entrant
 :
 :
Palestiniens refoulés
dans Gaza
16 novembre  : 594  : 692 dont 373 pèlerins  : 19
17 novembre  : 844  : 495  : 28
18 novembre  : "  : "  : "
19 novembre  : 805  : 454  : 33
20 novembre  : 205  : 307  : 2
21 novembre  : 412  : 558 dont 80 pèlerins  : 40
22 novembre  : 438  : 343  : 28
 :  :  :
Beit Hanoun (Erez)
Population  : 16 nov. - 17 nov. - 18 nov. - 19 nov. - 20 nov. - 21 nov. - 22 nov.
Patients  : 34 27 0 0 29 28 36
Accompagnateurs  : 31 26 0 0 30 25 35
Palestiniens venant d’Israël  : 22 10 15 0 5 1 8
Diplomates  : 8 8 0 0 0 0 0
Presse  : 3 4 0 0 0 1 1
Internationaux  : 18 60 14 0 8 7 30
Gazaouis  : 0 0 1 0 0 0 0
Gens d’affaires  : 55 71 10 0 96 56 45
Réunions d’affaires  : 0 4 0 0 7 0 0
Entretiens sécurité  : 0 0 0 0 2 0 1
Personnalités  : 2 1 0 0 0 0 0
Ambulances vers Israël  : 0 0 3 0 2 3 3
Ambulances venant d’Israël  : 0 2 0 0 1 2 1
 :

Cisjordanie
Toute la Cisjordanie est bouclée.
Jérusalem : des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent toujours entrer dans la ville. Des check-points sont installés à l’intérieur et autour. Les restrictions sont renforcées encore les vendredis, jours de prières, empêchant ainsi de nombreux Palestiniens musulmans de venir à la mosquée Al-Aqsa, dans la vieille ville palestinienne.
Ramallah :
  • jeudi 17 novembre, 9 h, les FOI posent un check-point sous le pont de Kharbatha al-Mesbah, à l’ouest de Ramallah, et un autre au carrefour de Beit ‘Aur al-Fouka, au sud-ouest ;
    • 10 h, un check-point près d’al-Mazra’a al-Gharbiya, au nord ;
    • 19 h, elles reprennent position sur le check-point d’‘Attara, même secteur ;
  • vendredi 18 novembre, 9 h 30, pose d’un check-point à l’entrée de Nabi Saleh, au nord-ouest ;
    • 11 h, un à l’entrée de Rantis, à l’ouest ;
    • 20 h 30, les FOI reviennent à ‘Attara ;
  • samedi 19 novembre, 11 h, pose d’un check-point sur la route entre Beit ‘Aur al-Tahta et Beit ‘Aur al-Foqa, à l’ouest de Ramallah ;
    • 17 h 30, elles reviennent à ‘Attara ;
  • dimanche 20 novembre, 9 h 30, les FOI à nouveau sur le check-point d’‘ Attara ;
    • 14 h 50, pose d’un check-point près d’al-Mghair, au nord-est ;
    • 15 h 30, un autre à l’entrée de Nabi Saleh ;
    • 17 h, un sur la route entre Beitello et Deir ‘Ammar, même secteur ;
    • 18 h30, un sous le pont de Kharbatha al-Mesbah ;
    • 19 h 30, un à l’entrée de Selwad, au nord ;
  • lundi 21 novembre, 7 h 30, les FOI posent un check-point à l’entrée de Nabi Saleh ;
    • 9 h 30, un sous le pont d’‘Ein Yabroud, au nord-est ;
    • 11 h, un près de Qebia, à l’ouest ;
    • 17 h 40, les FOI reviennent à ‘Attara ;
  • mardi 22 novembre, 8 h 30, pose d’un check-point au carrefour de Beit ‘Aur al Fouqa, à l’ouest, et
    • 9 h 40, un autre à l’entrée de Beit Leqia, même secteur.
Qalqilya :
  • jeudi 17 novembre, 14 h 30, les FOI montent un check-oint au carrefour de Jeet, au nord-est de Qalqilya ;
    • 18 h 05, un autre à l’entrée d’Ezbet al-Tabeeb, à l’est ;
    • 23 h 30, check-point à nouveau au carrefour de Jeet, et
  • idem vendredi 18 novembre, 21 h 30.
Tulkarem :
  • jeudi 17 novembre, 18 h 30, les FOI sur le check-point d’‘Ennab imposent des restrictions renforcées aux passages des Palestiniens ;
  • vendredi 18, 13 h 45, pose d’un check-point sur la route de Tulkarem à Qalqilya, près de Jbara, village isolé par le mur d’annexion, au sud de Tulkarem ;
  • samedi 19 novembre, 15 h, check-point sur la route Tulkarem/Naplouse, au carrefour de Bal’a, dans le secteur appelé Leyet al-Bal’a, à l’est ;
  • dimanche 20 novembre, 15 h, les FOI stationnées sur ‘Ennab renforcent les restrictions ;
    • 20 h 45, pose d’un check-point sur la route Tulkarem/Qalqilya, près de Jbara ;
  • lundi 21 novembre, 16 h 45, check-point sur la route Tulkarem/Qalqilya, au sud de Tulkarem ;
  • mardi 22 novembre, 8 h 30, check-point sur la route Tulkarem/Naplouse, à l’entrée de Beit Leed ;
    • 17 h, pose d’un check-point à l’entrée de Ya’bad, au sud-ouest de Jénine, et
    • 20 h, sur ‘Ennab, renforcement des restrictions ;
Jénine :
  • samedi 19 novembre, 7 h, pose d’un check-point à l’entrée de Kafreet, à l’est de Jénine ;
    • 15 h, un à l’entrée de Ya’bad, au sud-ouest ;
  • dimanche 20 novembre, 8 h 15, check-point à l’entrée de Zbbouba, au nord-ouest ;
  • lundi 21 novembre, 7 h 45, un au même endroit ;
    • 21 h, un à l’entrée de Ya’bad, au sud-ouest ;
  • mardi 22 novembre, 10 h 30, pose d’un check-point sur la route Tulkarem/Qalqilya, et
    • 18 h, les FOI postées au check-point Mevo Dotan, sur la route entre Jénine et les villages du nord de Tulkarem, au sud de Jénine, ferment complètement le check-point.
Salfit :
  • jeudi 17 novembre, 11 h 30, pose d’un check-point entre Kuful Hares et Hares, au nord de Salfit ;
  • vendredi 18 novembre, 10 h 15, un autre à l’entrée d’Eskaka, à l’est, et
    • 11 h 30, un entre Kuful Hares et Hares.
Jéricho :
  • vendredi 18 novembre, 19 h 50, pose d’un check-point à l’entrée de Fasayel, au nord de Jéricho ;
    • 20 h, un près de l’entrée sud de la ville ;
  • dimanche 20 novembre, 10 h 30, un check-point à l’entrée de Fasayel ;
  • lundi 21 novembre, un à l’entrée d’al-Zbaidat, au nord ;
    • 19 h 30, un à l’entrée de Fasayel, et
  • mardi 22 novembre, 15 h, un à l’entrée d’‘Ein al-Dyouk, au nord.
Naplouse :
  • jeudi 17 novembre, 17 h, pose d’un check-point au carrefour sud de Beita, au sud de Naplouse ; dans le même temps, les FOI ferment le check-point de Beit Furik, à l’est de Naplouse, et posent un autre check-point à l’entrée de Salem, et
  • samedi 19 novembre, 8 h, pose d’un check-point à l’entrée de Sourra, au sud-ouest de Naplouse.
Arrestations sur les check-points militaires
-  Vendredi 18 novembre, 23 h, les soldats israéliens postés sur un check-popint au carrefour d’al-Sawahra al-Sharqiya, vallée d’al-Nar, à l’est de Jérusalem, arrêtent Saqer Mostafa al-Qawasma, 24 ans, d’Hébron. Les soldats l’arrêtent qu’il rentre chez lui, le garde en détention et l’emmène au centre de Kfar Etzion.
-  Samedi 19 novembre, 13 h 30, les FOI postées près de Zbbouba, village au nord-ouest de Jénine, arrêtent Mohammed Abdul Wahhab Mohammed Tahayna et Mohammed Nasser Ahmed Abu Salah, tous deux de 14 ans, du village de Silet al-Hartheya, au nord de Jénine. Ils sont arrêtés alors qu’ils se trouvent sur leurs exploitations agricoles, à l’ouest de Zbbouba. Ils sont emmenés au centre de détention de Salem, au nord-ouest de Jénine. Tahayna et Abu Salah sont libérés au bureau de liaison civil palestinien, après que leurs pareents aient été convoqués.
-  Également samedi 19 novembre, 17 h, les soldats israéliens près de Zbbouba, arrêtent Mohammed Ibrahim Yusef Jaradat, 19 ans, Saher Majed Abdullah Jaradat, 14 ans, et Layth Mohammed Khamis Ghzeil, 14 ans, tous de Zbbouba. Ils sont interrogés par l’occupant qui relâche Layth, les autres étant emmenés vers une destination inconnue.

4 - Activités de colonisation et agressions des colons contre les civils palestiniens et leurs biens
Israël poursuit la colonisation des TPO, en toute violation du droit international. Et les colons, leurs attaques contre les Palestiniens.
Au début de cette semaine, les FOI ont publié plusieurs avis pour « arrêt de construction » d’un certain nombre de maison dans le village de Raboub, au sud d’Hébron.
D’après l’enquête du PCHR, les jeudi et dimanche, 17 et 20 novembre, les FOI ont envoyé des avis pour « arrêt de construction » pour dix maisons au motif qu’il n’y avait pas l’autorisation préalable d’Israël. Les avis ciblent des maisons habitées, certaines construites depuis trois ans et d’autres en cours de travaux. Les avis donnent jusqu’au 3 décembre aux propriétaires pour « stopper les travaux dans leurs maisons avant de passer devant les tribunaux israéliens ».
Entre autres destinataires de ces avis : Anwar Yusef Hraibat, Na’eem Mahmoud al-Namoura, Mohammed Hamed al-‘Eqaili, et Tayseer Mahmoud al-‘Eqaili.

(JPG) Document public
Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).
Rapport hebdomadaire pour la période du 17 au 23 novembre 2011 : PCHR
traduction : JPP pour la Cisjordanie et Jacques Salles pour la bande de Gaza