31 juillet 2012

Ce que dit Dani Dayan et pourquoi il faut y accorder de l’attention

mardi 31 juillet 2012 - 06h:49
Richard Falk
Imprimer Imprimer la page
Envoyer Envoyer par mail
Bookmark and Share

L’article de Dani Dayan, « Les colons israéliens ne partiront pas » a été publié par le NY Times le 26 juillet.
(JPG)
Photo : Tamar Fleishman
Dayan est le président du Yesha Council of Jewish Communities, et est connu depuis longtemps comme un des principaux porte-parole du mouvement des colons. La réaction habituelle à ce genre de déclaration d’un colon est de la balayer d’un revers de main en la qualifiant d’expression extrémiste de la position israélienne, ce qu’elle est certainement, mais ce serait une erreur de le faire avant de s’être intéressé de plus près à son contenu et à son timing. Les prémisses morales et légales sur lesquelles Dayan fonde sa certitude que les colons ne quitteront jamais la Cisjordanie n’ont aucune valeur mais les arguments politiques qu’il avance sont si indéniables qu’on ne voit pas comment les réfuter.
Il pourrait aussi être utile de se demander si Dayan n’a pas été encouragé par le camp de Netanyahu, connu pour être un des leaders israéliens les plus favorables au rêve des colons, à larguer cette bombe au milieu du tourbillon électoral américain comme une sorte de ballon d’essai.
Dayan commence par affirmer que le mouvement des colons a des droits sur le territoire conquis en 1967 parce que ce sont les Palestiniens qui à l’époque menaçaient Israël d’annihilation et que c’est seulement pour se défendre qu’Israël est entré en possession de la Cisjordanie et de l’ensemble de Jérusalem. C’est un argument sans valeur aux yeux de presque tous les spécialistes du droit international, de plus cette chronologie des évènements de 1967 est de plus en plus contestée par les historiens de la diplomatie et enfin la conquête a été politiquement rejetée immédiatement après les faits par la communauté internationale tout entière y compris les Etats-Unis. Ce rejet a été exprimé dans la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU votée à l’unanimité en 1967 qui demande expressément à Israël de se retirer des territoires occupés pendant la guerre des 6 jours.
Aucun leader israélien n’a jamais ouvertement remis en question son interprétation bien que le mouvement des colons ait, depuis son origine, nourri en Israël le doute qu’un accord de paix soit vraiment dans leur intérêt s’il signifiait qu’il leur faudrait rendre les territoires occupés en 1967. Le compromis de facto des Israéliens a donc été de se rallier au consensus autour de la mise en place progressive de deux Etats tout en rendant cette solution de plus en plus impraticable sur le terrain.
On peut s’étonner que la plupart des gouvernements de la planète et des officiels les plus importants de l’ONU aient choisi d’ignorer cette évidence jusqu’à aujourd’hui. Ce que Dayan dit en réalité au monde c’est que la réalité sur le terrain rend inutile l’hypocrisie de continuer à faire semblant qu’une paix négociée entre les deux camps soit, ou ait jamais été, une option politique. De son point de vue, il y a maintenant trop de colons apparemment incorruptibles et déterminés à rester là : la preuve ils auraient pu faire, par le passé, des profits en revendant leurs biens dans les colonies et ne l’ont pas fait.
Dayan souligne qu’il a été presque impossible au gouvernement Sharon d’évacuer 8000 colons de Gaza en 2005, et donc l’idée d’évacuer les 350 000 colons qui vivent maintenant en Cisjordanie (chiffre qui se montera à 400 000 en 2014), et dont 160 000 ne sont pas installés dans les conglomérats coloniaux relève de l’illusion ou comme le dit Dayan serait « proportionnellement de plus en plus difficile » et donc que leur présence « dans toute la Judée et la Samarie... est un fait irréversible ». Une personne responsable peut-elle contester la force de l’argument de Dayan sur ce problème central ?
Dayan développe son argumentation en invoquant un mélange de "droits inaliénables" et de « realpolitik » favorable aux colons. Je trouve que Dayan est convaincant du point de vue de la realpolitik, étant donné l’équilibre actuel des pouvoirs entre Israël et la Palestine, dans la région et dans le monde, même si cela peut vite basculer. Par contre, quand il prétend que sa conception du Grand Israël repose sur des droits inaliénables, il est vraiment de parti pris et de mauvaise foi. Sa position contredit l’Article 49(6) de la Quatrième Convention de Genève qui interdit qu’une puissance occupante transfère sa propre population dans un territoire occupé ou modifie le caractère d’une société occupée.
Dayan semble aussi ne pas se rendre compte qu’il est immoral de déplacer les Palestiniens qui vivent dans ce pays depuis des siècles même si on adhère au dogme sioniste que la Palestine historique est vôtre patrie. Le fait que les leaders palestiniens et les gouvernements arabes voisins aient rejeté le plan de partition décidé par l’ONU en 1948 ne signifie pas que le peuple palestinien ait du même coup perdu ou renoncé à son droit à l’autodétermination qui est absolument inaliénable. Et cela ne signifie certainement pas que les Palestiniens puissent être condamnés à vivre dans des conditions d’apartheid en tant que minorité (qui pourrait vite devenir une majorité) sans droits et sans pouvoirs d’autant plus que l’apartheid fait partie des crimes contre l’humanité dans les statuts du Tribunal international. Il existe sans aucun doute des droits inaliénables mais ce sont ceux des Palestiniens et non des colons.
Dayan emploie, pour parler de la Cisjordanie les termes de « Judée et Samarie » qui sont les noms bibliques dans la tradition juive, sans doute pour mettre l’opinion internationale devant le fait accompli du statut de ces territoires. On peut au moins reconnaître son insolente honnêteté, il ne se cache pas derrière des ambiguïtés linguistiques évasives comme l’ont généralement fait les diplomates israéliens pendant toutes ces années chaque fois qu’ils devaient s’expliquer sur l’expansion continuelle des colonies, la création d’un coûteux réseau de routes au seul profit des colons et la construction du mur de séparation, tout en réaffirmant leur volonté de négocier la formation d’un Etat palestinien indépendant.
Dayan ne mâche pas ses mots quand il affirme qu’un Etat palestinien entre le Jourdain et Israël aurait toujours été une catastrophe inacceptable pour la sécurité d’Israël. Un tel Etat palestinien tomberait vite sous le contrôle du Hamas et deviendrait le lieu de refuge des centaines de milliers de Palestiniens avides de vengeance qui ont vécu presque 65 ans dans des camps de réfugiés. Selon Dayan, un tel Etat palestinien serait un creuset d’extrémisme anti-israélien et il faudrait rapidement le réoccuper militairement. On comprend le raisonnement du point de vue de la realpolitik israélienne mais ses implications pour les Palestiniens sont tellement clairement inacceptables qu’on ne peut qu’y voir une déclaration de guerre totale et permanente contre les espoirs, les aspirations et les droits des Palestiniens. C’est peut-être pour cela que la façon de voir de Dayan a rarement été développée au dehors d’Israël.
Pour être honnête Dayan n’est pas complètement insensible au sort des Palestiniens. Il faut porter à son crédit le fait qu’il ne mentionne pas et qu’il soutienne encore moins le nettoyage ethnique pour garantir la pérennité de l’identité juive dans un régime démocratique. Dayan a l’air d’accepter l’éventualité d’une majorité palestinienne à condition que les Israéliens gardent le contrôle, en d’autres termes, la domination israélienne lui semble suffisante pour garantir la sécurité et c’est plus important que la recherche d’une légitimité démocratique. Sans soulever la question des droits des Palestiniens, Dayan affirme que l’Autorité palestinienne n’est pas mécontente du statu quo et que le développement économique se poursuit dans les endroits qu’elle dirige, spécialement à Ramallah et dans ses environs. De plus, si les Palestiniens acceptaient de renoncer à leur résistance inutile, la plupart des checkpoints pourraient être enlevés selon lui. Sa « solution » du problème des réfugiés est d’améliorer les conditions de vie dans les camps dont il reconnaît l’état déplorable.
Le fait que Dayan pense que sa position est moralement, légalement et politiquement défendable montre à quel point il est loin de l’idée universelle de justice lorsqu’il cherche à nous convaincre que non seulement il n’y pas d’occupation mais qu’il est possible de faire en sorte que tout le monde soit content y compris les Palestiniens.
Pourquoi ne pas se contenter de considérer cette attaque contre la dignité humaine comme simplement une nouvelle confirmation de l’audace et de l’extrémisme du mouvement des colons et passer son chemin ? Elle mérite pourtant une réponse plus réfléchie pour plusieurs raisons. D’abord, l’analyse de Dayan fait exploser le cadre diplomatique en vigueur actuellement, cadre qui a enfermé les Palestiniens dans un cauchemar infini d’oppression et d’impuissance. En faisant cela, Dayan ouvre la voie au dialogue nécessaire pour définir ce qui peut remplacer la solution de deux Etats. D’une manière plus marginale, il donne de la crédibilité aux arguments de ceux qui, comme moi, considèrent le processus de paix comme un mensonge cruel dont les Palestiniens et l’opinion publique sont victimes au son du tic tac de la bombe coloniale que personne ne désamorce.
Il se peut aussi que, délibérément ou non, le NY Times, en publiant les opinions de Dayan qui sont l’extrême opposé de sa ligne éditoriale depuis des années, ait décidé tardivement de reconnaître que le conflit israélo-palestinien a pris une nouvelle dimension. Peut-être que cet auguste journal qui ne s’écarte jamais beaucoup de la ligne du Pentagone et de département d’Etat sur la politique étrangère au Moyen-Orient a reçu un signe de Washington lui indiquant qu’il était temps d’entamer un nouveau débat sur la manière de décrire le conflit et même de s’attaquer à la tâche difficile d’imaginer les tenants et les aboutissants d’une nouveau processus de paix. D’un autre côté, il semble si étrange de lâcher une telle bombe de fumée au milieu d’une campagne électorale présidentielle déjà fort déroutante qu’on se demande si les chiens de garde du NY Times, normalement si vigilants, n’ont pas laissé par mégarde l’opinion dissidente Dayan radicalement opposée à la sagesse libérale conventionnelle de ce journal se glisser dans ses pages.
(JPG)
* Richard Falk est professeur émérite de droit international à l’Université de Princeton et a enseigné les études mondiales et internationales à l’université de Californie à Santa Barbara. Il a écrit et dirigé de nombreuses publications sur une période de cinq décennies, il a publié récemment le volume « International Law and the Third World : Reshaping Justice » (Droit international et tiers-monde : réorganiser la justice) (Routledge - 2008). Il remplit actuellement la fonction de Rapporteur Spécial de l’ONU sur les droits civils des Palestiniens.
Du même auteur :
juillet 2012 - The Palestine Chronicle - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.palestinechronicle.com/v...
Traduction : Info-Palestine.net - Dominique Muselet


HOLLANDE & LE ROI DE BAHREIN / THE KING OF BAHREIN.
*Fr. Le 23 juillet Hollande a reçu très discrètement le roi de Bahreïn. Si discrètement que la presse n'a pas été avertie de cette visite, et qu'en France (où je suis) nous n'avons eu que quelques rares et brefs articles, et, pour les curieux, une photo postée sur Twitter par une journaliste de l'AFP (1). Sur un site bahreïni j'ai trouvé un article relatif à la rencontre (2) et l'ai traduit in extenso à votre intention (en commentaire ci-dessous). "Le changement, c'est maintenant", tel était le slogan de campagne de Hollande... Il n'y a pas de changement, la même politique hypocrite de collaboration avec les dictatures du Golfe se poursuit!
*Eng. On July 23 Holland received very discreetly the king of Bahrain. So discreetly that the media were been informed of this visit and that in France (where I am), we only got a few short pieces about it, and, for those who are curious, a picture posted on Twitter by an AFP journalist (1). On a Bahraini site I've found an article about the meeting (2). "Change is now" was Hollande's campaign slogan. There is no change, the same hypocrit politics of collaboration with the dictatures from the Gulf go on! 


La Bataille des estomacs vides continue. Les détenus grévistes de la faim sont les suivants:

- Le captif jordanien aux origines palestiniennes Samer El-Bark en grève de la faim depuis 69 jours à partir du 22/05/2012.
- Le détenu Hassan Safadi 37 jours, et qui a décidé de reprendre la grève à partir du 21/06/2012. Il est donc aujourd'hui à son douzième jour à la grève irlandaise " càd qu'il ne bois même de l'eau."
- Et Ayman Sharawna qui est aujourd'hui à son 28 jours de grève de la faim pour protester contre sa nouvelle arrestation bien qu'il ai été libéré suite à l'accord Shalit.

Les rapports des organisations des droits de l'homme ont souligné ce week-end la mauvaise état de santé des captifs Al-Bark et Safadi... D'un autre côté, un tribunal d l'occupation a décidé l'extradition de Al Bark au Pakistan là où vit sa femme.

(Source: Réseau Q.N.N | شبكــة قُــدس)

معركة الامعاء الخاوية مستمره، والاسرى المضربين عن الطعام هم:

الاسير الأردني من أصول فلسطينية سامر البرق 69 يوم، وهو مضرب عن الطعام من تاريخ 22-5-2012.

الاسير العائد للإضراب بتاريخ 21-6-2012. حسن الصفدي 37 يوم، ويدخل اليوم يومه الثاني عشر في الاضراب الايرلندي "أي أنه لا يتناول الماء".

وأيمن الشراونة: اليوم هو الـ28 من أيام إضرابه، احتجاجاً على اعادة اعتقاله، وهو من محرري صفقة شاليط.

يذكر أن تقارير المؤسسات الحقوقية أكدت مطلع الاسبوع سوء الوضع الصحي للأسيرين البرق والصفدي، من جانبٍ آخر فقد وافقت محكمة الاحتلال على ابعاد البرق الى الباكستان حيث زوجته.

المصدر : شبكــة قُــدس

La batalla de los estómagos vacíos sigue:
- Los detenidos en huelga de hambre son los siguientes: El preso jordano de origen palestino Salmer El Bark en huelga de hambre desde hace 69 días , desde el 22/05/2012
- El detenido Hassan Safadi, 37 días y que ha decidido retomar su huelga a partir del 21/06/2012. Esta´pues a su día 12 de la huelga irlandesa, es decir que ni siquiera bebe agua.
- Y Ayman Sharawna que esta hoy a su día 28 de huelga de hambre para protestar contra su nuevo arresto tras haber sido liberado después del acuerdo Shalit
Los informes de las organizaciones de Derechos Humanos han subrayado este fin de semana, el mal estado de salud de los cautivos Al- Bark y Safadi... Por otro lado, un tribunal de ocupación ha decidido la extradición de Al Bark en el Pakistan donde vive su mujer. 


 

29 juillet 2012

Selon Lavrov, la position des États-Unis constitue une approbation sans équivoque du terrorisme

samedi 28 juillet 2012 - 07h:48
RT




La réaction de Washington à l’attentat (*) de Damas constitue une justification claire du terrorisme, s’est indigné le ministre des Affaires étrangère russe, Sergey Lavrov. Le Département d’État des États-Unis a déclaré que les actes terroristes en Syrie n’étaient pas surprenants étant donné le comportement du régime.
(JPG)
Le ministre des Affaires étrangère russe, Sergey Lavrov.
Sergey Lavrov a exprimé son étonnement à une conférence de presse à Moscou : "Ces paroles constituent une claire approbation du terrorisme. Qu’est-ce que cela signifie ? C’est une déclaration désastreuse, je n’ai pas assez de mots pour le dire."
Lavrov a aussi exprimé sa surprise que le Conseil de Sécurité de l’ONU se soit refusé à condamner les actes terroristes en Syrie. La représentante permanente étasunienne à l’ONU, Susan Rice, a déclaré que les actes terroristes de Damas contribuaient à accélérer l’adoption d’une Résolution sur la Syrie en vertu du chapitre 7 de la Charte de l’ONU qui implique des sanctions sévères y compris le recours à la force.
"En d’autres termes, cela signifie : ’Nous soutiendrons ces actes terroristes jusqu’à ce que le Conseil de Sécurité de l’ONU fasse ce que nous voulons" a dit Lavrov, à propos des déclarations des représentants étasuniens.
La Secrétaire d’État étasunienne, Hillary Clinton, a dit dernièrement qu’il fallait travailler en lien plus étroit avec l’opposition syrienne qui gagnait du terrain pour préparer de nouvelles actions de résistance contre le gouvernement, à Damas.
Lavrov a fait remarquer que, selon les informations dont on disposait, l’opposition avait pris le contrôle de postes de frontières syriens aux frontières turque et irakienne et qu’il y avait eu des cas de pillage de biens turcs. Il a ajouté que, d’après certaines sources, ce n’étaient pas les militants de l’Armée syrienne libre qui avaient capturé ces postes mais des groupes liés à Al-Qaeda, et que des diplomates russes étaient en train de vérifier ces informations.
"Si nos partenaires soutiennent le fait que des terroristes s’emparent de territoires, nous aimerions savoir quelle est exactement leur position sur la Syrie. Quel objectif poursuivent-ils dans ce pays ?" a demandé le ministre russe des Affaires étrangères.
Quant aux sanctions unilatérales prises par l’Union européenne contre Damas, elles entrent en contradiction avec les décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU et les accords conclus aux pourparlers de Genève, a précisé Lavrov.
"Nous pensons que le fait de prendre des décisions unilatérales entre en contradiction avec le principe de gestion collective des affaires qui régit l’accord de Genève," a dit Lavrov qui a ajouté que la Russie souhaitait que ces questions soient discutées collectivement.
"Malheureusement, quand l’Union européenne, les États-Unis et d’autres États ont décidé d’adopter des sanctions contre la Syrie, ils ne nous ont pas consultés du tout," a observé Lavrov.
La crise en Syrie dure depuis plus d’un an et demi, et après tout ce temps, ce n’est pas vraiment approprié de demander au Conseil de Sécurité de prendre des sanctions, a ajouté le diplomate russe.
Lavrov a souligné que si la communauté internationale avait voulu que la crise syrienne soit gérée collectivement, elle aurait dû le faire depuis le début en traitant les deux camps également.
Les ministres des Affaires étrangères européens ont décidé d’élargir la liste des officiels syriens bannis d’Europe et de geler les comptes bancaires et les biens qu’ils ont dans les pays européens.
D’autres mesures ont aussi été prises pour solidifier l’embargo des armes contre la Syrie. En conséquence, les bateaux et les avions cargos qui se rendent en Syrie sont soumis à des inspections forcées quand ils sont soupçonnés de transporter des armes et des équipements interdits vers la Syrie.


Note :
(*) Qui a tué trois dirigeants syriens.
Il ne faut pas manquer l’excellente analyse de la réaction de Lavrov aux déclarations des USA sur cet attentat par Dedefensa : http://www.dedefensa.org/article-la...
25 juillet 2012 - Pour consulter l’original : http://www.rt.com/news/us-position-... - Traduction : Dominique Muselet

28 juillet 2012

Sayed Nasrallah : « Nous promettons aux Israéliens une nouvelle grande surprise en cas de nouvelle guerre »
 
 
A l’occasion du sixième anniversaire de la victoire divine du Liban sur «Israël» en 2006, le secrétaire général du Hezbollah a prononcé un discours via un écran géant devant des dizaines de milliers de partisans du Hezbollah dans la banlieue Sud de Beyrouth. Voici les principales idées de ce discours :
« Je voudrais évoquer au début une scène de la guerre de juillet 2006 pour mettre la lumière sur une face de la défaite israélienne cuisante qui est en même temps un exploit sans précédent pour la résistance libanaise. J’évoquerai ensuite les développements dans la région et enfin la situation au Liban.
En 2006, les Israéliens ont essuyé un échec cuisant, peu m’importe les allégations contraires des autres qui refusent de parler d’une quelconque victoire de la résistance. Les Israéliens continuent d’organiser à nos jours des colloques et des congrès sur ce qui s’est passé et reconnaissent clairement qu’il y a eu une défaite. Le chef du Mossad Meir Dagan avait dit à Olmert que la guerre fut une catastrophe nationale. De même, Dan Meridor, chef des affaires de renseignements au gouvernement d’Olmert, reconnaît: «Jamais Israël n’a atteint ce point de faiblesse ». D’autres ont parlé de la première défaite de l’histoire d’Israël. Quoi qu’il en soit, le résultat final de cette guerre est que 250 roquettes ont été lancées le dernier jour de la guerre, on était capable de lancer encore plus, mais on prenait en compte que la guerre pourrait durer plus longtemps. Je me contente des aveux des hauts responsables d’Israël qui parlent sans cesse de leur défaite.
L’année dernière j’avais parlé de deux exploits, aujourd’hui je parle d’un nouvel exploit. Le 14 juillet 2006, le cabinet ministériel israélien s’est réuni pour débattre d’une proposition militaire, pour laquelle les Israéliens ont recueilli des informations bien précises et très dangereuses. Cette proposition, dénommée « poids de qualité », détermine le positionnement des lance-roquettes du Hezbollah. Le ministre de la défense à l’époque avait confirmé aux autres dirigeants qu’en cas d’approbation de cette proposition, le Hezbollah sera bouleversé et perdra sa capacité de lancer une quelconque roquette, que ce soit de moyenne ou de longue portée. 
Le cabinet ministériel a enfin approuvé l’opération. Une heure après, plus de 40 avions de type F-16 et F-15 ont mené l’offensive, frappant plus de 40 cibles selon les Israéliens, et plus de 50 selon les Américains. Le chef d’Etat-major Dan Haloutz a contacté Olmert pour lui annoncer la victoire. Peres à l’époque a annoncé la victoire d’Israël et la fuite de Nasrallah vers la Syrie. Les grands dirigeants militaires avaient révélé le recueillement d’informations dangereuses, à travers un travail de renseignement assidu, et le recours à un budget immense. Haloutz avait dit avoir détruit 70% de la capacité de missiles du Hezbollah.

Toutefois, ce qui s’est passé en réalité c’est que la résistance sage, qui veille et qui guette les agissements de l’ennemi, a pu découvrir très tôt la stratégie israélienne de déterminer les positions des lance-roquettes de missiles de la résistance. Le cerveau sécuritaire créatif du dirigeant Imad Moughniyeh et des autres dirigeants de la résistance a permis de tendre un piège aux Israéliens. La résistance savait donc que les Israéliens ont découvert les positions des lance-roquettes.
Le deuxième exploit fut que la résistance a pu retirer les lance-roquette et changer leur positionnement. Quand les Israéliens ont bombardé le Liban, la majorité des lieux bombardés ne contenait pas de lance-roquettes. L’opération du poids de qualité est devenue ainsi l’opération de la défaite de qualité, l’opération qui a entrainé l’ennemi dans le piège de la résistance. Les capacités des missiles de la résistance ont démontré leur efficacité jusqu’au dernier jour de la guerre. Le lendemain, Haloutz est entré au cabinet ministériel pour déplorer que l’armée a été entrainée dans une guerre qui durera plusieurs semaines.
Passons au dossier libanais. Au Liban on est occupé par nos problèmes quotidiens, mais soyez surs que dans ce pays, il y a une résistance, avec des dirigeants et des combattants qui travaillent jour et nuit pour faire face à l’ennemi israélien, un ennemi qui prépare une nouvelle frappe contre le Liban et qui continue de recueillir des renseignements. Je luis dis à ce sujet que « ton poids de qualité n’est qu’une illusion de qualité ». Nous promettons aux Israéliens une nouvelle grande surprise en cas de nouvelle guerre. Je dis aux libanais et aux arabes : Soyez certains que les capacités de la résistance, son cerveau, sa décision et sa capacité à entrer dans la guerre et à en sortir victorieuse sont grandes, contrairement aux allégations des pays arabes, des médias et des dirigeants arabes qui cherchent à nous convaincre que nous sommes destinés à vivre vaincus. Nous sommes capables de réaliser une nouvelle victoire. Une fois la guerre terminée, les Israéliens et les Américains ont tiré les leçons de cette guerre. Ils ont œuvré à casser l’axe de la résistance à travers la défaite de la résistance. Cet axe, regroupant l’Iran, la Syrie, la résistance au Liban et en Palestine est la seule force arabe restante contre le projet américain et sioniste. L’administration Bush cherchait à écraser la résistance au Liban, en vue de passer ensuite au régime du président Bachar el Assad, pour faire soumettre la Syrie. Mais la victoire du Hezbollah a anéanti toute chance de frapper la Syrie. Les derniers jours de la guerre, Israël a renoncé à tout, il voulait à tout prix stopper la guerre. Demandez la confirmation de cette information aux délégations arabes à l’Onu. Je vous assure : si au Liban il y avait une certaine solidarité libanaise, si au lieu que ceux qui nous poignardaient dans le dos avaient gardé leurs couteux à part, nous aurions réalisé encore plus d’exploits sur le plan national libanais, mais certains aidaient les Israéliens à sortir du bourbier libanais.
Le projet du grand Moyen Orient a échoué au Liban, et il a été éliminé lors de la guerre contre Gaza. Toutefois, ces gens pragmatiques cherchent d’autres options. Pour les Américains, peu importe si tel parti islamiste ou tel autre parti gouverne, comme c’est le cas en Afghanistan où ils cherchent à négocier avec les talibans, l’important c’est la politique que ce parti au pouvoir va adopter. Au Liban, leur problème fut le Hezbollah. Ils ont conclu suite à la guerre que le bombardement aérien ne peut pas trancher une guerre. De même, l’opération terrestre s’est avérée une grande aventure très dangereuse. Olmert disait il y a trois jours : toute opération terrestre contre le Liban qui dépasse les 3 km révèle de l’idiotie. Shimon Peres disait dans les enquêtes de Winograd : il est impossible de pourchasser un jeune de 16 ans par un avion F-16 qui coute 100 millions de dollars. Combien de F—16 va-t-on alors dépêcher pour poursuivre tous les jeunes du Hezbollah ? De même, il est impossible de dépêcher un char Merkava pour chaque tranchée : Donc, la véritable stratégie de défense à adopter est celle du jeune qui ne peut être vaincu par un F-16 !
Je conclus ces témoignages par les propos de Moshé Yaalon, qui se présente en tant que penseur stratégique. Celui-ci a dit: il m’était clair que le Hezbollah est un phénomène enraciné dans les esprits des Libanais et qu’il ne pourra pas être éliminé militairement, tout comme ses missiles. Pour cette raison, j’ai encouragé un processus politique libanais interne qui conduirait au désarmement du Hezbollah. J’ai réalisé qu’on ne peut arracher le Hezbollah des cœurs des Libanais et j’ai proposé une action politico-militaire qui présenterait le Hezbollah devant les Libanais en tant que parti illégitime. Israël n’a pas d’autres choix pour vaincre le Hezbollah. Ils misent sur des changements internes. Soyez rassurés : une guerre similaire à celle de juillet 2006 n’est pas parvenue à vaincre la résistance, les insultes de certains dirigeants au Liban ne pourront en aucun cas vaincre cette résistance!
Mais pour les Israéliens il existe un autre problème : celui de la Syrie. En Syrie, une stratégie mise en place ces dix dernières années a transformé ce pays en une grande menace pour Israël, il y a eu un développement militaire très important dans ce pays. Israël a eu peur parce que la Syrie possède une capacité de missiles très grande, et cette force peut trancher les résultats de la guerre. D’aucuns disent que la Syrie est un pont de liaison entre l’Iran et le Hezbollah mais la Syrie est encore une force essentielle dans le soutien de la résistance. Lors de la guerre de juillet, la majorité des missiles par lesquels nous avons combattu les Israéliens fut de production syrienne. De même, les missiles utilisés dans la bande de gaza sont syriens, ces missiles font peur à Israël. Est-ce le régime saoudien ou le régime égyptien ou tout autre régime arabe ont acheminé ces missiles à Gaza ? Non. Le régime syrien mettait en danger tous ses intérêts pour aider la résistance au Liban et à Gaza. En Arabie ils ont empêché les campagnes de donations à Gaza. Alors que la Syrie envoyait avec les dons, des missiles pour aider la population.
Aujourd’hui, un projet américano-sioniste vise à empêcher toute armée forte dans la région. Ou bien l’armée doit être soumise aux Américains pour rassurer Israël. En Irak, la premier chose que les Américains ont faite fut la dissolution de l’armée, parce qu’ils ne veulent pas d’armée forte non soumise aux Américains, et l’armée irakienne est soutenue par les russes. Ils veulent que les armées arabes soient une simple police. Dans la région, la seule armée forte qui n’est pas soumise aux Américains est l’armée syrienne. On cherche à détruire la Syrie, peu leur importe les réformes. Les martyrs syriens d’aujourd’hui étaient des dirigeants et des compagnons de guerre, ils ont offert des grandes aides à la résistance libanaise lors de la guerre de juillet, mais cette armée est capable de poursuivre sa voie pour réduire au néant le complot. Mettons de côte nos sentiments confessionnels, regardons avec qui sommes-nous. Hier, Clinton a visité l’Egypte et Israël, elle est venue rassurer Israël que l’Egypte respectera la paix avec Israël. Clinton fait fi des besoins de la population palestinienne, et du sang syrien.
J’aborde brièvement le dossier iranien. Les occidentaux ont fait tout ce qu’ils peuvent pour imposer des  sanctions sur l’Iran mais comme l’a affirmé sayed khamenei dernièrement, l’Iran est 100 fois plus puissant que jadis. Ils ont donc eu recours à tous les choix, il leur reste la guerre. Comment veulent-ils faire la guerre à l’Iran alors qu’ils ne savent pas quoi faire avec le Hezbollah ?
Au peuple palestinien, je lui adresse un mot : soyez vigilants, si la cause palestinienne retourne au giron arabe, comme ce fut le cas depuis 60 ans, celle-ci perdra a jamais. Le plus grand danger qui menace la cause palestinienne est le discours confessionnel.
Sur le Liban, il  a une unanimité autour de l’armée. Mais cette unanimité est-elle vraiment réelle ? J’en doute. Ce qui affaiblit l’armée le plus est le fait de l’accuser de confessionnalisme et de douter de sa neutralité et de son patriotisme. Celui qui cherche une armée forte doit la protéger sur le plan national. Lorsque nous délaissons l’armée devant le premier incident interne, cette dernière perdra sa force. Pour avoir une armée forte, nous devons avoir une volonté forte. Nous devons ne pas avoir peur des Américains qui nous rendent visite, nous pourrons avoir une armée forte. Sinon nous aurons une simple police. Ils ne veulent pas d’armée forte qui menace Israël. Qui ose accepter, non pas de signer des contrats d’armement avec l’Iran, mais de recevoir des dons ? Les médias doivent aussi assumer leurs responsabilités nationales. Sur le plan interne, j’appelle au calme, j’appelle le peuple de la résistance au calme.

Ils ont détruit l’Irak, ils veulent détruire la Syrie et le Liban, pour cette raison, j’appelle à la patience les musulmans et les chrétiens à la fois. Certains œuvrent à  effriter notre société, certains paient de l’argent pour semer le chaos dans le pays. Je propose un pacte d’honneur entre sunnites, chiites, druzes et chrétiens pour faire taire toute personne qui prône un discours confessionnel. Nous, au Hezbollah et au mouvement Amal, allons nous comporter ainsi avec tout chiite de ce genre. 
Sur le plan gouvernemental, il est clair que gouvernement n’est pas celui du Hezbollah, contrairement aux allégations des forces du 14 mars qui disent ceci pour imputer au Hezbollah tous les échecs gouvernementaux, alors qu’ils savent bien les échecs et les difficultés dont ils sont responsables depuis des décennies. Pour nous l’important est de garder la stabilité du pays. Nous ne devons pas débattre publiquement de nos différends gouvernementaux. Sur ce  point, j’insiste sur  l’alliance entre le courant patriotique libre et le Hezbollah. Nous espérons que les composantes de la majorité gouvernementale dialoguent ensemble et ne vont pas trop loin dans leurs divergences. 
En cette journée grandiose, paix sur les âmes des martyrs, et nous saluons le dirigeant de la résistance Sayed Moussa Sadr et ses compagnons, et je salue les combattants et le peuple. Ce que vous avez réalisé en 2006 restera incrusté dans la conscience des peuples arabes et islamiques ».


Source: moqawama.org

26 juillet 2012

Syrie : Bachar Al-Assad vraiment sur le départ ?

Publié le26 juillet 2012
par Allain jules

Bashar al-Assad et sa femme Asma
Bashar al-Assad et sa femme Asma

Les Etats-Unis, la Turquie, la France, l’Angleterre, le Qatar et  l’Arabie saoudite, via la Turquie, ont fait entrer en Syrie, de nombreux mercenaires de diverses nationalités, ce qui est interdit par les lois internationales, profitant de la situation géographique de la ville d’Alep, capitale économique de la Syrie, située vers la frontière nord de la Turquie. Pour eux, il s’agit de faire gagner les terroristes, de façon à ce que la Syrie soit asphyxiée. Encore une belle méthode nazie, pour faire partir Bachar Al-Assad. Mais, les monstres ne savent jamais que ces gens vont se retourner demain contre eux, puisque leur problème c’est Bachar, ils condamnent des millions de Syriens à l’exode, à la vengeance, bref, demain c’est le chaos assuré.
Pour le clown au service du mal et accessoirement Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan , il n’y a plus de doute, le soulèvement, ou plutôt le terrorisme est ”plus proche que jamais de la victoire”. Il a ajouté même que Bachar Al-Assad et son cercle de proches, seraient sur le départ et que les préparations sont achevées. Il prédit en sourdine la victoire des terroristes sur l’armée syrienne à Alep. Ce serait une très mauvaise nouvelle pour le droit international si au vu et au su de tout le monde, ce complot ourdi par les Occidentaux aboutissait. Néanmoins, ce sont les mêmes qui avaient affirmé que Asma Assad, l’épouse du président syrien, avait fui en Russie. Une folie car, en tant que citoyenne britannique, elle n’a pas besoin de ça. Visiblement, les Occidentaux fêtent déjà le départ de Bachar Al-Assad. Nous ne sommes pas dans les secrets des dieux mais, nous verrons bien si la Russie et la Chine accepteront ainsi de se faire flouer à nouveau. Ce serait le comble du malheur.
En déplacement en Pologne, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avec sa morgue habituelle, s’est déclaré quant à lui convaincu, jeudi, que “tôt ou tard”, Bachar al-Assad “tombera”, fustigeant “le comportement abominable” du président syrien. Voici sa déclaration tirée par les cheveux:
“Nous continuons à travailler pour l’arrêt des combats et pour une solution alternative qui rassemble l’opposition syrienne et d’autres responsables. Tôt ou tard, je suis convaincu que Bachar tombera”.
Ces gens se moquent vraiment de nous. Quand on demande aux terroristes de s’asseoir autour d’une table, concernant surtout le plan Annan, ils refusent, alors que le pouvoir syrien l’a accepté. Quelle injustice ! Et Fabius ose mentir honteusement en déclarant qu’ils oeuvrent, eux, les Occidentaux, “pour l’arrêt des combats” alors qu’ils les attisent ?

Vivement Alep !

[ANALYSE] Iran: Israël ne rêve que d ’un prétexte pour déclencher la guerre 

par Gilad Atzmon

Gilad Atzmon est un jazzman et militant anti-sioniste britannique, né en Israël et résidant actuellement à Londres. Partisan affirmé de l ’anti-sionisme juif, il se défend toutefois de tout antisémitisme expliquant n ’avoir rien contre les individus en soi. Il considère ainsi le sionisme comme une « idéologie qui mène le monde à la catastrophe » et auquel il faut donc faire barrage.
Le 21 juillet  dernier sur son blog personnel il nous livrait son analyse de l ’esprit va-t-en guerre des dirigeants actuels israéliens, une lecture éclairante et rare.


Seulement quelques heures après l’attentat contre des touristes israéliens en Bulgarie, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Ehud Barak furent prompts à déclarer que l’Iran et le Hezbollah se trouvaient derrière cet attentat. En fait, il n ’a pas fallu plus de deux heures au premier ministre pour accuser un autre pays d’avoir commis un acte de guerre contre des citoyens israéliens sur le sol d’un pays tiers. Bien évidemment, Netanyahou n’a fourni aucune preuve pour appuyer sa théorie. À vrai dire, même aujourd’hui, trois jours après l’attentat (article ecrit le 21 Juillet 2012), aucune piste claire suggérant un lien avec l’Iran ou le Hezbollah n’est disponible.
 Qu’est-ce qui a donc décidé Netanyahou si fermement ? Est-ce parce qu’il a lui-même connaissance que des agents israéliens tuent des scientifiques iraniens depuis des années ? Est-ce que Netanhayou a réagi de la sorte parce que, les assassinats perpétrés par le Mossad à Téhéran bien considérés, il serait possible qu’Israël ne puisse s’en prendre qu’à lui-même en cas de réplique iranienne ? Bibi faisait-il une projection (au sens freudien) ?


Je n’ai bien sûr pas accès aux pensées de Netanyahou ou de Barak, mais Israël est désormais clairement prêt à tout pour pouvoir attaquer les installations nucléaires iraniennes, même si de telles attaques devaient dégénérer en conflit nucléaire mondial. Afin de bien comprendre ce qu’il y a là de malsain, il faut garder à l’esprit que la notion de suicide collectif est inhérente à la culture israélienne. Il se trouve que les histoires de Massada et Samson, récits de suicides héroïques toutes les deux, sont chères aux israéliens. Cependant, l’enthousiasme de Netanyahou et de Barak à vouloir déclencher une guerre mondiale mis à part, il n’est pas évident du tout de savoir si les masses israéliennes sont si prêtes que cela à se sacrifier sur l’autel juif national.


Il m’est d’avis que l’empressement de Barak et Netanhayou à désigner l’Iran comme coupable est une preuve de leur irrépressible désir d’attaquer ce pays. À ce jour, les deux dirigeants israéliens ont réussi à se débarrasser de tout opposant d’importance à une telle attaque.

 

L’ex-directeur du Mossad, Meir Dogan, et le chef d ’état major de Tsahal, Gabi Ashkenazi, tous deux opposés à une action militaire contre l’Iran, sont désormais exclus de tous les processus de décision.

 


Ancien chef d ’état-major des forces israéliennes, Shaul Mofaz, chef du parti Kadima, qui s’est lui aussi opposé à une attaque contre l’Iran, a quitté la coalition de Netanhayou la semaine dernière. Il semble qu’il n’y ait personne au sein du gouvernement israélien qui puisse mettre un frein aux passions génocidaires de Barak et Netanyahou.
En outre, d’un point de vue militaire israélien, le chaos qui règne actuellement en Syrie est considéré comme une “fenêtre d’opportunité”. Les généraux israéliens supposent que le régime d’Assad, qui lutte pour sa survie, s’abstiendrait d’intervenir en cas d’attaque contre l’Iran. De plus, les israéliens croient que sans le soutien de la Syrie, le Hezbollah se tiendrait lui aussi à l’écart. Pour Israël, cela signifie que le nord du pays est à l’abri des missiles moyenne et courte portée du Hezbollah, du moins pour le moment.

Les israéliens, comme d’habitude, se bercent d’illusions. Pour une raison particulière, ils n’arrivent pas à envisager les conséquences dévastatrices d’un tel conflit. Barak, par exemple, a annoncé de façon “optimiste” la semaine dernière, qu’un affrontement avec l’Iran pourrait “coûter la vie à près de 500 israéliens”. Tout d’abord, il est intéressant d’apprendre avec quelle aisance un ministre de la Défense israélien est heureux de sacrifier 500 des siens.

Ensuite, il n’est pas facile du tout de savoir sur quoi se base l’estimation de Barak. En considérant le scénario communément admis d’une réplique iranienne immédiate de plus de 1 500 missiles en direction de Tel Aviv, Barak doit se figurer que chacun des missiles iraniens n’est capable que de détruire le tiers d’un israélien. Barak est en effet un optimiste.
Il est aussi difficile de savoir si Israël possède ou non la capacité militaire de frapper l’Iran et de mettre en péril son projet nucléaire. Plus tôt dans l’année, des analystes américains ont suggéré que l’armée de l’air israélienne ne possédait pas la puissance de feu nécessaire pour attaquer l’Iran.

 

Par exemple, il lui manque la capacité aéroportée le ravitaillement en carburant qui serait nécessaire à un démantèlement du projet nucléaire iranien. Il est aussi difficile de savoir si Israël attaquerait ou non l’Iran sans un feu vert américain et le caractère improbable d ’un tel accord délivré par Obama avant l’élection présidentielle américaine est largement admis.
Je crois que ce que tout cela signifie est très simple: la question de savoir si Israël va attaquer ou non l’Iran est évidemment toujours ouverte. Néanmoins, nous possédons des indices clairs que les dirigeants israéliens sont plus qu’impatients de le faire. Barak et Netanyahou courent après un prétexte pour déclencher un conflit mondial.
Il est totalement évident que l’État juif et ses lobbies pro-guerre sont la menace ultime à la paix mondiale.  Nous devons nous occuper de cette menace immédiatement.
Gilad Atzmon le 21/07/2012


Par Miso et Maddle pour la cuisine à Tanio.


Haythem Manna

Les rumeurs sur le décès de notre frère et ami Haythem Manna qui circulent depuis hier soir sur FB sont infondées. J'ai téléphoné hier soir et ce matin à Violette Daguerre son épouse, mais je n'ai pu l'avoir au téléphone qu'il y a quelques instants. Elle a elle-même contacté Haytham qui se trouve en mission dans un pays Européen et elle dément catégoriquement ces rumeurs. 
Je vous prie de partager l'information. 
Il s'agit de savoir qui a été à la source de cette rumeur. Les Qataris et les Saoudiens ont souvent exprimé le désir de le voir mort !!!

Ahmed Manaï

L'équipe de Moqawama remercie Si Ahmed Manaï pour nous avoir donné de si importantes nouvelles, .

25 juillet 2012

L’Union européenne va approuver une importante accélération de la coopération avec Israël

 

mardi 24 juillet 2012 - 08h:45
Laurent Zecchini - Le Monde




Quel rapport peut-il y avoir entre le 11e Conseil d’association Union européenne-Israël, qui se réunit à Bruxelles, mardi 24 juillet, et l’attentat-suicide anti-israélien qui s’est produit en Bulgarie le 18 juillet ?
A priori aucun, mais les autorités israéliennes se sont cependant évertuées ces derniers jours à enjoindre les Européens à les soutenir au moment où l’Etat juif est frappé par le terrorisme... Comment ? En ne revenant pas sur leurs engagements de renforcer de façon significative les domaines de la coopération bilatérale, lesquels ont été pris le 2 mai, lors d’une réunion conjointe à Jérusalem.
En principe leur inquiétude n’est pas fondée : le Conseil d’association, qui se tiendra en marge du Conseil des ministres des affaires étrangères, va entériner une liste de 60 nouvelles "activités concrètes dans plus de quinze domaines différents", y compris des liens avec plusieurs agences européennes. Officiellement et juridiquement, cet important renforcement de la coopération avec Israël ne constitue pas ce fameux "rehaussement" des relations demandé depuis longtemps par l’État juif, mais une simple déclinaison des "opportunités" prévues par le Plan d’action entre l’UE et Israël, adopté en 2005.
IMPASSE DU PROCESSUS DE PAIX
En réalité, au-delà des mécanismes communautaires se dessine l’intention d’accroître la coopération politique et technique avec Israël, en dépit de l’absence totale de progrès du processus de paix avec les Palestiniens, interrompu depuis septembre 2010. Les Vingt-Sept vont insister dans leurs conclusions sur la nécessité de mettre en œuvre "activement et rapidement" ce catalogue de mesures, et rappeler qu’ils sont prêts à envisager un rehaussement des relations bilatérales lorsque les conditions seront réunies.
Cette démarche très politique avait été gelée après l’intervention militaire israélienne dans la bande de Gaza au cours de l’hiver 2008-2009. Le paradoxe est que les ministres européens des Affaires étrangères vont souligner dans le même communiqué qu’il est impératif de maintenir la solution de deux États (l’un israélien, l’autre palestinien), dénoncer l’accélération de la colonisation en Cisjordanie, les expulsions de familles palestiniennes, la démolition de maisons et d’infrastructures à Jérusalem-Est, l’aggravation des conditions de vie de la population palestinienne, et les graves limitations imposées à l’Autorité palestinienne pour favoriser le développement économique des territoires occupés, en particulier dans la zone C (sous contrôle total d’Israël).
La décision des Vingt-Sept est particulièrement significative, dans la mesure où elle intervient après les conclusions adoptées par les ministres européens des affaires étrangères, le 14 mai, qui avaient représentées un net durcissement de la position européenne : l’UE avait alors exprimé sa "profonde préoccupation devant les développements sur le terrain, qui menacent de rendre la solution à deux Etats impossible". Ce passage est repris dans le communiqué du 24 juillet, lequel renvoie à une annexe qui dresse la liste des 60 dispositions ayant fait l’objet d’un accord.
49 SECTEURS DE COOPÉRATION
Parmi les 49 secteurs de coopération énumérés, figurent notamment ceux-ci : douanes, marché intérieur, agriculture, mouvement des personnes et sécurité sociale, coopération statistique, tourisme, justice et affaires intérieures, transport (implication du secteur privé, chemin de fer, sécurité routière, etc.), énergie, société de l’information (communications électroniques, Internet et cyber-sécurité), environnement, science et technologie, santé publique, etc.
L’Union européenne et Israël vont, d’autre part, coopérer sur des "questions horizontales", c’est-à-dire engager une coopération via différentes agences et entités communautaires : l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, Eurojust (Unité de coopération judiciaire), Europol (Office européen de police), le Collège européen de police, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), l’Agence européenne pour la sécurité maritime (EMSA), l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), l’Agence spatiale européenne (ESA), le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
S’agissant de ces nouvelles avancées, les Vingt-Sept soulignent à plusieurs reprises qu’elles "suivent la structure du Plan d’action" UE-Israël. Un diplomate européen à Bruxelles très au fait de ce dossier, insiste sur ce point : "Il ne s’agit que de l’approfondissement de la mise en œuvre du Plan d’action actuel. Politiquement, il y avait un accord, depuis l’année dernière, pour effectuer un travail technique et commencer à réfléchir à d’autres secteurs de coopération, mais ce n’est en aucun cas un rehaussement des relations bilatérales."
Dont acte. Il serait cependant douteux que l’Autorité palestinienne, déjà fortement déçue de la pusillanimité européenne face à l’État juif, ait une lecture aussi bénigne de ce renforcement de l’association entre Israël et l’UE.

Laurent Zecchini (Jérusalem, correspondant)
Jérusalem, le 23 juillet 2012 - Le Monde

Où est le scandale Netanyahou dans 
le New York Times ? 
 mercredi 25 juillet 2012 - 06h:00 - Saul Landau
Quelqu’un se soucie de ce que font les Israéliens ?

Comme il est pathétique qu’un petit groupe de juifs de droite alliés à des partis de droite israéliens ait embobiné les politiciens et les médias étatsuniens.
Les dirigeants occidentaux se sont réunis à Paris la semaine dernière pour discuter d’une intervention possible en Syrie, où près de 10.000 personnes sont mortes durant une année de conflit interne. L’Occident n’a jamais ne serait-ce qu’envisagé de tenir une telle réunion au sujet du comportement meurtrier d’Israël, malgré un rapport onusien du 5 juillet affirmant qu’au cours des cinq dernières années, les Forces israéliennes ont tué près de 2.300 et blessé 7.700 Palestiniens à Gaza (déclaration de l’UNOCHA, le Bureau de l’ONU pour la Coordination des Affaires Humanitaires).
Le Bureau dit que 27 % des victimes à Gaza sont des femmes et des enfants, dans un rapport mettant en lumière les effets du blocus israélien.
Il y a six ans, Israël a imposé son blocus terrestre, aérien et maritime de la bande de Gaza. Depuis le blocus, les exportations de Gaza sont tombées à moins de 3 % du volume moyen du premier semestre de 2007.
Selon UNOCHA, « L’interdiction continue du transfert de marchandises de Gaza vers ses marchés traditionnels en Cisjordanie et Israël, ainsi que les restrictions sévères de l’accès aux terres agricoles et aux eaux de pêche, ont fait obstacle à une croissance soutenue et perpétué les niveaux élevés du chômage, de l’insécurité alimentaire et de la dépendance à l’aide internationale ».   Le blocus maritime d’Israël a compromis les ressources de 35.000 pêcheurs et les agriculteurs de Gaza ont perdu quelque 75.000 tonnes de produits chaque année à cause des restrictions le long de la frontière de Gaza, précise le rapport de l’OCHA.
La moitié des jeunes de Gaza sont sans emploi et 44 % des Gazaouis souffrent d’insécurité alimentaire.
Mark Regev, porte-parole du Premier Ministre Benjamin Netanyahou, a déclaré jeudi dernier qu’à cause du parti Hamas qui règne à Gaza et qui est une « organisation terroriste, le blocus était nécessaire ».
« Tout chargement pour Gaza doit être contrôlé parce que Gaza est contrôlé par le Hamas, une organisation terroriste reconnue internationalement », ajoute Regev à Reuters en réponse à une pétition de 50 groupes d’aide humanitaire, dont 6 agences onusiennes, demandant à Israël de lever le blocus.
L’Occident abhorre le gouvernement syrien - désobéissant - allié de l’Iran, et adore Israël, quoi qu’il fasse aux Palestiniens. Les médias ne font pas grand-chose pour dépeindre les critères manifestement inéquitables utilisés pour décrire la valeur des deux gouvernements voisins. L’Iran, voyou post-guerre-froide pour les Occidentaux, s’est fait un ami de la Syrie et cela a suffi pour condamner le gouvernement syrien. Le fait que l’Arabie saoudite a armé et financé des rebelles entrant en Syrie au nom de la « démocratie » devrait pourtant amener certains absorbeurs de nouvelles à se sentir quelque peu sceptiques au sujet de la campagne anti-syrienne.
Mais ce que font les Israéliens ne semble pas être un problème. Par exemple, Arutz Sheva, le réseau de médias nationalistes israéliens, rapportait que « des documents FBI déclassifiés d’une enquête de 1985-2002 impliquent le Premier Ministre Benjamin Netanyahou dans une initiative d’achat illégal aux Etats-Unis de technologie nucléaire destinée au programme nucléaire israélien.
« Netanyahou a sans doute été assisté d’Arnon Milchan, un producteur de Hollywood lié aux premiers ministres israéliens et aux présidents des Etats-Unis ».
Grant Smith sur antiwar.com avait rapporté que « Netanyahou oeuvrait dans un cercle de trafiquants nucléaires ». Voici un exemple de ce qu’on trouve dans le rapport :
« Le 27 juin 2012, le FBI a partiellement déclassifié et publié sept pages additionnelles d’une enquête de 1985-2002 sur la manière dont un réseau de sociétés-écrans connectées au Ministère israélien de la Défense faisait sortir illégalement des déclencheurs nucléaires des USA. Les nouveaux dossiers publiés par le FBI précisent comment Richard Kelly Smyth - dirigeant attesté d’une société-écran étatsunienne - a rencontré Benjamin Netanyahou en Israël pendant l’opération de trafic. A cette époque, Netanyahou travaillait au noeud du réseau de ce trafic, Heli Trading Company. Netanyahou, qui est maintenant premier ministre, a récemment publié une injonction au silence ordonnant que le meneur, non inculpé, du réseau de trafic s’abstienne de discuter publiquement du « Projet Pinto ».
Le journal hébreu Ma’ariv a poursuivi le compte-rendu de cet incident :
« Selon les documents FBI déclassifiés par les Etats-Unis, le Premier Ministre Benjamin Netanyahou est impliqué dans le trafic hors des USA, dans les années ’70, de composants du programme nucléaire israélien, assisté de l’homme d’affaires Arnon Milchan,, qui selon des publications précédentes était un ancien agent du Mossad. Les documents décrivent les conclusions de l’enquête ... effectuée entre 1985 et2002 sur la manière dont un réseau de sociétés-écrans d’une firme de sécurité US a trafiqué illégalement de l’équipement utilisé pour des éléments d’armement envoyés hors des Etats-Unis ».
Nous vivons à l’âge d’or du judaïsme impérial ...
C’est ce que dit le Professeur Marc Ellis. "Le Grand Israël" signifie l’expansion des colonies juives dans le déni des Palestiniens et de leurs droits. Cela implique aussi le confit perpétuel peut-être la guerre, dans la région. Est-ce pour cela que notre Congrès voue un amour perpétuel à Israël ? Est-ce pour cela que le lobby israélien paie et menace notre Congrès ?
Quand les puissances occidentales se réuniront-elles pour décider que faire à propos d’Israël afin d’atténuer les dommages qu’il cause aux Palestiniens, à ses voisins et à la région ? Israël a tétanisé l’appareil politique étatsunien. Il s’en tire en imposant l’apartheid aux Palestiniens, en volant leurs terres et en attisant la guerre contre ses voisins. Un seul mot négatif d’un politicien US sur Israël provoque une forte pression, de l’intimidation et de l’argent pour opposer les candidats - en même temps que des accusations d’antisémitisme.
Comme il est pathétique qu’un petit groupe de juifs de droite alliés à des partis de droite israéliens ait embobiné les politiciens et les médias étatsuniens. Un ancien membre du Congrès décrivait le lobby israélien comme l’équivalent d’un pit-bull qui mord le député à la jambe le matin et tient bon pendant le déjeuner et l’après-midi. Le député dort avec la dent du pit dans sa jambe et se réveille avec elle le lendemain matin. Il n’est pas étonnant que les membres du Congrès n’aient pas envie de s’opposer à ce chien hargneux.
Je ne suggère pas que les Palestiniens forment un lobby équivalent, mais plutôt que les médias développent un peu de courage et rendent compte avec exactitude des événements en Israël et en Palestine. Qu’ils diffusent simplement des compte-rendus du nouveau film documentaire « 5 caméras brisées » dans lequel un agriculteur palestinien de Cisjordanie montre l’invasion par des colons soutenus par l’armée, qui rasent au bulldozer les oliveraies de son village pour faire place à des immeubles à appartements israéliens. Le traitement qu’inflige Israël aux Palestiniens de Cisjordanie ne vaut pas mieux que son comportement à l’égard des résidents de Gaza.
* Saul Landau est professeur, auteur, journaliste commentateur et cinéaste étatsunien connu internationalement sur les questions de politique intérieure et étrangère. Il a produit quarante films sur des sujets sociaux, politiques et historiques, ainsi que sur les droits de l’Homme. Landau a écrit environ 10 livres, histoires courtes et poèmes. Il est co-réalisateur du documentaire « 5 caméras brisées » : http://www.rue89.com/rue89-culture/... et http://mondoweiss.net/2012/06/if-5-...
20 juillet 2012 - Counterpunch - Vous pouvez consulter cet article à : http://www.counterpunch.org/2012/07...
Traduction : Info-Palestine.net - Marie Meert

Martyrs of Palestinian Prisoners' Movement 1967 - 2010

Since 1967; 198 Palestinian political prisoners have been killed by the IOF while in detention;

70 as a result of torture at the hands of Israeli Shabak and Israeli Prison Authority (IPA), 71 killed in cold blood after being arrested, 50 as a result of medical negligence by the IPA and 7 being shot dead inside prisons by the Israeli prison authorities.

-

1Ahmad Mohammad Salamah Al-Neweri, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 08.06.1967 after arrest

2 Khalil Kamil Husein Syam, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 08.06.1967 after arrest

3 Zaki Hashim Mohammad Syam, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 08.06.1967 after arrest

4 Yousif Al-Jabali, from Nablus, killed on 04.01.1968 as a result of torture in Nablus prison

5 Khalil Salamah Qreinat Al-Rashaideh, from Bethlehem, killed on 28.04.1968 due to medical negligence

6 Mustafa Mohammad Hafith Harb, from Gaza, killed on 02.07.1968 due to torture

7 Fathi Abdel Fattah Al-Natsheh, from Hebron, killed on 28.07.1968 due to torture in Sarfand prison

8Younis Mubarak Hussein Abu Sbeitan, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 11.10.1968 due to torture in Sarfand prison

9 Qasem Ahmad Al-Ja’bari, from Hebron, killed on 27.05.1969 after being thrown from a military helicopter after his arrest

10 Qasem Abdallah Abu 'Aker, from Beit Hanina, Jerusalem, killed on 23.03.1969 due to torture in Jerusalem detention centre

11 Ahmad Msalam Abu 'Amerah, from Gaza, killed on 15.08.1969 due to torture in Gaza prison

12 Mohammad Khreizat, from South Lebanon, killed on 14.10.1969 was executed 2 days after his arrest

13 Qasem Abu Khadra, from Akka, killed on 04.11.1969 due to torture

14 Awn Said Hussein Al-'Ar’er, from Gaza, killed on 10.03.1970 due to torture in Majdal prison

15 Ahmad Khamis Ahmad Abu Dayyah, from Jabalia RC, Gaza, killed on 30.03.1970 executed upon arrest

16 Yousif Mohammad Mustafa I’seleh, from Jabalia RC, Gaza, killed on 30.03.1970 executed upon arrest

17 Ahmad 'Afaneh, from Jabalia RC, Gaza, killed on 30.03.1970 executed upon arrest

18 Abdel Qader Jabir Ahmad Abu Al-Fahim, from Jabalia, Gaza, killed on 11.05.1970 due to medical negligence after his participation in Askalan hunger strike

19 Haris Ali Abu Hayyeh, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 21.07.1970 executed after arrest

20 Othman Badawi Othman Al-Bahsh, from Nablus, killed on 28.08.1970 due torture in Nablus prison

21 Ali Ibrahim Ahmad Abu Sultan, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 01.10.1970, executed after arrest

22 Samih Said Abu Hasaballah, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 12.10.1970, executed after arrest

23 Deib Mousa Nasif Shtayyeh, from Salfit, killed on 25.10.1970 due to torture

24Hashim Ibrahim Hashim Karim, from Ash-Shati’ RC, Gaza, killed on 24.12.1970, due to torture in Ramleh prison

25 Salim Al-Haj Mahmoud Hasan Safi, from Dura, Hebron, killed on 06.01.1971 due to torture in Hebron prison

26 Mustafa Mohammad I’qel Al-Darabee’, from Dura, Hebron, killed on 22.02.1971 due to torture in Beir Al-Sabi’ prison

27 Muhyi Al-Din Sleiman Al-'Uri, from Ramallah, killed on 02.03.1971 due to torture in Ramallah prison

28 Al-Haj Ramadan 'Ashour Al-Banna, from Jerusalem, killed on 18.06.1971 due to medical negligence in Ramleh prison

29 Mohammad Hassan Mahmoud Wishah, from Bureij RC, Gaza, killed on 01.09.1971 due to torture in Gaza prison

30 Hasan Ibrahim Mahmoud Abu Rukba, from Jabalia RC, Gaza, killed on 21.09.1971 executed upon arrest

31 Hasan As-Sawarkeh, from Al-'Arish, killed on 27.03.1972 due to tortur in Askalan prison

32 Isa Mutlaq Abdel Hamid, from Qabalan, killed on 09.06.1972 due to torture

33 Mustafa Al-Awawdeh, from Hebron, killed on 27.07.1972 due to torture in Hebron prison

34 Nasr-AlDin Fahmi Mohammad Al-Shakhshir, from Nablus, killed on 02.05.1973 due to torture in Askalan prison

35 Farez Husni As’ad Tashtoush, from Nablus, killed on 27.09.1973 due to torture in Nablus prison

36 Omar Shalabi, from Syria, killed on 22.10.1973 due to torture in Askalan prison

37 Salim Mohammad Mustafa Abu Sitta, from Khan Younis, Gaza, killed on 13.10.1974 due to torture in Gaza prison

38 Omar Ahmad Awad-Allah, from Jabalia RC, Gaza, killed on 20.01.1975 due to medical negligence in Askalan prison

39 Jamil Diab Ali Barakat, from Rafah, Gaza, killed on 25.10.1975 due to torture

40 Fouad Mohammad Salameh Hmeid, from Jabalia RC, Gaza, killed on 19.01.1976 due to torture in Ashqelon prison

41 Ahmad Deeb Ahmad Dahdoul, from Salfit, killed on 21.03.1976 due to torture

42 Mohammad Yousif Al-Khawaja, from Nilin, Ramallah, killed on 02.06.1976 due to torture & executed in Ramallah prison

43 Omran Ridwan Qrei’ Abu Khalaf, from Hebron, killed on 05.06.1976 due to medical negligence in Hebron prison

44 Khadir Isa Nimir Hilani, from Ramallah, killed on 14.06.1976 executed in Nablus prison

45 'Ajaj Yasin Jabir 'Alawneh, from Jab’, killed on 16.10.1976 due to medical negligence in Jenin prison

46 Nassar Sweilem Al-Hweitat, from Jordan, killed on 02.08.1977 due to medical negligence in Ramleh prison

47 Farid Hafith Ghannam, from Jab’, killed on 28.05.1978 due to medical negligence in Nablus prison

48 Yousif Ahmad Hasan Karim, from Khan Younis, Gaza, killed on 13.07.1978 due to torture in Gaza prison

49 Nasir Al-Heb, from Syria, killed on 16.07.1978 due to torture in Ramleh prison

50 Said Abu Sitteh, from Khan Younis, Gaza, killed on 18.01.1979 due to torture in Gaza prison

51 Idris Ibrahim Mohammad Nofal, from Gaza, killed on 21.08.1979 due to medical negligence in Gaza prison

52 Rasim Mohammad Halaweh, from Jabalia, Gaza, killed on 20.07.1980 due to medical negligence during Nafha hunger strike

53 Ali Shihadeh Mohammad Al-Ja’fari, from Dheisheh RC, Bethlehem, killed on 20.07.1980 due to medical negligence during Nafha hunger strike

54 Anis Mahmoud Dawleh, from Qalqilia, killed on 31.08.1980 due to medical negligence in Ashqelon prison

55 Faiz Abdel Fattah Mohammad Al-Tarayrah, from Bani N’em, Hebron, killed on 25.01.1981 due to torture

56 Salah Mohammad Ali Abbas, from Iraq, killed on 29.09.1981 due to medical negligence in Ashqelon prison

57 Ali Ibrahim Al-Shatrit, from Halhoul, Hebron, killed on 17.10.1981 due to medical negligence in Ashqelon prison

58 Salameh Mohammad Sleiman Al-Hasouni, from Si’eer, Hebron, killed on 22.11.1981 due to torture

59 Salim Ahmad Yahia Abu Sbeih, from Hebron, killed on 07.04.1982 due to medical negligence in Jneid prison

60 Yacoub Mohammad Dababeesh, from Gaza, killed on 28.10.1982 due to torture in Ashqelon prison

61 Hamzah Omar Othman Abu Sh’eb, from Jama’een, killed on 25.02.1983 due to torture in Tulkarem prison

62 Michael Lazaro, from Greece, killed on 12.03.1983 due to medical negligence in Ramleh prison

63 Khalil Ibrahim Abu Khadijah, from Ramallah, killed on 05.04.1983 due to torture in Ramallah prison

64 Ishaq Mousa Al-Maragha, from Silwan, Jerusalem, killed on 16.11.1983 due to medical negligence in Beir As-Sabi’ prison

65 Bilal Jamil Hamdan Al-Najjar Al-Burini, from Burin, Nablus, killed on 28.03.1984 executed after arrest

66 Jamal Mahmoud Qabalan, from Khan Younis, Gaza, killed on 13.04.1984 executed after arrest

67 Mohammad Abu Jami’, from Khan Younis, Gaza, killed on 13.04.1984 executed after arrest

68 Mahmoud Arabi Freitikh, from Nablus, killed on 16.04.1985 due to torture in Jneid prison

69 Mahmoud Salim Rabah Najajrah, from Nahhalen, Bethlehem, killed on 23.09.1985 due to medical negligence

70 Ghassan Ishaq Yousif Al-Lahham, from Dheisheh RC, Bethlehem, killed on 02.10.1985 due to torture in Ramleh prison

71 Tariq Al-Hindi, from Jerusalem, killed on 02.02.1986 due to torture in Ashqelon prison

72 Tariq Yasin Hashim Al-Hammouri, from Hebron, killed on 03.04.1987 due to torture in Jneid prison

73 Awwad Abdel Salam Hamdan, from Tulkarim, killed on 22.07.1987 due to torture

74 Khadir Ilyas Fouad At-Tarazi, from Gaza, killed on 09.02.1988 due to torture

75 Qandil Kamil Abdel Rahman 'Ilwan, from Jabalia, Gaza, killed on 24.02.1988 due to medical negligence in Ashqelon prison

76 Ibrahim Mahmoud Al-Ra’i, from Qalqilia, killed on 11.04.1988 tortured & executed in Ramleh prison

77 Iyad Mohammad 'Aqil, from Bureij RC, Gaza, killed on 02.08.1988 due to torture

78 Nabil Mustafa Jamil Ibdah, from Beit Hanina, Jerusalem, killed on 10.08.1988 due to torture in Maskubiyyeh prison

79 Hani Deib Salim Ash-Shami, from Jabalia RC, Gaza, killed on 11.08.1988 due to torture

80 Ata Yousif Ahmad Ayyad, from Thahriyyeh, Hebron, killed on 14.08.1988 due to medical negligence

81 As’ad Jabra Zaki Ash-Shawwa, from Gaza, killed on 16.08.1988, executed in Ansar

82 Bassam Ibrahim Ali Al-Samoudi, from Yamoun, killed on 16.08.1988, executed in Ansar

83 Mohammad Mousa Mohammad Hammad, from Silwad, Ramallah, killed on 24.08.1988 due to medical negligence in Kfar Yona prison

84 Abdel Min’im Abdallah Hasan Kolk, from Khan Younis, Gaza, killed on 14.10.1988 due to medical negligence in Ramleh prison

85 Ibrahim Yasir Al-Mutawwar, from Hebron, killed on 21.10.1988 due to torture

86 Nidal Zuhdi Omar Deib, from Ramallah, killed on 08.02.1989, executed in Megiddo prison

87 Mahmoud Yousif 'Ilyan Al-Masri, from Rafah, killed on 07.03.1989 due to torture in Gaza prison

88 Omar Mahmoud Al-Qasem, from Jerusalem, killed on 04.06.1989 due to medical negligence in Ashqelon prison

89 Mohammad Salih Hasan Ar-Rifi, from Gaza, killed on 10.08.1989 due to medical negligence in Ansar

90 Abdallah Mohammad Ibrahim Abu Mahruqa, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 12.09.1989, executed in Ansar

91 Jamal Mohammad Abdel Mu’ti Abu Sharkh, from Ash-Shati’ RC, Gaza, killed on 03.12.1989 due to torture in Gaza prison

92 Khalid Kamil Ash-Sheikh Ali, from Gaza, killed on 12.12.1989 due to torture in Gaza prison

93 Badir Mohammad Said Qaradeh, from Nablus, killed on 18.12.1989, executed upon arrest

94 Ra’iq Hussein Mousa Sleiman, from Ramin, killed on 13.02.1990 due to medical negligence in Megiddo prison

95 Sabri Mansour Abdallah Abed Rabbo, from Al-Jeeb, killed on 07.07.1990, executed in Ofer prison

96 Husam Salim Hani Qar’an, from Qalqilia, killed on 28.08.1990 due to torture in Ansar

97 Abdallah Yousif 'Alawneh, from Jenin, killed on 11.11.1990 due to torture

98 'Atiyah Abdel 'Ati Az-Za’aneen, from Beit Hanoun, Gaza, killed on 13.11.1990 due to torture in Gaza prison

99 Ali Hasan Abdel-Halim Ash-Shahid, from Tulkarim, killed on 08.06.1991 due torture

100 Sami Nu’man Sleiman Zu’rub, from Khan Younis, Gaza, killed on 22.08.1991 due to torture in Gaza prison

101Jasir Ahmad Said Abu Rmeileh , from Tulkarim, killed on 20.10.1991 due to medical negligence in Jneid prison

102 Mousa Abdel Rahman, from Nouba, killed on 18.01.1992, executed in prison

103 Mustafa Abdallah Al-Akkawi, from Jerusalem, killed on 04.02.1992 due to torture in Hebron prison

104 Ahmad Ibrahim Barakat, from Nablus, killed on 05.05.1992 due to torture in Ansar

105 Samir Omar Khamir Omar, from Ash-Shati’ RC, Gaza, killed on 31.05.1992 due to torture

106 Mohammad Sleiman Hussein Breis, from Khan Younis RC, Gaza, killed on 29.06.1992 due to torture in Ramleh prison

107 Hazim Mohammad Abdel Rahim Eid, from Al-Am’ari’ RC, Ramallah, killed on 09.07.1992 due to torture in Hebron prison

108 Mustafa Mahmoud Mustafa Barakat, from 'Anabta, killed on 04.08.1992 due to torture in Tulkarem prison

109 Hussein As’ad Ubeidat, from Jerusalem, killed on 04.10.1992 due to medical negligence during Ashqelon hunger strike

110 Ayman Ibrahim Barhoum, from Rafah, Gaza, killed on 27.01.1993 due to torture in Ansar 3

111 Samir Mohammad Khamis Salameh, from Rafah, Gaza, killed on 15.02.1993 due to torture in Beir As-Sabi’

112 Ayman Said Husein Nassar, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 02.04.1993 due to torture in Gaza prison

113 Mohammad Salameh Al-Jundi, from Al-'Arroub, Hebron, killed on 10.05.1993 due to torture in Hebron prison

114 Yahia Abdel Latif Ali An-Natour, from Tulkarim, killed on 10.09.1993 due to medical negligence in Jneid prison

115 Ahmad 'Adel Hasan Ismail, from An-Naqourah, killed on 07.10.1993 due to medical negligence in Nablus prison

116 Abdel Samad Salman Hreizat, from Yatta, Hebron, killed on 25.04.1995 due to torture in Maskubiyyeh prison

117 Ma’zouz Ahmad Mohammad Dalah, from Nablus, killed on 25.04.1995 due to torture

118 Walid Abdel Rahim Al-Sruji, from Tulkarim, killed on 04.03.1996 due to torture

119 Majid Abdallah Daghlas, from Burqin, Nablus, killed on 29.06.1996 due to torture

120 Riyadh Mahmoud Hammoudeh 'Idwan, from Rafah, Gaza, killed on 12.01.1997 due to medical negligence in Beir As-Sabi’ prison

121 Khalid Ali 'Ayish Abu Dayyeh, from Bethlehem, killed on 21.05.1997 due to torture in Maskubiyye

122 Nidal Zakariya Abu Srour, from Aida RC, Bethlehem, killed on 29.01.1998 due to torture in Maskubiyye

123 Yousif Diab Al-'Ar’eer, from Gaza, killed on 20.06.1998 due to medical negligence in Ramleh prison

124 Ibrahim Mohammad Al-Barad’ah, from Sourif, Hebron, killed on 21.11.2000, executed upon arrest

125 Mohammad Yousif Al-Mughrabi, from Dheisheh RC, Bethlehem, killed on 10.12.2000, executed upon arrest

126 Mohammad Khalil Mohammad Ad-Dahhameen, from Hebron, killed on 12.04.2001 due to medical negligence in Megiddo prison

127 Hasan Said Ahmad Abu Sha’ira, from Azza RC, Bethlehem, killed on 14.06.2001, executed after arrest

128 Mahmoud Mousa Sleiman Khalil, from Jenin, killed on 01.07.2001, executed after arrest

129 Jamal Deif Allah Hasan Thalji, from Jenin, killed on 01.07.2001, executed after arrest

130 Mustafa Yousif Mohammad Yasin, from Jenin, killed on 23.07.2001, executed after arrest

131 Ali Ibrahim Al-Joulani, from Jerusalem, killed on 05.06.2001, executed after arrest

132 Hisham Mousa Abu Jamous, from Rafah, Gaza, killed on 25.08.2001, executed after arrest

133 Sufian Ahmad Al-'Arda, from 'Arrabah, Jenin, killed on 12.09.2001, executed after arrest

134 Tha’ir Muhsin Al-Mahdawi, from Al-Far’a RC, Nablus, killed on 14.09.2001, executed after arrest

135 Jamal Hasan Khadir Abu Mallouh, from Deir Istia, Salfit, killed on 06.11.2001, executed after arrest

136 Iyad Odeh Mohammad Al-Khatib, from Deir Istia, Salfit, killed on 06.11.2001, executed after arrest

137 Ali Ibrahim Abu Hajleh, from Deir Istia, Salfit, killed on 06.11.2001, executed after arrest

138 Isa Khalil Mohammad Dababseh, from Yatta, Hebron, killed on 07.11.2001, executed after arrest

139 Midhat 'Azo Abu Dalal, from Nuseirat RC, Gaza, killed on 18.11.2001, executed after arrest

140 Mohammad Ibrahim Hussein, from Gaza, killed on 18.11.2001, executed after arrest

141 Yousif Khalid As-Surkaji, from Nablus, killed on 22.01.2002, executed after arrest

142 Jasir As’ad Samaro, from Nablus, killed on 22.01.2002, executed after arrest

143 Nasim Shafiq Abu Al-Rus, from Nablus, killed on 22.01.2002, executed after arrest

144 Karim Munir Mafarjeh, from Ramallah, killed on 22.11.2002, executed after arrest

145 Nassar Hasan Abu Salim, from Rantis, Ramallah, killed on 26.01.2002, executed after arrest

146 Tariq Hasan Mohammad Al-Hindawi, from Gaza, killed on 12.02.2002, executed after arrest

147 Anwar Awni Mustafa Abdel Ghani, from Tulkarim, killed on 15.02.2002, executed after arrest

148 Abdel Ghani Abdel Rahman Abu Daggah, from Gaza, killed on 08.03.2002, executed after arrest

194 Mahmoud Said Salah, from Jerusalem, killed on 08.03.2002, executed after arrest

150 Basim Mohammad Abu Shihadeh, from Gaza, killed on 24.03.2002, executed after arrest

151 Khalid Fathi Awad Allah, from Jericho, killed on 29.03.2002, executed after arrest

152 Ismail Ibrahim Zeid, from Beit Anan, Jerusalem, killed on 29.03.2002, executed after arrest

153 Said Mohammad Mahdi, from Gaza, killed on 29.03.2002, executed after arrest

154 Abdel Rahman Taqfiq Abdallah, from Nablus, killed on 29.03.2002, executed after arrest

155 Omar Mohammad Mousa, from Jericho, killed on 08.03.2002, executed after arrest

156 Ahmad Fathi Mahmoud 'Ajjaj, from Seida, Tulkarim, killed on 30.03.2002, executed after arrest

157 'Azmi 'Adel Mahmoud 'Ajjaj, from Seida, Tulkarim, killed on 30.03.2002, executed after arrest

158 Baha’ Khalid Ash-Sharqawi, from Az-Zababdeh, Jenin, killed on 02.04.2002, executed after arrest

159 Hazim Ahmad Reihan Qabha, from Ya’bad, Jenin, killed on 14.04.2002, executed after arrest

160 Ahmad Hussein Abdel Salam Jawabreh, from Arroub RC, Hebron, killed on 28.05.2002 due to medical negligence in Megiddo prison

161 Ala’ Khadriyyeh, from Nablus, killed on 27.10.2002, executed after arrest

162 Yasin Said Al-Agha, from Khan Younis, Gaza, killed on 10.12.2002, executed after arrest

163 Jadallah Mousa Shoukeh, from Bethlehem, killed on 13.12.2002, tortured & executed after arrest

164 Ibrahim Talib Abu Hawwash, from Nablus, killed on 25.12.2002, tortured & executed after arrest

165 Omran Abdel Ghani Gheith, from Hebron, killed on 30.12.2002, tortured & executed after arrest

166 Faiz Sabri Jabir, from Tulkarim RC, killed on 31.12.2002, executed after arrest

167 Walid Mohammad 'Amre, from Dura, Hebron, killed on 19.02.2003 due medical negligence in Nafha prison

168 Mohammad Ahmad Al-'Is’is, from Bethlehem, killed on 06.03.2003, executed after arrest

169 Jasir Jabir Hasaneen, from Khan Younis, Gaza, killed on 10.06.2003, executed after arrest

170 Ahmad Khamis 'Atiyyah, from Qalqilia, killed on 22.11.2003, executed after arrest

171 Bashir Mohammad Ahmad 'Iweis, from Balata RC, Nablus, killed on 08.12.2003 due to medical negligence in Megiddo prison

172 Abdel 'Afo Mustafa Al-Qassas, from Nablus, killed on 06.01.2004, executed after arrest

173 Fawwaz Said Mohammad Al-Bulbul, from Tulkarim, killed on 16.09.2004 due to medical negligence in Megiddo prison

174 Falah Hasan Masharqa, from Nur Shams RC, Tulkarim, killed on 23.09.2004, tortured & executed after arrest

175 Mohammad Hasab Abu Hadwan, from Jerusalem, killed on 04.11.2004 due to medical negligence

176 Mahmoud Abdel Rahman Kmeil, from Jenin, killed on 03.12.2004, executed after arrest

177 Salah Omar Sheikh Al’eid, from Rafah, Gaza, killed on 10.12.2004, executed after arrest

178 Rasim Sleiman Abu Gharra Ghneimat, from Kufr Malik, Ramallah, killed on 27.01.2005 due to medical negligence in Megiddo prison

179 Abdel Fattah Yousif Mahmoud Raddad, from Sida, Tulkarim, killed on 05.05.2005 due to medical negligence

180 Ali Mohammad Tawfiq Abu Al-Rub, from Jenin, killed on 15.06.2005 due to torture

181 Bashar 'Arif Abdel Wali Bani Odeh, from Tammoun, Jenin, killed on 23.06.2005 due to medical negligence in Jalbou’ prison

182 Jawad 'Adel Abdel Aziz Abu Maghseb, from Deir Al-Balah, Gaza, killed on 28.07.2005 due to medical negligence in Naqab

183 Sleiman Mohammad Mahmoud Darayja, from Taybeh, killed on 26.04.2006 due to medical negligence in Hasharon prison

184 Mazin Hani Shabat, from Beit Hanoun, Gaza, killed on 05.11.2006, executed after released at a checkpoint

185 Salim Rajih Abu Al-Haija, from Al-Yamoun, Jenin, killed on 09.11.2006, executed after arrest

186 Mahmoud Rajih Zaki Abu Hasan, from Al-Yamoun, Jenin, killed on 09.11.2006, executed after arrest

187 Jamal Hasan Abdallah As-Sarrahen, from Beit Ola, Hebron, killed on 16.01.2007 due to medical negligence in Ansar in Naqab

188 Wa’il Yousif Al-Qarrawi, from At-Turi, Jerusalem, killed on 09.03.2007 due to tortured

189 Maher Ata Mustafa Dandan, from Balata RC, Nablus, killed on 09.06.2007 due to medical negligence in Jalbou’ prison

190 Shadi Said As-Sa’aydeh, from Maghazi RC, Gaza, killed on 31.07.2007 due to medical negligence in Nafha prison

191 Omar 'Ayed Salman Mallouh Al-Masalmeh, from Beit Awwa, Hebron, killed on 25.08.2007 due to medical negligence in Ramleh prison

192 Mohammad Safi Al-Ashqar, from Sida, Tulkarem, killed on 22.10.2007, executed by Israeli prison authority

193 Fadi Abdel Latif Abu Al-Rub, from Qabatia, Jenin, killed on 28.12.2007 due to medical negligence in Jalbou’ prison

194 Fawwaz Awni Freihat, from Al-Yamoun, Jenin, killed on 07.01.2008, executed after arrest

195 Fadil Odeh Atiyah Shahin, from Gaza, killed on 29.02.2008 due to medical negligence in Beir As-Sabi’ prison

196 Jum’a Ismail Mousa, from Jerusalem, killed on 24.12.2008 due to medical negligence in Ramleh prison

197 Obeideh Mahir Abdel Mu’ti Ad-Dweik, from Hebron, killed on 13.09.2009, executed after arrest

198 Ra’id Mahmoud Ahmad Abu Hammad, from Izariyyeh, Jerusalem killed on 16.04.2010 due to medical negligence.

: http://freedom-4-palestinian-prisoners.blogspot.com/2012/02/martyrs-of-palestinian-prisoners.html