Dossier de presse
du Front Irakien contre la loi du pétrole et du gaz
La position des syndicats et des conseils ouvriers en Irak
Les syndicats ouvriers Irakiens mènent un combat acharné contre l’occupation et ses créatures et pour l’abrogation de la loi sur le pétrole et le gaz, entérinée par le gouvernement Maliki, en attente d’être votée par le parlement de la zone verte.
Nous vous adressons ce dossier de presse, comportant des documents, des informations, des appels et des messages de soutien, en espérant que notre combat trouve auprès de vous et de la classe ouvrière internationale l’écho que nous sommes en droit d’attendre de vous tous dans notre lutte contre l’occupation.Nous vous rappelons que le 22 septembre 2007, se tiendra à Bagdad, à la place de la Libération et à l’ombre de la statue de la liberté, un grand rassemblement dont les participants risquent d’être réprimés et arrêtés, ce qui exige de tous de mobiliser tous les médias pour faire parvenir la voix des travailleurs irakiens à l’opinion publique irakienne, arabe et internationale.Avec nos salutations et nos espoirs d’engager avec tous une action solidaire.
-----------------------------
Déclaration à l’opinion publique et aux syndicats des travailleurs arabes
C’est la troisième fois que nous manifestons pour protester contre “la loi du pétrole et du gaz” que l’administration américaine essaie d’imposer à notre peuple irakien, soumis aux pires conditions sécuritaires, économiques et politiques qu’il n’ait jamais connues. Des dizaines de nos compatriotes sont assassinés chaque jour et des millions d’entre eux ont été contraints à l’exode intérieure et à l’exil, étant donné que le seul langage en vogue, depuis que l’Amérique nous a importé sa démocratie de la peur pour en finir avec les irakiens, est celui de la terreur et de l’assassinat.
Deux autres manifestations ont eu lieu cette année, à la place El Ferdous à Bagdad en date du 31/03/2007 et du 07/07/2007. Aujourd’hui nous manifestons à Babel (Babylone), haut lieu de la civilisation, de même qu’au centre de notre chère Bagdad, à la place de la Libération et à l’ombre de la statue de la liberté, symbole des aspirations de notre peuple, sans aucune crainte des multiples dangers qui nous guettent.
A cette nouvelle étape de notre lutte, nous voulons exprimer notre refus des plans concoctés contre les masses du peuple irakien par les forces d’occupation et les gouvernements fantoches successifs, qui croient avoir domestiqué définitivement la volonté de notre peuple et pouvoir faire ainsi ce qu’elles veulent, tant que l’occasion les y autorise.
Notre réponse se fera entendre progressivement pour culminer dans une Intifada générale que l’action quotidienne des masses populaires rend de plus en plus proche, étant donné que ces dernières ne peuvent subir indéfiniment la répression des despotes d’hier et d’aujourd’hui.
Nous avons connu récemment la grève des ouvriers des pipes lines à Bassora dont l’action a surpris les américains et leur gouvernement Maliki, qui ont tenté de faire arrêter les chefs syndicaux et poussé Hussein Shahrastani, ministre du pétrole dans le 3ème gouvernement de l’occupation, à faire appel aux lois réactionnaires des régimes antérieures pour faire interdire l’action syndicale au sein de la société du pétrole du sud.
Aujourd’hui, nous voici dans notre rassemblement à Bagdad, capitale de l’Irak Uni, pour assurer notre peuple et le monde, que les masses populaires irakiennes ne peuvent avoir d’autre position que de s’opposer et de résister à tout ce qui vise à dilapider leurs intérêts, leurs richesses nationales et l’avenir de leurs générations futures.
L’administration américaine a réussi, moyennant de fortes pressions sur le gouvernement actuel, à lui soutirer un accord sur le scélérat projet “de loi du pétrole et du gaz” et à le soumettre au prétendu parlement irakien en vue de l’adopter, pour qu’elle dispose pleinement des richesses de notre peuple.
Tout le monde sait pertinemment que cette loi, qui touche à la vie de millions de citoyens, fera l’objet de décisions prises dans les arrières cours sans que les irakiens n’aient à se prononcer sur son contenu. C’est pour cette raison que le gouvernement fantoche et ses acolytes essaient par tous les moyens de justifier cette loi américaine, dans les conditions dramatiques que connaît notre pays. Ils essaient tous de convaincre le monde que leur loi sera au service de l’Irak alors qu’ils font tout pour exclure les voix irakiennes contestataires et hostiles à ces plans douteux.
En fait, ni l’administration américaine, ni le gouvernement irakien n’ont de lien avec les intérêts des masses populaires irakiennes, ce que confirment les événements des cinq dernières années. La preuve en est que jamais ils n’ont pas réussi au cours de cette période à rétablir les services de base tel que l’électricité et l’eau devenus un rêve impossible à réaliser. En plus de l’absence des autres services humanitaires pour lesquels des milliards ont été alloués et qu’ils ont promis dans leur budget de 2007 appelé explosif.
Les « révolutionnaires de la zone verte » ne s’intéressent en fait qu’à ce qu’ils peuvent gagner de leur gestion de l’Irak, qu’ils quitteront un jour avec un visa américain accordé une fois qu’ils auront accompli ce pour lequel ils sont arrivés en Irak.Chers frèresEn organisant ces multiples manifestations et rassemblements, dans les divers coins du pays, l’action du Front contre la loi du pétrole et du gaz, qui s’est engagé à combattre cette loi, ne se limitera pas à cette action. Nous projetons de continuer le combat sous diverses formes et par tous les moyens, en mobilisant les masses populaires en Irak et en appelant à la solidarité, effective et tangible, de nos frères arabes et de tous nos amis libres à travers le monde, pour qu’ils pressent le régime en place et l’administration de l’occupation, à répondre à nos revendications et à l’abrogation immédiate de cette loi. Nous revendiquons aussi, pour le Front ainsi que pour l’ensemble des syndicats ouvriers, une participation effective à l’élaboration de toute autre loi future qui concernerait l’intérêt du peuple irakien et les richesses de son pays.
Permettez-moi enfin, au nom du « Front Contre la loi du pétrole et du gaz », de vous remercier tous pour votre soutien et votre solidarité en espérant que vous demeuriez à nos côtés jusqu’à la réalisation de nos justes combats nationaux
Sobhi Al Badry
Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz
12 septembre 2007
Téléphone : 00 964 79 01 30 72 55
Email : albadry2005@yahoo.com/
Site Internet du Front: http://www.basraoilunion.org/
Email : info@basraoilunion.org/
--------------------------------------------
Déclaration de Sobhi Al Badry, Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz, à l’opinion publique arabe et internationale, sur la solidarité avec les travailleurs irakiens dans leur combat contre la loi « du pétrole et du gaz », au cours du Rassemblement de la place de la Libération à Bagdad, le 22/09/2007.
Travailleurs et Hommes libres
Nous voici aujourd’hui à la place de la Libération que nous voulons transformer en place de la libération de tout l’Irak, des troupes d’occupation et de leurs agents, réunis dans ce rassemblement qui sera le début de la libération de l’Irak. Cette libération ne peut être le fait que des forces progressistes et non pas des milices confessionnelles et des groupes terroristes.
Nous voici aujourd’hui, fidèles à notre promesse, de nous rassembler pour protester contre « la loi scélérate du pétrole et du gaz », qu’on veut nous imposer. Cette loi a été concoctée par les trusts monopolistiques américains, qui veulent s’accaparer de nos richesses, propriété de nos masses populaires démunies et de nos générations futures.
Le ministre du pétrole Shahrestani, ennemi de la classe ouvrière irakienne, a demandé à son gouvernement d’engager contre nous une procédure judiciaire, parce que nous avons décidé de nous opposer à ce qu’on fasse don des droits des irakiens, aux occupants, ennemis des peuples, venus nous apporter leur démocratie « du terrorisme, des milices et des traîtres » qui a mis le pays en sang et fait plus d’un million de victimes, en plus de quatre millions de réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur de l’Irak.
Camarades et Frères
Tout le monde sait que l’occupant et ses trois gouvernements successifs ont constamment agi contre les intérêts des masses populaires et n’ont rien réalisé des promesses de bien-être dont ils ont bercé le peuple irakien. Ce même peuple irakien qui n’a hérité du régime précédent que misère et drames, reproduits d’ailleurs en ce temps de « démocratie » américaine.
Il ne nous reste ainsi qu’à nous prendre en charge, à défendre nos propres intérêts et à les arracher des occupants et de leurs agents, étant bien sûr que les droits ne s’octroient pas mais s’arrachent de haute lutte.
Nous avons le devoir de ne pas temporiser sinon nous nous ferons voler en plein jour.
Les travailleurs et les forces progressistes du monde entier nous observent. N’ayez pas peur de Shahrestani et de ses acolytes, car ils sont ils ne sont pas éternels, alors que le peuple est éternel malgré eux!
Vive la classe ouvrière irakienne!
Vive le Front contre la loi du pétrole et du gaz !
Sobhi Al Badry, Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz
--------------------------------------
Déclaration d’appui et de soutien au mouvement des travailleurs irakiens dans leur combat contre la loi du pétrole et du gaz et contre l’occupation.
Les syndicats et les conseils ouvriers irakiens, toutes tendances politiques et spécialités professionnelles confondues, se préparent à entrer en grève générale, conduisant à l’arrêt des exportations de pétrole, au cas où le « parlement irakien » voterait la loi du pétrole et du gaz, pour satisfaire les intérêts américains et sous la pression de l’administration et des forces d’occupation américaine.
Il s’agirait là d’une concrétisation de fait des objectifs de la guerre, de l’occupation de l’Irak et de la destruction totale de son Etat, de sa société, de son avenir et de ses richesses.
Les Irakiens libres et avec eux les citoyens arabes, les ouvriers libres, leurs syndicats et l’ensemble de l’opinion publique internationale qui ont soutenu le peuple irakien à tous les stades de son combat, sont appelés aujourd’hui à redoubler d’effort et à accentuer leur soutien à ce peuple meurtri mais qui résiste courageusement pour chasser les occupants et leurs pions locaux. Ils doivent le faire aussi pour empêcher l’institutionnalisation du pillage des richesses pétrolières irakiennes par les grands trusts américains et autres pays occidentaux qui ont participé à la guerre et à l’occupation de l’Irak.
Le mouvement syndical irakien, soutenu massivement par toutes les forces sociales irakiennes et le mouvement national de la résistance avec toutes ses composantes, salue l’action des travailleurs irakiens et leur détermination à affronter l’occupation étrangère, sa répression et son pillage systématique et destructeur de l’Irak.
Les hommes libres, en Irak et de par le monde, suivent avec intérêt les débats houleux relatifs à « la loi du pétrole et du gaz », passée en catimini par le gouvernement Maliki, et prennent acte de son refus unanime par tous les patriotes sincères, suite aux manifestations, aux rassemblements et aux protestations qui l’ont accompagnée et pour dénoncer la décision de Shahrestani, troisième ministre du pétrole dans le gouvernement de l’occupation, interdisant les activités syndicales dans le secteur pétrolier.
Actuellement, la position unanime des irakiens est de soutenir sans ambiguïté les ouvriers du pétrole dans leur combat pour aller de l’avant et jusqu’au bout dans cette confrontation nationale et générale contre l’occupant, y compris par le recours légitime à la grève pacifique et à l’interruption des exportations de pétrole. C’est là le moyen radical et efficace pour venir à bout des projets de l’occupant et de ses pions dans le gouvernement de la « zone verte » américaine et pour les empêcher de cueillir les fruits de l’occupation de l’Irak.
Nous sommes tous invités à apporter sans retard notre soutien réel et notre solidarité effective avec les travailleurs irakiens du pétrole et avec l’ensemble du peuple irakien dans cette bataille qui déterminera le sort du pays et de la nation.
Nous invitons tout particulièrement l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA) et l’ensemble des syndicats arabes et dans le monde à concrétiser leur soutien aux travailleurs irakiens dans leur combat pour libérer leur richesse pétrolière et mettre fin au pillage et à la destruction de l’Irak, d’autant que l’Algérie a réussi à écarter les visées des mêmes groupes d’intérêt internationaux qui ont ambitionné de faire passer une loi similaire. Ce faisant, l’Algérie a donné le meilleur exemple d’une volonté nationale soucieuse de libérer les richesses nationales, de les conserver et de les protéger en legs pour les générations futures.
Nous déclarons notre soutien inconditionnel au « Front contre la loi du pétrole et du gaz » en Irak ainsi qu’à la classe ouvrière irakienne dans son combat pour libérer ses richesses nationales et son pays.
Nous donnons à tous ceux qui veulent communiquer avec nous, les informations et les contacts dont nous disposons sur ce combat pour agir en conséquence.
Professeur Abdel Kadhem Al Aboudi
Membre du Comité Algérien de Soutien aux Peuples Irakien et Palestinien et Coordonnateur Général du Rassemblement des Irakiens Libres à l’étranger.
Téléphone : 00 213 71 61 24 05
Email : aboudika@yahoo.ca
Sobhi Al Badry : Président du Front Irakien contre la loi du pétrole et du gaz.
Téléphone : 00 964 79 01 30 72 55
Email : albadry2005@yahoo.com/
Site Internet du Front: http://www.basraoilunion.org/
Email : info@basraoilunion.org/
---------------------
Syndicat général des travailleurs du secteur pétrolier Communiqué du Comité de Coordination des Syndicats Irakiens
Au nom d’Allah, Le Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux
Communiqué
La classe ouvrière irakienne a longtemps souffert de la répression du régime dictatorial précédent qui lui avait interdit de s’organiser librement par la loi n°150 datée de 1978. Nous avons cru qu’après la chute du régime, le mouvement syndical et ouvrier irakien qui fait partie du mouvement social, allait recouvrir tous ses droits, y compris l’abrogation de la loi susmentionnée.
Malheureusement, de nombreux responsables dans le gouvernement irakien actuel ont essayé avec force de combattre le mouvement syndical au point d’interdire ses activités, en contradiction totale avec les conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui considère que l’action syndicale comme un droit fondamental de la classe ouvrière et que le gouvernement n’avait pas à y interférer et encore moins à l’interdire.
L’attaque en règle de l’Union des syndicats du pétrole et d’autres syndicats actifs dans le secteur est là pour nous convaincre du contraire.
Le mouvement syndical et ouvrier de Bassora, convaincu de l’importance de son unité et de la nécessité de coordonner son action pour faire face à cette attaque et contrer tous les plans de l’occupation et ses projets en Irak et pour réaliser les objectifs de la classe ouvrière :
Les unions et syndicats des travailleurs ci-dessous désignés se sont réunis le 20/08/2007/ au siège de l’Union des syndicats du pétrole, se sont concertés et débattu des problèmes qui les préoccupent et décidé à l’unanimité:
De créer un bureau de coordination de l’action syndicale commune ayant pour siège général Bassora. Ce bureau est un cadre large et ouvert à toutes les unions, les syndicats et les commissions qui désirent le rejoindre dans le but d’unifier la voix de la classe ouvrière en Irak et de réaliser ses objectifs.
Vive la classe ouvrière irakienne
Gloire éternelle aux martyrs de la classe ouvrière
Qu’Allah nous aide
Signataires :
1) Union des syndicats du pétrole
2) Union des conseils et des syndicats ouvriers
3) Syndicat des ouvriers agricoles et de l’agro-alimentaire
4) Syndicat Général des ports irakiens
5) Syndicat général des ouvriers et des techniciens de l’électricité du sud.
6) Comité syndical de la société Ben Majed
A l’issue de la réunion tenue au siège de l’Union des syndicats du pétrole le 22/08/07/ à 10 heures, il a été procédé à l’élection par vote secret du bureau de la coordination. Les personnes ci-dessous ont été élues :
1) Hassen Jomâa Awad Alasadi : de l’union des syndicats du pétrole : Président
2) Abbas Ibrahim Jabbar : du syndicat des ouvriers agricoles, 1er vice-président
3) Abdel Krim Abd Assada : union des conseils et des syndicats ouvriers : 2ème vice président
4) Mouaied Salah Fahd : syndicat des ouvriers et des techniciens de l’électricité : secrétaire
Le bureau se compose de 11 membres, représentant les unions et conseils syndicaux présents à la réunion.
Le Bureau de coordination de l’action syndicale commune.
Siège général : Bassora
Le 23 août 2007
________________________
Notre rassemblement est le début d’une protestation des masses irakiennes contre l’occupation et la loi du pétrole et du gaz.
Communiqué du Front contre la loi du pétrole et du gaz, à l’occasion du rassemblement de la place de la libération.
Deux jours après notre rassemblement du 22/09/07, nous voici le 24 septembre, date anniversaire de la décision maudite prise par l’administration américaine le 24 septembre 2002 d’occuper l’Irak. Cette occupation exécrable a transformé la vie des irakiens en un véritable enfer que l’histoire immédiate de l’humanité n’a pas connu d’équivalent : terrorisme de masse, assassinats ciblés, nettoyage ethnique et règne de l’insécurité. La population Irakienne qui a connu les drames de l’ancien régime connaît actuellement les catastrophes nées de la démocratie ensanglantée américaine, avec notamment une bipolarisation entre d’un côté l’occupation et ses agents, les mouvements terroristes et les milices confessionnelles et de l’autre les masses déshéritées du peuple irakien.
Toutes les composantes du premier pôle, avec leurs diverses agendas, se sont coalisées pour déclarer une guerre à outrance qui détruit les services sociaux, généralise la corruption et le pillage des deniers publics par les dirigeants et les chefs des partis politiques de la zone verte, au point que les scandales ont atteint des proportions jamais égalées auparavant, exploitant l’insécurité qui empêche les masses populaires à faire entendre leurs voix. Ils ne font au fait qu’exécuter les recommandations et les ordres de leurs alliés de la Maison blanche.
Le projet de loi du pétrole et du gaz, adopté sous la pression des occupants, est en fait une première dans le pillage des richesses irakiennes, consenti par le gouvernement « élu » au profit des trusts américains et devant mettre définitivement le sort des irakiens entre leurs mains.
Notre Front appelle tous les irakiens, tous les hommes libres et toutes les forces hostiles à cette loi, à intensifier leur lutte pour son abrogation.
Front contre la loi du pétrole et du gaz.
Soutenez le rassemblement du Front contre la loi du pétrole et du gaz du 22/09/07
Appel aux forces populaires hostiles à cette loi
Nous n’avons plus le temps : la patience des forces d’occupation, de leurs monopoles et de leurs trusts qui veulent foncer sur nos richesses pour se les approprier, a atteint ses limites extrêmes.
Le vote de la maudite loi du pétrole et du gaz par le parlement irakien est imminent alors que l’ennemi de notre peuple continue à nous provoquer et à défier la détermination de nos immenses forces qui refusent cette loi de la honte.
Notre retard à relever ces défis nationaux a donné l’illusion au gouvernement et au parlement que la majorité qui refuse cette loi, allait se taire indéfiniment et les laisserait adopter cette loi sans réagir.
Nous leur disons haut et fort : cessez de jouer avec nos vies, notre stabilité, nos richesses et l’avenir de nos générations futures.
Nous sommes à la croisée des chemins et notre patience a atteint ses limites. Il ne nous reste qu’à sortir dans la rue pour relever le défi et en finir définitivement.
Forces populaires, unisse-vous et relevez le défi !
Oh forces nationales irakiennes qui refusent cette loi, unisse-vous !
Le Front contre la loi du pétrole et du gaz s’est fixé pour objectif, depuis le premier jour de sa formation, de s’opposer à cette loi et de la faire abroger. Cet objectif national ne peut se réaliser sans le soutien des hommes d’honneur de l’Irak.
Notre Front a entrepris des actions multiples pour s’assurer des dangers qui nous attendent au cas où cette loi est adoptée et la réaction des masses populaires a été unanime et claire pour la refuser catégoriquement.
Il a été décidé que le Front organise un rassemblement, place de la Libération , au centre de Bagdad, le 22/09/2007, qui sera le point de départ d’une intensification de la lutte en rapport avec les développements attendus.
Nous lançons un appel à tous nos compatriotes pour apporter leur soutien au Front et pour que notre rassemblement soit celui de la dignité, du défi, de la résistance et un message fort à l’occupant et ses agents, pour en finir avec cette loi.
Soutenez notre rassemblement à la place de la Libération et redonnez à notre peuple la chaleur de l’Intifada nationale pour la liberté et la libération.
Rejoignez le Front contre la loi du pétrole et du gaz.
Sobhi Albadry
Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz
Communiqué de l’Union des syndicats du pétrole à l’occasion du 4ème anniversaire de l’occupation de l’Irak
21 mars 2007
L’occupation de l’Irak est entrée dans sa cinquième année, dans un climat de grande violence, de sang, de nettoyage ethnique, de génocide des enfants, des femmes et des vieillards.
Quatre années d’une extrême dureté, de souffrances, de destruction systématique des conditions de vie sociale organisée, d’incitations aux luttes et à la guerre interconfessionnelle, viennent de s’écouler et pendant lesquelles l’Irak a connu l’insécurité totale, le règne des milices soutenues de l’intérieur et de l’étranger, d’une généralisation du chômage, de la paupérisation, du sous-développement, de la marginalisation, de la fermeture d’usines et de l’absence de services. Au cours de ces longues années, les irakiens ont connu aussi la montée des gangs armés, agissant en toute impunité pour violer les lois, porter atteinte aux biens publics et privés et enlever les personnes. Au cours de ces longues années, les irakiens ont vu s’effriter les liens de fraternité qui cimentaient la société et le règne de l’individualisme et de l’égoïsme qui ont fini par avoir raison de la cohésion sociale.
Quatre années de destruction, d’effondrement, de drames et de catastrophes qui ont enfoncé la société irakienne dans des ténèbres dont on ne voit pas du tout le bout et qu’aucune lueur d’espoir n’en annonce la fin et le retour de la vie à ce corps démembré et meurtri.
Les forces qui dominent l’Irak, leurs soutiens et leurs agents, sont ceux là même qui ont poussé toutes les composantes de la société à s’entretuer et à procéder au nettoyage ethnique. Ce faisant, ils ont précipité le pays dans l’instabilité et l’errance et ont en fait un terrain de prédilection pour les luttes et les règlements de compte entre puissances régionales et une proie facile à leurs projets de domination, au contenu réactionnaire. C’est toute la société irakienne qui est en train d’en payer le prix.
Les Etats Unis et leurs alliés, qui ont misé sur leur puissance armée et leur capacité à dominer l’ensemble du territoire irakien, ont été incapables de trouver une solution à la crise d’un pays en butte aux tiraillements ethniques, nationalistes et confessionnels et brûlé par le feu de la haine et de la discorde.
Toutes ces forces réunies n’ont pas la réponse convaincante aux grandes questions de l’Irak et encore moins la solution à ses problèmes parce qu’elles manquent de l’expérience politique nationale capable de définir des objectifs susceptible d’être réalisés.
La réponse et la solution !
La montée de courants politiques et sociaux indépendants, jugés sans doute petits et sans grande influence, mais qui organisent et dirigent les manifestations et les protestations populaires contre l’occupation, source de tous les maux qui assaillent notre société, est la réponse adéquate à notre situation. Ces forces sont capables de mobiliser les forces patriotiques sincères et d’engager les mouvements syndicaux et ouvriers dans une coalition populaire de classe, capable d’imposer un nouvel équilibre, au détriment des forces dominantes de droite. Elles sont aussi capables de proposer une alternative capable de rompre avec le modèle du confessionnalisme et d’en finir avec ses propositions rétrogrades. Pour cela, il faudrait que ces forces ouvrières, solidaires et organisées dans une structure unie, se transforment en une force influente sur la vie politique et les luttes actuelles. Si tel est le cas, le mouvement ouvrier trouvera auprès des autres organisations patriotiques et, plus largement, auprès des millions des travailleurs en Irak et dans le monde, la solidarité nécessaire pour affronter l’occupation et faire partir ses troupes, mais aussi pour rétablir une vie sociale digne et réunifier l’Irak. C’est le programme que nous proposons à notre peuple et qu’il convient d’exécuter sans retard.
Aussi, et depuis le début de la guerre contre l’Irak et son occupation, les cadres syndicaux ouvriers, ont pris l’initiative d’organiser des mouvements de protestation et de dénonciation de cette occupation. Après, quand l’organisation syndicale s’est développée dans le secteur du « pétrole du sud » et que l’Union générale, réunissant tous les syndicats du sud de l’Irak, s’est constituée, nous avons appelé aux marches de protestation, aux grèves et aux manifestations silencieuses en hommage aux martyrs de la classe ouvrière, morts au champ d’honneur, en résistant à l’occupation dès les premiers jours que ses troupes ont foulé le sol de la Mésopotamie.
Nous, à l’Union des syndicats du pétrole avec toutes ses structures et ses organisations ouvrières, déclarons soutenir notre peuple dans les épreuves difficiles qu’il subit et nous l’assurons que nous partageons son combat pour délivrer notre pays de l’occupation, avec tous les moyens disponibles.
Nous appelons tous les syndicats et les mouvements ouvriers en Irak, à engager des actions de protestation, des manifestations et des rassemblements et à organiser des réunions pour dénoncer l’occupation.
Nous saluons les organisations, les mouvements et les syndicats ouvriers, qui ont manifesté massivement, en Amérique, en Europe et partout ailleurs dans le monde, pour dénoncer la guerre d’agression contre l’Irak et appeler au retrait des troupes d’occupation.
Nous demeurons plus que jamais, contre l’occupation et nous le crions haut et fort !
NON ! NON ! NON ! A l’Amérique !
Abdallah Jabbar Al Maliki
Bureau d’informationUnion des syndicats du pétroleTraduit de l'arabe par Ahmed Manai
FATWA SUR LA LOI SUR LE PETROLE ET LE GAZ
Interdiction pour un dirigeant musulman
de transférer les biens de son pays à des non-musulmans …
Au nom d’Allah, le Compatissant, le Miséricordieux,
Allah a dit « O croyants, ne trahissez pas la foi d’Allah et du Messager,
ni ne détournez en toute connaissance les biens qui vous ont été confiés ».
Ainsi, tous les biens sont par nature la possession d’Allah, tous les biens lui appartiennent. Il a dit « Le royaume des cieux et de la terre est à Allah ; il a le pouvoir sur toutes choses »…
L’Islam a déclaré que l’être humain peut posséder des biens, mais ce droit à la possession doit être confirmé par la religion, qui est source de droit. Ces droits ne sont pas des droits naturels ou le résultat de la pensée mais un don d’Allah à l’être humain.
L’Islam a classé les biens en trois genres : les biens individuels, les biens communs et les biens de l’Etat. Cette fatwa s’intéresse aux biens communs… Le Prophète Mohamed a dit : « les peuples partagent trois choses, l’Eau, la Terre verte et le Feu ». Il est donc interdit à un individu, à un Etat, de posséder les biens communs. Ceux-ci appartiennent à un groupe et ne sont pas inclus dans ceux d’un individu, d’une secte ou ethnie ou des biens d’Etat, l’Etat ayant pour fonction de contrôler ou superviser ces biens au bénéfice du peuple.
Ces biens communs s’analysent ainsi :
1. les matériaux qui ne peuvent être coupés (illimités) tels que le Pétrole, le gaz, le soufre, le phosphate, etc…
2. Les installations relatives au groupe
3. les choses qui ne peuvent être gérés par des individus, comme les fleuves
De ce qui précède, il s’ensuit que :
- Premièrement, le Pétrole est un bien général comme il est un matériau qui ne peut pas être coupé (illimité) aussi il est la possession de l’Etat Nation Musulman et personne ne peut s’en saisir à moins que cela ne l’ait été autorisé par la loi religieuse ou le fiqh(jurisprudence musulmane).
- Deuxièmement, Allah a conféré au gouvernant la responsabilité de conduire ou veiller aux biens communs comme le Prophète l’a énoncé dans son hadith : « Allah s’enquerra auprès de chaque berger des biens placés sous sa responsabilité et même des biens perdus » ou « chacun de vous est un berger et responsable de son troupeau comme l’imam est responsable
*************************************
Traduit de l’Arabe par Ahmed Manai : www.tunisitri.net/
du Front Irakien contre la loi du pétrole et du gaz
La position des syndicats et des conseils ouvriers en Irak
Les syndicats ouvriers Irakiens mènent un combat acharné contre l’occupation et ses créatures et pour l’abrogation de la loi sur le pétrole et le gaz, entérinée par le gouvernement Maliki, en attente d’être votée par le parlement de la zone verte.
Nous vous adressons ce dossier de presse, comportant des documents, des informations, des appels et des messages de soutien, en espérant que notre combat trouve auprès de vous et de la classe ouvrière internationale l’écho que nous sommes en droit d’attendre de vous tous dans notre lutte contre l’occupation.Nous vous rappelons que le 22 septembre 2007, se tiendra à Bagdad, à la place de la Libération et à l’ombre de la statue de la liberté, un grand rassemblement dont les participants risquent d’être réprimés et arrêtés, ce qui exige de tous de mobiliser tous les médias pour faire parvenir la voix des travailleurs irakiens à l’opinion publique irakienne, arabe et internationale.Avec nos salutations et nos espoirs d’engager avec tous une action solidaire.
-----------------------------
Déclaration à l’opinion publique et aux syndicats des travailleurs arabes
C’est la troisième fois que nous manifestons pour protester contre “la loi du pétrole et du gaz” que l’administration américaine essaie d’imposer à notre peuple irakien, soumis aux pires conditions sécuritaires, économiques et politiques qu’il n’ait jamais connues. Des dizaines de nos compatriotes sont assassinés chaque jour et des millions d’entre eux ont été contraints à l’exode intérieure et à l’exil, étant donné que le seul langage en vogue, depuis que l’Amérique nous a importé sa démocratie de la peur pour en finir avec les irakiens, est celui de la terreur et de l’assassinat.
Deux autres manifestations ont eu lieu cette année, à la place El Ferdous à Bagdad en date du 31/03/2007 et du 07/07/2007. Aujourd’hui nous manifestons à Babel (Babylone), haut lieu de la civilisation, de même qu’au centre de notre chère Bagdad, à la place de la Libération et à l’ombre de la statue de la liberté, symbole des aspirations de notre peuple, sans aucune crainte des multiples dangers qui nous guettent.
A cette nouvelle étape de notre lutte, nous voulons exprimer notre refus des plans concoctés contre les masses du peuple irakien par les forces d’occupation et les gouvernements fantoches successifs, qui croient avoir domestiqué définitivement la volonté de notre peuple et pouvoir faire ainsi ce qu’elles veulent, tant que l’occasion les y autorise.
Notre réponse se fera entendre progressivement pour culminer dans une Intifada générale que l’action quotidienne des masses populaires rend de plus en plus proche, étant donné que ces dernières ne peuvent subir indéfiniment la répression des despotes d’hier et d’aujourd’hui.
Nous avons connu récemment la grève des ouvriers des pipes lines à Bassora dont l’action a surpris les américains et leur gouvernement Maliki, qui ont tenté de faire arrêter les chefs syndicaux et poussé Hussein Shahrastani, ministre du pétrole dans le 3ème gouvernement de l’occupation, à faire appel aux lois réactionnaires des régimes antérieures pour faire interdire l’action syndicale au sein de la société du pétrole du sud.
Aujourd’hui, nous voici dans notre rassemblement à Bagdad, capitale de l’Irak Uni, pour assurer notre peuple et le monde, que les masses populaires irakiennes ne peuvent avoir d’autre position que de s’opposer et de résister à tout ce qui vise à dilapider leurs intérêts, leurs richesses nationales et l’avenir de leurs générations futures.
L’administration américaine a réussi, moyennant de fortes pressions sur le gouvernement actuel, à lui soutirer un accord sur le scélérat projet “de loi du pétrole et du gaz” et à le soumettre au prétendu parlement irakien en vue de l’adopter, pour qu’elle dispose pleinement des richesses de notre peuple.
Tout le monde sait pertinemment que cette loi, qui touche à la vie de millions de citoyens, fera l’objet de décisions prises dans les arrières cours sans que les irakiens n’aient à se prononcer sur son contenu. C’est pour cette raison que le gouvernement fantoche et ses acolytes essaient par tous les moyens de justifier cette loi américaine, dans les conditions dramatiques que connaît notre pays. Ils essaient tous de convaincre le monde que leur loi sera au service de l’Irak alors qu’ils font tout pour exclure les voix irakiennes contestataires et hostiles à ces plans douteux.
En fait, ni l’administration américaine, ni le gouvernement irakien n’ont de lien avec les intérêts des masses populaires irakiennes, ce que confirment les événements des cinq dernières années. La preuve en est que jamais ils n’ont pas réussi au cours de cette période à rétablir les services de base tel que l’électricité et l’eau devenus un rêve impossible à réaliser. En plus de l’absence des autres services humanitaires pour lesquels des milliards ont été alloués et qu’ils ont promis dans leur budget de 2007 appelé explosif.
Les « révolutionnaires de la zone verte » ne s’intéressent en fait qu’à ce qu’ils peuvent gagner de leur gestion de l’Irak, qu’ils quitteront un jour avec un visa américain accordé une fois qu’ils auront accompli ce pour lequel ils sont arrivés en Irak.Chers frèresEn organisant ces multiples manifestations et rassemblements, dans les divers coins du pays, l’action du Front contre la loi du pétrole et du gaz, qui s’est engagé à combattre cette loi, ne se limitera pas à cette action. Nous projetons de continuer le combat sous diverses formes et par tous les moyens, en mobilisant les masses populaires en Irak et en appelant à la solidarité, effective et tangible, de nos frères arabes et de tous nos amis libres à travers le monde, pour qu’ils pressent le régime en place et l’administration de l’occupation, à répondre à nos revendications et à l’abrogation immédiate de cette loi. Nous revendiquons aussi, pour le Front ainsi que pour l’ensemble des syndicats ouvriers, une participation effective à l’élaboration de toute autre loi future qui concernerait l’intérêt du peuple irakien et les richesses de son pays.
Permettez-moi enfin, au nom du « Front Contre la loi du pétrole et du gaz », de vous remercier tous pour votre soutien et votre solidarité en espérant que vous demeuriez à nos côtés jusqu’à la réalisation de nos justes combats nationaux
Sobhi Al Badry
Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz
12 septembre 2007
Téléphone : 00 964 79 01 30 72 55
Email : albadry2005@yahoo.com/
Site Internet du Front: http://www.basraoilunion.org/
Email : info@basraoilunion.org/
--------------------------------------------
Déclaration de Sobhi Al Badry, Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz, à l’opinion publique arabe et internationale, sur la solidarité avec les travailleurs irakiens dans leur combat contre la loi « du pétrole et du gaz », au cours du Rassemblement de la place de la Libération à Bagdad, le 22/09/2007.
Travailleurs et Hommes libres
Nous voici aujourd’hui à la place de la Libération que nous voulons transformer en place de la libération de tout l’Irak, des troupes d’occupation et de leurs agents, réunis dans ce rassemblement qui sera le début de la libération de l’Irak. Cette libération ne peut être le fait que des forces progressistes et non pas des milices confessionnelles et des groupes terroristes.
Nous voici aujourd’hui, fidèles à notre promesse, de nous rassembler pour protester contre « la loi scélérate du pétrole et du gaz », qu’on veut nous imposer. Cette loi a été concoctée par les trusts monopolistiques américains, qui veulent s’accaparer de nos richesses, propriété de nos masses populaires démunies et de nos générations futures.
Le ministre du pétrole Shahrestani, ennemi de la classe ouvrière irakienne, a demandé à son gouvernement d’engager contre nous une procédure judiciaire, parce que nous avons décidé de nous opposer à ce qu’on fasse don des droits des irakiens, aux occupants, ennemis des peuples, venus nous apporter leur démocratie « du terrorisme, des milices et des traîtres » qui a mis le pays en sang et fait plus d’un million de victimes, en plus de quatre millions de réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur de l’Irak.
Camarades et Frères
Tout le monde sait que l’occupant et ses trois gouvernements successifs ont constamment agi contre les intérêts des masses populaires et n’ont rien réalisé des promesses de bien-être dont ils ont bercé le peuple irakien. Ce même peuple irakien qui n’a hérité du régime précédent que misère et drames, reproduits d’ailleurs en ce temps de « démocratie » américaine.
Il ne nous reste ainsi qu’à nous prendre en charge, à défendre nos propres intérêts et à les arracher des occupants et de leurs agents, étant bien sûr que les droits ne s’octroient pas mais s’arrachent de haute lutte.
Nous avons le devoir de ne pas temporiser sinon nous nous ferons voler en plein jour.
Les travailleurs et les forces progressistes du monde entier nous observent. N’ayez pas peur de Shahrestani et de ses acolytes, car ils sont ils ne sont pas éternels, alors que le peuple est éternel malgré eux!
Vive la classe ouvrière irakienne!
Vive le Front contre la loi du pétrole et du gaz !
Sobhi Al Badry, Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz
--------------------------------------
Déclaration d’appui et de soutien au mouvement des travailleurs irakiens dans leur combat contre la loi du pétrole et du gaz et contre l’occupation.
Les syndicats et les conseils ouvriers irakiens, toutes tendances politiques et spécialités professionnelles confondues, se préparent à entrer en grève générale, conduisant à l’arrêt des exportations de pétrole, au cas où le « parlement irakien » voterait la loi du pétrole et du gaz, pour satisfaire les intérêts américains et sous la pression de l’administration et des forces d’occupation américaine.
Il s’agirait là d’une concrétisation de fait des objectifs de la guerre, de l’occupation de l’Irak et de la destruction totale de son Etat, de sa société, de son avenir et de ses richesses.
Les Irakiens libres et avec eux les citoyens arabes, les ouvriers libres, leurs syndicats et l’ensemble de l’opinion publique internationale qui ont soutenu le peuple irakien à tous les stades de son combat, sont appelés aujourd’hui à redoubler d’effort et à accentuer leur soutien à ce peuple meurtri mais qui résiste courageusement pour chasser les occupants et leurs pions locaux. Ils doivent le faire aussi pour empêcher l’institutionnalisation du pillage des richesses pétrolières irakiennes par les grands trusts américains et autres pays occidentaux qui ont participé à la guerre et à l’occupation de l’Irak.
Le mouvement syndical irakien, soutenu massivement par toutes les forces sociales irakiennes et le mouvement national de la résistance avec toutes ses composantes, salue l’action des travailleurs irakiens et leur détermination à affronter l’occupation étrangère, sa répression et son pillage systématique et destructeur de l’Irak.
Les hommes libres, en Irak et de par le monde, suivent avec intérêt les débats houleux relatifs à « la loi du pétrole et du gaz », passée en catimini par le gouvernement Maliki, et prennent acte de son refus unanime par tous les patriotes sincères, suite aux manifestations, aux rassemblements et aux protestations qui l’ont accompagnée et pour dénoncer la décision de Shahrestani, troisième ministre du pétrole dans le gouvernement de l’occupation, interdisant les activités syndicales dans le secteur pétrolier.
Actuellement, la position unanime des irakiens est de soutenir sans ambiguïté les ouvriers du pétrole dans leur combat pour aller de l’avant et jusqu’au bout dans cette confrontation nationale et générale contre l’occupant, y compris par le recours légitime à la grève pacifique et à l’interruption des exportations de pétrole. C’est là le moyen radical et efficace pour venir à bout des projets de l’occupant et de ses pions dans le gouvernement de la « zone verte » américaine et pour les empêcher de cueillir les fruits de l’occupation de l’Irak.
Nous sommes tous invités à apporter sans retard notre soutien réel et notre solidarité effective avec les travailleurs irakiens du pétrole et avec l’ensemble du peuple irakien dans cette bataille qui déterminera le sort du pays et de la nation.
Nous invitons tout particulièrement l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA) et l’ensemble des syndicats arabes et dans le monde à concrétiser leur soutien aux travailleurs irakiens dans leur combat pour libérer leur richesse pétrolière et mettre fin au pillage et à la destruction de l’Irak, d’autant que l’Algérie a réussi à écarter les visées des mêmes groupes d’intérêt internationaux qui ont ambitionné de faire passer une loi similaire. Ce faisant, l’Algérie a donné le meilleur exemple d’une volonté nationale soucieuse de libérer les richesses nationales, de les conserver et de les protéger en legs pour les générations futures.
Nous déclarons notre soutien inconditionnel au « Front contre la loi du pétrole et du gaz » en Irak ainsi qu’à la classe ouvrière irakienne dans son combat pour libérer ses richesses nationales et son pays.
Nous donnons à tous ceux qui veulent communiquer avec nous, les informations et les contacts dont nous disposons sur ce combat pour agir en conséquence.
Professeur Abdel Kadhem Al Aboudi
Membre du Comité Algérien de Soutien aux Peuples Irakien et Palestinien et Coordonnateur Général du Rassemblement des Irakiens Libres à l’étranger.
Téléphone : 00 213 71 61 24 05
Email : aboudika@yahoo.ca
Sobhi Al Badry : Président du Front Irakien contre la loi du pétrole et du gaz.
Téléphone : 00 964 79 01 30 72 55
Email : albadry2005@yahoo.com/
Site Internet du Front: http://www.basraoilunion.org/
Email : info@basraoilunion.org/
---------------------
Syndicat général des travailleurs du secteur pétrolier Communiqué du Comité de Coordination des Syndicats Irakiens
Au nom d’Allah, Le Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux
Communiqué
La classe ouvrière irakienne a longtemps souffert de la répression du régime dictatorial précédent qui lui avait interdit de s’organiser librement par la loi n°150 datée de 1978. Nous avons cru qu’après la chute du régime, le mouvement syndical et ouvrier irakien qui fait partie du mouvement social, allait recouvrir tous ses droits, y compris l’abrogation de la loi susmentionnée.
Malheureusement, de nombreux responsables dans le gouvernement irakien actuel ont essayé avec force de combattre le mouvement syndical au point d’interdire ses activités, en contradiction totale avec les conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui considère que l’action syndicale comme un droit fondamental de la classe ouvrière et que le gouvernement n’avait pas à y interférer et encore moins à l’interdire.
L’attaque en règle de l’Union des syndicats du pétrole et d’autres syndicats actifs dans le secteur est là pour nous convaincre du contraire.
Le mouvement syndical et ouvrier de Bassora, convaincu de l’importance de son unité et de la nécessité de coordonner son action pour faire face à cette attaque et contrer tous les plans de l’occupation et ses projets en Irak et pour réaliser les objectifs de la classe ouvrière :
Les unions et syndicats des travailleurs ci-dessous désignés se sont réunis le 20/08/2007/ au siège de l’Union des syndicats du pétrole, se sont concertés et débattu des problèmes qui les préoccupent et décidé à l’unanimité:
De créer un bureau de coordination de l’action syndicale commune ayant pour siège général Bassora. Ce bureau est un cadre large et ouvert à toutes les unions, les syndicats et les commissions qui désirent le rejoindre dans le but d’unifier la voix de la classe ouvrière en Irak et de réaliser ses objectifs.
Vive la classe ouvrière irakienne
Gloire éternelle aux martyrs de la classe ouvrière
Qu’Allah nous aide
Signataires :
1) Union des syndicats du pétrole
2) Union des conseils et des syndicats ouvriers
3) Syndicat des ouvriers agricoles et de l’agro-alimentaire
4) Syndicat Général des ports irakiens
5) Syndicat général des ouvriers et des techniciens de l’électricité du sud.
6) Comité syndical de la société Ben Majed
A l’issue de la réunion tenue au siège de l’Union des syndicats du pétrole le 22/08/07/ à 10 heures, il a été procédé à l’élection par vote secret du bureau de la coordination. Les personnes ci-dessous ont été élues :
1) Hassen Jomâa Awad Alasadi : de l’union des syndicats du pétrole : Président
2) Abbas Ibrahim Jabbar : du syndicat des ouvriers agricoles, 1er vice-président
3) Abdel Krim Abd Assada : union des conseils et des syndicats ouvriers : 2ème vice président
4) Mouaied Salah Fahd : syndicat des ouvriers et des techniciens de l’électricité : secrétaire
Le bureau se compose de 11 membres, représentant les unions et conseils syndicaux présents à la réunion.
Le Bureau de coordination de l’action syndicale commune.
Siège général : Bassora
Le 23 août 2007
________________________
Notre rassemblement est le début d’une protestation des masses irakiennes contre l’occupation et la loi du pétrole et du gaz.
Communiqué du Front contre la loi du pétrole et du gaz, à l’occasion du rassemblement de la place de la libération.
Deux jours après notre rassemblement du 22/09/07, nous voici le 24 septembre, date anniversaire de la décision maudite prise par l’administration américaine le 24 septembre 2002 d’occuper l’Irak. Cette occupation exécrable a transformé la vie des irakiens en un véritable enfer que l’histoire immédiate de l’humanité n’a pas connu d’équivalent : terrorisme de masse, assassinats ciblés, nettoyage ethnique et règne de l’insécurité. La population Irakienne qui a connu les drames de l’ancien régime connaît actuellement les catastrophes nées de la démocratie ensanglantée américaine, avec notamment une bipolarisation entre d’un côté l’occupation et ses agents, les mouvements terroristes et les milices confessionnelles et de l’autre les masses déshéritées du peuple irakien.
Toutes les composantes du premier pôle, avec leurs diverses agendas, se sont coalisées pour déclarer une guerre à outrance qui détruit les services sociaux, généralise la corruption et le pillage des deniers publics par les dirigeants et les chefs des partis politiques de la zone verte, au point que les scandales ont atteint des proportions jamais égalées auparavant, exploitant l’insécurité qui empêche les masses populaires à faire entendre leurs voix. Ils ne font au fait qu’exécuter les recommandations et les ordres de leurs alliés de la Maison blanche.
Le projet de loi du pétrole et du gaz, adopté sous la pression des occupants, est en fait une première dans le pillage des richesses irakiennes, consenti par le gouvernement « élu » au profit des trusts américains et devant mettre définitivement le sort des irakiens entre leurs mains.
Notre Front appelle tous les irakiens, tous les hommes libres et toutes les forces hostiles à cette loi, à intensifier leur lutte pour son abrogation.
Front contre la loi du pétrole et du gaz.
Soutenez le rassemblement du Front contre la loi du pétrole et du gaz du 22/09/07
Appel aux forces populaires hostiles à cette loi
Nous n’avons plus le temps : la patience des forces d’occupation, de leurs monopoles et de leurs trusts qui veulent foncer sur nos richesses pour se les approprier, a atteint ses limites extrêmes.
Le vote de la maudite loi du pétrole et du gaz par le parlement irakien est imminent alors que l’ennemi de notre peuple continue à nous provoquer et à défier la détermination de nos immenses forces qui refusent cette loi de la honte.
Notre retard à relever ces défis nationaux a donné l’illusion au gouvernement et au parlement que la majorité qui refuse cette loi, allait se taire indéfiniment et les laisserait adopter cette loi sans réagir.
Nous leur disons haut et fort : cessez de jouer avec nos vies, notre stabilité, nos richesses et l’avenir de nos générations futures.
Nous sommes à la croisée des chemins et notre patience a atteint ses limites. Il ne nous reste qu’à sortir dans la rue pour relever le défi et en finir définitivement.
Forces populaires, unisse-vous et relevez le défi !
Oh forces nationales irakiennes qui refusent cette loi, unisse-vous !
Le Front contre la loi du pétrole et du gaz s’est fixé pour objectif, depuis le premier jour de sa formation, de s’opposer à cette loi et de la faire abroger. Cet objectif national ne peut se réaliser sans le soutien des hommes d’honneur de l’Irak.
Notre Front a entrepris des actions multiples pour s’assurer des dangers qui nous attendent au cas où cette loi est adoptée et la réaction des masses populaires a été unanime et claire pour la refuser catégoriquement.
Il a été décidé que le Front organise un rassemblement, place de la Libération , au centre de Bagdad, le 22/09/2007, qui sera le point de départ d’une intensification de la lutte en rapport avec les développements attendus.
Nous lançons un appel à tous nos compatriotes pour apporter leur soutien au Front et pour que notre rassemblement soit celui de la dignité, du défi, de la résistance et un message fort à l’occupant et ses agents, pour en finir avec cette loi.
Soutenez notre rassemblement à la place de la Libération et redonnez à notre peuple la chaleur de l’Intifada nationale pour la liberté et la libération.
Rejoignez le Front contre la loi du pétrole et du gaz.
Sobhi Albadry
Président du Front Contre la loi du pétrole et du gaz
Communiqué de l’Union des syndicats du pétrole à l’occasion du 4ème anniversaire de l’occupation de l’Irak
21 mars 2007
L’occupation de l’Irak est entrée dans sa cinquième année, dans un climat de grande violence, de sang, de nettoyage ethnique, de génocide des enfants, des femmes et des vieillards.
Quatre années d’une extrême dureté, de souffrances, de destruction systématique des conditions de vie sociale organisée, d’incitations aux luttes et à la guerre interconfessionnelle, viennent de s’écouler et pendant lesquelles l’Irak a connu l’insécurité totale, le règne des milices soutenues de l’intérieur et de l’étranger, d’une généralisation du chômage, de la paupérisation, du sous-développement, de la marginalisation, de la fermeture d’usines et de l’absence de services. Au cours de ces longues années, les irakiens ont connu aussi la montée des gangs armés, agissant en toute impunité pour violer les lois, porter atteinte aux biens publics et privés et enlever les personnes. Au cours de ces longues années, les irakiens ont vu s’effriter les liens de fraternité qui cimentaient la société et le règne de l’individualisme et de l’égoïsme qui ont fini par avoir raison de la cohésion sociale.
Quatre années de destruction, d’effondrement, de drames et de catastrophes qui ont enfoncé la société irakienne dans des ténèbres dont on ne voit pas du tout le bout et qu’aucune lueur d’espoir n’en annonce la fin et le retour de la vie à ce corps démembré et meurtri.
Les forces qui dominent l’Irak, leurs soutiens et leurs agents, sont ceux là même qui ont poussé toutes les composantes de la société à s’entretuer et à procéder au nettoyage ethnique. Ce faisant, ils ont précipité le pays dans l’instabilité et l’errance et ont en fait un terrain de prédilection pour les luttes et les règlements de compte entre puissances régionales et une proie facile à leurs projets de domination, au contenu réactionnaire. C’est toute la société irakienne qui est en train d’en payer le prix.
Les Etats Unis et leurs alliés, qui ont misé sur leur puissance armée et leur capacité à dominer l’ensemble du territoire irakien, ont été incapables de trouver une solution à la crise d’un pays en butte aux tiraillements ethniques, nationalistes et confessionnels et brûlé par le feu de la haine et de la discorde.
Toutes ces forces réunies n’ont pas la réponse convaincante aux grandes questions de l’Irak et encore moins la solution à ses problèmes parce qu’elles manquent de l’expérience politique nationale capable de définir des objectifs susceptible d’être réalisés.
La réponse et la solution !
La montée de courants politiques et sociaux indépendants, jugés sans doute petits et sans grande influence, mais qui organisent et dirigent les manifestations et les protestations populaires contre l’occupation, source de tous les maux qui assaillent notre société, est la réponse adéquate à notre situation. Ces forces sont capables de mobiliser les forces patriotiques sincères et d’engager les mouvements syndicaux et ouvriers dans une coalition populaire de classe, capable d’imposer un nouvel équilibre, au détriment des forces dominantes de droite. Elles sont aussi capables de proposer une alternative capable de rompre avec le modèle du confessionnalisme et d’en finir avec ses propositions rétrogrades. Pour cela, il faudrait que ces forces ouvrières, solidaires et organisées dans une structure unie, se transforment en une force influente sur la vie politique et les luttes actuelles. Si tel est le cas, le mouvement ouvrier trouvera auprès des autres organisations patriotiques et, plus largement, auprès des millions des travailleurs en Irak et dans le monde, la solidarité nécessaire pour affronter l’occupation et faire partir ses troupes, mais aussi pour rétablir une vie sociale digne et réunifier l’Irak. C’est le programme que nous proposons à notre peuple et qu’il convient d’exécuter sans retard.
Aussi, et depuis le début de la guerre contre l’Irak et son occupation, les cadres syndicaux ouvriers, ont pris l’initiative d’organiser des mouvements de protestation et de dénonciation de cette occupation. Après, quand l’organisation syndicale s’est développée dans le secteur du « pétrole du sud » et que l’Union générale, réunissant tous les syndicats du sud de l’Irak, s’est constituée, nous avons appelé aux marches de protestation, aux grèves et aux manifestations silencieuses en hommage aux martyrs de la classe ouvrière, morts au champ d’honneur, en résistant à l’occupation dès les premiers jours que ses troupes ont foulé le sol de la Mésopotamie.
Nous, à l’Union des syndicats du pétrole avec toutes ses structures et ses organisations ouvrières, déclarons soutenir notre peuple dans les épreuves difficiles qu’il subit et nous l’assurons que nous partageons son combat pour délivrer notre pays de l’occupation, avec tous les moyens disponibles.
Nous appelons tous les syndicats et les mouvements ouvriers en Irak, à engager des actions de protestation, des manifestations et des rassemblements et à organiser des réunions pour dénoncer l’occupation.
Nous saluons les organisations, les mouvements et les syndicats ouvriers, qui ont manifesté massivement, en Amérique, en Europe et partout ailleurs dans le monde, pour dénoncer la guerre d’agression contre l’Irak et appeler au retrait des troupes d’occupation.
Nous demeurons plus que jamais, contre l’occupation et nous le crions haut et fort !
NON ! NON ! NON ! A l’Amérique !
Abdallah Jabbar Al Maliki
Bureau d’informationUnion des syndicats du pétroleTraduit de l'arabe par Ahmed Manai
FATWA SUR LA LOI SUR LE PETROLE ET LE GAZ
Interdiction pour un dirigeant musulman
de transférer les biens de son pays à des non-musulmans …
Au nom d’Allah, le Compatissant, le Miséricordieux,
Allah a dit « O croyants, ne trahissez pas la foi d’Allah et du Messager,
ni ne détournez en toute connaissance les biens qui vous ont été confiés ».
Ainsi, tous les biens sont par nature la possession d’Allah, tous les biens lui appartiennent. Il a dit « Le royaume des cieux et de la terre est à Allah ; il a le pouvoir sur toutes choses »…
L’Islam a déclaré que l’être humain peut posséder des biens, mais ce droit à la possession doit être confirmé par la religion, qui est source de droit. Ces droits ne sont pas des droits naturels ou le résultat de la pensée mais un don d’Allah à l’être humain.
L’Islam a classé les biens en trois genres : les biens individuels, les biens communs et les biens de l’Etat. Cette fatwa s’intéresse aux biens communs… Le Prophète Mohamed a dit : « les peuples partagent trois choses, l’Eau, la Terre verte et le Feu ». Il est donc interdit à un individu, à un Etat, de posséder les biens communs. Ceux-ci appartiennent à un groupe et ne sont pas inclus dans ceux d’un individu, d’une secte ou ethnie ou des biens d’Etat, l’Etat ayant pour fonction de contrôler ou superviser ces biens au bénéfice du peuple.
Ces biens communs s’analysent ainsi :
1. les matériaux qui ne peuvent être coupés (illimités) tels que le Pétrole, le gaz, le soufre, le phosphate, etc…
2. Les installations relatives au groupe
3. les choses qui ne peuvent être gérés par des individus, comme les fleuves
De ce qui précède, il s’ensuit que :
- Premièrement, le Pétrole est un bien général comme il est un matériau qui ne peut pas être coupé (illimité) aussi il est la possession de l’Etat Nation Musulman et personne ne peut s’en saisir à moins que cela ne l’ait été autorisé par la loi religieuse ou le fiqh(jurisprudence musulmane).
- Deuxièmement, Allah a conféré au gouvernant la responsabilité de conduire ou veiller aux biens communs comme le Prophète l’a énoncé dans son hadith : « Allah s’enquerra auprès de chaque berger des biens placés sous sa responsabilité et même des biens perdus » ou « chacun de vous est un berger et responsable de son troupeau comme l’imam est responsable
*************************************
Traduit de l’Arabe par Ahmed Manai : www.tunisitri.net/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire