22 septembre 2013

Les crimes enterrés Valeria Cortes , membre des Brigades Internationales d´Unadikum nous parle de mort et de briser le silence, de briser l´impunité, de ne pas oublier...

FR: " Je rêve de mon frère toutes les nuits mais au réveil je n´arrive pas à m´en souvenir, je l´essaye beaucoup de fois mais n´y arrive pas et cela me rend très triste car il me manque... je ne veux pas l´oublier " Nous confesse avec douleur et tendresse la petite soeur de Ahmed, l´enfant de douze ans assassiné par un projectil tiré depuis un tanque sionniste alors qu´il jouait au foot en face de sa maison, située juste à côté d´une crèche pleine de gosses à Abassam Alkabir, une après midi ensoleillée du 8 Novembre de l´année derniere , seulement six jours avant que l´entité occupante ne déchaine sur la population civile de Gaza un autre de ces terribles massacres qui ne bouleversent pas le " monde libre" , ni les moyens de désinformations. Si pour les grands moyens de communication, l´extermination de dizaines d´enfants Palestiniens n´est pas information, l´assassinat de Ahmed le fut encore moins. Mais pour ses amis intimes du quartier , l´oublier fut impossible et par respect envers lui, ils ne jouaient plus au football dans la rue . Un silence de mort envahit l´atmosphère auparavant pleine des cris heureux des enfants , le vacarme des enfants manquait au père d´Ahmed et il leur demanda de revenir jouer face à sa maison, les voir courir derrière le ballon lui ramenait à la mémoire la joie bruyante du fils perdu , car il resulte que le foot était une véritable passion pour Ahmed , il aimait le Real Madrid de tout coeur, en dehors de l´école , il n´utilisait pas d´autres habits que la chemise du club , le numéro 23, celui de Ozil, la même chemise qu´une balle sionniste perfora , juste sur l´emblème du Réal Madrid , jusqu´à arriverau coeur d´Ahmed, lui quittant la vie sur le champs, sans lui donner la moindre possiblité de recevoir attention médicale , la consolation de la mère , ou l´accolade réconfortante du père- seuls ses camarades de jeux purent le transporter à l´intérieur de la maison oú il mourut quelques minutes après, ses petits camarades de l´équipe l´accompagnèrent jusqu´au dernier moment. Quelques temps après , on informa le Real Madrid C.F de l´assassinat de son loyal admirateur, presqu´un an après , la famille attend encore un mot du Club, sinon de la répudiation du crime odieux, au moins, de condoléance. Ceci sera un des quatres cas de crimes commis pas l´entité sionniste d´Israél que les Brigades Internationales de Unadikum prétendent dénncer devant le Tribunal Pénal International avec l ´intention de que ces atrocités ne restent pas impunies. Le silence fait mal. Pour cela l´appel à ne pas se taire, à ne pas oublier, à ne pas pardonner les assassins des rêves enfantins. Que le silence ne s´empare pas des rues oú jouaient les enfants, que le silence ne soit pas notre réponse indigne face à tant d´injustices, que le silence de la mort et de la complicité ne gagne pas la partie. 

Texte de Valérie Cortés, membre des Brigades Internationales Unadikum , à Gaza (Traduction / Gwendoline Taffin)




 
Nous aimerions que tous les fans de football, en particulier les fans du Real Madrid, envoient un message à son club pour que ce dernier transmette ses condoléances au père de cet autre fan, né en Palestine occupée , assassiné par une balle alors qu´il jouait au football avec la chemise du Real Madrid...au moins cela... une réponse, au lieu de ce silence Faites suivre à vos contacts, vu que sur le site du club, les messages sont triés et nécessitent une approbation que nous n´aurons jamais , alors une chaine pour atteindre le coeur et la conscience de 42 millions de fans?????  chiche???

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