10 octobre 2007

silence sur 1 million d'Irakiens tués sous occupation


Silence total sur le million d'Irakiens tués sous l'occupation américaine


Lorsque les responsables de la guerre lancée par les Etats-Unis en Irak répondront publiquement de leurs énormes crimes, le week-end du 15 et 16 septembre 2007 constituera une preuve accablante contre eux. Vendredi le 14 septembre furent publiés de courts articles sur un sondage scientifique mené par la firme de sondage britannique ORB, qui concluait que 1,2 million de morts violentes étaient survenues en Irak depuis l'invasion américaine.

Ce nombre ahurissant démontre deux faits politiques : 1) la guerre américaine en Irak a créé une catastrophe humanitaire aux proportions historiques, avec un total de victimes dépassant déjà celui du Rwanda en 1994; 2) ceux qui s'opposent à un retrait des Etats-Unis sur la base que cela entraînerait une guerre civile, ou même un génocide, dissimulent délibérément le fait qu'un tel massacre se déroule présentement sous le contrôle de l'armée américaine. La réaction au rapport de l'ORB dans l'establishment politique et médiatique fut un silence quasi total. Après quelques articles isolés publiés dans les journaux le 14 septembre, aucune couverture de la nouvelle ne fut présentée aux bulletins d'information de soirée et sur les chaînes de nouvelles spécialisées. La Maison-Blanche , le Pentagone et le département d'Etat ne firent aucun commentaire et aucun candidat à la présidence ou chef du Congrès, républicain comme démocrate, n'aborda la question. Aucun des quatre principaux réseaux de télévision n'abordèrent le sujet lors des talk-shows du dimanche matin. Et ce n'est pas parce que les personnes concernées n'étaient pas au courant de l'étude, qui a profité d'une grande diffusion sur Internet et qui a été rapportée abondamment dans la presse britannique. La validité des conclusions de l'étude n'a pas vraiment été remise en question. Opinion Research Business (ORB), fondée par l'ancien directeur britannique des opérations de la firme de sondage Gallup, est une firme de sondage commerciale bien établie. Elle a présenté une description technique détaillée des méthodes utilisées pour extraire un échantillon aléatoire de manière scientifique. Par contraste, six mois plus tôt, un sondage de l'ORB en Irak avait été acclamé par la Maison-Blanche car certaines de ses conclusions pouvaient fournir un éclairage favorable à la propagande de l'administration. Ce sondage, réalisé en février et rendu public le 18 mars dans le Sunday Times de Londres, concluait que seulement 27 pour cent des Irakiens croyaient que leur pays était en état de guerre civile et que la majorité appuyait le gouvernement Maliki et l'augmentation des troupes militaires américaines, et croyait que la vie s'améliorait au pays. Ce sondage rapportait aussi des statistiques sur la violence correspondant à celles du sondage mené en août et publié vendredi dernier, notamment que 79 pour cent des résidents de Bagdad affirmaient avoir assisté à une mort violente ou à un kidnapping dans leur famille immédiate ou au travail. Mais ses conclusions sur les opinions politiques irakiennes - et non celles sur les statistiques concernant les victimes - furent publiées à la une des quotidiens américains, dans le Washington Post, le Christian Science Monitor et d'autres journaux nationaux. Le porte-parole de la Maison-Blanche , Tony Snow, avait mentionné le sondage de l'ORB lors d'un point de presse le 23 mars, utilisant ses conclusions pour réfuter les résultats d'un sondage en Irak par ABC News, la BBC , le réseau allemand ARD et le journal USA Today. Lorsqu'on lui avait mentionné les conclusions du sondage de ABC soutenant que les Irakiens étaient davantage pessimistes face à leur avenir, Snow avait déclaré : « il y a eu au même moment un sondage britannique avec des résultats presque diamétralement opposés ». Il avait ajouté que l'échantillon du sondage britannique était deux fois plus grand que celui de ABC, et qu'il avait ainsi davantage de crédibilité. Le sondage ORB de mars avait été largement salué par les médias de droite, y compris le réseau Fox News. Le magazine de droite National Review déclarait : « Les partisans de l'Opération Liberté en Irak seront réconfortés par un nouveau sondage indiquant un haut niveau d'appui pour le plan de sécurité de Bagdad et pour le gouvernement élu qui le met en oeuvre. » Le dernier sondage ORB, qui se concentre sur l'énorme taux de mortalité produit par l'invasion américaine, n'a pas été reçu aussi positivement par la Maison-Blanche. Il y a, bien sûr, suffisamment de raisons pour une telle hostilité. Les chiffres rapportés par le sondage ORB mine les prétentions de l'administration Bush que son objectif en Irak est de « libérer » le peuple irakien de la tyrannie et terrorisme, ou de défendre la « liberté et la démocratie ». La véritable raison de la guerre a été révélée par l'ancien président de la réserve fédérale, Alan Greenspan, dans ses mémoires nouvellement publiés, dans lesquels il écrit : « Quelles que soient leurs craintes exprimées quant aux "armes de destruction massive de Saddam Hussein", les autorités américaines et britanniques étaient également préoccupées par la violence dans une région qui abrite une ressource indispensable au fonctionnement de l'économie mondiale. Je suis attristé qu'il soit politiquement inapproprié de reconnaître ce que tout le monde sait : la guerre en Irak est essentiellement une question de pétrole. » Tout aussi significatif est le silence des démocrates au Congrès et des candidats démocrates aux présidentielles, qui prétendent tous être opposés à la guerre en Irak. Cependant, cette posture anti-guerre n'a rien en commun avec un véritable sentiment de compassion pour les souffrances du peuple irakien ou avec une opposition de principe aux intérêts prédateurs de l'impérialisme américain dans ce pays riche en pétrole. Les démocrates s'opposent à la façon d'ont l'administration Bush mène la guerre, non pas parce que c'est une opération sanglante et criminelle, mais parce qu'elle est mal gérée et parce que les succès escomptés dans l'opération de pillage des ressources pétrolières et la consolidation de la position stratégique de l'impérialisme américain au Moyen Orient n'ont pas été réalisés. Les démocrates ne veulent pas souligner l'ampleur du bain de sang en Irak, tel que le suggère le sondage ORB, parce qu'ils partagent la responsabilité politique de la guerre, du vote autorisant l'utilisation de la force en octobre 2002 jusqu'au passage par le Congrès d'une série de lois finançant la guerre et totalisant plus de $600 milliards. Dans un procès pour crimes de guerre liés au quasi génocide en Irak, les dirigeants démocrates trouveraient leur place dans le box des accusés, juste derrière la cabale Bush/Cheney/Rumsfeld. Invité à l'émission de télévision Meet the Press du dimanche 16 septembre, le candidat des démocrates à l'élection présidentielle américaine de 2004, le sénateur John Kerry, a dénoncé toute suggestion que les démocrates au Congrès permettraient une défaite des Etats-Unis en Irak. Il a critiqué l'administration Bush pour la façon dont elle mène la guerre parce que les intérêts nationaux des Etats-Unis en matière de sécurité s'en trouvaient affaiblis, surtout face à l'Iran. « Nous ne disons pas qu'il faut abandonner l'Irak, a dit Kerry. Nous disons qu'il faut un changement de la mission et un ajustement de la mission pour que le gros des troupes de combat soit retiré au plus tard d'ici un an pendant que nous continuons à offrir en arrière-garde le soutien de base nécessaire pour terminer l'entraînement [des troupes irakiennes], pour qu'elles puissent se tenir debout seules et que nous puissions pourchasser al-Qaïda. » Kerry a clairement dit qu'il était en faveur d'une politique plus, pas moins, agressive au Moyen-Orient. « Nous devons sortir d'Irak dans le but d'être plus fort face à l'Iran, a-t-il dit, dans le but de nous occuper du Hezbollah et du Hamas, de restaurer notre crédibilité dans la région. Et je crois, très profondément, qu'ils comprennent ce qu'est la puissance. » Le présentateur de Meet the Press, Tim Russert, a insisté pour que Kerry prenne position sur le refus des démocrates de forcer la Maison-Blanche à mettre un terme à la guerre en refusant de voter les crédits de guerre. Kerry a éludé la question, déclarant, faussement, qu'un tel geste exige 67 voix au Sénat pour contrecarrer le veto présidentiel. Le soi-disant problème des 67 voix est un obstacle que les démocrates au Congrès ont sciemment construit dans le but de continuer leur double jeu de prendre publiquement la posture d'opposants à la guerre tout en continuant de permettre à l'administration Bush de la poursuivre. Kerry a ajouté : « Je vais octroyer aux troupes les fonds nécessaires pour la protection des intérêts américains en matière de sécurité, pour l'accomplissement d'une mission qui améliore notre sécurité nationale et qui protège les troupes elles-mêmes. Nous ne proposons pas l'échec… » Que signifie le « succès » dans le contexte de rapports faisant état de 1,2 million de morts violentes en Irak depuis l'invasion et l'occupation américaine ? Il signifie que la dévastation de ce pays continuera tant que la classe ouvrière américaine et internationale n'interviendra pas pour y mettre fin. wsws.org
http://www.alterinfo.net/Silence-total-sur-le-million-d-Irakiens-tues-sous-l-occupation/

Lundi 24 Septembre 2007
Patrick Martin

dossier de presse du Front Irakien contre la loi du pétrole et du gaz



Dossier de presse
du Front Irakien contre la loi du pétrole et du gaz


La position des syndicats et des conseils ouvriers en Irak


Les syndicats ouvriers Irakiens mènent un combat acharné contre l’occupation et ses créatures et pour l’abrogation de la loi sur le pétrole et le gaz, entérinée par le gouvernement Maliki, en attente d’être votée par le parlement de la zone verte.

Nous vous adressons ce dossier de presse, comportant des documents, des informations, des appels et des messages de soutien, en espérant que notre combat trouve auprès de vous et de la classe ouvrière internationale l’écho que nous sommes en droit d’attendre de vous tous dans notre lutte contre l’occupation.Nous vous rappelons que le 22 septembre 2007, se tiendra à Bagdad, à la place de la Libération et à l’ombre de la statue de la liberté, un grand rassemblement dont les participants risquent d’être réprimés et arrêtés, ce qui exige de tous de mobiliser tous les médias pour faire parvenir la voix des travailleurs irakiens à l’opinion publique irakienne, arabe et internationale.Avec nos salutations et nos espoirs d’engager avec tous une action solidaire.
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Déclaration à l’opinion publique et aux syndicats des travailleurs arabes

C’est la troisième fois que nous manifestons pour protester contre “la loi du pétrole et du gaz” que l’administration américaine essaie d’imposer à notre peuple irakien, soumis aux pires conditions sécuritaires, économiques et politiques qu’il n’ait jamais connues. Des dizaines de nos compatriotes sont assassinés chaque jour et des millions d’entre eux ont été contraints à l’exode intérieure et à l’exil, étant donné que le seul langage en vogue, depuis que l’Amérique nous a importé sa démocratie de la peur pour en finir avec les irakiens, est celui de la terreur et de l’assassinat.
Deux autres manifestations ont eu lieu cette année, à la place El Ferdous à Bagdad en date du 31/03/2007 et du 07/07/2007. Aujourd’hui nous manifestons à Babel (Babylone), haut lieu de la civilisation, de même qu’au centre de notre chère Bagdad, à la place de la Libération et à l’ombre de la statue de la liberté, symbole des aspirations de notre peuple, sans aucune crainte des multiples dangers qui nous guettent.
A cette nouvelle étape de notre lutte, nous voulons exprimer notre refus des plans concoctés contre les masses du peuple irakien par les forces d’occupation et les gouvernements fantoches successifs, qui croient avoir domestiqué définitivement la volonté de notre peuple et pouvoir faire ainsi ce qu’elles veulent, tant que l’occasion les y autorise.
Notre réponse se fera entendre progressivement pour culminer dans une Intifada générale que l’action quotidienne des masses populaires rend de plus en plus proche, étant donné que ces dernières ne peuvent subir indéfiniment la répression des despotes d’hier et d’aujourd’hui.
Nous avons connu récemment la grève des ouvriers des pipes lines à Bassora dont l’action a surpris les américains et leur gouvernement Maliki, qui ont tenté de faire arrêter les chefs syndicaux et poussé Hussein Shahrastani, ministre du pétrole dans le 3ème gouvernement de l’occupation, à faire appel aux lois réactionnaires des régimes antérieures pour faire interdire l’action syndicale au sein de la société du pétrole du sud.

Aujourd’hui, nous voici dans notre rassemblement à Bagdad, capitale de l’Irak Uni, pour assurer notre peuple et le monde, que les masses populaires irakiennes ne peuvent avoir d’autre position que de s’opposer et de résister à tout ce qui vise à dilapider leurs intérêts, leurs richesses nationales et l’avenir de leurs générations futures.

L’administration américaine a réussi, moyennant de fortes pressions sur le gouvernement actuel, à lui soutirer un accord sur le scélérat projet “de loi du pétrole et du gaz” et à le soumettre au prétendu parlement irakien en vue de l’adopter, pour qu’elle dispose pleinement des richesses de notre peuple.

Tout le monde sait pertinemment que cette loi, qui touche à la vie de millions de citoyens, fera l’objet de décisions prises dans les arrières cours sans que les irakiens n’aient à se prononcer sur son contenu. C’est pour cette raison que le gouvernement fantoche et ses acolytes essaient par tous les moyens de justifier cette loi américaine, dans les conditions dramatiques que connaît notre pays. Ils essaient tous de convaincre le monde que leur loi sera au service de l’Irak alors qu’ils font tout pour exclure les voix irakiennes contestataires et hostiles à ces plans douteux.
En fait, ni l’administration américaine, ni le gouvernement irakien n’ont de lien avec les intérêts des masses populaires irakiennes, ce que confirment les événements des cinq dernières années. La preuve en est que jamais ils n’ont pas réussi au cours de cette période à rétablir les services de base tel que l’électricité et l’eau devenus un rêve impossible à réaliser. En plus de l’absence des autres services humanitaires pour lesquels des milliards ont été alloués et qu’ils ont promis dans leur budget de 2007 appelé explosif.

Les « révolutionnaires de la zone verte » ne s’intéressent en fait qu’à ce qu’ils peuvent gagner de leur gestion de l’Irak, qu’ils quitteront un jour avec un visa américain accordé une fois qu’ils auront accompli ce pour lequel ils sont arrivés en Irak.Chers frèresEn organisant ces multiples manifestations et rassemblements, dans les divers coins du pays, l’action du Front contre la loi du pétrole et du gaz, qui s’est engagé à combattre cette loi, ne se limitera pas à cette action. Nous projetons de continuer le combat sous diverses formes et par tous les moyens, en mobilisant les masses populaires en Irak et en appelant à la solidarité, effective et tangible, de nos frères arabes et de tous nos amis libres à travers le monde, pour qu’ils pressent le régime en place et l’administration de l’occupation, à répondre à nos revendications et à l’abrogation immédiate de cette loi. Nous revendiquons aussi, pour le Front ainsi que pour l’ensemble des syndicats ouvriers, une participation effective à l’élaboration de toute autre loi future qui concernerait l’intérêt du peuple irakien et les richesses de son pays.
Permettez-moi enfin, au nom du « Front Contre la loi du pétrole et du gaz », de vous remercier tous pour votre soutien et votre solidarité en espérant que vous demeuriez à nos côtés jusqu’à la réalisation de nos justes combats nationaux
Sobhi Al Badry
Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz
12 septembre 2007

Téléphone : 00 964 79 01 30 72 55
Email : albadry2005@yahoo.com/

Site Internet du Front: http://www.basraoilunion.org/
Email : info@basraoilunion.org/


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Déclaration de Sobhi Al Badry, Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz, à l’opinion publique arabe et internationale, sur la solidarité avec les travailleurs irakiens dans leur combat contre la loi « du pétrole et du gaz », au cours du Rassemblement de la place de la Libération à Bagdad, le 22/09/2007.

Travailleurs et Hommes libres

Nous voici aujourd’hui à la place de la Libération que nous voulons transformer en place de la libération de tout l’Irak, des troupes d’occupation et de leurs agents, réunis dans ce rassemblement qui sera le début de la libération de l’Irak. Cette libération ne peut être le fait que des forces progressistes et non pas des milices confessionnelles et des groupes terroristes.
Nous voici aujourd’hui, fidèles à notre promesse, de nous rassembler pour protester contre « la loi scélérate du pétrole et du gaz », qu’on veut nous imposer. Cette loi a été concoctée par les trusts monopolistiques américains, qui veulent s’accaparer de nos richesses, propriété de nos masses populaires démunies et de nos générations futures.
Le ministre du pétrole Shahrestani, ennemi de la classe ouvrière irakienne, a demandé à son gouvernement d’engager contre nous une procédure judiciaire, parce que nous avons décidé de nous opposer à ce qu’on fasse don des droits des irakiens, aux occupants, ennemis des peuples, venus nous apporter leur démocratie « du terrorisme, des milices et des traîtres » qui a mis le pays en sang et fait plus d’un million de victimes, en plus de quatre millions de réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur de l’Irak.

Camarades et Frères

Tout le monde sait que l’occupant et ses trois gouvernements successifs ont constamment agi contre les intérêts des masses populaires et n’ont rien réalisé des promesses de bien-être dont ils ont bercé le peuple irakien. Ce même peuple irakien qui n’a hérité du régime précédent que misère et drames, reproduits d’ailleurs en ce temps de « démocratie » américaine.
Il ne nous reste ainsi qu’à nous prendre en charge, à défendre nos propres intérêts et à les arracher des occupants et de leurs agents, étant bien sûr que les droits ne s’octroient pas mais s’arrachent de haute lutte.
Nous avons le devoir de ne pas temporiser sinon nous nous ferons voler en plein jour.
Les travailleurs et les forces progressistes du monde entier nous observent. N’ayez pas peur de Shahrestani et de ses acolytes, car ils sont ils ne sont pas éternels, alors que le peuple est éternel malgré eux!
Vive la classe ouvrière irakienne!
Vive le Front contre la loi du pétrole et du gaz !
Sobhi Al Badry, Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz

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Déclaration d’appui et de soutien au mouvement des travailleurs irakiens dans leur combat contre la loi du pétrole et du gaz et contre l’occupation.

Les syndicats et les conseils ouvriers irakiens, toutes tendances politiques et spécialités professionnelles confondues, se préparent à entrer en grève générale, conduisant à l’arrêt des exportations de pétrole, au cas où le « parlement irakien » voterait la loi du pétrole et du gaz, pour satisfaire les intérêts américains et sous la pression de l’administration et des forces d’occupation américaine.
Il s’agirait là d’une concrétisation de fait des objectifs de la guerre, de l’occupation de l’Irak et de la destruction totale de son Etat, de sa société, de son avenir et de ses richesses.
Les Irakiens libres et avec eux les citoyens arabes, les ouvriers libres, leurs syndicats et l’ensemble de l’opinion publique internationale qui ont soutenu le peuple irakien à tous les stades de son combat, sont appelés aujourd’hui à redoubler d’effort et à accentuer leur soutien à ce peuple meurtri mais qui résiste courageusement pour chasser les occupants et leurs pions locaux. Ils doivent le faire aussi pour empêcher l’institutionnalisation du pillage des richesses pétrolières irakiennes par les grands trusts américains et autres pays occidentaux qui ont participé à la guerre et à l’occupation de l’Irak.

Le mouvement syndical irakien, soutenu massivement par toutes les forces sociales irakiennes et le mouvement national de la résistance avec toutes ses composantes, salue l’action des travailleurs irakiens et leur détermination à affronter l’occupation étrangère, sa répression et son pillage systématique et destructeur de l’Irak.
Les hommes libres, en Irak et de par le monde, suivent avec intérêt les débats houleux relatifs à « la loi du pétrole et du gaz », passée en catimini par le gouvernement Maliki, et prennent acte de son refus unanime par tous les patriotes sincères, suite aux manifestations, aux rassemblements et aux protestations qui l’ont accompagnée et pour dénoncer la décision de Shahrestani, troisième ministre du pétrole dans le gouvernement de l’occupation, interdisant les activités syndicales dans le secteur pétrolier.
Actuellement, la position unanime des irakiens est de soutenir sans ambiguïté les ouvriers du pétrole dans leur combat pour aller de l’avant et jusqu’au bout dans cette confrontation nationale et générale contre l’occupant, y compris par le recours légitime à la grève pacifique et à l’interruption des exportations de pétrole. C’est là le moyen radical et efficace pour venir à bout des projets de l’occupant et de ses pions dans le gouvernement de la « zone verte » américaine et pour les empêcher de cueillir les fruits de l’occupation de l’Irak.
Nous sommes tous invités à apporter sans retard notre soutien réel et notre solidarité effective avec les travailleurs irakiens du pétrole et avec l’ensemble du peuple irakien dans cette bataille qui déterminera le sort du pays et de la nation.
Nous invitons tout particulièrement l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA) et l’ensemble des syndicats arabes et dans le monde à concrétiser leur soutien aux travailleurs irakiens dans leur combat pour libérer leur richesse pétrolière et mettre fin au pillage et à la destruction de l’Irak, d’autant que l’Algérie a réussi à écarter les visées des mêmes groupes d’intérêt internationaux qui ont ambitionné de faire passer une loi similaire. Ce faisant, l’Algérie a donné le meilleur exemple d’une volonté nationale soucieuse de libérer les richesses nationales, de les conserver et de les protéger en legs pour les générations futures.

Nous déclarons notre soutien inconditionnel au « Front contre la loi du pétrole et du gaz » en Irak ainsi qu’à la classe ouvrière irakienne dans son combat pour libérer ses richesses nationales et son pays.

Nous donnons à tous ceux qui veulent communiquer avec nous, les informations et les contacts dont nous disposons sur ce combat pour agir en conséquence.

Professeur Abdel Kadhem Al Aboudi
Membre du Comité Algérien de Soutien aux Peuples Irakien et Palestinien et Coordonnateur Général du Rassemblement des Irakiens Libres à l’étranger.
Téléphone : 00 213 71 61 24 05
Email : aboudika@yahoo.ca


Sobhi Al Badry : Président du Front Irakien contre la loi du pétrole et du gaz.
Téléphone : 00 964 79 01 30 72 55
Email : albadry2005@yahoo.com/

Site Internet du Front: http://www.basraoilunion.org/
Email : info@basraoilunion.org/

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Syndicat général des travailleurs du secteur pétrolier Communiqué du Comité de Coordination des Syndicats Irakiens

Au nom d’Allah, Le Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux

Communiqué

La classe ouvrière irakienne a longtemps souffert de la répression du régime dictatorial précédent qui lui avait interdit de s’organiser librement par la loi n°150 datée de 1978. Nous avons cru qu’après la chute du régime, le mouvement syndical et ouvrier irakien qui fait partie du mouvement social, allait recouvrir tous ses droits, y compris l’abrogation de la loi susmentionnée.
Malheureusement, de nombreux responsables dans le gouvernement irakien actuel ont essayé avec force de combattre le mouvement syndical au point d’interdire ses activités, en contradiction totale avec les conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui considère que l’action syndicale comme un droit fondamental de la classe ouvrière et que le gouvernement n’avait pas à y interférer et encore moins à l’interdire.
L’attaque en règle de l’Union des syndicats du pétrole et d’autres syndicats actifs dans le secteur est là pour nous convaincre du contraire.
Le mouvement syndical et ouvrier de Bassora, convaincu de l’importance de son unité et de la nécessité de coordonner son action pour faire face à cette attaque et contrer tous les plans de l’occupation et ses projets en Irak et pour réaliser les objectifs de la classe ouvrière :
Les unions et syndicats des travailleurs ci-dessous désignés se sont réunis le 20/08/2007/ au siège de l’Union des syndicats du pétrole, se sont concertés et débattu des problèmes qui les préoccupent et décidé à l’unanimité:
De créer un bureau de coordination de l’action syndicale commune ayant pour siège général Bassora. Ce bureau est un cadre large et ouvert à toutes les unions, les syndicats et les commissions qui désirent le rejoindre dans le but d’unifier la voix de la classe ouvrière en Irak et de réaliser ses objectifs.
Vive la classe ouvrière irakienne
Gloire éternelle aux martyrs de la classe ouvrière
Qu’Allah nous aide

Signataires :
1) Union des syndicats du pétrole
2) Union des conseils et des syndicats ouvriers
3) Syndicat des ouvriers agricoles et de l’agro-alimentaire
4) Syndicat Général des ports irakiens
5) Syndicat général des ouvriers et des techniciens de l’électricité du sud.
6) Comité syndical de la société Ben Majed

A l’issue de la réunion tenue au siège de l’Union des syndicats du pétrole le 22/08/07/ à 10 heures, il a été procédé à l’élection par vote secret du bureau de la coordination. Les personnes ci-dessous ont été élues :
1) Hassen Jomâa Awad Alasadi : de l’union des syndicats du pétrole : Président
2) Abbas Ibrahim Jabbar : du syndicat des ouvriers agricoles, 1er vice-président
3) Abdel Krim Abd Assada : union des conseils et des syndicats ouvriers : 2ème vice président
4) Mouaied Salah Fahd : syndicat des ouvriers et des techniciens de l’électricité : secrétaire

Le bureau se compose de 11 membres, représentant les unions et conseils syndicaux présents à la réunion.
Le Bureau de coordination de l’action syndicale commune.
Siège général : Bassora
Le 23 août 2007

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Notre rassemblement est le début d’une protestation des masses irakiennes contre l’occupation et la loi du pétrole et du gaz.

Communiqué du Front contre la loi du pétrole et du gaz, à l’occasion du rassemblement de la place de la libération.

Deux jours après notre rassemblement du 22/09/07, nous voici le 24 septembre, date anniversaire de la décision maudite prise par l’administration américaine le 24 septembre 2002 d’occuper l’Irak. Cette occupation exécrable a transformé la vie des irakiens en un véritable enfer que l’histoire immédiate de l’humanité n’a pas connu d’équivalent : terrorisme de masse, assassinats ciblés, nettoyage ethnique et règne de l’insécurité. La population Irakienne qui a connu les drames de l’ancien régime connaît actuellement les catastrophes nées de la démocratie ensanglantée américaine, avec notamment une bipolarisation entre d’un côté l’occupation et ses agents, les mouvements terroristes et les milices confessionnelles et de l’autre les masses déshéritées du peuple irakien.

Toutes les composantes du premier pôle, avec leurs diverses agendas, se sont coalisées pour déclarer une guerre à outrance qui détruit les services sociaux, généralise la corruption et le pillage des deniers publics par les dirigeants et les chefs des partis politiques de la zone verte, au point que les scandales ont atteint des proportions jamais égalées auparavant, exploitant l’insécurité qui empêche les masses populaires à faire entendre leurs voix. Ils ne font au fait qu’exécuter les recommandations et les ordres de leurs alliés de la Maison blanche.

Le projet de loi du pétrole et du gaz, adopté sous la pression des occupants, est en fait une première dans le pillage des richesses irakiennes, consenti par le gouvernement « élu » au profit des trusts américains et devant mettre définitivement le sort des irakiens entre leurs mains.

Notre Front appelle tous les irakiens, tous les hommes libres et toutes les forces hostiles à cette loi, à intensifier leur lutte pour son abrogation.
Front contre la loi du pétrole et du gaz.




Soutenez le rassemblement du Front contre la loi du pétrole et du gaz du 22/09/07
Appel aux forces populaires hostiles à cette loi



Nous n’avons plus le temps : la patience des forces d’occupation, de leurs monopoles et de leurs trusts qui veulent foncer sur nos richesses pour se les approprier, a atteint ses limites extrêmes.
Le vote de la maudite loi du pétrole et du gaz par le parlement irakien est imminent alors que l’ennemi de notre peuple continue à nous provoquer et à défier la détermination de nos immenses forces qui refusent cette loi de la honte.
Notre retard à relever ces défis nationaux a donné l’illusion au gouvernement et au parlement que la majorité qui refuse cette loi, allait se taire indéfiniment et les laisserait adopter cette loi sans réagir.
Nous leur disons haut et fort : cessez de jouer avec nos vies, notre stabilité, nos richesses et l’avenir de nos générations futures.
Nous sommes à la croisée des chemins et notre patience a atteint ses limites. Il ne nous reste qu’à sortir dans la rue pour relever le défi et en finir définitivement.
Forces populaires, unisse-vous et relevez le défi !
Oh forces nationales irakiennes qui refusent cette loi, unisse-vous !
Le Front contre la loi du pétrole et du gaz s’est fixé pour objectif, depuis le premier jour de sa formation, de s’opposer à cette loi et de la faire abroger. Cet objectif national ne peut se réaliser sans le soutien des hommes d’honneur de l’Irak.
Notre Front a entrepris des actions multiples pour s’assurer des dangers qui nous attendent au cas où cette loi est adoptée et la réaction des masses populaires a été unanime et claire pour la refuser catégoriquement.
Il a été décidé que le Front organise un rassemblement, place de la Libération , au centre de Bagdad, le 22/09/2007, qui sera le point de départ d’une intensification de la lutte en rapport avec les développements attendus.
Nous lançons un appel à tous nos compatriotes pour apporter leur soutien au Front et pour que notre rassemblement soit celui de la dignité, du défi, de la résistance et un message fort à l’occupant et ses agents, pour en finir avec cette loi.
Soutenez notre rassemblement à la place de la Libération et redonnez à notre peuple la chaleur de l’Intifada nationale pour la liberté et la libération.
Rejoignez le Front contre la loi du pétrole et du gaz.

Sobhi Albadry
Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz


Communiqué de l’Union des syndicats du pétrole à l’occasion du 4ème anniversaire de l’occupation de l’Irak

21 mars 2007
L’occupation de l’Irak est entrée dans sa cinquième année, dans un climat de grande violence, de sang, de nettoyage ethnique, de génocide des enfants, des femmes et des vieillards.
Quatre années d’une extrême dureté, de souffrances, de destruction systématique des conditions de vie sociale organisée, d’incitations aux luttes et à la guerre interconfessionnelle, viennent de s’écouler et pendant lesquelles l’Irak a connu l’insécurité totale, le règne des milices soutenues de l’intérieur et de l’étranger, d’une généralisation du chômage, de la paupérisation, du sous-développement, de la marginalisation, de la fermeture d’usines et de l’absence de services. Au cours de ces longues années, les irakiens ont connu aussi la montée des gangs armés, agissant en toute impunité pour violer les lois, porter atteinte aux biens publics et privés et enlever les personnes. Au cours de ces longues années, les irakiens ont vu s’effriter les liens de fraternité qui cimentaient la société et le règne de l’individualisme et de l’égoïsme qui ont fini par avoir raison de la cohésion sociale.
Quatre années de destruction, d’effondrement, de drames et de catastrophes qui ont enfoncé la société irakienne dans des ténèbres dont on ne voit pas du tout le bout et qu’aucune lueur d’espoir n’en annonce la fin et le retour de la vie à ce corps démembré et meurtri.

Les forces qui dominent l’Irak, leurs soutiens et leurs agents, sont ceux là même qui ont poussé toutes les composantes de la société à s’entretuer et à procéder au nettoyage ethnique. Ce faisant, ils ont précipité le pays dans l’instabilité et l’errance et ont en fait un terrain de prédilection pour les luttes et les règlements de compte entre puissances régionales et une proie facile à leurs projets de domination, au contenu réactionnaire. C’est toute la société irakienne qui est en train d’en payer le prix.
Les Etats Unis et leurs alliés, qui ont misé sur leur puissance armée et leur capacité à dominer l’ensemble du territoire irakien, ont été incapables de trouver une solution à la crise d’un pays en butte aux tiraillements ethniques, nationalistes et confessionnels et brûlé par le feu de la haine et de la discorde.
Toutes ces forces réunies n’ont pas la réponse convaincante aux grandes questions de l’Irak et encore moins la solution à ses problèmes parce qu’elles manquent de l’expérience politique nationale capable de définir des objectifs susceptible d’être réalisés.
La réponse et la solution !
La montée de courants politiques et sociaux indépendants, jugés sans doute petits et sans grande influence, mais qui organisent et dirigent les manifestations et les protestations populaires contre l’occupation, source de tous les maux qui assaillent notre société, est la réponse adéquate à notre situation. Ces forces sont capables de mobiliser les forces patriotiques sincères et d’engager les mouvements syndicaux et ouvriers dans une coalition populaire de classe, capable d’imposer un nouvel équilibre, au détriment des forces dominantes de droite. Elles sont aussi capables de proposer une alternative capable de rompre avec le modèle du confessionnalisme et d’en finir avec ses propositions rétrogrades. Pour cela, il faudrait que ces forces ouvrières, solidaires et organisées dans une structure unie, se transforment en une force influente sur la vie politique et les luttes actuelles. Si tel est le cas, le mouvement ouvrier trouvera auprès des autres organisations patriotiques et, plus largement, auprès des millions des travailleurs en Irak et dans le monde, la solidarité nécessaire pour affronter l’occupation et faire partir ses troupes, mais aussi pour rétablir une vie sociale digne et réunifier l’Irak. C’est le programme que nous proposons à notre peuple et qu’il convient d’exécuter sans retard.
Aussi, et depuis le début de la guerre contre l’Irak et son occupation, les cadres syndicaux ouvriers, ont pris l’initiative d’organiser des mouvements de protestation et de dénonciation de cette occupation. Après, quand l’organisation syndicale s’est développée dans le secteur du « pétrole du sud » et que l’Union générale, réunissant tous les syndicats du sud de l’Irak, s’est constituée, nous avons appelé aux marches de protestation, aux grèves et aux manifestations silencieuses en hommage aux martyrs de la classe ouvrière, morts au champ d’honneur, en résistant à l’occupation dès les premiers jours que ses troupes ont foulé le sol de la Mésopotamie.
Nous, à l’Union des syndicats du pétrole avec toutes ses structures et ses organisations ouvrières, déclarons soutenir notre peuple dans les épreuves difficiles qu’il subit et nous l’assurons que nous partageons son combat pour délivrer notre pays de l’occupation, avec tous les moyens disponibles.
Nous appelons tous les syndicats et les mouvements ouvriers en Irak, à engager des actions de protestation, des manifestations et des rassemblements et à organiser des réunions pour dénoncer l’occupation.
Nous saluons les organisations, les mouvements et les syndicats ouvriers, qui ont manifesté massivement, en Amérique, en Europe et partout ailleurs dans le monde, pour dénoncer la guerre d’agression contre l’Irak et appeler au retrait des troupes d’occupation.
Nous demeurons plus que jamais, contre l’occupation et nous le crions haut et fort !
NON ! NON ! NON ! A l’Amérique !
Abdallah Jabbar Al Maliki
Bureau d’informationUnion des syndicats du pétroleTraduit de l'arabe par Ahmed Manai


FATWA SUR LA LOI SUR LE PETROLE ET LE GAZ
Interdiction pour un dirigeant musulman
de transférer les biens de son pays à des non-musulmans …
Au nom d’Allah, le Compatissant, le Miséricordieux,
Allah a dit « O croyants, ne trahissez pas la foi d’Allah et du Messager,
ni ne détournez en toute connaissance les biens qui vous ont été confiés ».

Ainsi, tous les biens sont par nature la possession d’Allah, tous les biens lui appartiennent. Il a dit « Le royaume des cieux et de la terre est à Allah ; il a le pouvoir sur toutes choses »…

L’Islam a déclaré que l’être humain peut posséder des biens, mais ce droit à la possession doit être confirmé par la religion, qui est source de droit. Ces droits ne sont pas des droits naturels ou le résultat de la pensée mais un don d’Allah à l’être humain.

L’Islam a classé les biens en trois genres : les biens individuels, les biens communs et les biens de l’Etat. Cette fatwa s’intéresse aux biens communs… Le Prophète Mohamed a dit : « les peuples partagent trois choses, l’Eau, la Terre verte et le Feu ». Il est donc interdit à un individu, à un Etat, de posséder les biens communs. Ceux-ci appartiennent à un groupe et ne sont pas inclus dans ceux d’un individu, d’une secte ou ethnie ou des biens d’Etat, l’Etat ayant pour fonction de contrôler ou superviser ces biens au bénéfice du peuple.

Ces biens communs s’analysent ainsi :
1. les matériaux qui ne peuvent être coupés (illimités) tels que le Pétrole, le gaz, le soufre, le phosphate, etc…
2. Les installations relatives au groupe
3. les choses qui ne peuvent être gérés par des individus, comme les fleuves

De ce qui précède, il s’ensuit que :

- Premièrement, le Pétrole est un bien général comme il est un matériau qui ne peut pas être coupé (illimité) aussi il est la possession de l’Etat Nation Musulman et personne ne peut s’en saisir à moins que cela ne l’ait été autorisé par la loi religieuse ou le fiqh(jurisprudence musulmane).

- Deuxièmement, Allah a conféré au gouvernant la responsabilité de conduire ou veiller aux biens communs comme le Prophète l’a énoncé dans son hadith : « Allah s’enquerra auprès de chaque berger des biens placés sous sa responsabilité et même des biens perdus » ou « chacun de vous est un berger et responsable de son troupeau comme l’imam est responsable
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Traduit de l’Arabe par Ahmed Manai : www.tunisitri.net/

09 octobre 2007

Commandement Général des Forces Armées.


Après l’annonce le 6 septembre 2007, de la constitution du Front du Djihad et du Changement, réunissant 8 groupes de résistance, voir communiqué (http://tunisitri.net/articles/article140.html/), puis celle du Haut Commandement pour le Djihad et la Libération , réunissant 22 groupes de résistance, avec à leur tête l’ancien numéro 2 irakien, Izzet Eddouri, 3 autres groupes de résistance, composés essentiellement d’anciens militaires, décident de s’unir sous la bannière du Commandement Général des Forces Armées.

Communiqué


بسم الله الرحمن الرحيم

Au nom d’Allah, le Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux

« Allah aime ceux qui combattent dans Son chemin en rang serré, pareils à un édifice renforcé »

Commandement Général
Des Forces Armées Irakiennes

Par la Grâce d’Allah et avec Son Aide et en ce mois béni de Ramadan, mois du Djihad et de la victoire, les commandements des unités suivantes, des valeureuses forces armées irakiennes,

1- Commandement Général des Forces Armées avec ses diverses unités
2- Commandement Général des Forces Armées Combattantes avec ses diverses unités
3- Commandement Général des Forces Armées- Armée de Libération de l’Irak, avec ses diverses unités

Décident d’unifier leur commandement et leurs unités opérationnelles, sous le nom de : Commandement Général des Forces Armées- Armée Irakienne.

Cette appellation a été choisie en hommage à la glorieuse histoire de l’armée irakienne qui fut et demeure encore le symbole de l’unité nationale et le pilier central de l’Etat Irakien depuis sa naissance.

A cette occasion, nous invitons tous les éléments de nos forces armées et tous les enfants de notre peuple à serrer les rangs autour du commandement de l’armée, institution légitime qui tire sa force du peuple entier, avec toutes ses composantes nationales, et qui représente l’espoir d’une délivrance des irakiens de leur grande épreuve et d’une libération de la terre de la Mésopotamie de ses occupants et de leurs agents.

Nous invitons aussi tous les groupes du Djihad et de la résistance ainsi que les forces hostiles à l’occupation, à s’unir, à serrer les rangs et à coopérer avec les forces armées pour la libération de notre chère patrie.


Nous affirmons de nouveau que le Commandement Général des Forces Armées- Armée Irakienne, est une institution militaire irakienne de métier, sans aucun lien avec un quelconque parti ou mouvement politique, qu’elle est fidèle à la Charia , aux intérêts vitaux de la patrie et de la nation ainsi qu’à l’unité et à la souveraineté de l’Irak et qu’elle refuse toutes les tentatives de scission ou de partition.

Que soient bénis les bras des hommes des forces de Ammouria, Al Mansour, Hussein, Yarmouk, Arrachid, Al Quadissia et Hittine.
« La victoire ne vient que d’Allah, Le Puissant, Le Sage » !

Commandement Général des Forces Armées
ArméeIrakienne

19Ramadan 1428 H
1 octobre 2007

Traduit de l’Arabe par Ahmed Manai : www.tunisitri.net/

haut commandement de Libération (Irak)


Le site patriotique et résistant albasrah.net, a publié en date du 02/10/07, le texte, adopté par un congrès fondateur ayant réuni 22 groupes de résistance armée, scellant leur unité sous la bannière de: Haut Commandement du Djihad et de la Libération !



Oh ! Moudjahiddines !
Oh ! Enfants du Grand Irak !

Sur le sol pur et la terre du djihad sacré d’Irak et, dans un des quartiers de Bagdad libéré, s’est tenu, par la Grâce d’Allah et Son aide et par la volonté des chevaliers téméraires dévoués à leur patrie, à leur foi, à leur dignité et à tout ce qu’ils ont de sacré, le congrès de l’unification qui a pris les décisions suivantes :

Un :
L’unification de tous les groupes de résistance participant au congrès sous la bannière du Djihad et de la libération jusqu’à la victoire totale et la libération définitive de notre patrie de ses occupants, quelques soient les sacrifices et le temps nécessaire à cela.
Deux :
L’unification est ouverte à tous ceux qui portent les armes et combattent l’occupant, qu’ils soient des individus, des groupes, des partis ou des courants.
Trois :
Constitution d’un commandement général du Djihad, dénommé Haut Commandement du Djihad et de la Libération , composé des membres élus par le congrès, et à sa tête le Cheikh des moudjahiddines, le Général Izzet Ibrahim, élu par le congrès à l’unanimité, Chef suprême du Djihad et de la Libération , ainsi qu’un premier adjoint au chef suprême et un second adjoint chargé des questions militaires.
Le Haut Commandement du Djihad et de la Libération s’est réuni par la suite pour constituer les structures suivantes :

1) Un Etat Major général, commandé par le chef suprême, avec pour adjoint le Général Ameur Mohammad Amine, chargé des questions militaires.

2) Une instance d’Iftâa religieuse présidée par le Moudjahid Cheikh Abdallah Al Abidi, premier adjoint au chef suprême.
3) Une instance de la sécurité nationale, présidée par le Moudjahid, le Général Khaled Souleymane Khalaf, conseiller à la sécurité nationale.
4) Une instance administrative et financière, présidée par le Général Mohammad Salah Alouane.
5) Une instance de l’information et de la mobilisation, présidée par le Moudjahid, le Général Salah Eddine Ahmed.
6) Le commandement général du Djihad et de la libération a désigné le Docteur Kanâane Amine, en qualité de porte parole officiel.
Quatre :
Le Commandement Général du Djihad et de la libération affirme son attachement aux « choix fondamentaux et sacrés » que nulle partie ne peut remettre en cause. Ainsi, aucune partie ne peut entrer en négociation avec l’ennemi que sur la base de ces choix et, le combat continuera tant que l’ennemi ne les aura pas reconnus à moins qu’il prenne la fuite, défait et anéanti par la puissance divine. Ces choix sont les suivants :
1) La reconnaissance officielle de la résistance nationale, avec toutes ses composantes et sous toutes ses formes, armée et non, en tant que représentant légitime unique de l’Irak et de son peuple digne.
2) Que l’occupant décide officiellement le retrait de ses troupes d’Irak, sans autre condition que celle d’un retrait rapide, ce dont il est capable, ou tout au plus l’adoption d’un calendrier de retrait rapide.
3) L’arrêt des opérations de fouilles, des poursuites, des massacres, des destructions, des démolitions, de déplacement forcé des populations et le retrait des troupes d’occupation hors des agglomérations humaines.
4) La libération de tous les prisonniers, les internés et les détenus, sans exception et leur dédommagement de tous les préjudices subis à cette occasion.
5) La réhabilitation de l’armée et des forces de sécurité, en conformité avec leurs propres statuts et traditions en usage avant l’occupation, ainsi que le dédommagement de tous leurs membres des préjudices subis à cause et par la dissolution des deux institutions.
6) L’engagement à dédommager l’Irak de tout ce qu’il a subi au plan matériel et moral par suite et à cause de l’occupation.
7) L’abolition de toutes les lois, des décrets et toutes autres législations ayant été adoptées après l’occupation et qui ont occasionné des dommages au plan humain, national, historique, matériel ou moral.
8) La négociation directe avec la résistance d’un programme de mise en application de ces choix fondamentaux, si l’occupant veut sortir avec un minimum de dignité, sinon il n’a d’autre alternative que la défaite et la fuite, ce dont l’administration américaine connaît le sens et évalue les délais.
9) Après la mise au point d’un programme d’application de ces choix fondamentaux, des rencontres et des discussions se tiendront, entre le peuple irakien, (à travers son gouvernement provisoire ou élu), et les pays agresseurs, afin de redéfinir les relations officielles entre eux. Ces relations, d’égal à égal, devront garantir les intérêts communs et équilibrés, basés sur la non-intervention dans les affaires intérieures d’autrui, le respect de l’indépendance, de la souveraineté et du libre choix des peuples.
10) Après le début d’un retrait conséquent de l’occupant du territoire national, toutes les forces combattantes, armées et non armées, se réuniront pour former une assemblée nationale ou une assemblée consultative, qui devrait gérer la période transitoire et ce par la nomination d’un gouvernement transitoire pour une période définie d’un commun accord. Ce gouvernement préparera les élections législatives générales qui permettront au peuple de choisir sa direction librement
Le système démocratique populaire sera le seul système organisant et décidant de l’alternance au pouvoir en Irak. Mais un tel système n’est pas le système démocratique impérialiste occidental qui interdit aux autres ce qu’il s’autorise pour soi-même, mais un système démocratique qui prend sa source dans notre foi arabo- musulmane, qui répond à nos besoins et qui s’adapte à nos conditions, à nos traditions, à nos usages et à nos valeurs.
Les arabes sont des gens de liberté et de démocratie et il n’est pas convenable qu’ils importent ces dernières de l’étranger. Les arabes sont les premiers à avoir exercé la démocratie, la liberté, la justice et les droits de l’homme et ils ont dans la mission prophétique Mohammadienne (SAS) ce qui pourrait combler toutes les nations du monde en ce domaine.
Que le pouvoir totalitaire en Irak soit définitivement aboli et que le seul pouvoir qui demeure soit à Allah, l’Unique, et au peuple, dans la guidance de l’Islam, le Saint Coran, la tradition du Prophète (SAM), la voie des Khalifes bien guidés et de tous ceux qui les ont suivis. Ceux-ci avaient bâti la civilisation arabe musulmane, à l’ombre de laquelle ont prospéré toutes les religions, toutes les nationalités, tous les peuples, toutes les confessions, les tribus, les villes et les pays, d’orient et d’occident, sans distinction entre eux. Sans distinction entre les noirs et les blancs, les petits et les grands que par les services que les uns et les autres rendent au peuple et à l’Umma et par leur sincérité et leur dévouement.
Les arabes ont légiféré depuis des millénaires et, il y a 1400 ans, leur Créateur a recommandé à Son Envoyé de « les consulter » Il leur a enseigné que « leurs affaires étaient sujet à consultation entre eux ». Ils ont ainsi exercé la Choura ou démocratie à une grande échelle et adopté la parole retentissante du Khalife Omar : « Comment donc vous mettez en servage les gens que leurs mères ont mis libre au monde ».
Nous affirmons de nouveau que c’est le grand peuple irakien qui gouvernera le pays après la libération, ce grand peuple qui a payé très cher sa liberté, son indépendance, l’avenir des générations futures à travers son avant-garde combattante avec toutes ses composantes, et sous toutes les formes de lutte et ce sur la base d’une démocratie populaire étendue, permettant à ce grand peuple de choisir sa direction, son gouvernement et se responsables en tout ce qui touche sa vie.
Le Commandement général publiera ultérieurement, avec l’aide d’Allah, son programme général couvrant la période d’avant et d’après libération !
« La victoire émane d’Allah, Le Puissant, Le Sage ».
Le Commandement Général du Djihad et de la Libération
Septembre 2007
Les groupes unifiés
1- L’armée des hommes de la confrérie Nakshabandya
2- L’armée des Compagnons du Prophète
3- L’armée des Mourabitines
4- L’armée de Hamza
5- L’armée du Message
6- L’armée de Ibn Al Walid
7- Le Commandement unifié des Moudjahiddines (Irak)
8- Les brigades de la Libération
9- L’armée d’Al Mustafa (Le choisi, le Prophète)
10- L’armée de Libération de l’Irak
11- Les escadrons des Chouhadas (martyrs)
12- L’armée des Sabirines (Patients)
13- Les brigades du Djihad sur la terre de Mésopotamie
14-L’armée du Chevalier pour la libération de l’enclave de l’autodétermination
15- Les escadrons du Djihad à Bassora
16- Les escadrons du Djihad à Fallouja
17- Le Front populaire national pour la libération de l’Irak
18- les escadrons de la révolution de Hussein de Ataf
19- Les compagnies de la libération du sud
20- L’armée de Hounein
21- Les Compagnies de Dyala pour le djihad et la libération
22- les compagnies de la gloire pour la libération de l’Irak
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Traduit de l’arabe par Ahmed Manai : www.tunisitri.net/
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