31 mai 2012

Bodies of Palestinian fighters returned home




Bodies of Palestinian fighters returned home
In total, 99 bodies have been handed over in cities around the West Bank; a further 12 were sent to Gaza via the Erez Crossing.

EXCLUSIVE PICTURES
 
The Israeli occupation authorities today handed over the remains of Palestinian fighters' bodies to the Palestinian Authority. The bodies have been buried in secret military "numbered graves" in an Israeli settlement in the occupied West bank. This practice was adopted by the Israelis in the early 1970s.
Many complaints have been lodged over the years to the Israeli occupation authorities, and anti-occupation action has taken place to have the practice stopped, but to no avail. Some activists even said that the Israelis were carrying out autopsies on the bodies and trafficking in human organs.
According to Dr Saleh al Na'ami, a Palestinian researcher, a lot of studies have been carried out on this issue. "Ariel Dad, an Israeli military physician who is now in the Knesset," said Dr. Al-Na'ami, "admitted that corpses of Palestinian fighters were used for medical experiments."
Palestinian officials said that they have received the remains of 91 bodies in Ramallah, in the occupied West Bank. In total, 99 bodies have been handed over in cities around the West Bank; a further 12 were sent to Gaza via the Erez Crossing.
The release of the fighters' bodies was one of the conditions of the deal struck by Israel with the Palestinian prisoners to end their hunger strike. The head of the civil affairs committee in the Palestinian Authority, Hussien al-Shiekh, said that President Mahmoud Abbas has worked hard to get the bodies back. Ynet News reported that this measure is "a goodwill gesture" by the Israeli Prime Minister, Benjamin Netanyahu, as a push for the stalled peace process.
There were official and popular celebrations at the handover of the remains of the fighters. PA officials organised a central reception in the presidential headquarter in Ramallah after which the remains were taken to different cities and villages for burial. A security official in Gaza said that the people are ready to receive the bodies with a 21-gun salute before burial.
Family members of the martyrs say that it is as if their sons have come home alive. Umm Haidar from Gaza, the mother of Ramiz Ubaid whose body was kept by Israel for 16 years, says that she feels "he is coming back alive and this is a happy occasion".
Umm Badr from Al-Khalil (Hebron), the mother of Ahmed Badr, said that this will be a time to remember her son. "What will make me patient is my belief that he is in Paradise," she added.
Other relatives of the deceased have expressed their happiness that their loved ones are being buried in local cemeteries and that they will be able to visit their graves.

Pictures on the link
http://www.middleeastmonitor.org.uk/news/middle-east/3820-bodies-of-palestinian-fighters-returned-home



Ferhat Mehenni :"Liberté pour la Kabylie, éternité pour Israël"


Mehenni en meeting 

Le président du Gouvernement provisoire Kabyle (Anavad) en exil Ferhat Mehenni a affirmé à l’issue de sa visite en Israël avoir brisé un tabou du fait que l’Algérie le boycotte et réalisé son rêve en se rendant dans ce pays.
S’exprimant sur les colonnes du journal « Jérusalem Post », il a relevé que des similitudes existent entre la Kabylie et l’Etat d’Israël d’où son souhait de voir les relations entre les deux parties « s’intensifier » à l’avenir.
Il a déclaré à ce propos que «Israël, tout comme la Kabylie, évolue dans un environnement hostile, les deux partageant le même type de voie, à la seule différence qu’Israël a réussi à instaurer son propre Etat ». Il a même lancé un appel pour qu’Israël adopte la Kabylie comme une sœur.
Le président de l’Anavad qui vit en France est allé jusqu’à soutenir au « Jérusalem Post » que les « kabyles ont toujours eu de la sympathie pour les juifs » et plutôt de » l’hostilité » aux arabes du fait que ces derniers continuent toujours d’afficher de l’ostracisme à l’égard de la Kabylie.
Pour conclure son entretien, le président du Gouvernement provisoire kabyle a déclaré que le climat pour nouer des relations est plus que favorable entre la Kabylie et Israël, en clamant ce slogan » liberté pour la Kabylie, éternité pour Israël ».
Pour rappel, Ferhat Mehenni a séjourné en Israël du 20 au 24 mai courant. Il a été reçu par Danny Danon membre du Likoud et vice-président de la Knesset, des représentants de la division Afrique du Nord du ministère des Affaires étrangères et Uzi Landau, ministre de l’énergie et des ressources en eau. Il était accompagné de Lyazid Abid, ministre des Affaires internationales du Gouvernement provisoire kabyle.
 

http://www.algerie1.com/actualite/ferhat-mehenni-liberte-pour-la-kabylie-eternite-pour-israel/

Déclaration commune de 35 partis communistes et ouvriers : L’OTAN, menace pour la paix mondiale !



Communiqué du Collectif communiste Polex


Deux poids, deux mesures !
Le massacre de populations civiles en Syrie est criminel. Mais il est abject d’en attribuer la responsabilité au seul pouvoir de Bachar el-Assad, alors que certains insurgés multiplient les attaques armées et les attentats, et d’utiliser l’émotion pour des objectifs de conquête territoriale en faveur de l’Occident.
Non, Monsieur Fabius, ce n’est en aucun cas à l’Occident et à l’OTAN de choisir le gouvernement syrien, et surtout pas à la France et à l’Angleterre, ex-puissances coloniales à Damas. Ce choix relève du seul peuple syrien, sans ingérence extérieure, et surtout pas militaire.
Non, Monsieur Hollande, il n’est pas acceptable d’envisager en Syrie une intervention armée contre le régime de Bachar el-Assad, de multiplier les déclarations et les actes provocateurs comme l’expulsion de France de l’Ambassadrice de Syrie, alors que Paris n’a pas bronché quand les dirigeants israéliens massacraient impunément des civils, femmes et enfants palestiniens, lors de leur intervention à Gaza.
Nous regrettons de voir le nouveau pouvoir socialiste français tourner ainsi le dos aux aspirations pacifiques de ses électeurs et reprendre le chemin des bellicistes sarkoziens, après le résultat désastreux de l’aventure libyenne.
Nous nous félicitons par contre de la déclaration commune de 35 partis communistes et ouvriers contre l’OTAN (ci-dessous). Nous espérons que la signature de ce texte par le PCF permettra enfin de développer un vaste mouvement unitaire en France pour exiger la sortie de notre pays de l’OTAN.
Collectif communiste Polex Paris, le 31 mai 2012

Déclaration commune de 35 partis communistes et ouvriers :

L’OTAN, menace pour la paix mondiale !

Dans une situation internationale marquée par l’aiguisement de la crise du capitalisme et par l’offensive impérialiste violente contre les acquis et les droits des travailleurs et des peuples, se tenait le 20 et le 21 mai à Chicago, aux États-Unis, le Sommet de l’OTAN.
Dans un contexte d’approfondissement de crise du capitalisme, l’impérialisme se lance dans une escalade militariste et interventionniste.
Après avoir réformé son concept stratégique en 2010, ce qui représente un nouveau et dangereux bond qualitatif dans son ambition interventionniste – qu’illustre l’agression contre la Libye – les États-Unis et l’OTAN, dont l’UE est le pilier européen, cherchent à étendre leurs zones d’influence, défendent la course aux armements et les dépenses militaires, l’investissement dans de nouvelles armes et leur réseau mondial de bases militaires.
L’impérialisme militarise les relations internationales, poursuit les occupations, lance des menaces d’agression, défend conspirations et manœuvres d’ingérence contre les pays de tous les continents par une course aux armements permanente, viole les accords internationaux de désarmement existants. Les principes de la Charte des Nations unies sont remis en cause, s’accentue l’instrumentalisation de l’ONU pour légitimer la violence impérialiste. Le processus de destruction du Droit international, produit de la défaite du nazisme et du fascisme lors de la Seconde guerre mondiale, ouvre les portes à la réalisation des desseins impérialistes, le contrôle des ressources et la domination de la planète sur le plan militaire et géostratégique.
L’OTAN comme principal instrument de l’impérialisme dans son objectif de domination mondiale, constitue une énorme menace pour la paix et la sécurité mondiales.
Mais, comme la réalité nous le démontre, la réaction par la force de l’impérialisme à la crise du capitalisme se trouve confrontée à la lutte progressiste et révolutionnaires des peuples qui, partout dans le monde, prennent en main la défense de leurs droits et de la souveraineté ainsi que de l’indépendance de leurs pays, résistant par les moyens les plus variés et mettant en échec la stratégie de domination impérialiste.
Réaffirmant leur engagement dans la lutte pour la paix, le droit de chaque peuple à décider librement de son destin, pour le progrès social et le Socialisme, les Partis communistes et ouvriers signataires de ce déclaration :
- Exigent le retrait immédiat de tous les peuples étrangers d’Afghanistan, ainsi que de toutes les autres interventions impérialistes dans le monde ;
- Rejettent l’escalade de guerre au Moyen-Orient, notamment contre la Syrie et l’Iran ;
- Exigent la dissolution de l’OTAN et soutiennent le droit de chaque pays à décider de retirer leurs pays de cette alliance agressive ;
- Rejettent l’installation du nouveau système anti-missiles des États-Unis et de l’OTAN en Europe et réclament la fin des bases militaires étrangères ;
- Exigent la fin de la course aux armements, le désarmement nucléaire commençant par les plus grandes puissances nucléaires du monde – comme les États-Unis – et la complète destruction des armes chimiques et biologiques ;
- Expriment leur solidarité avec les peuples qui résistent aux occupations, agressions et ingérences de l’impérialisme, notamment au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique latine et en Afrique ;

Partis signataires de l’appel commun des Partis communistes et ouvriers :

 1. Parti communiste Sud-africain
 2. Parti communiste d’Argentine
 3. Parti communiste d’Azerbaïdjan
 4. Parti communiste d’Australie
 5. Parti du travail de Belgique
 6. Parti communiste de Biélorussie
 7. Parti communiste du Brésil
 8. Parti communiste d’Espagne
 9. Parti communiste des peuples d’Espagne
 10. Parti communiste des États-Unis
 11. Parti communiste de Finlande
 12. Parti communiste Français
 13. Parti communiste unifié de Géorgie
 14. Parti communiste de Grèce
 15. Nouveau Parti communiste de Hollande
 16. Parti du peuple d’Iran
 17. Parti communiste d’Inde
 18. Parti communiste d’Inde (Marxiste)
 19. Parti communiste d’Irlande
 20. Parti des travailleurs d’Irlande
 21. Parti des communistes italiens
 22. Parti communiste Libanais
 23. Parti communiste Luxembourgeois
 24. Parti communiste de Malte
 25. Parti communiste du Mexique
 26. Parti communiste Palestinien
 27. Parti communiste Péruvien
 28. Parti communiste de Pologne
 29. Parti communiste Portugais
 30. Parti communiste Britannique
 31. Parti communiste de Bohême-Moravie
 32. Parti communiste de la Fédération de Russie
 33. Parti communiste ouvrier Russie – Parti des communistes révolutionnaire
 34. Parti communiste Syrien (unifié)
 35. Parti communiste d’Ukraine
URL de cette brève 2675
http://www.legrandsoir.info/+declaration-commune-de-35-partis-communistes-et-ouvriers-l-otan-menace-pour-la-paix-mondiale+.html
L'appel de détresse d'une femme touarègue...
 
Nina Walet Intalou s’adresse à la communuaté internationale
 
jeudi 31 mai 2012
par Masin
 
Membre active de la société civile de l’Azawad, ayant rejoint le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) depuis janvier 2012, Nina Walet Intalou lance un appel à la communauté internationale afin de ne pas abandonner le MNLA et livrer l’Azawad à l’obscurantisme.

En effet, la communauté internationale, et à sa tête la France, est restée sourde aux appels incessants du MNLA depuis le début du conflit qui l’opposait à l’État malien. Le MNLA, par la voix de ses représentants, a martelé dès le départ que son objectif est la libération de l’Azawad pour la mise en place d’un État moderne, démocratique et laïc. Au lieu de s’approcher du MNLA et chercher la meilleure façon de sortir cette région du monde de la situation catastrophique et insoutenable qu’elle subit depuis 1960, la communauté internationale a préféré rejeter catégoriquement et sans aucune justification la proclamation de l’indépendance de l’Azawad par le MNLA, refusant ainsi toute discussion avec le MNLA qui a pris le dessus militairement dans l’Azawad en repoussant les forces militaires maliennes en dehors du territoire de l’Azawad, totalement libéré le 1er avril 2012.

Mais le cynisme de la France a été jusqu’à faire tout pour créer la confusion auprès de l’opinion quant à la situation dans l’Azawad, faisant ainsi croire que le MNLA a des accointances avec les islamistes armés (Ansar Dine et Aqmi) et que l’Azawad allait devenir un Aqmiland. La propagande est ainsi orchestrée par l’AFP.
Pour infiltrer le MNLA dans le but de tenter de le manipuler et l’asphyxier en lui mettant divers groupes islamistes dans les pattes, la France a laissé faire l’État algérien qui jusque-là excelle dans l’instrumentalisation des terroristes islamistes dont nombre de groupes ne sont que sa propre création.
Le résultat nous l’avons vu avec cet abjecte protocole d’accord signé entre Ansar-Dine et des membres du MNLA contestés par la majorité des cadres et personnalités de l’Azawad.

Parmi les personnalités qui dénoncent ces accords qui n’engagent nullement le MNLA, il y a cette courageuse femme, Nina Walet Intalou, qui s’adresse par une lettre à la communauté internationale et à toutes les personnes éprises de liberté et de justice qu’elle implore afin de ne pas abandonner l’Azawad et de ne pas l’offrir à l’obscurantisme. Une lettre qui ne peut laisser indifférent.

Nous publions ci-après l’intégralité de cette lettre.

Masin Ferkal.


Lettre de Nina Wallet Intalou

à L’adresse de la communauté internationale

Bien avant le déclenchement des hostilités dans l’Azawad, nous avons alerté la communauté internationale sur le risque qu’était et que sera le terrorisme dans l’Azawad. A côté de ce risque, nul ne pouvait ignorer celui de l’islamisme. Un peu plus de six mois plus tard, le MNLA et l’Azawad sont abandonnés de tous, et le constant est sans appel dans l’Azawad.

Lorsque le monde libre et démocratique s’acharnait sur le MNLA, l’organisation islamiste Ansar Adine recevait dans l’ombre le soutien total de ces mentors obscurantistes. Lorsque le monde libre et démocratique donnait à peine une oreille quelque peu attentive au MNLA, aux moins deux pays renforçaient Ansar Adine financièrement, techniquement et médiatiquement. Lorsque le monde libre et démocratique prend distance avec le MNLA et l’Azawad en général, de nombreux pays et organisations obscurantistes se rapprochent d’Ansar Adine pour l’aider à renforcer et accomplir ses objectifs.

Les nations éprises de paix, de stabilité, et d’entente entre les peuples ont failli à leur devoir. Ce devoir n’est autre que celui de l’assistance. Assistance à une organisation populaire aux idéaux nobles et légitimes et dont la justesse sera à terme salutaire au moins pour la stabilité des régions nord et ouest Africaines. Assistance aussi au MNLA épris de paix, de justice et d’égalité qui est en train de mettre fin à une longue injustice. Assistance, enfin, au MNLA dont le seul combat est de permettre la sauvegarde de vies et de cultures menacées par l’actuelle géopolitique mondiale.

Malgré ce que disent les médias internationaux, le MNLA n’a pas dévié de la ligne de conduite qui a toujours été la sienne. Esseulé dans le monde libre et démocratique, incompris politiquement, combattu médiatiquement et militairement, et menacé d’interventions militaires, le MNLA a fini par se retrouver en rupture de stocks au moment où l’organisation islamiste Ansar Adine avait un excès de trésorerie grâce à l’appui de pays et d’organisations partageant ses objectifs obscurantistes. C’est dans ces conditions que le MNLA a signé un accord avec Ansar Adine en contrepartie de son rejet officiel du terrorisme et de toute privation de liberté, et sa demande à l’organisation terroriste AQMI de libérer les otages qu’elle détient et de quitter définitivement l’Azawad.

Cet accord n’est pas une fin en soi et n’est pas appelé à perdurer. Un grand nombre de démocrates convaincu s’en démarquent de plus en plus. Tout comme beaucoup de membres du MNLA, je rejette catégoriquement cet accord, car éviter une guerre tribale et fratricide dans l’Azawad ne doit pas être synonyme de l’acceptation d’un diktat imposé par des groupes obscurantistes. La recherche de l’unité Azawadienne ne doit pas nous conduire au plus profond du précipice.

La flamme de la liberté qui a toujours bruler dans l’Azawad est plus que jamais vive. Des centaines de milliers de femmes et d’hommes sont disposés maintenant, plus que jamais, au sacrifice ultime pour atteindre leur objectif : l’Azawad. Cet objectif supporté par des populations civiles contre des ogres ne devrait laisser aucun humaniste sans un sursaut d’orgueil.

Cet objectif sera poursuivi jusqu’à la reconnaissance de l’Azawad. Mais la jeune république de l’Azawad ne peut pas seule faire face au monstre du terrorisme alors que les États Ouest et Nord Africains ont été incapables de le combattre pendant une dizaine d’années. La communauté internationale qui a en commun l’objectif de combattre le terrorisme et l’obscurantisme religieux doit avoir un seul partenaire dans la bande Sahélo-Saharienne : le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad.

Le Mali fut armé, financé et formé militairement pendant une dizaine d’années au nom de cette lutte. Une dizaine d’années plus tard, le Mali n’a pas tiré même une seule balle contre Al Qaeda au Maghreb Islamique. D’autres États de la région ont également été des maillons faibles de cette lutte. Mais l’Azawad ne le sera pas car de son succès dépend sa survie.

Les dangers qui ont conduit la communauté internationale à être au chevet des pays de la région sont plus que jamais présents aujourd’hui. La communauté internationale ne peut plus se permettre de rester spectateur. C’est maintenant ou jamais qu’elle doit agir.

Recourir à toutes autres voies et moyens sera désastreux et ne fera que déstabiliser un peu plus la région et rendre la situation incontrôlable pendant des décennies. Une fois que l’Azawad obtiendra le soutien nécessaire, il combattra toute présence obscurantiste et terroriste dans l’Azawad. La précarité de la situation demande une prise de décision rapide de la part des nations éprises de paix, de tolérance et de justice. La configuration actuelle due à un délaissement total disparaitra dès que l’Azawad et le MNLA auront à leur coté une communauté internationale disposée à lutter ensemble contre l’ennemi commun.


Nouakchott, le 30 Mai 2012,

Nina Walet Intalou

Interview du président Ahmadinejad sur France 24



Mahmoud Ahmadinejad se dit "sensible" au sort des Syriens Dans un entretien accordé à FRANCE 24, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad se dit "déçu" par les massacres commis en Syrie mais met en doute la responsabilité du régime de son allié Bachar al-Assad. Par FRANCE 24 (texte) Au cours d’une interview accordée à FRANCE 24, le président de la République islamique d'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a commenté la situation en Syrie, condamnant notamment le massacre de Houla qui s'est produit la semaine dernière, tout en mettant en doute l'implication du régime de son ami Bachar al-Assad. "Nous sommes très fortement sensibles et déçus", a-t-il assuré. "C’est le droit de tout peuple d’être libre, y compris le peuple syrien. Dès qu'une personne meurt c'est terrible, et surtout dans les conditions où c'est arrivé, dans le massacre...", a-t-il ajouté faisant allusion à la tuerie de Houla. Samedi 26 mai, 108 corps - majoritairement des femmes et des enfants - ont été retrouvés dans cette petite ville du centre de la Syrie située à quelques dizaines de kilomètres de Homs. Le président iranien a néanmoins émis des doutes sur une éventuelle implication du gouvernement syrien dans le massacre de Houla. "Il existe des commissions dont le travail est d’examiner la situation. Il me paraît incroyable qu’un gouvernement puisse tuer son propre peuple ", a-t-il dit. Soutien moral ou approvisionnement en armes ? L'Iran a apporté son soutien au plan de paix défendu par Kofi Annan, l'émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie. "C’est la meilleure solution pour sortir de cette situation", avait déclaré un porte-parole du gouvernement iranien il y a quelques semaines. Mais au cours de son entretien avec FRANCE 24, Mahmoud Ahmadinejad a, à plusieurs reprises, condamné “les interventions étrangères dans la région” et s’est demandé ce qu’envisageaient les gouvernements occidentaux en Syrie. Alors que les initiatives internationales se multiplient pour faire cesser le bain de sang en Syrie, les gouvernements occidentaux accusent l’Iran d’assurer l’approvisionnement en armes du régime de Bachar al-Assad. De leur côté, les autorités iraniennes ont toujours affirmé qu’elles n’apportaient qu’un soutien moral à la Syrie. Sur l'antenne de FRANCE 24, Mahmoud Ahmadinejad a assuré que l’Iran entretenait des "relations parfaitement normales" avec la Syrie. "Nous sommes en faveur de la protection des droits de l’Homme", a-t-il déclaré. Le nucléaire, un droit selon Ahmadinejad Par ailleurs, le président iranien a défendu le programme nucléaire de son pays. "Selon le droit international, l’Iran a le droit d’enrichir l’uranium à 20 %", a-t-il déclaré, assurant une nouvelle fois que son pays n’avait pas l’intention de se doter d’une bombe. Ces déclarations coïncident avec la reprise des discussions, longtemps suspendues, avec les six grandes puissances sur la question du nucléaire iranien. À l’issue d’une réunion cruciale à Bagdad la semaine dernière, les pays impliqués dans ces pourparlers ont accepté une nouvelle réunion en juin à Moscou. "Je ne m’attends pas à un miracle à cette prochaine réunion à Moscou", a cependant affirmé le président iranien au journaliste de FRANCE 24 Marc Perelman. Tout en affirmant le droit de l’Iran d’enrichir l’uranium à 20 %, il a laissé entendre que son pays pourrait envisager un arrêt de cet enrichissement en échange de concessions "significatives" de la part des grandes puissances. "Si les grandes puissances ne veulent pas que nous puissions bénéficier de ce droit, ils doivent nous expliquer pourquoi. Ils doivent également nous dire ce qu’ils sont prêts à donner au peuple iranien en échange", a affirmé Mahmoud Ahmadinejad, tout en refusant de détailler ce que pourrait accepter son gouvernement.


Les dépouilles de 91 Palestiniens de retour à Ramallah et à Gaza
 
Par Saed Bannoura

Le ministre des Affaires civiles du gouvernement palestinien à Ramallah, Hussein Ash-Sheikh, a indiqué qu'Israël a rendu les corps de 91 Palestiniens, enterrés depuis de nombreuses années dans le "Cimetière des nombres" ; les restes ont été envoyés dans la Bande de Gaza et à Ramallah. Le ministre a dit que les dépouilles subiraient des tests ADN avant d'être remises à leurs familles.

Les dépouilles de 91 Palestiniens de retour à Ramallah et à Gaza
 
Des membres des forces palestiniennes de sécurité installent les cercueils recouverts de drapeaux avant la cérémonie officielle, Ramallah, 31 mai 2012 (REUTERS/Darren Whiteside)

Il a ajouté que les restes de 12 Palestiniens sont en route pour la Bande de Gaza, tandis que 79 ont été remises à l'Autorité palestinienne de Ramallah, transportés dans des camions palestiniens, rapporte l'agence de presse Quds.net.

Le président Abbas et plusieurs responsables politiques, sociaux et religieux, en plus des familles des Palestiniens tués, participeront à la cérémonie officielle en honneur des martyrs.

Ash-Sheikh a déclaré que la première phase de réception des dépouilles était officiellement terminée, et que les préparatifs étaient en cours pour la seconde phase, Israël devant rendre les restes de douzaines d'autres combattants à un stade ultérieur.

Il a indiqué que les dépouilles subiraient des tests ADN de manière à les identifier officiellement avant d'être remises à leurs familles.

Israël enterre les corps des combattants palestiniens, libanais et arabes tués dans des cimetières qu'il appelle "Cimetière des Nombres", en référence au grand nombre de corps enterrés sans nom dans des tombes numérotées.

Des dizaines, sinon des centaines de soldats palestiniens, égyptiens et arabes, en plus de détenus qui sont morts dans les geôles israéliennes sont enterrés dans ces cimetières. Chaque corps reçoit un numéro qui correspond à un dossier de sécurité enregistré dans les bases de données de l'armée israélienne.

Israël n'a jamais révélé les localisations exactes de ces cimetières, ni leur nombre. On connait tout de même l'existence de certains d'entre eux :

- Cimetière des Nombres, près du Pont des filles de Jacob, dans le secteur de la Vallée du Jourdain : il contient les restes de plus de 500 Palestiniens tués pendant la première guerre Israël/Liban.

- Cimetière des Nombres, dans la Vallée du Jourdain, entre Jéricho et le Pont Damia, sur le Jourdain : il contient les dépouilles de plus de 100 personnes.

- Cimetière Rafdeem, dans la Vallée du Jourdain.
- Cimetière des Nombres, au nord de Tibériade, près du village de Wadi Al-Hamam : il contient les restes de plus de 50 personnes.



Source : IMEMC

Nous sommes dans une période de transition délicate, et ces nantis la ramènent, on aurait voulu  voir leur "courage" sous ben ALI.
 

Tunisie: des magistrats, des enseignants et des médecins en grève

 
TUNIS (AP) — Des grèves, déclenchées en signe de protestation contre des mesures gouvernementales ou pour des revendications sociales, paralysaient mercredi plusieurs secteurs d'activité en Tunisie.
Les magistrats tunisiens sont entrés en "grève ouverte" depuis mardi dans tous les tribunaux du pays pour exiger la révision d'une mesure de révocation prise par le ministre de la Justice à l'encontre de 82 magistrats soupçonnés de corruption sous le régime de l'ancien président Ben Ali.
La présidente du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), Raoudha Laâbidi, conteste cette mesure qu'elle juge contraire à l'indépendance de la justice.
"La révocation des magistrats est contraire aux fondements de la justice transitionnelle qui exigent de révéler la vérité au peuple et de juger ceux qui ont violé les droits, tout en garantissant des jugements équitables et surtout le droit à la défense", fait valoir un communiqué du SMT.
Face à l'augmentation du coût de la vie, la contestation sociale touche d'autres secteurs, tels ceux de l'éducation et de la santé publique.
Les instituteurs, les médecins hospitalo-universitaires et des agents de la justice ont déclenché un débrayage de deux jours à partir de mercredi pour revendiquer une amélioration de leur situation sociale.
Des grèves générales sont annoncées dans les prochains jours dans des régions de l'intérieur, notamment à Jendouba et le Kef du nord-ouest du pays pour protester contre les conditions de vie précaires et le taux de chômage élevé qui y prévalent.
Pour remédier au déséquilibre dont souffrent les régions marginalisées, le gouvernement a adopté un programme économique et social prévoyant le lancement d'un grand nombre de projets de développement en faveur de ces zones.
Houcine Abassi, le secrétaire général de la principale centrale syndicale, l'UGTT, a néanmoins fait état de l'annulation de certaines grèves à la suite d'accords sur des majorations salariales conclus avec le gouvernement.
Il a précisé que les négociations allaient se poursuivre en vue de répondre aux revendications des travailleurs, en dépit de la situation difficile que traverse le pays en raison des troubles qui ont accompagné le soulèvement populaire qui a fait chuter le régime de Ben Ali.  (AP)

 http://elkhadra.over-blog.com/article-tunisie-des-magistrats-des-enseignants-et-des-medecins-en-greve-106130508.html

Merci à Mahrez Chabbi qui nous a signalé cet article.

30 mai 2012

France : un terroriste libanais fait citoyen d’honneur dans plusieurs villes !

Georges Ibrahim Abdallah citoyen honneur Calonne
La France s’enfonce chaque jour un peu plus dans une nouvelle forme de dhimmitude en faisant de plus en plus de courbettes face à l’Islam radical : la ville de Calonne vient de faire citoyen d’honneur le terroriste Georges Ibrahim Abdallah, un Libanais condamné à la perpétuité en 1987 pour complicité d’assassinat d’un attaché militaire américain et d’un diplomate israélien. D’autres villes de la région envisagent de remettre ce titre au terroriste.
À Grenay, le maire Christian Champiré devrait faire lui aussi du détenu le citoyen d’honneur de sa commune. Un élu PCF d’Auchel aurait promis de proposer une motion de soutien lors du prochain conseil municipal. Un autre, issu du Parti de Gauche, en ferait de même à Isbergues.


Georges Ibrahim Abdallah : citoyen d’honneur de Calonne-Ricouart ?
Georges Ibrahim Abdallah : citoyen d’honneur de Calonne-Ricouart ?

Ces élus communistes ou d’extrême gauche n’ayant plus aucune cause ni valeurs à défendre depuis la chute du communisme n’ont rien de trouvé de mieux que d’élever en héros les terroristes ! Ce n’est pas la première fois que cela arrive, n’oublions pas que plusieurs municipalité communiste du Val de marne avait déjà reçu en héros les terroristes du Hamas, et que les élus communistes de Paris ont permis à ce que Salah Hamouri soit reçu également en héros par le maire Bertrand Delanoë !

Delanoe et le terroriste Salah Hamouri
Delanoe et le terroriste Salah Hamouri

Outre qu’il est révoltant de voir des mairies élever en citoyen d’honneur des terroristes assassins, cela démontre les errances de l’extrême gauche qui a perdu tout repaire depuis que le grand frère soviétique a disparu.
Les communistes français, derniers dinosaures d’une ère révolue, sont en quête de valeurs et d’une cause à défendre. Ils sont prêts à aduler n’importe quel terroriste même islamiste et à défendre les causes les plus ignobles sous prétexte d’humanitarisme comme en atteste leur soutien inconditionnel au Hamas, groupe terroriste islamiste prônant l’extermination des Juifs et la destruction d’Israël !
On notera au passage que plus ces terroristes sont anti-israéliens, anti-sionistes et antisémites et plus les élus du PCF les adorent ! Je ne suis pas Juif mais cela saute aux yeux à tout observateur attentif.
Ces maires et élus déshonorent la France ! Quelle image donnent ils de notre pays et de notre démocratie à soutenir des terroristes assassins ?

Christian De La Blatinière pour Europe Israël


Syrie: les escadrons de la mort à l’oeuvre à Houla


Guerre médiatique de l’OTAN:

le gouvernement syrien blâmé pour des atrocités commises par les escadrons de la mort soutenus par les Etats-Unis. Les évènements de Houla prouvent que les vieux trucs sont toujours ceux qui fonctionnent le mieux
Tony Cartalucci: Mardi 29 Mai 2012

Guerre médiatique de l’OTAN: le gouvernement syrien blâmé pour des atrocités commises par les escadrons de la mort soutenus par les Etats-Unis. Les évènements de Houla prouvent que les vieux trucs sont toujours ceux qui fonctionnent le mieux

Tony Cartalucci
Mardi 29 Mai 2012

Alors que les informations fuitent depuis Houla en Syrie, ville voisine de Homs et de la frontière libano-syrienne, il devient de plus en plus clair que le gouvernement syrien n’est pas responsable des tirs d’artillerie ayant tué quelques 32 enfants et leurs parents, comme cela est périodiquement affirmé puis nié par les médias occidentaux et même les Nations-Unies elles-mêmes. Il apparaît que ce massacre serait l’œuvre d’escadrons de la mort ayant agit directement en contact avec les victimes, ces escadrons accusés par les “activistes” anti-gouvernement d’être des “sbires du régime” ou des “milices” et par le gouvernement syrien d’être des terroristes d’Al Qaïda connectés avec l’ingérence étrangère.
Alors que les assassinats se déroulaient, les représentants des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France, se préparaient déjà à accuser, à condamner et à punir le gouvernement syrien, appelant pour une réunion immédiate du conseil de sécurité de l’ONU ainsi que laisser libre-court pour les “Amis de la Syrie” à invoquer l’augmentation des livraisons d’armes et de l’aide aux militants. Ceci représentait une hâte politiquement motivée, une opportunité créée ou pas, pour que l’occident pousse son agenda de longue date à changer le régime syrien. Pendant la même période, l’OTAN a massacré une famille de 8 personnes en Afghanistan, incluant 6 enfants, donc sûrement si l’humanitaire et la justice étaient vraiment les préoccupations motivant ces intérêts occidentaux, alors le cas de l’Afghanistan aurait tout aussi été mis en question avec celui de Houla. Ce ne fut malheureusement pas le cas.
Ce fut aussi durant cette hâte à mettre les feux de la rampe sur l’évènement et à rendre une effet maximum à cette violence, que la BBC a publié une fausse image de l’endroit, qui en fait était la photo d’un massacre prise en Irak, vieille de plusieurs années, disant que cette “preuve”, comme toutes celles fournies, venait “d’activistes pro-démocratie”, ceci une fois de plus mettant en doute la véracité même des affirmations provenant de ces sources douteuses et constantes depuis plus d’un an.
Il est clair que même après un crime typique qui serait commis dans une nation occidentale, la police ne pourrait pas déduire de la scène du crime des conclusions si rapidement, à moins que la police ne soit biaisée et connaisse déjà tous les détails du crime parce qu’elle aurait été elle-même personnellement impliquée dans celui-ci.
Il est clair que quoi qu’il se soit passé à Houla est utilisé de manière désespérée comme point de levier pour faire avancer la prochaine étape de l’agenda insidieux occidental, décrit avec beaucoup de détails dans l’article de Seymour Hersh du New Yorker en 2007 et intitulé: “La redirection”, où il exposa un complot américano-israélo-saoudien qui consiste à armer des extrémistes sadiques et sectaires et de les lâcher contre la Syrie. En fait, dans l’article de Hersh, il interviewait plusieurs sources qui craignaient que ce type de violence ne soit inéluctable, c’est ce que nous voyons se dérouler à Houla.
Alors que certains trouvent difficile de croire que l’occident pourrait mettre en scène, promouvoir et / ou exploiter ce type de violence telle que celle vue à Houla, nous devons nous demander: “Y a t’il des précédents historiques qui pourraient nous donner une idée ou des points de repère sur les ‘si’ et les ‘pourquoi’ “. En de fait, il y en a.
Nous devons nous rappeler de l’été 1939, lorsque les nazis voulant désespérément se faire passer pour de pauvres victimes et justifier des actes d’agression militaire, ont mit en scène un incident frontalier dont l’intention était de faussement impliquer la Pologne voisine. Le résultat fut que des troupes allemandes attaquèrent une station radiophonique allemande, et ceci mena à l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie. De manière suffisamment ironique, c’est le musée américain de la commémoration de l’holocauste qui nous donne non seulement un compte-rendu de ces évènements, mais aussi une leçon sur “comment tromper le public”:
“Durant toute la seconde guerre mondiale, les propagandistes nazis ont déguisé l’agression militaire destinée à la conquête territoriale en acte d’auto-défense nécessaires et justes. Ils ont toujours dépeint l’Allemagne comme une victime ou victime potentielle d’agresseurs étrangers et étant une nation pacifique, celle-ci a dû prendre les armes pour défendre sa population ou défendre la civilisation européenne contre le communisme. Les buts de guerre professés à chaque étape des hostilités ont presque toujours déguisé les intentions réelles des nazis pour leur expansion territoriale et leur guerre raciste. Ceci fut une propagande de la tromperie, faite pour leurrer ou diriger dans une direction le peuple allemand, les pays occupés par l’Allemagne et les pays neutres.
Durant l’été 1939, alors qu’Hitler et ses aides finalisaient les plans de l’invasion de la Pologne, l’opinion publique allemande était tendue et craintive. Les Allemands étaient encouragés par le gain énorme de territoires et l’extension des frontières de l’Allemagne en Autriche et en Tchécoslovaquie sans avoir eu à tirer un seul coup de feu, mais elle ne participait pas aux manifestations de rues appelant à la guerre, comme la génération de 1914 l’avait fait.
Avant l’attaque de l’Allemagne sur la Pologne le 1er Septembre 1939, le régime nazi lança une campagne médiatique agressive pour construire un soutien populaire pour une guerre que bien peu d’Allemands désiraient. Pour présenter l’invasion comme un acte moralement justifié, une action de self-défense, la presse allemande relaya des informations sur les “atrocités polonaises”, se référant à des accusations réelles ou inventées sur la discrimination et la violence contre la minorité allemande en Pologne. Déplorant l’attitude “belliqueuse” et le “chauvinisme” polonais, la presse attaqua également la Grande-Bretagne qui encourageait à la guerre en promettant de défendre la Pologne en cas d’invasion par l’Allemagne.
Le régime nazi mit même en scène un incident frontalier créé pour faire croire que la Pologne avait de fait déclenché les hostilités. Le 31 Août 1939, des soldats de la SS se déguisèrent en soldats polonais et “attaquèrent” une station radiophonique allemande à Gleiwitz (Gliwice). Le lendemain, Hitler annonçait à la nation allemande et au monde, qu’il avait pris la décision d’envoyer des troupes allemandes en Pologne en réponse à ”l’incursion” polonaise dans le Reich. Le bureau de presse du parti nazi donna pour instruction à la presse allemande de ne pas utiliser le mot “guerre”. Il devait rendre compte simplement du fait que les troupes allemandes avaient repoussé les attaques polonaises, une tactique mise en place pour victimiser l’Allemagne dans le processus. La responsabilité de déclarer la guerre serait laissé aux Britanniques et aux Français.”
Pour l’occident qui avait juré après les pertes catastrophiques de la seconde guerre mondiale que des actes d’agression étrangère à une nation ne serait plus jamais tolérés, nous avons autorisés les pouvoirs de Wall Street et de la City de Londres et ceux dans leur orbite, de continuer leurs conquêtes militaires pas à pas, de l’Afghanistan à l’Irak en passant pas la Libye, la Somalie, le Yémen et maintenant la Syrie. Nous sommes au bord d’une guerre avec l’Iran et tout comme l’Allemagne nazie, ceux qui nous y mènent utilisent une gamme de menaces, de terreur, de promesses et d’excuses intenables pour une fois de plus franchir les frontières d’une autre nation souveraine, de faire la guerre à un peuple et de lui imposer nos systèmes et nos institutions que nous affirmons être “supérieurs”.
Depuis les années 1990, d’après le général américain Wesley Clark, l’occident à rechercher la conquête du Moyen-Orient par l’installation de régimes clients. Depuis 2002, l’occident à chercher à renverser le gouvernement syrien. Clairement, depuis 2007, l’occident conspire contre la Syrie. Des années avant que le terme “printemps arabe” ne fut proféré par les médias occidentaux, la violence qui ravage maintenant la Syrie fut planifiée, avec des militant étant entrainés, financés, armés et mis en place. Le désir de l’occident d’intervenir en Syrie n’est certainement pas pour sauver le peuple syrien de la violence créée par l’occident lui-même, mais d’utiliser cette violence pour s’étendre, tout comme Hitler le fît, par le biais de la conquête militaire.
Si l’ONU permet de manière tragique aux forces du fascisme mondialiste, pauvrement déguisé en “défenseur de la civilisation”, de prévaloir en Syrie, ne vous leurrez pas pour croire, comme le fit le peuple allemand en son temps, qu’il y ait quoi que ce soit de justifiable dans cet état de fait. Houla, tout comme Gleiwitz, est une mauvaise excuse et non pas un impératif moral. L’Allemagne a fini par payer très cher ses transgressions continuelles contre l’humanité, cela a coûté des millions de morts, des décennies d’opportunités perdues, divisés et conquis après avoir été battus et porter la charge d’un lourd passé pour toujours. Quelle récompense osons-nous attendre aujourd’hui de notre ignorance et de notre apathie ?
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Url de l’article:
http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=31081/

http://resistance71.wordpress.com/2012/05/29/guerre-civile-en-syrie-et-ingerence-occidentale-les-escadrons-de-la-mort-de-lotan-ont-ils-oeuvre-a-houla/ 

lu sur  http://tunisitri.wordpress.com/2012/05/30/syrie-les-escadrons-de-la-mort-a-loeuvre-a-houla/

Les 229 Français de Palestine n’ont pas les même droits que les autres

mardi 29 mai 2012 - 09h:02
Dr. Anwar Abu Eisheh - RUE 89

Ils sont quelques centaines à vivre dans les territoires administrés par l’Autorité palestinienne ou à Gaza et 229 se sont inscrits sur les listes électorales consulaires.
(JPG)
Dr. Anwar Abu Eisheh
Je veux parler des Français ou Franco-Palestiniens qui sont les grands oubliés des élections législatives qui se dérouleront pour les Français de l’étranger les 3 et 17 juin.
Le ministère des Affaires étrangères et européennes nous a rattachés, sans nous nommer, à la 8e circonscription de l’étranger qui comporte officiellement Israël, l’Italie, la Grèce, la Turquie, Chypre, Malte, Saint-Marin et le Saint-Siège. Et, pour que nous puissions accomplir notre devoir électoral, il nous a ouvert un bureau de vote à Ramallah.
Aux élections présidentielles, les Franco-Palestiniens ont majoritairement voté pour François Hollande, persuadés que la gauche en France est traditionnellement plus sensible à leur situation.
Pour les législatives, les candidats de droite, ayant fait campagne, se sont focalisés sur les électeurs Français d’Israël et ont rivalisé dans la surenchère pour leur promettre de défendre à l’Assemblée nationale la ligne politique de l’extrême-droite israélienne.
A gauche, Le Parti du Front de gauche a choisi une candidate qui n’a pas fait campagne et qui espère engranger dans la circonscription, les voix qui se sont portées sur Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la Présidentielle.
Quant au Parti socialiste et au Parti des radicaux de gauche, ils ont investi des candidates franco-israéliennes.
Des électeurs privés de leur député ?
Si la candidate socialiste n’a abordé, la plupart du temps, comme en témoigne son site de campagne, que des thèmes communautaristes et ne nous a jamais témoigné la moindre attention, le Parti socialiste, quant à lui, a décidé délibérément d’ignorer que sa binationalité posait problème. Le PS n’a pas tenu compte des restrictions de circulation que la loi israélienne impose, depuis les accords d’Oslo, à tous ses citoyens.
En effet, il est interdit pour un Israélien de se rendre, sous peine de prison et d’amende - les deux peines étant cumulatives, dans la zone A qui comprend depuis 1994, Gaza ainsi que les villes de : Bethléem, Naplouse, Tulkarem, Ramallah, Qalqilya, Jénine, Jéricho et Hébron.
Qu’en sera-t-il si cette candidate remporte cette élection ?
Elle ne pourra pas renoncer à sa nationalité israélienne, ce cas de figure n’étant pas prévu par la loi du pays qui ne déchoit jamais ses citoyens de leur nationalité. Elle devra demander, si elle le souhaite, une autorisation pour se rendre en zone A.
Cette autorisation, délivrée au compte-goutte et accordée de manière ponctuelle, est donnée, non pas par l’administration israélienne mais par l’armée, qui est seule habilitée à juger de la dangerosité de se rendre dans cette partie des territoires occupées en fonction de la situation politico-militaire et des tensions du moment.
Privés de leur députée, les Franco-Palestiniens devront se déplacer en territoire israélien s’ils souhaitent la rencontrer. Mis à part la contrainte du déplacement, les interminables attentes aux points de passage, les contrôles humiliants de l’armée, les dangers, ils devront, avant tout, surmonter les tracasseries administratives pour obtenir un hypothétique permis pour se rendre en Israël.
Nous sommes donc dans une situation où nous, les Franco-Palestiniens, seront les seuls Français de l’étranger à ne pas bénéficier des mêmes droits que tous nos autres compatriotes à travers le monde.
Seul le candidat d’Europe-Ecologie Les Verts, Pierre Jestin, a pris contact avec nous, nous a soutenu et a alerté les électeurs de la circonscription sur le non respect du principe de l’équité dont nous sommes victimes et à laquelle ont droit tous les citoyens français.
Les Franco-Palestiniens auraient souhaité avoir à choisir entre des candidats qui représentent tous les Français quelque soit l’endroit du monde où ils se trouvent et quelle que soit leur deuxième nationalité, s’ils en ont une, sans avoir à subir de discriminations.


Le Dr. Anwar Abu Eisheh est professeur de droit, Université Al-Quods
27 mai 2012 - RUE 89 - (photo site ISM)

29 mai 2012


Appel du père de Mahmoud Sarkak à sauver la vie de son fils
 
Par Mahmoud Kamel Muhammad Sarsak

Notre frère et fils, Mahmoud Sarsak, footballeur professionnel de 25 ans du camp de réfugiés de Rafah, dans la Bande de Gaza, entre aujourd'hui dans son 72ème jour de grève de la faim*. Nous vous demandons de soutenir Mahmoud et sa revendication d'un traitement équitable. Votre voix peut contribuer à sauver sa vie et à remporter une petite victoire contre l'injustice.

Appel du père de Mahmoud Sarkak à sauver la vie de son fils
Manifestation de soutien aux grévistes de la faim à Gaza le 25 mai 2012 
                                                       (photo Joe Catron, ISM-Gaza)

Mahmoud est emprisonné par Israël depuis trois ans, après son arrestation du 22 juillet 2009 au checkpoint d'Erez, à Gaza, alors qu'il partait rejoindre l'équipe nationale de football de Palestine pour un match dans le camp de réfugiés de Balata, Naplouse.

Après son arrestation, il a été transféré à la prison Ashkelon où il a été interrogé pendant 30 jours, avant de se voir remettre un ordre de détention, le 23 août 2009, dans le cadre de la loi israélienne sur les "combattants illégaux" israélienne. Addameer, le groupe de soutien aux prisonniers et aux droits de l'homme, affirme que "dans la pratique, la loi sur les combattants illégaux contient moins de protection pour les détenus que le peu qui leur est garanti par les ordres de détention administrative en Cisjordanie ," et permet à l'Etat israélien de détenir les Palestiniens de Gaza pour une durée indéterminée sans accusation ni procès.

Mahmoud a entamé une grève de la faim le 19 mars 2012 pour protester contre sa détention sans accusation ni procès, exigeant d'être informé des raisons de ses 3 années de détention et d'être autorisé à se défendre lui-même, comme c'est son droit le plus fondamental en vertu du droit international. Après avoir commencé sa grève de la faim, il a été transféré à la prison du Naqab le 6 avril, puis en isolement à la prison Eshel. Le 16 avril, il a été transféré à l'hôpital de la prison Ramleh en raison de détérioration de son état de santé. Il est maintenant dans son 72ème* jour de grève de la faim, une phase extrêmement dangereuse qui pourrait voir sa mort à tout moment.

Mahmoud est l'un des plus de 4.400 Palestiniens détenus dans les geôles israéliennes en violation des articles 49 et 76 de la Quatrième convention de Genève, qui interdit le transfert des populations occupées (les Palestiniens) dans le territoire de l'occupant (Israël). Le droit international considère les infractions graves à ces articles comme des crimes de guerre.

Pour nous, il est insupportable qu'Israël se soit vu décerné par l'UEFA l'accueil du championnat de football pour les moins de 21 ans en 2013, et qu'il se prépare à participer aux Jeux Olympiques de Londres, pendant que régulièrement, il arrête, torture, emprisonne et tue des Palestiniens, y compris des footballeurs, en toute impunité. Ce n'est pas fair-play. Les sportifs devraient être solidaires.

En tant que famille de Mahmoud, nous appelons tous les gens de conscience à exiger sa libération immédiate et à faire pression sur les gouvernements et les organisations internationales pour forcer Israël à respecter les normes les plus basiques du droit international. Nous demandons en particulier aux joueurs de football et aux athlètes de s'exprimer en faveur de Mahmoud - ne restez pas silencieux lorsque la cruauté et l'arbitraire israéliens ont détruit les aspirations d'un athlète en pleine ascension, Israël qui séquestre des milliers d'autres dans ses geôles, dans des conditions inhumaines. Nous demandons aux équipes sportives et aux clubs de supporteurs antiracistes d'organiser des actions en soutien à Mahmoud et à tous les autres prisonniers politiques palestiniens. Votre voix peut contribuer à sauver sa vie et à remporter une petite victoire contre l'injustice.

Il est temps de mettre fin aux crimes israéliens perpétrés en toute impunité, et d'exiger la libération de tous les Palestiniens détenus illégalement par Israël, y compris les autres prisonniers palestiniens qui, avec notre cher Mahmoud, sont en grève de la faim pour leur dignité et leur liberté.

Mahmoud Kamel Muhammad Sarsak
Père de Mahmoud


* actualisé par rapport à l'appel original du 24 mai (67ème jour de grève de la faim) (ndlr).



Photo

Photo Joe Catron, ISM-Gaza
Source : Stop the Wall
Traduction : MR pour ISM
USA: Obama accorde la médaille de la liberté au tueur des enfants de Cana  

Massacre de Cana

Le président américain Barack Obama compte octroyer la médaille présidentielle de la Liberté (Presidential Medal of Freedom) au président israélien Shimon Pérès, indépendamment des autres lauréats.
Washington n’a pas encore annoncé officiellement la date de la cérémonie spéciale consacrée à la remise de cette médaille, mais le quotidien Yediot Aharonot rapporte que le président américain invitera Peres à la Maison Blanche le 13 juin.
Massacre de Cana perpétré par Shimon PeresDans quelques jours, Barack Obama rendra hommage à « la moralité exemplaire » de Shimon Peres avait annoncé le président américain.
Rappelons qu’un des actes les plus sanglants ayant taché les mains de Peres, alors qu’il était premier ministre, est le bombardement par l’armée israélienne en avril 1996 d’un camp de réfugiés des Nations Unies à Cana au Sud-Liban. Bilan : 100 morts, quasiment que des femmes, des enfants et des vieillards.
Il est à noter que la médaille présidentielle de la Liberté (Presidential Medal of Freedom) est décernée à des personnes, américaines ou non, qui ont particulièrement « contribué à la sécurité ou les intérêts nationaux des États-Unis, ou déployé des efforts remarquables dans le domaine de la paix ou autres ».
En réaction, un membre du bureau politique du Hamas a condamné la décision du président américain.
« Cette décision témoigne du soutien total des Etats-Unis au régime israélien au détriment du peuple palestinien et de ses droits légitimes » a précisé  Izzat Rechak.

Source: Divers

28 mai 2012

Campagne Free Ali Aarrass Now



Depuis quelques jours, le net s’affole autour de l’affaire Aarrass. De la Mecque à Melilla, de Tunis à Casablanca, de Bruxelles à Gaza, des dizaines et des dizaines de photos sont publiées chaque jour en solidarité à Ali et sa famille.
C’est un déferlement de mots d’encouragement, de sympathie mais surtout un appel à sa libération immédiate!
Nous demandons à tous de participer à cette grande campagne internationale !
Ce ne sont plus des dizaines de photos que nous souhaitons recevoir chaque jour mais des centaines !
Nous espérons que cette incroyable avalanche d’amour puisse s’abattre de toute sa puissance et de toute sa splendeur sur le Makhzen. Qu’elle puisse à jamais briser l’injustice que subissent trop grand nombre de marocains !

POUR PARTICIPER A L’ACTION :
  1. Téléchargez  la pancarte FREE ALI AARRASS NOW, ou  créez la vous-même.
  2. Prenez vous en photo dans la mise en scène de votre choix.
  3. Partagez là en l’envoyant à ningargiola@gmail.com ou directement sur le mur facebook Sauvons Ali AARRASS.
Les meilleurs photos seront développées et vendues aux enchères pour aider financièrement la famille Aarrass.
Toutes les photos seront envoyées à Ali !

NOUS DEMANDONS LA LIBERATION IMMEDIATE D’ALI AARRASS !
NOUS DEMANDONS UNE VERITABLE JUSTICE AU MAROC ET L’ARRET DES EXTRADITIONS DE TOUS LES BELGO-MAROCAINS VERS LE MAROC.

« Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » !

LEVONS NOUS !



Syrie : haine, mensonge et acharnement, pour que sonne le glas du régime Assad

Publié le28 mai 2012


Bashar al-Assad
Bashar al-Assad

C’est une constante qui ne surprend plus personne. C’est réglé comme du papier à musique. Sans même connaître les résultats d’une éventuelle enquête, toute honte bue, dans une partialité qui ne dit pas son nom, l’ONU condamne Damas. Sans preuve donc, les 15 pays membres du Conseil, y compris la Russie alliée de la Syrie et qui l’a fait avec des réserves, ont indiqué que les attaques “impliquaient une série de bombardements par les tanks et l’artillerie gouvernementale contre un quartier résidentiel”.
Le massacre de Houla (centre de la Syrie), survenu dans la nuit de vendredi à samedi, provoque comme d’habitude un tollé international. Étrangement, le fameux OSDH n’a pas dit un mot. C’est un indicateur, comme ce fut le cas lors des attentats de Damas attribués finalement à Al Qaïda. L’accusation selon laquelle Moscou défend inconditionnellement le régime Syrien et donc un leurre. La Russie, par la voix de son représentant permanent adjoint à l’ONU, Igor Pankin, a ainsi mis en doute la responsabilité des autorités syriennes malgré sa signature. C’est évidemment le bon sens.
La Chine a demandé ce matin, une enquête, comme pour indiquer que les accusations précipitées de l’ONU, ce “machin” comme le disait si bien le général de Gaulle, va plus vite que la musique. L’honnêteté intellectuelle veut que, lorsque deux camps s’affrontent, puisque c’est le cas, personne n’ayant déposé les armes, qu’une enquête soit ouverte. En réalité, ce sont les rebelles qui ont voulu empêché l’entrée des troupes syriennes à Houla en les attaquant. même chose, hier, à Hama. 
De vous a moi, comment faites-vous quand on vous attaque ? Vous vous défendez. C’est ce que les troupes gouvernementales syriennes ont fait alors, leur amputer ce massacre est une escroquerie. Les renégats syriens, lorsqu’ils sont acculés prennent les civils en otages en les transformant en bouclier humain. Ce sont eux qui sont les responsables de ces massacres. Point. Soyons gentils, les responsabilités sont partagées. Il ne faut surtout pas faire comme les autres qui accusent un seul des protagonistes…

 http://allainjules.com/2012/05/28/syrie-haine-mensonge-et-acharnement-pour-que-sonne-le-glas-du-regime-assad/

L'équipe de Moqawama tient à remercier Sadok Pacha, Tunisien, qui nous a signalé deux articles sur Syrie, dont celui-ci.
Massacre de Houla: Moscou met en garde contre une provocation

Dossier: Situation politique en Syrie

Massacre de Houla: Moscou met en garde contre une provocation
08:49 28/05/2012
NEW YORK (Nations unies), 28 mai - RIA Novosti
Le pilonnage de la localité de Houla en Syrie pourrait constituer une provocation des anti-Assad, a déclaré lundi à New York le premier adjoint au représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies Alexandre Pankine.
"Il est probable que il s'agit d'une provocation, parce que tout s'est déroulé dans des circonstances mystérieuses", a annoncé M.Pankine aux journalistes.
Samedi 26 mai, l'Observatoire syrien des droits de l'homme basé à Londres a rapporté que les troupes fidèles au président Bachar el-Assad auraient pilonné la ville de Houla dans la province de Homs, tuant au total 92 personnes, dont 32 enfants. Les observateurs de l'Onu déployés en Syrie ont pour leur part confirmé la mort de civils à Houla.
Selon M.Pankine, le jour de l'incident, une manifestation anti-gouvernementale s'est déroulée à Houla, mais les troupes gouvernementales ne se trouvaient pas à proximité du village.
Et d'ajouter que le massacre de Houla était survenu à la veille de la visite de l'émissaire spécial de l'Onu Kofi Annan en Syrie.
"Nous ne pouvons pas supposer que cette tuerie répondait aux intérêts du gouvernement syrien à la veille de la visite de Kofi Annan", a indiqué le diplomate.
Dans le même temps, le responsable n'a pas exclu une implication de services spéciaux étrangers dans le pilonnage de Houla.
Depuis avril 2011, la Syrie est en proie à une révolte populaire hostile au régime du président Bachar el-Assad qui s'est militarisée face à la répression sanglante menée par les troupes régulières. Selon l'Onu, la confrontation armée en Syrie aurait déjà fait plus de 9.000 morts et quelque 230.000 réfugiés.

27 mai 2012

Le mondialisme en guerre contre le nationalisme

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le 27.05.12 |El Watan

«Ce sont les folles idées qui bâtissent le monde.» Paul Boudreau.

Le 11 septembre 1990, le président George H. W. Bush a prononcé devant le Congrès un discours historique dévoilant une idée qui a été pendant longtemps considérée comme irréaliste : «Nous nous trouvons aujourd’hui à un moment exceptionnel et extraordinaire. La crise dans le golfe Persique, malgré sa gravité, offre une occasion rare de s’orienter vers une période historique de coopération. De cette période difficile, notre cinquième objectif, un nouvel ordre mondial peut voir le jour : une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix.» Depuis, l’idée d’un nouvel ordre mondial, régi par des lois communes, a été médiatisée.
Un projet aussi important ne peut naître du jour au lendemain bien évidement, c’est le fruit des travaux successifs et accumulés de plusieurs hommes de pouvoir qui se sont succédé pendant plusieurs années. Après la destruction des deux tours de Wall Streets, le lendemain du 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont estimé qu’il était urgent d’accomplir le projet, ils ont décidé alors de passer la vitesse supérieure. Selon le professeur Pierre Hillard, auteur du livre La marche irrésistible du nouvel ordre mondial  paru au éditions François-Xavier de Guibert en 2007, «le but est de créer de grands blocs géo-économiques standardisés européens, nord-américains, sud-américains, asiatiques, etc. au sein desquels les nations seraient broyées et dont la réunion constituerait l’armature d’une gouvernance mondiale.»
Dans le meilleur des mondes qu’on nous promet, la politique mondiale sera approuvée par une Assemblée parlementaire au sein des Nations unies (APNU) (voir le site officiel de l’ONU www.unpacampaign.org). En ce qui concerne le système financier, le FMI a déjà annoncé la monnaie planétaire (le Bancor) qui sera gérée par une Banque centrale mondiale «Reserve accumulation and International Monetary Stability» (voir le rapport du FMI publié le 13 avril 2010). Quant à la sécurité, elle sera assurée par une armée internationale nommée OTAN. Cependant, le projet ne peut pas être concrétisé sans uniformiser les peuples en leur imposant la même culture qui les amène à adopter la même tournure d’esprit favorable au gouvernement mondial. 
Des blocs continentaux supranationaux
Si l’on y réfléchit bien, la lecture du professeur Pierre Hillard est tout à fait cohérente. Une union nord-américaine (UNA) composée du Canada, des États-Unis et du Mexique, sur le modèle de l’Union européenne a fait débat en mars 2005 entre les chefs d’Etat des pays concernés. Les médiats américains commencent à parler d’un éventuel référendum ayant pour but la fusion des trois pays. L’Union des nations sud-américaines (Unasur) s’inspire également de l’Union européenne. Elle regroupe douze Etats d’Amérique du Sud, le traité constitutif  a été signé le 23 mai 2008. Le continent africain n’a pas échappé non plus au phénomène. L’Union africaine (UA) a été créée en 2002 à Durban en Afrique du Sud, elle aussi est copiée sur le modèle européen.
Au Moyen-Orient, le 25 mai 1981, sous la pression des Etats-Unis, le Conseil de coopération du Golfe (GCC) a vu le jour. Il avait pour objectif d’imposer une politique identique aux six monarchies du Golfe : Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie Saoudite et Emirats arabes unis. Le Conseil se rapproche de plus en plus du modèle de l’Union européenne. Dans ce contexte, afin de stopper la progression du projet de l’Empire anglo-saxon, le 4 octobre 2011, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a exprimé sa volonté de créer une Union eurasiatique supranationale qui serait capable de devenir l’un des pôles les importants au monde. Mais, il n’empêche que ce n’est pas une solution en faveur des Etats.
En luttant contre le gouvernement mondial, il ne faut surtout pas dissoudre les Etats dans de grands blocs continentaux, sinon on aboutira au même résultat, la mort de la souveraineté nationale. Pour le moment, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) créée le 15 juin 2001, regroupant six pays membres (Russie, Chine, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan Ouzbékistan) et quatre pays observateurs (Iran, Inde, Pakistan, Mongolie) reste l’une des rares unions non supranationales qui lutte0 contre le gouvernement mondial.
L’Union européenne, un laboratoire d’essais
En 1998, Roger Garaudy a publié un livre singulier aux éditions Vent du large. L’auteur de « L’Avenir, mode d’emploi » parle, sans aucun embarras, d’une occupation politique de l’Europe : « Depuis l’acceptation du traité de Maastricht (07 février 1992), plus de 70% des décisions politiques fondamentales ne sont plus prises par le Parlement mais par les commissions de technocrates de Bruxelles qui n’ont à répondre devant personne, sauf devant douze premiers ministres se réunissant quelques heures tous les six mois pour entériner des orientations décidant du destin de 340 millions de personnes. » En réalité, Roger Garaudy a tout à fait raison. Rappelons-le, le traité de Lisbonne (13 décembre 2007), passé en France par voie parlementaire et non par référendum, a confirmé la primauté du droit européen sur le droit national. Aujourd’hui, l’Union européenne peut signer des traités reconnus internationalement sans le moindre avis des citoyens. L’éminent philosophe français n’hésite pas à dire que l’Europe de Maastricht est une Europe américaine.
En effet, le 8 mars 1992, le New-York Times a publié un document émanant du Pentagone où l’on pouvait lire : « Le département de la Défense affirme que la mission politique et militaire des Etats-Unis, dans la période de l’après guerre froide, sera de s’assurer qu’il ne soit permis à aucune superpuissance rivale d’émerger en Europe occidentale, en Asie, ou sur le territoire de la C.E.I. (Communauté des États indépendants). La mission des Etats-Unis sera de convaincre les rivaux éventuels qu’ils n’ont pas besoin d’aspirer à un rôle plus important ni d’adopter une position plus agressive, les dissuader de défier notre suprématie ou de chercher à renverser l’ordre politique et économique établi. »
La Rive Sud de la Méditerranée annexée à l’Europe
Le 12 mai 2004, la Commission des communautés européennes a déclaré : « Le concept qui se trouve ancré dans la politique européenne de voisinage est celui d’un cercle de pays partageant les valeurs et objectifs fondamentaux de l’Union européenne et s’engageant dans une relation de plus en plus étroite allant au-delà de la coopération, c’est-à-dire impliquant un niveau d’intégration économique et politique important. » En fait, la politique européenne de voisinage a été lancée en 2003 suite aux résultats insatisfaisants du Processus de Barcelone déclenché en 1995.  En 2007, les européens ont décidé d’accélérer leur démarche en créant l’Union pour la Méditerranée. L’objectif affiché sur la vitrine était renforcer la coopération entre l’Union européenne et les pays du Maghreb et du Proche-Orient.
Cependant, l’Allemagne voulait à tout prix être le leader du bloc européen dans le nouvel ordre mondial. Le 02 juillet 2004, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel raconte que, lors de la 40è Conférence de Munich sur la politique de sécurité dans le cadre de l’OTAN, Joschka Fischer, ministre allemand chargé des affaires étrangères a déclaré que l’Union européenne et les États-Unis devraient combiner leurs compétences pour mettre en œuvre une nouvelle initiative afin de mieux gérer leurs intérêts aux Moyen-Orient. Joschka Fischer souhaitait commencer, dans un premier temps, un processus méditerranéen. Voici les points qu’il voulait aborder : la sécurité, la politique, l’économie, le droit, la culture et la société civile.
Le Moyen-Orient sur la trace de l’Europe
A l’instar de l’Europe, le Moyen-Orient doit être remodelé. De fait, il faut diviser certains Etats pour mieux sculpter le bloc continental. Dans son article «La manipulation du Kosovo », publié le 17 août 2008 sur le site Mecanopolis, le professeur Pierre Hillard a écrit : «Il serait ridicule de croire, parce que l’on est musulman, que l’indépendance du Kosovo est un gage donné à l’Islam. Premièrement, les Kosovars sont à peu près aussi pratiquants que les Ardèchois, et, surtout, parce que la proclamation unilatérale de l’indépendance du Kosovo a été mise en scène par les médias atlantistes, et que cette décision n’a pas été prise par les intéressés, mais par l’Allemagne et les Etats-Unis. La destruction de la fédération de Yougoslavie entre dans un vaste plan de recomposition territoriale et économique des Balkans en liaison avec la Mer noire et le Proche-Orient.» À présent, on essaye de nous vendre la bombe nucléaire en Iran (du copier coller de ce qu’on avait fait pour l’Irak) et l’instauration de la démocratie en Syrie (du copier coller de ce qu’on avait fait pour la Libye).
En réalité, l’Empire anglo-saxon veut redessiner la carte du Moyen-Orient. Pour cela, il doit avant tout anéantir la résistance la plus solide représentée par l’Iran et ses alliés : le Hizbollah, la Syrie et le Jihad islamique palestinien. Il est devenu urgent de l’anéantir, car elle gagne de plus en plus du terrain au détriment d’Israël, la base avancée de l’Empire, selon l’expression de Jacob Cohen l’auteur du livre Le printemps des Sayanim, publié aux éditions L’Harmattan en 2010. Un système d’intoxication médiatique a été mis en place, le mot d’ordre est la diabolisation de l’Iran. On essayera de nous présenter les chiites comme les méchants et les sunnites comme les bons.
Les musulmans doivent s’entretuer au profit de l’Empire. Les mercenaires et les idiots utiles animeront volontiers le Colisée. L’Empire fera d’une pierre deux coups, l’opposition la plus solide sera éliminée et les Russes et les Chinois devront se soumettre ou du moins négocier, car les mondialistes auront sous contrôle la plupart des réserves d’hydrocarbures ainsi que les voies de communication, notamment le détroit d’Ormuz et le Canal de Suez.
Le Vatican II de l’Islam
Une fois qu’on aura neutralisé la résistance, les promoteurs du nouvel ordre mondial essayeront de réformer l’Islam et de le soumettre à l’idéologie mondialiste. On dira aux musulmans : «Vous n’avez qu’un choix entre l’Islam intégriste (religion des chocs des civilisations, made in CIA) et l’Islam mondialisé (nouvelle religion, made in CIA).» C’est pourquoi, nos éminents cheikhs de zaouia, qui se sont transmis leur savoir de père en fils depuis la naissance de l’Islam, sont appelés, plus que jamais, à promouvoir la vraie spiritualité de l’Islam. Dans son article «Le nouvel ordre mondial à l’assaut de l’Islam», paru le 28 mars 2011 sur le site Mecanopolis, le professeur Pierre Hilliard a écrit : «Parler de l’intégration du monde musulman à l’axe euro-atlantique et aux principes du nouvel ordre mondial signifie que cela ne peut se faire qu’à la condition de modifier radicalement leurs référents religieux, et, par ricochet, politiques, économiques, sociaux et psychologiques. La mystique mondialiste veut imposer son baptême permettant la mise en forme d’un panthéisme. La création d’un «Etat sacré de l’Islam» et d’un (Conseil représentatif tournant) en mesure de modifier la religion de l’intérieur correspond à l’instauration d’un Vatican II de l’Islam.» Le futur pape des musulmans, ou plutôt khalife est censé les exhorter à ratifier l’idéologie du nouvel ordre mondial au niveau du parlement mondial des religions prévu à Bruxelles en 2014 (voir le site officiel www.parliamentofreligions.org).
Demain quelle culture ?
La culture représente un pilier important sans lequel l’édifice du nouvel ordre mondial ne peut se tenir droit. Les mondialistes ont un objectif clair : des citoyens du monde indifférenciés, des citoyens pour qui le profit est une fin en soi, des citoyens qui consomment tous pareil comme du bétail, des citoyens abrutis par la télévision, des citoyens programmés à la soumission par les nouvelles religions. Dans le nouveau monde, il est interdit d’avoir comme références des personnes comme l’Emir Abdelkader ou Lala Fathma Nsumer. Dans le nouveau monde, les idoles de la masse sont des joueurs de football et des chanteurs de pop.
Tel est le dessein machiavélique tramé par des groupes de pression qui, sous couvert de démocratie et de respect des droits de l’homme, fomentent pour l’asservissement total de l’espèce humaine au service d’une poignée de néo-prophètes des temps modernes qui ont jugé le moment propice de faire main basse sur tout ce qui bouge. Mais allons-nous tous succomber aux sirènes du nouveau désordre mondial ? L’un des plus fervents opposants au mondialisme de nos jours, le sociologue Alain Soral, auteur du best-seller Comprendre l’Empire, publié aux Éditions Blanche en 2011 avoue qu’il ne croit guère aux nations refermées sur elles-mêmes et soutient que la résistance passe par des nations à la fois souveraines et solidaires. Alain Soral a tout à fait raison, la solution serait une coopération entre les Etats opposés au gouvernement mondial tout en respectant l’histoire et la culture de chacun d’entre eux.
Belhaouari Benkhedda : enseignant universitaire et écrivain