27 août 2008

A RANDA


A Randa...







Randa

Cri d’une jeunesse
Errant dans les marécages
De notre Orient
En quête d’une passerelle
Vers un Orient amoureux des siens

L’objet de tes douces mains
Jadis épousait l’esprit et la lettre
Convergence de souffrances et de luttes
Puis tout fier projetait l’image
Résultante de toutes les réalités

Cette belle image de tous les temps
Epousant à la fois le réel et le symbolique
Se renouvelant en quête de l’ultime vérité
S’enivrait de ton être, te suppliant encore
de la rendre plus belle et rebelle

Tout fier de toi
Le doyen de nos cèdres
Témoigna de ta présence
Solidement debout et captant
Sur une ligne de séparation
de mon Sud et d’ailleurs
Toutes les réalités d’un instant

Beauté infinie
Belle et rebelle
Défiant la souffrance
L’objet bien tenu dans tes mains
Jadis pliait et repliait
Par ses extrémités mon Pays
Pour n’en faire qu’un
A la fois, acte de résistance
Lueur d’espoir pour des lendemains meilleurs
Et message de paix pour les siens

Le rouge vif
D’une vigueur inouïe
Mais aussi et sans doute
Rejoint par le jaune, le vert, l’orange
Et tant d’autres
T’honorent aujourd’hui
Ton Peuple témoigne de ton œuvre
Beau fragment de son Patrimoine
Lettre de résistance et d’amour infini

A plus de cinq mille
De mon Pays
De ma fenêtre
Je devine la Voie Lactée
Et par hasard
Je lis en elle l’image
Façonnée par tes mains
Puis furent les miennes
Tendues pour la saisir
Et la raconter à mes enfants




Dédié à Randa Chahal
Au nom de l’Organisation du Parti Communiste Libanais en France









Palmarès de la 60ème Mostra de Venise

Le 7 Septembre 2003 restera une grande date marquée d'émotion et de reconnaissance pour le cinéma libanais


En recevant son prix pour "Le Cerf-volant", la metteur en scène Randa Chahal Sabbag a déclaré :

«Je viens d'un petit pays qui n'existe presque pas sur la carte. Suis-je menaçante? Représentons-nous l'Axe du mal et (le président) Bush l'Axe du bien?»

Et elle a remercié le jury qui a «compris le message du Cerf-volant»

avant de quitter la scène, poing levé

24 août 2008

enfants palestiniens détenus dans les prisons de l'entité sioniste


340 enfants souffrent le martyre dans
les prisons de l’occupation israélienne
[ 24/08/2008 - 23:50 ]
Ramallah – CPI

La communauté internationale donne une grande importance aux enfants. Les enfants restent l’avenir de toute société. Cependant, les occupants israéliens continuent à garder des centaines d’enfants palestiniens dans leurs prisons, en ne respectant aucune convention internationale.

Des chiffres

Plus de 3500 enfants palestiniens ont été enlevés par les Israéliens depuis le déclenchement de l’Intifada d’Al-Aqsa, dit l’association Waïd pour les captifs et les libérés. 340 dont sept filles d’entre eux sont encore détenus dans leurs prisons. Ils passent leur vie dans des conditions déplorables, c’est le moins qu’on puisse dire. A noter que 213 enfants sont déjà jugés, et 107 autres attendent toujours ce jugement. 10 enfants sont enfermés sous ce fameux régime de « Détention administrative » qui veut dire : détention sans chef d’accusation, ni jugement !

Parmi ces enfants, 82 ont 15 ans et moins. Il y en a même un qui n’a que treize ans. Beaucoup d’autres enfants ont eu leur majorité dans les prisons. Leur nombre dépasse les 450 personnes. 99% des enfants arrêtés sont le sujet de toutes sortes de torture : frappes, sac sur la tête, position trop difficile à supporter (Chabah), dit un rapport publié par l’association Waïd.

Contre les lois

Le rapport de cette association juridique précise que le gouvernement israélien d’occupation réagit de façon discriminatoire vis-à-vis des enfants palestiniens. Il justifie ses jugements sur l’ordre 132 donné par le chef militaire israélien de la Cisjordanie. Cet ordre qualifie toute personne de moins de 16 ans comme un enfant, à l’encontre de la convention de l’enfant. Cette loi qualifie d’enfant toute personne dont l’âge ne dépasse 18 ans.

Même dans la loi israélienne, tout individu dont l’âge ne dépasse les 18 ans est un enfant. Mais le gouvernement israélien ne l’applique, cette loi, qu’aux enfants israéliens. Y a-t-il une discrimination pire que celle-là ? Pire, les ordres militaires de l’occupation israélienne permettent la détention d’enfants de 12 ans seulement !

Quelles conditions !

Et dans les prisons, les enfants, comme les adultes d’ailleurs, souffrent de cette politique de négligence médicale. Eux aussi, ils n’ont que ce fameux cachet d’Akamol pour toutes sortes de mal.

Les enfants captifs sont entassés dans des cellules où il manque les conditions minimums d’une vie normale. Des cellules malpropres, avec beaucoup trop d’insectes… La nourriture y est insuffisante et de très mauvaise qualité. Sans parler du manque de jeu, nécessaire aux enfants. Sans parler également de l’éducation. En outre, ils les volent en leur imposant des amendes financières…

Témoignage

Un enfant de 17 ans, originaire de Bethléem, apporte son témoignage. Il avait été arrêté par les forces israéliennes d'occupation, il y a deux mois et demi de cela. La nuit, des soldats israéliens ont investi la maison familiale. Ils l’ont tiré de son lit pour lui bander les yeux et l’enchaîner. Dans la colonie sioniste de Maalih Adomim, il a reçu des coups. Il a même été frappé avec des bâtons, pour qu’il tombe par terre et qu’il y reste pour plusieurs heures.

Et comme si toute cette torture ne suffisait pas, les soldats l’ont torturé avec un spot qui a laissé des brûlures sur son visage. Puis ils ont lâché un chien sur lui. Et quand le petit s’était plaint d’avoir très mal à la jambe, un soldat israélien a pris le soin de lui frapper dessus. Et dans la foulée, les soldats ont obligé l’enfant à signer des papiers en hébreu, langue qu’il ne connaît pas. Et sur la route vers le camp militaire Al-Jabal, les soldats de l’occupation israélienne ont frappé de façon collective le petit dont les yeux étaient bandés. L’enfant est toujours enfermé dans le camp Atsion.

Les enfants otages !

L’association Waïd pour les captifs et les libérés a catégoriquement condamné les autorités israéliennes pour le fait de garder les enfants chez elles comme des otages. Ces autorités ne font que duper le Monde, en libérant de temps à autre quelques centaines de détenus dont la durée de leurs peines est sur le point de s’achever. Pourtant, elles laissent moisir dans leurs cellules des centaines et des centaines d’enfants, de malades, de femmes et de détenus dont la durée de la peine est longue.

L’association a appelé toutes les organisations des Nations Unies qui s’intéressent aux droits de l’enfant et aux droits de l’homme et toutes les organisations juridiques internationales à intervenir pour faire toutes les pressions nécessaires sur le gouvernement israélien d’occupation, pour qu’il respecte les droits de l’enfant et la quatrième convention de Genève.

Sayyed Nasrallah


Sayyed Nasrallah: Next Victory Unequivocally Decisive
Mohamad Shmaysani

24/08/2008 Hezbollah Secretary General Sayyed Hasan Nasrallah vowed decisive victory against Israel if it launches any attack against Lebanon. Addressing the Imam Mahdi (pbuh) scouts in Beirut’s southern suburb, Sayyed Nasrallah said that the Islamic Resistance leadership sees that “this sum of threats and noise against Lebanon is attributed to internal reasons inside Israel.” “We do not underestimate or undervalue these threats, but we deal with them with confidence and resolution.”

His eminence also pledged that any new war Israel will impose on Lebanon “will be swift and victory shall be fast, crystal clear and unequivocally decisive. The army of our enemy will witness an unprecedented method of fighting by courageous, tough and devoted resistance fighters in the battlefield; something they had never seen since the establishment of their usurping entity.”

“I would like to confirm that those recent threats made by (Israeli PM Ehud) Olmert and some of his ministers also come within the same framework of intimidation and psychological war against Lebanon, otherwise, there is no rationale for all of this. The Israelis speak about the policy statement of the Lebanese government and say that the government has adopted the resistance and has given Hezbollah an umbrella, therefore it has to pay the price. This is ridiculous, because the policy statement of the former government was a text stronger in supporting the resistance than the present one, yet Zionist leaders did not say that it covered the resistance and adopted it. Today the Israelis need to speak this language of intimidation and blackmail.
On the other hand, they also need it because they have Kadima elections coming up and it goes without saying that (Foreign Minister Tsibi) Livni and (Minister of Transportation and a Deputy Prime Minister Shaul) Mofaz will be at loggerheads to lead the party. The Israelis might hold early legislative elections as well, so the Labor party, Kadima and Likud will engage in competition. Moreover, there is a current crisis of leadership inside the Zionist entity and therefore, everyone is trying to project himself as the leader, the expert and the savior. They have entered the phase of outbidding, and threatening Lebanon is no exception. Of course Olmert has his own special circumstances; the Israeli media is no longer commenting on him. The Israeli media lashed out at Olmert saying ‘when you were stronger than today, you unleashed threats and promises and proved to be a failure.’ Well, Olmert the loser who is packing for leaving is talking to us this way, nevertheless we have to understand his personal and psychological circumstances. However, we should not underestimate or undervalue these threats; we should not be pressured by them as well and cause a state of fear…I can tell you from the position of someone who is very cognizant with the resistance, its development and its capabilities after the 2006 war, the Israelis will think tens of thousands of times before they decide to wage a war against Lebanon. Look at (Defense Minister Ehud) Barak’s approach when he speaks about balance between Lebanon and Israel or between the resistance and Israel and when he assails and threatens Syria and Iran. He says that if you provide modern anti-aircraft weapons (to Hezbollah) you will be disturbing the balance and Israel will not allow this to happen. Barak is acknowledging the current balance and he’s afraid of breaking it. We do not need to face a threat with another threat. We believe in action not in words. We made pledges and we fulfilled them before and today we make pledges and we will fulfill them: Any attack or any war against Lebanon will have very different results and repercussions that begin from the results and repercussions of the July 2006 war. The new Israeli threat is not the Israeli air force; it’s what Barak is saying about a ground operation that he will carry out to invade Lebanon in a matter of days. He is speaking about five divisions under construction for that purpose. He is saying that these forces are going to change the equation and that they will be engaged in a house-to-house battle. I tell Barak, and this is my new pledge, your five divisions will be crushed on our mountains, valleys, houses and villages and with them, your usurping entity will be destroyed. Mofaz, Barak, (Chief of Staff Gabi) Ashkenazi and others are speaking about a swift and successful war, but I tell them that, even though we hate to see this war happening, our next victory will be definite, unequivocally decisive and crystal clear. This army will see in the battlefields, in the eyes of the resistance fighters and in their fists, things they have never seen since the establishment of the Zionist entity, God willing.”



Notre Victoire sera Sans Equivoque, Claire et Rapide
Eline Briant


25/08/2008 C’est dans les tons les plus forts que Sayed Hassan Nasrallah, le Secrétaire Générale de la résistance, s’est exprimé dimanche lors d’une cérémonie avec les scouts de la Résistance dans la banlieue sud de Beyrouth…
« Vos unités militaires seront détruites dans nos montagnes, nos vallées, nos villages et nos maisons, et votre Etat usurpateur de notre terre sainte sera détruit avec », a-t-il lancé dans un discours télévisé, en s’adressant au ministre israélien de la Défense, Ehud Barak.
Selon Sayed Nasrallah, après le conflit de 2006, « les dirigeants sionistes penseront des dizaines de milliers de fois avant de perpétrer une nouvelle agression contre le Liban ».

S’adressant à Shaoul Mofaz (Ministre des Transports et vice-Premier ministre), Ehud Barak (actuellement premier ministre) et Gabi Ashkenazi (Chef d’Etat Major), Sayed Nasrallah leur a promis que toute nouvelle guerre qu’Israël imposera au Liban "verra une victoire décisive, rapide, claire comme de l’eau et sans équivoque. L'armée de notre ennemi assistera à une méthode de combat sans précédent par des combattants de la résistance courageux, dures et dévoués sur le champ de bataille, quelque chose qu'ils n'avaient jamais vu depuis la création de leur entité usurpatrice ".

Au sujet de ces menaces sionistes, son Eminence les a minimiser affirmant que cela répondait à des « nécessités internes » et qu’il ne s’agissait là que de discours de candidatures en vue des élections primaires du parti Kadima, le parti du démissionnaire Ehud Olmert sous les feux d’une comparution pour corruption en série…

«Je tiens à confirmer que les récentes menaces proférées par (le Premier ministre Ehud) Olmert et certains de ses ministres entrent aussi dans le même cadre d'intimidation et de guerre psychologique contre le Liban.

« Les Israéliens parlent de la déclaration de politique générale du cabinet libanais en déclarant que le gouvernement paiera le prix de son accord aux droits à la résistance et au Hezbollah… C'est ridicule, parce que la déclaration de politique de l'ancien gouvernement était un texte encore plus fort en soutien à la résistance que celui-ci. Aujourd'hui, les Israéliens ont besoin de parler cette langue d'intimidation et de chantage.

Ces menaces sont d’autant plus importantes pour eux puisque, bientôt arrivent les élections du parti Kadima et il va sans dire que (le ministre des Affaires étrangères Tzipi) Livni et Shaoul Mofaz sont à couteaux tirés pour diriger le parti Kadima. Et puis les israéliens verront peut-être des élections législatives anticipées, où les Parti Kadima et Likoud se livreront à la concurrence.

« En outre, il ya une crise de leadership dans l'entité sioniste et, par conséquent, tout le monde essaie de se présenter comme le leader, l'expert et le sauveur. Ils sont entrés dans la phase de surenchère, et les menaces contre le Liban ne font pas exception. Bien entendu, Olmert a ses propres circonstances, pour les médias israéliens, il n’y a plus rien à dire. S’adressant au premier ministre démissionnaire, ils lui lancent : « Lorsque vous étiez plus fort, que vous aviez l’appui d’un gouvernement national, et du monde entier, vos menace et vos promesses ne se sont vouées qu’à un échec. ».

Et Sayed Nassrallah de poursuivre : « Si le loser d’Olmert, qui fait ses bagages pour partir nous parle de cette façon, nous devons comprendre sa situation personnelle et ses circonstances psychologique. Toutefois, nous ne devons pas sous-estimer ou sous-évaluer ces menaces, mais celles-ci ne doivent pas nous affoler ni nous faire peur".

« Je peux vous dire, de la position de quelqu'un qui connait très bien situation de la résistance, de son développement et de ses capacités après la guerre de 2006, les Israéliens penseront des dizaines de milliers de fois avant qu'ils ne se décident à mener une guerre contre le Liban".
« Regardez l’approche (du ministre de la Défense Ehud) Barak quand il parle de l'équilibre entre le Liban et Israël ou entre la résistance et Israël et quand il assaille et menace la Syrie et l'Iran au sujet des armes anti-aériennes en affirmant que s’ils fournissent aux Hezbollah se types d’armes, ils perturberont l'équilibre de forces et Israël ne le permettra pas. »
Et de souligner que « Barak reconnait donc bien qu’il y a un équilibre et redoute d’en sortir ».

En réponse à ces bruits et ses menaces provenant du fin fond d’une entité en perte de vitesse, son Eminence a affirmer « Nous n'avons pas besoin de répondre à une menace par une autre menace. Nous croyons en l'action et non aux mots. Hier, nous avions fait des promesses et nous les avons remplies ; Aujourd’hui nous faisons de nouvelles promesses et nous allons les réaliser : Toutes attaques ou toute guerre contre le Liban auront des résultats et des répercussions très différents.

« La nouvelle menace israélienne ne viendra pas de son armée de l’air, c'est ce que Barak a dit affirmant qu’il privilégiera une opération terrestre pour envahir le Liban et qu’il ne s’agit là que d’une question de jours. A cet effet, il a parler de cinq divisions en cours d’édification. Il a dit que ces forces vont changer l'équation et qu'ils seront engagés dans une bataille aux portes des maisons…. Je dis à Barak, et ce sera ma nouvelle promesse, vos cinq divisions seront écrasées dans nos montagnes, nos vallées, nos maisons et nos villages et avec eux, votre entité usurpatrice seront détruits.»

arrivée à Gaza (blog palestinian pundit)


Palestinians cheer alongside international activists after they arrived to Gaza in an attempt to break an Israeli blockade August 23, 2008.(Reuters) [The lady in the middle is Dr. Mona El-Farra who was overjoyed to embrace her brother who was on board one of the boats]


A Palestinian youth, bottom, waves the Palestinian flag as he and others greet two boats led by the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus on Friday upon there arrival to the Gaza Strip Saturday, Aug. 23, 2008. (AP)


Members of the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus on Friday by boat, are seen as they arrive to the Gaza Strip, Saturday, Aug. 23, 2008.(AP)


A member of the U.S.-based Free Gaza group, right, which left Cyprus by boat on Friday, right, hugs a Palestinian woman upon her arrival to the Gaza Strip, Saturday, Aug. 23, 2008.(AP)


A Palestinian greets an international activist after he arrived to Gaza in an attempt to break an Israeli blockade August 23, 2008.(Reuters)


International activists (R) wave to Palestinians after they arrived to Gaza in an attempt to break an Israeli blockade August 23, 2008.(Reuters)


Members of the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus by boat on Friday, flash the V sign upon there arrival to the Gaza Strip, Saturday, Aug. 23, 2008.(AP)


An international activist waves to Palestinians after arriving to Gaza in an attempt to break an Israeli blockade August 23, 2008.(Reuters)





Two boats led by the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus on Friday are greeted by Palestinians upon they arrival to the Gaza Strip, Saturday, Aug. 23, 2008 (AP)

ENCORE ELLE ??????????

Rice en tournée au moyen orient, une fois de plus.
lire ce que Liban résistance a mis en ligne sur son blog.



LIBAN

APPEL DU PARTI COMMUNISTE LIBANAIS A UN GRAND RASSEMBLEMENT POPULAIRE

En refus d’une loi électorale dite « loi 1960 » qui génère une émergence fondée sur le confessionnalisme : responsable de ce maudit cycle de conflits, affrontements et guerres civiles qui nous frappe depuis l’indépendance de notre Liban

Pour une nouvelle loi électorale fondée sur la proportionnelle et une seule circonscription, comme premier pas vers la réforme politique

Le Parti communiste Libanais appelle à un grand rassemblement populaire
et à un sit-in

devant l’Assemblée Parlementaire
le 26 Août 2008, à partir de 10h (heure locale)


VENONS NOMBREUX POUR DIRE « NON » AU CONFESSIONNALISME ET POUR EXPRIMER NOTRE VOLONTE DE VOIR ENFIN
LE LIBAN COMME SEULE IDENTITE POUR NOUS TOUS
NOUS NE SOMMES NI CHIITES, NI SUNNITES, NI DRUZES, NI MARONITES, NI GRECS CATHOLIQUES OU ORTHODOXES...
NOTRE SEULE IDENTITE : LIBANAIS
NOTRE UNIQUE CIRCONSCRIPTION : LE LIBAN

23 août 2008

La guerre en Afghanistan a-t-elle encore un sens ?

La guerre en Afghanistan a-t-elle encore un sens?

La mort de dix soldats français, mardi, relance le débat sur ce conflit qui dure depuis sept ans.

Tireurs d'élite du 2e Régiment étranger d'infanterie en Afghanistan en 2005 (Darvic/Wikipedia)

La mort des dix soldats français de la force de l’Otan en Afghanistan, tués lundi et mardi lors de combats contre les talibans (qui ont également fait 21 blessés dans les troupes françaises), non loin de Kaboul, relance le débat sur le sens de cette guerre démarrée il y a sept ans. Nicolas Sarkozy doit se rendre mardi soir en Afghanistan, où 3300 militaires français sont actuellement déployés.

Où en est la situation, sept ans après les premiers bombardements ?

L’état du pays est de plus en plus chaotique (lire le reportage d’Anne Nivat). L’année 2007 a été marquée par une forte dégradation de la situation. En juin dernier, 49 soldats de la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) de l’Otan et de la coalition sous commandement américain sont morts. Le bilan le plus lourd depuis le début de la guerre.

On est loin du plan initial. Le 7 octobre 2001, moins d’un moins après l’attaque du World Trade Center, George W.Bush annonçait que les frappes américaines, soutenues par les pays de l’Otan, par l’ONU et par l’Alliance du Nord, coalition afghane anti-talibans, avaient commencé contre les camps d’Al-Qaeda, soupçonnée d’être à l’origine des attentats du 11 septembre. Washington avait, en vain, réclamé la tête d’Oussama Ben Laden avant d’attaquer le pays.

En novembre 2001, la chute des talibans, « étudiants en religion » à la tête d’une dictature islamiste brutale depuis 1996, consacrait la victoire-éclair des Américains. Rapide, mais ephémère : la guerre s’est éternisée ; les talibans ont ouvert des fronts dans l’Est du pays et la démocratie rêvée est restée une illusion. En dépit de l’élection présidentielle de 2004 et de l’arrivée au pouvoir d’Hamid Karzaï, les Occidentaux n’ont pu se retirer du pays. L’insécurité n’a fait que croître : plusieurs ministres ont été tués, le président Karzaï a échappé à plusieurs tentatives d’assassinat. Sans compter les victimes civiles afghanes : durant les cinq premiers mois de 2008, la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan a fait état de 698 civils tués, tandis que durant la même période de 2007 on enregistrait 430 décès. Enfin, le nombre de tués au sein de la coalition internationale n’a fait que croître d’année en année :

  • 2001 : 12 tués
  • 2002 : 68 tués
  • 2003 : 57 tués
  • 2004 : 58 tués
  • 2005 : 130 tués
  • 2006 : 191 tués
  • 2007 : 232 tués
  • 2008 : 183 tués depuis le 1er janvier 2008

Côté français, y compris les pertes d’aujourd’hui, 24 soldats sont morts depuis 2001.

Quel est le rôle joué par la France ?

Malgré la présence d’environ 50000 hommes de l’Isaf -dont près de la moitié d’Américains-, la sécurité se délite continuellement en Afghanistan. Les Etats-Unis ont donc appelé à renforcer la force internationale. L’Allemagne a refusé, le Canada a hésité et la France a dit oui.

Pourtant, en 2007, pendant la campagne présidentielle et alors que des humanitaires français étaient retenus en otages par des talibans, Nicolas Sarkozy estimait que la guerre en Afghanistan n’était pas « décisive » pour la France :



Depuis, Nicolas Sarkozy a changé d’avis et juge désormais prioritaire le renforcement des troupes françaises dans cette partie du monde. En mars 2008, en visite en Angleterre, il déclare :

« Est-ce que l’on peut se permettre, nous, l’Alliance, les alliés, de perdre en Afghanistan ? La réponse est non. Parce qu’en Afghanistan se joue une partie de la lutte contre le terrorisme mondial, donc on doit gagner. Est-ce que la France veut partir, la réponse est non. »

Pourquoi ce revirement ? Officiellement, parce que la situation s’est dégradée et que tant la France que l’Europe ont intérêt à ce que l’Afghanistan ne retombe pas dans le chaos. Pour le grand public, Nicolas Sarkozy place son action sur le plan moral : il s’agit d’empêcher le retour au pouvoir de gens qui « ont amputé d’une main une femme parce qu’elle avait mis du vernis à ongles » (une rumeur non vérifiée, soit dit en passant).

Mais le revirement du président français s’inscrit aussi dans une inflexion de la stratégie nationale. Sarkozy souhaite que la France reprenne sa place pleine et entière dans les instances de l’Otan - à commencer par son commandement militaire - et qu’elle prenne la tête de son « pilier européen ». Envoyer des troupes en Afghanistan, c’était apparaître comme le chef déterminé d’une France qui n’hésite pas à engager ses troupes au côté de ses frères d’armes de l’Alliance sur des terrains éloignés. Une France qui se distinguerait ainsi dans une Europe de plus en plus frileuse.

Sur le terrain, après avoir stationné à Kandahar des Mirage autrefois basés au Tadjikistan et envoyé des formateurs supplémentaires auprès de l’armée afghane, Nicolas Sarkozy décidait en avril d’envoyer 700 hommes supplémentaires. Il y a donc désormais 3 300 soldats français affectés au terrain d’opération afghan.


Source : ministère français de la Défense

Cet été, la France a pris la direction du Commandement régional à Kaboul, succédant ainsi à l’Italie. Le contingent français a plusieurs missions : stabiliser et sécuriser les zones qui lui sont attribuées ; surveiller les zones sensibles (aéroports, frontières) ; détruire des munitions (obus et mines) ; soigner militaires et civils dans certaines zones ; assurer le transport des troupes (hélicoptères, avions) et former l’armée nationale afghane.

Ce qui est regrettable, c’est que ces décisions aient été prises sans débat national, presque en catimini. Elles n’ont pas été bien accueillies par l’opinion, qui y a vu non seulement un alignement sur Washington, mais aussi un risque inutile pour la vie de ses soldats. Non sans raisons, comme l’embuscade mortelle le démontre aujourd’hui.

Faut-il négocier avec les Talibans ?

La situation est aujourd’hui si mauvaise pour les forces occidentales, que le parallèle avec l’occupation russe s’impose. Après l’invasion de 1979, l’armée rouge a occupé le pays pendant dix ans, sans jamais parvenir à le contrôler.

L’Américain Eric Margolis, chroniqueur pour le Toronto Sun, l’un des experts les plus réputés de l’Afghanistan, juge cette guerre impossible à gagner, comme il nous l’a expliqué en avril dernier. Dans les années 1980, les Soviétiques avaient mobilisé 160 000 hommes et, face à une communauté pachtoune déterminée, et soutenue par les Etats-Unis, ils n’avaient pas réussi à contrôler le pays, malgré des appuis pro-communistes importants.

Alors, comment espérer contrôler cette mosaïque de tribus avec 20000 soldats occidentaux? « Il ne peut y avoir de solution militaire », assène Margolis, qui suggère de donner aux Pachtouns une représentation politique plus importante et même d’ouvrir une négociation avec les ennemis d’aujourd’hui : les talibans. (Voir la vidéo.)



Margolis n’est pas le seul à prôner le dialogue avec les talibans : c’est une proposition qui a également été avancée en Grande Bretagne. Mais un tel discours est actuellement inaudible aux Etats-Unis (ou « taliban » et « Al-Qaeda » sont quasiment synonymes). Et pour Sarkozy, discuter avec les « amputeurs de mains » n’est pas non plus une option envisageable, même si son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner s’est montré plus ouvert.

Zineb Dryef et Pascal Riché

Photo : Tireurs d’élite du 2e Régiment étranger d’infanterie en Afghanistan en 2005 (Darvic/Wikipedia)

Pari gagné pour le Free Gaza et le Liberty

Pari gagné pour le Free Gaza et le Liberty qui viennent d’accoster dans le port de Gaza

Publié le 23-08-2008


On vient d’apprendre qu’Israël a décidé de laisser entrer le Free Gaza et le Liberty dans le port de Gaza, avec 46 militants d’une quinzaine de pays à leurs bords, réclamant la levée du blocus de la bande de Gaza.

Samedi après-midi le gouvernement israélien décidait qu’il n’avait pas intérêt à bloquer les deux bateaux en provenance de Chypre, attendus par la population de Gaza et des journalistes du monde entier réunis dans le petit port.

Ce matin même, à 4 km de la côte palestinienne, les internationaux transportant du matériel médical et 5000 ballons, se plaignaient de voir soudain leurs communications brouillées et accusaient Israël de les couper du reste du monde et de les mettre en danger.

Alorsqu’ils s’apprêtaient à lancer des SOS au niveau international, les dirigeants israéliens, après moultes consultations, renonçaient à les bloquer, en déclarant "ne pas vouloir céder à la provocation" et en prévenant qu’il s’agissait d’une "autorisation exceptionnelle".

"Israël se garde la possibilité d’intervenir par la force à tout moment", a cru bon d’ajouter le gouvernement.

Le "Free Gaza" (21 mètres) et le "Liberty" (18 mètres) avaient quitté le port de Larnaca hier à 10 H du matin, avec à leurs bords des militants de divers pays et des personnalités telles que Yvonne Ridley, présentatrice d’une chaîne de TV américaine, Lauren Booth, la belle-soeur de Tony Blair et Hedy Epstein une rescapée des camps nazis de 82 ans.

Tous dénoncent l’embargo sur Gaza décrété par Israël depuis plus d’un an, privant ses 1,4 million d’habitants de gaz, d’électricité, de soins et de denrées alimentaires de première nécessité.

A Gaza, c’est l’effervescence depuis ce matin où les familles étaient venues en masse attendre les deux bateaux, en dressant des tentes et en hissant des drapeaux palestiniens sur des petits voiliers pour accueillir les passagers.

"Même si ces bateaux ne parviennent pas à rompre le siège, ils délivrent un message moral, en affirmant que ce qui nous est imposé est illégal et inhumain, et doit cesser", a déclaré Raji Sourani, militant palestinien pour les droits de l’Homme, en se félicitant de cette initiative, rapporte le journal Haaretz.


CAPJPO-Europalestine

Palestinians, wave greeting two boats led by the U.S.-based ...
Members of the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus ...
AP
Sat Aug 23, 1:31 PM
Palestinians, wave greeting two boats led by the U.S.-based ...
AP
Sat Aug 23, 1:19 PM ET
Palestinians, right, wave from a boat as they greet two boats ...
AP
Sat Aug 23, 1:17 PM ET
Palestinian fishing boats decorated with Palestinian flags wait ...
AP
Sat Aug 23, 9:08
Members of the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus ...
AP
Sat Aug 23, 1:59 PM ET
Palestinians cheer alongside international activists after they ...

21 août 2008

Gaza Libre

http://libanresistance.blogspot.com/2008/08/free-gaza.html

à voir ce document de notre blog ami.

Entretien avec Sami El Hajj

Horizons et débats
Case postale 729
CH-8044 Zurich

Tél.: +41-44-350 65 50
Fax: +41-44-350 65 51




«Nous n’avions aucun droit et n’avons pas été traités comme des êtres humains»

Interview de Sami Elhaj, ancien détenu à Guantánamo, menée par Alfred de Zayas, professeur à l’Ecole de hautes études internationales

Alfred de Zayas: Monsieur Elhaj, vous avez été libéré en mai 2008, après six ans à Guantánamo. Vous êtes maintenant à Genève, où vous allez rencontrer des représentants des Nations Unies et du Comité international de la Croix-Rouge. En décembre 2001, vous avez été arrêté à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan, bien que vous n’ayez rien eu à faire avec le terrorisme, n’ayez pas été un «combattant ennemi» et n’ayez jamais fait l’objet d’une plainte pénale. Comment vous expliquez-vous votre arrestation?

Sami Elhaj: Les militaires des Etats-Unis m’ont reproché à tort de servir de courrier à une organisation musulmane militante. Je suis journaliste d’Al-Jazira et ai été probablement arrêté parce que les Etats-Unis sont hostiles à ce média et que les médias émettent des commentaires sur les violations des droits de l’homme en Afghanistan.

Avez-vous exigé un dédommagement des autorités américaines après plus de six ans d’arrestation arbitraire. L’article 9(5) du Traité international sur les droits civils et politiques prévoit un droit à dédommagement en cas d’arrestation et d’emprisonnement arbitraires. Avez-vous envisagé, contre les Etats-Unis, une action collective d’anciens prisonniers de Guantánamo pour arrestation, mauvais traitements, torture, moqueries à thèmes religieux et diffamation?

Après mon licenciement, je suis venu aussi vite que possible à Genève, car le sort de ceux qui sont encore à Guantánamo Bay et ont besoin de mon aide me préoccupe. Mon but est maintenant de renforcer la conscience et la compréhension à l’égard de la situation de Guantánamo Bay, où j’ai été incarcéré pendant les six ans et demi. Ces hommes doivent être libérés, nombre d’entre eux ne peuvent pas rentrer dans leur pays et doivent recourir à la protection d’autres pays.
A mes yeux, il s’agit aussi de rendre conscients de l’existence de milliers d’incarcérés détenus dans des prisons secrètes du monde entier, en Irak et en Afghanistan par ­exemple, prisons secrètes érigées dans le cadre de la «guerre contre la terreur». Il faut aussi penser au dédommagement moral et juridique des victimes de ces mesures, qui ont souffert comme nous tous de la torture, de la perte de leur dignité humaine et de leur liberté. En ce moment, je souhaite surtout que les prisonniers soient libérés et que leurs droits de l’homme soient pris en considération.

Avez-vous l’intention d’écrire un livre au sujet de vos expériences? – Si non, pourquoi non?

Je travaille à de nombreux projets et espère être un jour en mesure de décrire mes expériences et réflexions sous cette forme.

Depuis votre incarcération, vous vous appuyez sur une canne pour marcher. Avez-vous été torturé personnellement à Guantánamo?

Beaucoup de choses me sont arrivées durant les six ans et demi de ma détention. J’ai été notamment battu. Quand j’ai eu besoin d’un traitement médical en raison d’une blessure à la tête due à de mauvais traitements, le médecin n’a pu me soigner qu’à travers la grille de ma cellule. J’ai été lié de diverses manières et maintenu dans des positions inconfor­tables. A titre de punition, j’ai été placé nu dans des cellules très fraîches. Nous ne savions pas combien de jours ou de mois s’étaient écoulés. Lorsque j’ai fait la grève de la faim pour protester contre notre situation, on m’a maltraité de façon inhumaine. J’ai été nourri de force à en tomber malade. Ils utilisaient notamment des canules sales et très douloureuses. Leur manière de traiter les prisonniers en grève de la faim constituait un type de torture. Nous n’avions aucun droit et n’avons pas été traités comme des êtres humains.

Qu’est-ce qui était le plus difficile à supporter à Guantánamo?

Les atteintes à la dignité, l’absence de contacts avec ma famille et l’impossibilité de pratiquer ma religion.

Connaissiez-vous les prisonniers qui se sont suicidés?

J’ai beaucoup à dire à ce sujet. Je ne crois pas que ces prisonniers se soient suicidés, et j’en ai parlé à des représentants du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Je connais ces gens et sais que l’un d’eux venait de recevoir de bonnes nouvelles de son avocat. Dans le cas d’Ahmed Ali Abdullah, citoyen yéménite, la Fondation des droits de l’homme Alkamara a aidé sa famille à procéder à une autopsie du cadavre. Alkamara en a chargé une équipe de médecins dirigée par le directeur de l’Institut de médecine légale de l’Université de Lausanne. L’autopsie a été faite à l’hôpital militaire de Sanaa. Elle a permis de déceler quelques anomalies, par exemple que les autorités américaines n’ont pas remis les organes des voies respiratoires supérieures, primordiales en cas de suicide par pendaison. Ces organes ont également été retenus lors des décès suspects d’Yassir az-Zahrani et de Mani Shaman al-Utaybi. Les dossiers à ce sujet ne sont pas encore refermés.

Avez-vous souffert d’offenses ou humiliations religieuses?

Oui, souvent, et j’en ai vu de nombreuses. J’ai vu piétiner le Saint Coran et écrire dessus des offenses et des phrases obscènes. Pendant les interrogatoires, le tortionnaire était assis sur le Saint Coran et disait ne pas vouloir se lever avant qu’il ne fût répondu à ­toutes ses questions. Ils ont dessiné des images offensantes du prophète Mohamed. Par punition, ils ont coupé nos barbes et pris nos habits. Ils ont prétendu téléphoner à Allah et se sont moqués de lui. Ils nous ont forcés à voir des films obscènes et violents, ainsi qu’à décrire ce que nous avions vu. Au fil des ans, beaucoup s’est passé et ce thème est très douloureux. On a même proféré des injures racistes à mon égard, ce que je n’aurais pas cru possible au cours de ce siècle.

Monsieur Elhaj, grand merci de cette interview. Je vous souhaite plein succès dans vos efforts tendant à libérer les autres prisonniers innocents de Guantánamo et d’ailleurs. •

15 août 2008

La Résistance, c'est l'espoir

Victoire 2006 : La Résistance c’est l’Espoir…


Sayed Hassan Nasrallah

15/08/2008
Deux ans après la victoire écrasante de la résistance libanaise sur l’entité sioniste, Sayed Hassan Nasrallah, le Secrétaire Général du Hezbollah s’est exprimé jeudi soir lors d’un discours retransmis en direct sur les télévisions libanaises.
Avant de commencé, il a tout d’abord exprimé ses plus sincères condoléances aux familles des martyrs de l’armée et des civils tombés sous les bombes criminelles (en référence à l’explosion qui a eu lieu la veille, mercredi, dans un quartier de Tripoli qui avait fait 15 morts, dont 9 de l’armée libanaise). D’autant, toujours selon lui, que ce crime a été perpétré au début d’une nouvelle phase pou le Liban. « Ceci doit être une exhortation pour tout les libanais à arrêter de semer les tensions.
Revenant sur le sujet de la guerre en 2006, Sayed Nasrallah déclare qu’après 2 ans, on n’a fait que découvrir de plus en plus, l’ampleur du projet et la dimension du complot contre la résistance et son peuple, ce qui prouve le potentiel qui se trouve dans celui-ci et cette nation.
« Cette image du retour des réfugiés avant même le cesser le feu et malgré la présence de bombes à sous munitions qui ont fait beaucoup de morts depuis cette époque montre aussi la haine et la rancune israélienne envers ce peuple. »
A ce sujet, il a tenu à faire savoir que des organisations sont venues faire une étude sur ces gens, pensant trouver parmi eux beaucoup de troubles psychologiques suscitant des soins. Mais ce qu’ils ont trouvé c’est un peuple heureux, joyeux de cette victoire qui venait d’être réalisée. « Ils (ces organismes) en ont conclu que cela était dû à la croyance que portait ce peuple, à sa foi, à son idéologie, ancrée en lui.
Il a aussi tenu à remercier toutes les personnes qui ont ouvert leurs foyers, leurs écoles pour accueillir les réfugiés fuyant les bombardements.
Et de poursuivre que l’ampleur de cette victoire a aussi été démontré par les grandes écoles militaires de part le monde, qui tentent de comprendre ce nouveau modèle de combat.
A ce sujet, Sayed Nasrallah a noté qu’après la guerre 2006, 1 général israélien s’est rendu en Géorgie pour entrainer l’armée. Résultat : La défaite.
Il a fait savoir que les géorgiens avaient l’appui des armes et des généraux israéliens pendant leur guerre qui les a opposé à la Russie récemment.
« C’est une leçon pour tous ceux qui suivent les Etats Unis. Qu’ils sachent qu’une fois dans l’impasse, ils seront abandonnés par eux, ne recevant tout au plus que de belles paroles.
Revenant sur le sujet de la défaite israélienne, le Secrétaire Général du Hezbollah a cité Ehud Barak, ex ministre de la Défense qui déclarait que les généraux qui ont servi durant la guerre étaient tous inexpérimentés. Notant que les grades institutions avaient pourtant annoncé au contraire leurs grandes connaissances sur le sujet, Sayed Nasrallah s’est demandé qui pouvaient l’être alors ??? « Dois-je lui rappeler son échec en 2000 …. Comment nous l’avons vu impuissant face aux attaques de la résistance et qu’ensuite il est venu présenté son projet de retrait des terres du Sud Liban devant la Knesset, en affirmant qu’il était impossible de rester sous les bombardements là-bas. Dois-je lui rappelé qu’il avait planifié son retrait pour Juillet et que la Résistance l’a obligé a avancé la date en Mai. C’était alors Ashkenazi qui était entrain de superviser les manœuvres dans le Golan. Si seulement ils avaient présenté une nouvelle figure. .. Mais il ne reste apparemment que ceux connus pour leur défaite. »
Sayed Nasrallah a ainsi noté que toute l’équipe alors au pouvoir en 2006 a disparu.
« Et heu… Le ministre de la Défense de l’époque …Tout à l’heure quand j’étais en train d’écrire le discours, j’ai mis un moment avant de me rappeler de son nom… Et bien, lui aussi il a disparu. » Rappelons que durant la guerre 2006, Amir Peretz, le fameux ministre de la Défense de l’époque avait annoncé haut et fort que Sayed Nasrallah n’oubliera jamais son nom.
Et concernant l’actuel premier ministre assis sur un siège éjectable, il a cité un journal israélien qui annonçait qu’Olmert était mort il y a deux ans et qu’il se fera enterré dans 2 mois ».
Le Secrétaire Général victorieux a aussi soulevé une autre étendue de la victoire. Elle concerne, cette fois, la disparition à long terme du projet de nouveau Moyen Orient annoncé par Gondolezza Rice à l’époque.
Concernant la Palestine, autre grand soucis sioniste, il a noté que les israéliens « sont arrêtés aux frontières de Gaza, avouant leur incapacité face aux missiles palestiniens ».
« La Résistance est l’espoir, de même pour l’Irak ».
Sur le sujet irakien, il affirmé que la lutte de la résistance s’est diversifiée par rapport aux clans, aux régions, aux confessions.
A ce sujet, le chef du Hezbollah, a aussi fait savoir que des sondages (dont certains proviennent d’organismes pro américains) ont démontré le grand appui arabe à la résistance (70%), démontrant ainsi l’ampleur de la résistance surtout depuis la guerre 2006. Et d’appeler les irakiens à voter en masse pour l’amélioration des conditions de leur pays.
Faisant référence aux attentats de jeudi, qui ont fait 19 morts, parmi les fidèles se rendant à Karbala, il a retiré le mot résistance pour « tous ceux qui tuent des civils innocents ».
Concernant la Syrie, Sayed Nasrallah a fait savoir qu’Israël, habitué aux discours de menaces, se voit entrain de demander des négociations.
« Et elle est térrorisée de l’Iran, ne sachant pas qu’elle attitude prendre vis-à-vis de Téhéran ».
Et de poursuivre que dans « notre camp », la culture de la résistance a pris du terrain au dépit de celle du défaitisme. « Alors que les israéliens espéraient mettre fin à toutes prises de conscience, ils n’ont récolté que plus d’engouement pour la résistance ».
Concernant le dossier libanais, « Aujourd’hui on fête la victoire doublée de la libération des détenus avec d’un côté la joie et de l’autre, la désolation. » Il a d’ailleurs fait savoir qu’il fera bientôt un point presse concernant, entre autre, les tests ADN des martyrs.
Sayed Nasrallah ajoute que de surcroît, le Liban s’est doté d’un gouvernement national avec une déclaration de politique générale qui appui le droit à la résistance.
Côté israelien, il dénonce le tapage médiatique sur l’agrandissement de la puissance de la Résistance avec notamment la présence présumée de missiles anti aérien, déclarant qu’il ne fera aucun commentaire sur ce sujet, « la résistance n’ayant pas pour habitude de dévoiler son potentiel militaire ».
Et d’ajouter que si cela se fait, ce n’est que dans le cadre d’un dissuasion.
« Quand les israéliens on fait leur guerre, ils ne savaient pas que nous avions des missiles terre-mer, ni des missiles anti-chars évolués. Ils ne connaissaient même pas le potentiel de nos missiles sol-sol. »
« Alors pourquoi tout ce tapage ??? »
Sayed Nasrallah a rappelé qu’en 2004, au début de la 1559, Sylvain Shalom remettait tout le temps les armes de la Résistance sur la table, le but étant bien évidemment, son désarmement. Et de poursuivre que quand en 2006, une telle possibilité s’est révélée impossible, ils ont alors décidé de lancer l’offensive.
Il a déclaré que Tzipi Livni affirme ouvertement que le ministère des Affaires 2trangère a pris la décision de lancer une campagne médiatique contre les armes du Hezbollah.
Pour lui, tout cela ne montre qu’une seule chose : Le Désarmement de la résistance est un projet israélien déclaré.
· Pour faire pression sur la résistance et lui faire peur. « Cela ne sert à rien ».
· Faire pression sur la Stratégie de Défense lors du dialogue national. A ce sujet, il appel tous les libanais à ne pas céder aux pressions.
· La mendicité de l’aide des autres.
· Changer l’image d’Israël, agresseur, occupant, barbare à l’image d’un pays menacé.
A ce sujet, il a rappelé que cette politique a déjà échoué dans le passé, ayant même parfois conduit à l’effet inverse, faisant de leur guerre psychologique, la notre.
Ainsi, il a appelé à affronter ce tapage avec force. S’exprimant directement aux israéliens, il déclare :
« On n’a pas peur, nous savons que vous faîtes tout ce qui est dans votre pouvoir pour assassiner les chefs de la Résistance ». Et de réitérer que comme avait dit l’Imam Zein El Abeidin (p) « O fils de gracié (Yazid), la mort pour nous est une habitude et Dieu nous a donné le Martyr comme gratitude ». Et de leur dire « De leur façon et non des nôtres, Allez vous et vos menaces en enfer ».
Concernant le dialogue sur la stratégie de Défense nationale, il a appelé à le mettre très vite en place et qu’il soit élargit à d’autre partis ayant une représentativité importante dans le pays.
Sayed Nasrallah a aussi souhaité que le dialogue concerne aussi une stratégie nationale pour un Etat fort, indépendant et juste et ce, sans avoir à modifier les accords de Taëf. Et d’ajouter à cela une stratégie économique pour traiter les problèmes sociaux-économiques dans le pays. « Cette réalité (économique) est pire que la guerre, elle peut amener ce pays à la perte »
Concernant les relations syro-libanaises, il déclare que sur le fond et sur la forme, tous doivent se baser dessus quelque soit son interprétation.
Et de conclure :
« Un grand Salut à la capitale Beyrouth, Capitale de la Résistance, de l’Honneur… Un grand salut au Mont Liban, au Nord Ensanglanté, au Sud et à la Bekaa qui défendent le pays et à Dahyé (la banlieue sud de Beyrouth) qui a payé un lourd tribu pour la résistance ».

14 août 2008

Rapport sur les violations des droits de l'Homme par Israël


Date: 13 Aug 2008


Weekly report on Israeli human rights violations in the occupied Palestinian territory 07 Aug- 13 Aug 2008

Israeli Occupation Forces (IOF) Continue Systematic Attacks against Palestinian Civilians and Property in the Occupied PalestinianTerritory(OPT)

- 18 Palestinian civilians, including 3 children, were injured by IOF gunfire in the West Bank.

- 17 of these civilians were injured when IOF used force against 3 peaceful demonstrations organized in protest at the construction of the Annexation Wall in Ne’lin village, west of Ramallah.

- IOF conducted 26 incursions into Palestinian communities in the West Bank.

- IOF arrested 33 Palestinian civilians, including 10 children.

- IOF have continued to impose a total siege on the OPT and have isolated the GazaStrip from the outside world.

- IOF troops positioned at various checkpoints in the West Bank arrested at least three Palestinian civilians.

- IOF have continued settlement activities in the West Bank and Israeli settlers have continued to attacks Palestinian civilians and property.

- The Israeli Ministry of Interior approved the construction of 400 housing units in a settlement block to the north of East Jerusalem.

- Israeli authorities invited tenders for the construction of 416 housing units in two settlements near Bethlehemand Jerusalem.

- Israeli settlers continued to attack Palestinian civilians and property in Hebron.

Summary

Israeli violations of international law and humanitarian law continued in the OPT during the reporting period (7 – 13 August 2008):

Shooting: During the reporting period, IOF injured 18 Palestinian civilians, including three children, in the West Bank. Most of these civilians were injured when IOF used force against peaceful demonstrations organized in protest at the construction of the Annexation Wall.

During the reporting period, IOF used force to disperse peaceful demonstrations organized in protest to the construction of the Annexation Wall in Bal’ein and Ne’lin villages, west of Ramallah. As a result, 17 Palestinian civilians were injured by rubber-coated metal bullets, whilst dozens of others suffered from tear gas inhalation. IOF also used a foul smelling liquid against the demonstrators. On 13 August, a Palestinian child was injured when IOF moved into al-Duhaisha refugee camp, south of Bethlehemand opened fire indiscriminately.

In a step that encourages IOF troops to kill Palestinians, IOF exempted IOF the soldiers who killed Fadel Shana’a, a Reuters cameraman, in Juhor al-Dik in the central Gaza Strip on 16 April 2008. The Israeli military advocate-general, Avihai Mendelblit, claimed that an Israeli tank crew who killed Shana’a, and a number of other unarmed civilians, including children, acted properly and will not face any legal action. In a letter sent to Reuters news agency on Tuesday, 12 August 2008, Mendelblit claimed that troops could not see whether Shana’a was operating a camera or a weapon. He also claimed that Shana’a was wearing body armor that resembled that worn by Palestinian resistance activists.

Incursions: During the reporting period, IOF conducted at least 26 military incursions into Palestinian communities in the West Bank. During these incursions, IOF arrested 34 Palestinian civilians, including 10 children. Since the beginning of 2008, IOF have arrested 1,751 Palestinian civilians in the West Bank.

Restrictions on Movement: IOF have continued to impose a tightened siege on the OPT and imposed severe restrictions on the movement of Palestinian civilians in the Gaza Strip and the West Bank, including occupied East Jerusalem.

Gaza Strip

IOF have continued to close all border crossings to the Gaza Strip for more than two years. The IOF siege of Gaza, which has tightened since June 2007, has had a disastrous impact on the humanitarian situation in the Gaza Strip, and has violated the human, economic and social rights of the approximately 1.5 million Palestinian civilian population, particularly their rights to appropriate living conditions, health and education. The siege has also paralyzed the Gazan economy. In addition, the siege has severely impacted the flow of food, medical supplies and other necessities such as fuel, construction materials and raw materials for various economic sectors. IOF have continued to prevent the entry of raw materials into the Gaza Strip, and many factories have been forced to close. Severe restrictions have been imposed on the movement of the entire Palestinian civilian population. Regarding civilian movements, IOF permit very few Palestinian civilians to pass through Beit Hanoun (Erez) crossing in order to travel to the West Bank or Israel. Rafah International Crossing Point in the southern Gaza Strip is the sole outlet for the Gaza Strip to the outside world via a country other than Israel. IOF have closed Rafah International Crossing Point, even though they do not directly control it, and have also obstructed European observers working at the Crossing Point from reaching it. Although the Egypt-brokered truce between Palestinian resistance groups and Israelentered into force on June 19, no major changes have been observed regarding the movement of persons and goods through the six Gaza Strip border crossings. The closure of these border crossings deprives the Palestinian civilian population in the Gaza Strip of their right to freedom of movement, education and health.

West Bank

IOF have continued to impose severe restrictions on the movement of Palestinian civilians throughout the West Bank. Thousands of Palestinian civilians from the West Bank and the Gaza Strip have been denied access to Jerusalem. IOF have established many checkpoints around and inside the city. Restrictions of the movement of Palestinian civilians often escalate on Fridays to prevent them from praying at the al-Aqsa Mosque. IOF often assault Palestinian civilians who attempt to bypass checkpoints and enter the city. IOF have also tightened the siege imposed on Palestinian communities in the West Bank. IOF positioned at various checkpoints in the West Bankhave continued to impose severe restrictions on the movement of Palestinian civilians. IOF also erected more checkpoints on the main roads and intersections in the West Bank. During the reporting period, IOF troops positioned at various checkpoints in the West Bankarrested three Palestinian civilians.

Settlement Activities: IOF have continued settlement activities and Israeli settlers living in the OPT have, in violation of international humanitarian law, continued to attack Palestinian civilians and property. During the reporting period, the Israeli Ministry of Interior approved the construction of 400 housing units in “Neve Ya’qoub” settlement neighborhood in the north of East Jerusalem. The Ministry also approved inviting tenders for the construction of 286 housing units in “Beitar Elite” settlement, west of Bethlehem, and 130 others on Abu Ghunaim Mount (“Har Homa” settlement), south of East Jerusalem. In the same context, the Israeli media reported that IOF agreed with the settlement movement on the transfer of settlers living in “Migroun” settlement outpost, east of Ramallah, to another settlement, and that 40 housing unit would be built for those settlers. IOF also demolished two houses and a building in East Jerusalemclaiming that they were built without licenses.

During the reporting period, Israeli settlers launched three attacks against Palestinian civilians and property in the West Bank. As a result, a woman and a child were injured and a number of houses were damaged.

11 août 2008

vos mains sont tachées du sang des enfants palestiniens

INTELLECTUELS OCCIDENTAUX, VOS MAINS SONT TACHÉES DU SANG DES ENFANTS PALESTINIENS



INTELLECTUELS OCCIDENTAUX, VOS MAINS SONT TACHÉES DU SANG DES ENFANTS PALESTINIENS MASSACRÉS DANS LA BANDE DE GAZA !

Depuis plusieurs jours, un massacre sans nom est perpétré dans la bande de Gaza (dans le bantoustan de Gaza) sans soulever la moindre protestation de la part de la soi-disant communauté internationale.

Sans discernement, des chars, des hélicoptères et des avions de guerre bombardent une population trois fois plus nombreuse que celle de la Martinique, mais parquée sur un territoire trois fois plus petit.

Gaza, pour ceux qui l’ignoreraient, c’est 1,5 millions d’habitants sur 350 km2.

Le plus infâmant est que des bébés (cf. photo ci-contre) sont froidement abattus dans les bras de leurs mères et que les assassins n’hésitent pas à se glorifier dans leur medias d’avoir abattu des…terroristes.

Chassé de sa terre il y a bientôt 60 ans, le peuple palestinien est un peuple martyre. Un peuple qui vit dans la terreur quotidienne, dans l’indigence économique, un peuple qui vit dos au mur, abandonné de tous, et qui est contraint d’utiliser de dérisoires roquettes artisanales pour tenter de riposter à un ennemi d’une sauvagerie rarement vue dans l’histoire de l’humanité.

L’Occident tout entier, à commencer par les Etats-Unis, l’Angleterre et la France sont les meilleurs soutiens de cette sauvagerie.

Jusqu’à ce jour, les hommes politiques et les militaires étaient tenus pour seuls responsables de ce que l’on pourrait qualifier de « crime permanent contre l’humanité » et c’est contre eux que la (faible) riposte s’organisait, faute d’armes dignes de ce nom.

J’estime qu’avec le massacre en cours à Gaza qu’un nouveau pas a été franchi dans la barbarie et qu’il est grand temps de dire que les intellectuels occidentaux en sont tout aussi responsables que leurs dirigeant politiques ou leurs forces armées.

Il est grand temps de dire que les mains des intellectuels occidentaux sont tâchées du sang des bébés palestiniens.

Il est grand temps de dire que les intellectuels occidentaux doivent être comptés au nom des combattants au même titre que les politiciens et les militaires occidentaux.

Car ce sont des pousse-au-crime, des justificateurs de l’innommable, des théorisateurs de la domination néo-impéraliste dont l’occupation de la Palestine n’est que l’exemple le plus criant.

Par leurs écrits, par leurs articles de presse, par leurs interventions télévisées et par leurs ouvrages, ils justifient à longueur de journée les pires exactions tout en s’employant à donner des leçons de « démocratie » et de « droits de l’homme » aux indigènes.

Ce faisant, ils ont perdu tout honneur, si tant est qu’ils en aient jamais eu. Oui, messieurs, sachez désormais que nous vous comptons au nombre des combattants au même titre que vos dirigeants politiques et vos généraux et que vous ne bénéficierez plus de cette impunité dont vous avez usé et abusé jusqu’à ce jour.

Le sang des bébés palestiniens tâche de manière indélébile chacun des mots que vous écrivez.

Raphaël Confiant


Alter Info

nouvelles des prisonnières palestiniennes (WOFPP)


Bulletin août 2008

Il y a, à présent, environ 80 prisonnières politiques dans les prisons israéliennes: environ 40 dans la Prison de Hasharon (Tel Mond), environ 37 dans la Prison de Damoon (Montagne du Carmel), 2 dans la Prison de Névé Tirza (Ramle), et le reste dans quelques centres de détention.

Santé

Les prisonnières continuent de souffrir de soins médicaux insuffisants. Elles attendent toujours de recevoir les médicaments prescrits, il y a environ deux mois, par des médecins privés envoyés par "L'Institut Mandela" qui a son siège à Ramallah.

Prison de Névé Tirza (Ramle)

Le 14 juillet 2008, 'Abeer 'Odeh et Maryam elTarabin ont été transférées de la Prison de Hasharon à la Prison de Névé Tirza. Depuis le 20 juillet 2008, les deux femmes se trouvent en détention cellulaire et souffrent de conditions intolérables et d'une attitude rigide:

Le 20 juillet 2008, à 04.30 heures, les gardiens sont entrés dans leur cellule, ont fait des fouilles, ont battu Abeer et leur ont passé des menottes très serrées. Ensuite, ils les ont transférées aux cellules d'isolement séparées et les ont enchaînées, chacune à un lit. Abeer et Maryam ont dû rester dans cette position pendant 12 heures, sans manger ou boire et sans pouvoir aller aux toilettes. L'avocate de WOFPP,Taghreed Jahshan, les a visitées environ 10 jours plus tard, et les traces de l'enchaînement étaient encore visibles aux mains et jambes de Maryam.

'Abeer 'Odeh, de Tulkarem, a été arrêtée le 22 avril 2006. Selon sa sentence, elle aurait dû être mise en liberté le 10 juillet 2008; pourtant, les autorités israéliennes ont refusé de la libérer et lui ont donné un ordre de détention administrative pour la durée de six mois. Les autorités israéliennes peuvent prolonger infiniment une détention administrative.

Mise en liberté

Jamila Masbah, âgée de 46 ans, de elJib, district de Ramallah, a été arrêtée le 1 juin 2008, condamnée a deux mois de prison et une amende de NIS 7000. Elle a été mise en liberté le 3 août. Ses fils, arrêtés avec elle, ont aussi été mis en liberté.

Prison de Damoon (Montagne du Carmel)

Les conditions dans les cellules

Les conditions sont très rigides. La chaleur dans les cellules est insupportable. Dans chaque cellule il n'y a qu'une seule toilette pour 10 à 14 prisonnières. Elles dorment dans des lits rouillés super-posés. L'espace entre le lit inférieur et le lit supérieur est tellement limité qu'il est impossible de s'asseoir en position normale sur le lit d'en bas. Il n'y a pas d'échelle pour monter et descendre du lit supérieur.

Jeunes filles en détention administrative

Salwa Salah et Sara Siureh, toutes les deux âgées de moins de 17 ans, du district de Bethlehem, ont été arrêtées le 5 juin 2008 et mises en détention administrative. L'Association Addameer (Addameer = arabe, exprimant conscience, appui aux prisonniers et droits humains) a envoyé un appel urgent à leur sujet - http://www.wofpp.org/french/urgent.html

Amal Jum'ah, âgée de 35 ans, de Naplouse, a été arrêtée le 9 mai 2004. Elle souffre d'une tumeur dans l'utérus et a besoin d'une intervention chirurgicale. Jusqu'en août 2008, elle n'a pas encore été informée où et quand cette intervention prendra place.

Shirin Sweedan, âgée de 26 ans, de Qalqilia, a été arrêtée le 7 septembre 2006. Sa belle-mère avec les enfants de Shirin ont voulu lui rendre visite, mais les soldats au poste de contrôle israélien ne leur ont pas permis de passer.

Amneh Muna, âgée de 32 ans, de Bir Nabala, a été arrêtée le 19 janvier 2001. Après environ un ans et demi dans une aile séparée, elle a été transférée du Centre de Détention de Kishon (Jalameh) à la Prison de Damoon (Montagne du Carmel).

Mises en liberté

Linan Hanani, de Bet Furiq, district de Naplouse, a été arrêtée le 9 septembre 2004 et libérée en août 2008.

'Adalah Jubara, de Naplouse, a été arrêtée le 10 septembre 2004 et libérée en août 2008.

Hiam Wahadan, de Ramallah, a été arrêtée le 28 novembre 2006 et libérée en juillet 2008

Prison de Hasharon (Tel Mond)

Fathmah elZuk, de Gaza, mère de 8 enfants, a été arrêtée en mai 2007. Le 15 juillet 2008, elle a été emmenée - avec son bébé Yussef - de la prison à la cour régionale de Beer-Sheva. Cela a été un voyage horrible. Il a commencé à 8 heures du matin et a duré jusqu'à 19.00 heures. Pourtant, la parution devant le tribunal a durée moins d'une demie heure. Pendant environ quatre heures et demie, Fathmah et son bébé ont été détenus dans une cellule minuscule et sale au souterrain du bâtiment. Les jambes de Fathmah ont été enchaînées de façon très serrée, et elle n'a pas pu pas aller à la toilette. Durant les longues heures du voyage, les mains et les jambes de Fathmah ont été enchaînées, et elle n'a pas pu tenir son bébé qui a pleuré sans cesse. Elle n'avait pas assez de lait pour le bébé. Mais de toute façon, dans cette chaleur et après toutes ces heures, le lait aurait été gâté. Il aurait dû être l'obligation des autorités de la prison de fournir du lait frais pour le bébé.

La prochaine parution devant la cour régionale de Beer-Sheva aura lieu le 21 septembre 2008. Les membres et sympathisants de WOFPP ont l'intention d'y être présents.

'Etaf 'Alyan, âgée de 44 ans, de Ramallah, mère d'une fille de 4 ans, a été arrêtée le 22 décembre 2005. Après une longue attente, son frère a obtenu la permission de lui rendre visite mais, quand il est arrivé à la prison, les autorités de la prison ne lui ont pas permis la visite.

Information sur 'Etaf 'Alyan: http://www.wofpp.org/french/etafi.html


Nouvelles prisonnières

Khulud elMasri, de Naplouse, membre du conseil municipal. Le 15 juillet 2008, des soldats israéliens sont entrés dans sa maison, ont arrêté Khulud et son mari, et ont pris un nombre d'objets, y inclus son passeport et les passeports de ses enfants.

A cause de problèmes de santé, elle a été admise à un hôpital et ensuite transférée à la Prison de Hasharon, où elle a été mise en détention administrative jusqu'au 30 septembre 2008. Pourtant, les autorités israéliennes peuvent prolonger infiniment une détention administrative. Majda Fadda, a été arrêtée le 5 août 2008. Elle avait déjà été une prisonnières auparavant

Mises en liberté

Suad elShyukhi, âgée de 21 ans, de Jérusalem, a été arrêtée le 7 février 2007, mise en détention administrative et libérée le 2 août 2008.

Muna Q'adan, âgée de 36 ans, de 'Arabe, district de Jénine, a été arrêté le 2 août 2007, mise en détention administrative et libérée le 18 juillet 2008. .

Infirmation sur Muna Q'adan: http://www.wofpp.org/french/mona.html .

Hanin Druzeh, de Naplouse, âgée de 40 ans, souffre d'un nombre de problèmes de santé. Elle a été arrêté le 15 juillet 2008 dans des conditions violentes: A 14.30 heures, des douzaines de soldats sont entrés dans sa maison et ont fait des fouilles jusqu'à 06.00 heures du lendemain. Pendant le voyage à la prison, une soldate a piétiné sur sa poitrine jusqu'à ce que Hanin se soit évanouie. On l'a emmenée à un hôpital et ensuite à la Prison de Hasharon. Le 31 juillet 2008, Hanin Druzeh a été mise en liberté.

Muna Mansur, de Naplouse, membre du Parlement Palestinien, mère de 5 enfants dont le plus jeune a sept ans. Son mari, Jamal Mansur, a été assassiné par des soldats israéliens, il y a environ six ans. Elle a été arrêté le 21 juillet 2008. Des soldats israéliens sont entrés dans sa maison pendant la nuit et ont fait des fouilles, y incluses des fouilles corporelles humiliantes. Muna Mansur a été mise en liberté le 4 août 2008.

Inas Mar'ey, de Naplouse. Elle est enceinte, a été détenue quelques jour à la Prison de Hasharon et a été mise en liberté.

Centre de Détention de Kishon (Jalame)

Samiha Mughrabi, âgée de 55 ans, mère de dix enfants, du district de Naplouse, a été arrêtée le 11 juin 2008. Le 28 juillet, l'avocate de WOFPP, Tagreed Jahshan, a voulu la visiter. Elle est arrivée à 15.30 heures, et jusqu'à 17.00 heures les autorités de la prison ne lui ont pas permis d'entrer, prétendant une raison ou une autre. Comme il n'y a pas de visites après 17.00 heures, elle a attendu en vain. Samiha Mughrabi a été mise en liberté le 30 juillet 2008.