31 juillet 2011

YOSRI, écoute ....



transmis par Ahmed Amri




Solidarité avec le journaliste Imed Barboura!

http://www.aredaonline.com/solidarite_avec_le_journaliste_imed_barboura

on vous propose cette pétition à signer en indiquant nom ,fonction et organisme; merci:
" Le présentateur vedette du journal de 20 heures sur  la chaîne  nationale est mis à l'écart depuis le 15 juillet. Dans un entretien accordé au site alhasri, Imed Barboura explique que cette mesure venait sanctionner l'interview tout juste rigoureuse qu'il avait alors conduite avec un responsable de la sécurité nationale. Le journaliste se dit victime de pratiques réactionnaires visant à mettre en coupe réglée une liberté de presse naissante.

Nous journalistes tunisiens

- Exprimons notre solidarité avec notre collègue Imed Barboura, et appelons à son retour à l'antenne sans délais
- Constatons que les conditions d'un exercice journalistique correct sont de moins en moins réunies
- Appelons les autorités à faire toute la lumière sur cette affaire, et à honorer leurs promesses d'une presse libre de tout contrôle exécutif
- Appelons l’Instance nationale indépendante pour l’information et la communication à lutter contre ces tentatives de musellement répétées"

journalistes tunisiens et tout souteneur de la liberté d'expression

*الإسم الأول
*الإسم الأخير
*المدينة
*الدولة
*عنوان البريد الالكتروني
اظهار توقيعك على الملأ؟



لن يتم عرض عنوان ايميلك الإلكتروني على الملأ أو الكشف عنه لأي طرف ثالث



Pour YOSRI

Mesdames et messieurs les responsables de télés nationales

Mesdames et messieurs,

Permettez-moi de vous dire que je suis scandalisé, outré, écœuré (et c'est trop peu dire) de votre silence coupable au sujet de Yosri Trigui.

Permettez-moi de vous dire qu'en termes de vérité, de conscience professionnelle, d'éthique journalistique et de responsabilité, vous êtes loin, bien loin du minimum requis pour postuler à la qualité et au statut de médias. Dignes de respect et de crédibilité s'entend.

Permettez-moi de vous dire que Yosri Trigui, condamné à mort en Irak pour des crimes qu'il a toujours récusés, n'a bénéficié d'aucun clin d’œil dans vos journaux ou flashs d'infos. D'aucun créneau, si minime soit-il, dans vos débats nationaux passionnants et vos non moins passionnantes péroraisons révolutionnaires, susceptible de le tirer des oubliettes où il a été jeté. D'aucune miette d'intérêt ou de charité de votre part, pouvant témoigner de votre existence. Aucune faveur ne lui a été accordée, pas même l'ébauche d'un reportage, ni le moindre écho aux incessants appels de détresse en sa faveur, lancés ça et là sur internet. A en croire que vous vivez barricadés sur une autre planète ou que Yosri, banni de la vôtre, n'est plus pour vous de ce monde.

Comme si, Mesdames, Messieurs, vous voulez être complices, et vous l'êtes!(1) de la justice inique et absurde qui réclame indument depuis 2006 la tête de ce jeune tunisien.

Comme si, Mesdames, Messieurs, la révolution tunisienne ne vous concerne pas, l'information que vous faites refusant d'emboîter le pas aux forces et consciences vives du pays, sourde aux cris des femmes et hommes réclamant leur dû aux laissés-pour-compte d'hier et des temps actuels. En l’occurrence plus de justice. Ou plus exactement, moins d'injustice surtout!

Mesdames et messieurs,

Permettez-moi de vous dire, vous qui avez évoqué récemment à la sauvette, presque dans la honte, la demande de grâce faite par notre ministre de la justice à son homologue irakien, que Yosri Trigui n'est pas coupable!

N'en déplaise à ceux qui sont aveugles et sourds pour ne pas voir ni dire la vérité. N'en déplaise à ceux qui ne savent de Yosri Trigui que le surnom Abou Kodama le Tunisien, en l’occurrence soumis à la jauge bien-pensante leur paraissant à lui seul suspect, pour ne pas dire accablant! Abou Kodama, dans le dico des rimes et la mécanique des réflexes mentaux, appelant automatiquement Ossama!

Vous avez peur de citer "la lèpre"! Vous avez tort. La pensée unique, le parti pris, les préjugés qu'on vous avait fait ingurgiter ou colporter sous Ben Ali vous enferment dans une prison sinistre pire que celle où croupit le condamné à mort. Puisqu'ils vous empêchent de respirer un air moins fétide que celui des années de braise, et de voir la vérité sous un angle autre que celui qui la déforme.
Yosri Trigui, Mesdames, Messieurs, n'est pas un terroriste. N'est pas un extrémiste islamiste. Ni un criminel comme d'aucuns se plaisent à le présenter. Se complaisent à le décrire.
Ôtez vos mains de l'info et lisez Jürgen Todenhôfer(2). Demandez au petit frangin de Yosri Trigui ce qui a conduit son frère en Irak, et il vous dira:" il est parti pour venger le sang de Mohamed Dorra." Oui, ce candide jeune homme était parti en Irak pour ça! A un moment où les adultes que nous sommes, hommes, femmes, peuples par millions, n'avons rien entrepris qui puisse juguler le désespoir de Yosri et tant d'autres de son âge. Nous nous sommes contentés, impuissants, de regarder l'image et d'avaler la couleuvre. S'il y a un coupable qui soit justiciable dans cette affaire, c'est nous, et en aucun cas Yosri.

Dans un monde juste, un monde où l'information assumerait comme il se doit la responsabilité qui lui incombe, Yosri Trigui demanderait à être purement et simplement réhabilité, et non à être gracié. Ni plus ni moins.

Mesdames et messieurs,

Yosri Trigui a été condamné une première fois à la peine de mort en 2006 sur la base d'aveux extorqués sous la torture. Torture à laquelle il a été soumis aux rares moments de rémission qu'il a eus dans son coma, blessé de sept balles et ne devant sa survie qu'à un miracle(3). Les deux crimes majeurs ayant fait le poids dans la sentence de mort, Yosri Trigui les a constamment déniés . Et de nouveaux éléments survenant après ce premier procès ont appuyé ce juste déni et prouvé l'innocence du condamné:

- Le 4 août 2009, on a arrêté le nommé Yasser Ali, appartenant aux commandos de la police irakienne, qui a reconnu sa culpabilité exclusive dans le rapt et le meurtre de Atouar Bahjat.

- Début janvier 2008, on a arrêté Mahmoud Dahaoui qui a reconnu à son tour être l'auteur du dynamitage du mausolée chiite de Samarra.

Tant que Yosri Trigui fut à la charge administrative des Américains (2006-2009), ces derniers n'ont pas osé signer sa mise à mort. D'ailleurs, en 2008, dans le procès en appel un sursaut de conscience a dû jouer en faveur de Yosri, chez les juges, justifiant le rejet de toutes les accusations dont il fut affublé. On n'a retenu contre lui que le délit de son entrée clandestine en Irak: délit mineur mais qui lui a valu 15 ans de prison quand même, compte tenu de la loi anti-terroriste entrée en vigueur au lendemain des attentats du 11 septembre, primant chez les juges sur toute autre loi.

Mesdames et messieurs,

Quand vous reprenez à la lettre ce qu'on vous dit au sujet de Yosri Trigui, forcément vous ne pouvez que faillir au journalisme et à l'éthique de ce métier.

Mais dites-vous que la vérité est tout autre. Contre toute attente, le jugement en cassation qui a eu lieu au moment même où la Tunisie vit au pouls de la révolution, début février 2011, a reconduit le premier verdict prononcé en 2006, au mépris de toutes les preuves d'innocence blanchissant Yosri Trigui des deux principales charges initialement retenues contre lui. En plus, ce dernier procès s'est déroulé en l'absence de l'accusé et de son avocat. Yosri Trigui n'a appris sa condamnation à la peine capitale que des semaines après la fin du procès, par une lettre émanant du ministère irakien de la justice, qui lui a été envoyée par poste à sa prison.

Par conséquent, quand notre ministre de la justice, répondant bien plus à la pression d'une partie de l'opinion publique intérieure qu'à son devoir (en tant que chef d'instance représentant la partie civile tunisienne) plaide auprès de son homologue irakien la cause de Yosri Trigui, il devrait réclamer avant tout la révision du procès. Et le réclamer de vive voix. Compte tenu de sa non implication dans des actes terroristes, Yosri Trigui n'a pas besoin de demande de grâce.Sauf si celle-ci s'avère inévitable comme procédure d'urgence visant l'arrêt de l'exécution. Mais il a besoin surtout d'une demande de réhabilitation.

Il a besoin aussi d'un sursaut de conscience nationale, une mobilisation massive qui engage à la fois les citoyens, les médias, les associations non gouvernementales et les partis politiques. D'où la nécessité, le devoir impérieux qui vous interpelle, Mesdames et messieurs les responsables de télés nationales. S'il y a un complot de silence à ce sujet, refusez de vous subordonner à ceux qui sont derrière. Soutenez dans cette rude épreuve ce jeune homme qui clame depuis sa prison à Bagdad son innocence. Et mettez sur le gouvernement la pression requise afin de l'inciter à se battre sans concessions pour sauver et faire rapatrier Yosri.

A.Amri
30.07.2011

Notes:
1- Qui ne dit mot consent, assure le vieil adage. Et je voudrais citer encore Emonet Pierre SJ:
"Tout silence n’est pas d’or. Peu s’en faut. Il est même des silences coupables. Celui des chiens muets, du veilleur enfermé dans sa tour d’ivoire, qui se tait et ne dénonce pas, des pleutres qui n’ont rien entendu parce qu’ils ne veulent pas d’histoires. Courtisans serviles, carriéristes alignés, pharisiens légalistes, responsables timorés, pantins dans la cour des grands, à chacun son silence. Silence diplomatique des chancelleries, silence combinard des politiciens, silence dévot de Tartuffe, silence conformiste des médias, silences troublés par le cri des pauvres et des petits, les gémissements de la nature dévastée, la détresse des victimes des modes et de l’argent facile, la supplication de ceux et celles qui plient sous des jougs intolérables."

2- Auteur allemand d'un livre consacré à la résistance irakienne Zaiel: pourquoi tu tues?
(ce livre a été traduit en arabe sous le titre لماذا تقتل يازيد؟

3- Lettre à Yosri

___________ Au même sujet:

30 juillet 2011

Lybie : Un collaborateur de la CIA pour remplacer le général Abdel Fattah Younes ?


Aperçu de l'image


 
Les circonstances de la mort d’Abdel Fattah Younes, Chef d’Etat-Major des insurgés (tué la veille) dans une embuscade tendue par un commando, ne semblent pas encore avoir été clarifiées.
 
Ancien Ministre de l’Intérieur du régime d’El- Gueddafi, Younes s’est rangé aux côtés des rebelles de Benghazi, prenant le commandement des opérations militaires des insurgés.
 
Son leadership était cependant contesté par Khalifa Hifter ( photo), un autre chef militaire des insurgés au passé très douteux. Abdel Fattah Younes liquidé, c’est un grand boulevard qui s’ouvre pour le protégé des américains pour prendre l’Etat major des rebelles libyens sous la houlette de la CIA.
 


 
Qui est Khalifa Hifter



khalifa-hifter-300x215 
 
Le Conseil National Libyen, l’organisation basée à Benghazi qui parle au nom des forces rebelles qui luttent contre le régime de Kadhafi, a désigné un collaborateur de longue date de la CIA pour diriger ses opérations militaires. Le choix de Khalifa Hifter, un ancien colonel de l’armée libyenne a été signalé par McClatchy Newspapers, et le nouveau chef militaire a été interviewé par un correspondant d’ABC News. Hifter, dont l’arrivée à Benghazi avait été rapportée pour la première fois le 14 mars par Al Jazeera, a fait l’objet le 19 mars 2011 d’un portrait flatteur dans le Daily Mail, un tabloïd britannique farouchement belliciste. Le Daily Mail présentait Hifter comme une des « deux étoiles militaires de la révolution » qui « est rentré récemment d’exil en Amérique pour apporter une certaine cohérence tactique aux troupes rebelles au sol». Le journal n’évoquait pas ses liens avec la CIA.
 
 
McClatchy Newspapers a publié un profil d’Hifter. Intitulé ‘Le nouveau chef rebelle a passé une bonne partie des 20 dernières années dans une banlieue en Virginie, » l’article note qu’il avait été auparavant un officier supérieur du régime de Kadhafi jusqu’à « une aventure militaire désastreuse au Tchad à la fin des années 1980. » Hifter avait ensuite rejoint l’opposition à Kadhafi puis finalement émigré aux Etats-Unis où il a vécu jusqu’à ces dernières semaines qui ont vu son retour en Libye pour prendre le commandement de Benghazi. Le profil par McClatchy concluait, « Depuis son arrivée aux Etats-Unis au début des années 1990, Hifter a résidé dans une banlieue de Virginie aux environs de Washington DC. ». Il citait un ami qui « disait ne pas trop savoir comment Hifter subvenait à ses besoins, et qu’Hifter s’occupait d’abord d’aider sa grande famille. »
 
 
Pour ceux qui savent lire entre les lignes, c’est une indication à peine voilée du rôle d’Hifter en tant qu’agent de la CIA. Comment en effet, un ancien officier supérieur de l’armée libyenne a-t-il pu entrer aux Etats-Unis au début des années1990, seulement quelques années après l’attentat de Lockerbie, puis s’installer près de la capitale fédérale, sans l’accord et l’aide active des services de renseignements US ? Hifter a vécu en fait pendant une vingtaine d’années à Vienna en Virginie, à seulement une dizaine de kilomètres du siège de la CIA à Langley.
 
La CIA était bien au courant des activités militaires et politiques d’Hifter. Un article du Washington Post du 26 mars 1996 parle d’une rébellion armée contre Kadhafi en 1996 et écrit son nom dans une transcription différente. L’article cité des témoins selon qui la rébellion a pour « chef le colonel Khalifa Iftar [et est] une organisation du type « contra » basée aux Etats-Unis et appelée Armée Nationale Libyenne. » La comparaison est faite avec les forces terroristes “contra” financées et armées par le gouvernement des Etats Unis dans les années 1980 contre les autorités sandinistes au Nicaragua.
 
Un livre publié par Le Monde Diplomatique en 2001; Manipulations Africaines, fait remonter la relation avec la CIA encore plus loin, en 1987, signalant qu’Hifter, alors colonel de l’armée de Kadhafi, avait été capture au Tchad où il combattait avec une rébellion soutenue par la Libye contre le gouvernement d’Hissène Habré, soutenu par les Etats-Unis.
 
Il fit défection pour le Front National de Salut Libyen (FNSL), la principale force d’opposition à Kadhafi, qui avait le soutien de la CIA. Il organisa sa propre milice qui opéra au Tchad jusqu’à la déposition d’Hissène Habré en 1990 par Idriss Déby, son rival appuyé par la France. Selon ce livre, “la force de Haftar, créée et financée par la CIA au Tchad, disparut dans la nature avec l’aide de la CIA peu de temps après le renversement du gouvernement par Idriss Déby. »
 
Le livre cite aussi un rapport du service de recherche du Congrès daté du 19 décembre 1996, selon lequel le gouvernement des Etats-Unis apportait une aide militaire et financière aux membres du FNSL qui avaient été repositionnés aux Etats-Unis. Ces informations sont accessibles à tous ceux qui se livrent à une recherche même superficielle sur internet, mais elles n’ont pas été relayées par les médias contrôlés par les grands groupes, hormis une dépêche de McClatchy qui évite toute référence à la CIA. Les chaînes de télévision, trop occupées à faire l’éloge des « combattants de la liberté » de l’est libyen, ne se sont pas fatiguées à signaler que ces forces étaient désormais commandées par un collaborateur de longue date des services de renseignements des Etats-Unis. Pas plus que n’en ont tenu compte ceux qui parmi les libéraux ou la “gauche” s’enthousiasment pour l’intervention des Etats Unis et de l’Europe en Libye.
 
Ils sont trop occupés à saluer l’administration Obama pour son approche multilatérale et « consultative » de la guerre, présumée être différente de l’approche unilatérale à la « cowboy » de l’administration Bush en Irak. Que le résultat soit le même – mort et destruction qui s’abattent sur la population, la souveraineté et l’indépendance d’un pays anciennement colonisé foulées aux pieds – ne signifie rien pour ces thuriféraires de l’impérialisme. Le rôle de Hifter, présenté à juste titre il y a 15 ans comme le chef d’une “organisation du genre contra”, montre quelles sont les véritables classes sociales à l’oeuvre dans la tragédie libyenne. Quelle que soit l’authenticité de l’opposition populaire qui s’est exprimée dans la révolte initiale contre la dictature corrompue de Kadhafi, la rébellion a été détournée. L’intervention de l’Europe et des Etats Unis en Libye n’a pas pour but d’apporter la “démocratie” et la »liberté » mais d’installer au pouvoir des pantins de la CIA qui dirigeront le pays aussi brutalement que Kadhafi, tout en permettant aux puissances occidentales de piller les ressources pétrolières du pays et de se servir de la Libye comme base d’opérations contre les gouvernements et populations du Moyen Orient et d’Afrique du Nord.
 
Algérie News.com

lu sur
http://www.mleray.info/article-lybie-un-collaborateur-de-la-cia-pour-remplacer-le-general-abdel-fattah-younes-80531034.html

YOSRI...


La Tunisie sollicite de l’Irak la grâce du tunisien accusé d’attentat contre le Mausolée des deux Imams à Samarra


 1Karoui Chebbi a adressé un message à son homologue irakien dans lequel il lui a sollicité la grâce du tunisien Yosri Trigui condamné à mort en Irak.
Selon un communiqué rendu public, vendredi, le ministre de la Justice a, également, sollicité la présentation du dossier de Yosri Trigui au Président de la République de l’Irak afin de lui permettre de bénéficier de la grâce.
Surnommé Abi Koudema Attounsi, Yosri Trigui est accusé d’appartenance au réseau terroriste « Al-Qaïda », de participation aux attentats à l’explosif contre le Mausolée des deux Imams à Samarra (Nord de Bagdad) et de meurtre de la correspondante de la Chaîne «Al-Arabia», Attouar Bahjet, le lendemain de l’attentat.
Le Vice-président irakien avait approuvé, le 30 juin dernier, la sentence de mort de Yosri Trigui rendue par la Cour de cassation irakienne.
L’affaire de Yosri Trigui, qui avait accédé en Irak, en juin 2003, alors qu’il avait à peine 19 ans, a suscité une vague de sympathie sur les réseaux sociaux en Tunisie, en Irak et dans plusieurs pays arabes, demandant l’arrêt de l’exécution de la sentence et la libération de Yosri Trigui.

Source : TAP
Appel à Monsieur Tariq Ramadan

Monsieur Ramadan,

Vous voudrez bien me pardonner de vous déranger en cette veille (peut-être) de mois sacré de Ramadhan. Mais il en va de la vie d'un jeune Tunisien, condamné injustement à mort en Irak et qui risque d'être pendu.

J'avais voulu saisir Me Leclerc, Ligue des Droits de l'Homme, mais sans réponse de sa part...

En dernier recours, j'en appelle à vous, Monsieur Ramadan. Je vous donne le lien du courrier adressé à Me Leclerc : il contient de nombreux liens d'articles adressés à qui nous avons pensé se réclamant des Droits de l'Homme. Aucune réponse, à croire que tous les hommes ne sont pas égaux et qu'un jeune musulman arabe menacé de la corde n'est qu'un événement mineur.

http://nasr-moqawama.blogspot.com/2011/07/pour-yosri-lettre-maitre-leclerc-fdh.html



Seul Maliki a le pouvoir de commuer la pendaison en simple peine de prison. (Yosri avait été innocenté par les Américains...) Je ne doute pas que vous pourrez joindre l'ambassade d'Irak à Paris et obtenir ainsi les mails de Maliki, Talabani... Mais je sais que vous tenterez TOUT afin que Yosri reste en vie. Votre voix est une référence dans le monde musulman (et au delà) vous serez entendu in cha Allah


Soyez-en infiniment remercié mais le temps joue en notre défaveur.
 Respectueusement.

Comité de lutte contre la Barbarie et l'arbitraire
Janine BOREL

PS : la condamnation à être pendu a été validée le 28 juin. Elle est donc applicable à tout moment.....

29 juillet 2011

Tunisie : le journal Assabah ?

Quantcast

الشجاعة

الشجاعة هي عماد الحرية، إن هي غابت فسلام على الحرية…ولا احسب أن الشجاعة هي الطبق اليومي لأسرة « الصباح ». اذكر حادثة بسيطة وقعت يوم 14 مارس 1997، في « معهد العالم العربي » بباريس.  فقد نظم المعهد يومها ندوة حول قضايا التنمية في إقليم الشرق الأوسط وشمال إفريقيا بالتعاون مع الأمم المتحدة والبنك العالمي،و كان من بين المتدخلين الخبير المالي شيخ روحه، أحد ورثة دار الصباح .

« الصباح » التونسية… ما ضميرها؟

جريدة « الصباح » التونسية عمرها 61 سنة وهي « اليومية المستقلة الأولى في تونس » بحسب دعايتها،وقد كانت صحيفتي المفضلة منذ نهاية خمسينات القرن الماضي، فهي التي كنت اقتنيها كلما شعرت بالحاجة إلى شراء صحيفة وتوفر لي ثمنها.

في العشرين سنة الأخيرة، لم أشعر بهذه الحاجة، وحتى عندما رجعت إلى تونس منذ أكثر من سنتين لا اذكر أني اشتريت يوما صحيفة ولو من باب الصدفة أو الخطأ أو السهو، لا حكومية ولا معارضة ولا مستقلة أو خاصة. واذكر انه في اليوم التالي لرجوعي في اكتوبر 2008، جاءني مضيفي الكريم  رشاد المناعي ابن أخي برزمة من صحف ذلك اليوم، وهو يتصور أن سياسيا عاش ثمانية عشر سنة في المنفى، لابد انه يأكل صحافة ويشرب صحافة ويتنفس صحافة، فشكرته وطلبت منه أن يوفر جهده وماله حيث أني قطعت منذ زمن طويل مع الأموات.

لكن رشاد عاود الكرة مرتين. في المرة الأولى جاءني بصحيفة « الشروق » بتاريخ 4/2/2011 لاحتوائها على مقال في صفحة ونصف، يعرف فيه صاحبه بكتابي  » العذاب التونسي، الحد يقة السرية للجنرال بن علي ». إنها المعجزة حقا ،لا في نشر المقال، فقد أصبح ذلك جائزا بعد 14 جانفي وبعد أن أصبح الكتاب متداولا، ولكن المعجزة في أن يكون التعريف بقلم المحامي عبد الرؤوف بوكر، النائب الأسبق في البرلمان وعضو اللجنة المركزية للتجمع، وهو الشاهد على ارتكاب جريمة التعذيب موضوع الكتاب، والتي تستر عليها طيلة عشرين سنة…للسبب الذي بينه بكل جرأة صهره الهادي البكوش، الوزير الأول الأسبق، في حديثه لصحيفة لوطون، قائلا » بأننا كنا خائفين » .

 ها أن الخوف قد زال بهروب القط ويمكن للفئران أن تخرج من جحورها.

وفي المرة الثانية، جاءني رشاد بصحيفة « الصباح » بتاريخ 11 فيفري 2011، لاحتوائها على حديث لضابط الأمن الأسبق لطفي الدرويش، يروي فيه كيف دعاه رئيسه محمد علي القنزوعي، رئيس المصالح المختصة، من مقر عمله بباريس، واستقبله في مكتبه بوزارة الداخلية وسلم له مسدسا كاتم الصوت « هدية رئاسية » وحدد له مهمته الجديدة والمتمثلة في تصفية بعض رموز المعارضة في الخارج، وكان صاحب هذا المقال احد ثلاثة ذكرت أسماءهم.

كان المقال المذكور على أربع أعمدة في اقل من نصف الصفحة السادسة مع صورة متوسطة الحجم للضابط وبإمضاء سفيان رجب.

لم يفاجئني الخبر ولكني قرأت المقال مرتين للتوقف عند بعض التفاصيل حول تاريخ الحادثة ، فهمت فقط انه كان بعد مقتل شابور بختيار،آخر رئيس حكومة شاه إيران، والذي تم بباريس في 7 اوت 1991 .

تصورت أن الصحفي الذي اخذ حديث الضابط الأسبق،سيقيم الدنيا ولن يقعدها قبل الاتصال بالطرف الآخر للقضية أي الأشخاص المذكورة أسمائهم، وانه سوف يبحث عن طريقة للاتصال بهم أو بأحدهم وسوف يحرك شبكات معارفه –وهو المناضل بنقابة الصحافيين – ومحركات البحث الالكترونية وحتى في سجلات الموتى، ليعرف مصيرهم. هكذا تصورت الأمر للحظات، فقررت أن أسهل عليه الأمر وأجنبه إضاعة الوقت في ذلك، وهتفت إلى جريدة الصباح  سائلا عن الصحفي، قيل لي انه لم يأت بعد وقد يكون قدومه بعد الظهر فشكرت ووعدت بالاتصال ثانية .

يومها اتصلت ثانية وثالثة ورابعة لكن الصحافي لم يأت أو هكذا قيل لي، فأرجات الأمر للغد. ومن الغد عاودت الاتصال وجاءني نفس الرد لثلاث مرات،فرجوت موظفة الهاتف أن تسجل رقم هاتفي وتعطيه للصحفي. ثم عاودت الكرة بعد الظهر. تغير موظف التلفون فأعدت القصة وأعطيته رقم هاتفي ورجوته إبلاغه للصحفي المذكور. لم يأتني شيء يومها. وفي اليوم الثالث هتفت وطلبت الشخص فحولني الموظف على مكتبه حيث اخذ السماعة احد زملائه، على التليلي، فلخصت له القضية وأعطيته هاتفي ووعدني بإبلاغه لزميله، يومها اطمأن قلبي فقد تجاوزت العقبة الكأداء ووصلت إلى مكتب الصحفي . يومها أيضا لم يأتني شيء. ومن الغد عاودت الكرة واتصلت بدار الصباح فحولني موظف التلفون إلى مكتب الصحفي حيث تلقى المكالمة زميله،علي التليلي. فاخبرني بأنه سلم رقم هاتفي إلى المعني بالأمر وابلغه رغبتي في الحديث إليه.

في الأمر واو.. !

إلى ذلك الحد كنت أتصور أن القضية لا تعدو أن تكون قضية صدف وفرص ضائعة وسوء تنسيق و…ثم فهمت أن في الآمر واو. تصوروا صحيفة تنشر مقالا بالحجم المذكور في قضية خطيرة جدا كالإعداد للتصفية الجسدية لمعارضين في الخارج وبموافقة رئيس الدولة، حسب اعترافات الضابط، وما في ذلك من اعتداء على سيادة الدولة المضيفة، ثم تنشر تكذيبا لمحمد علي القنزوعي، رئيس المصالح المختصة في تاريخ الحادثة والسفير المتقاعد حاليا، ثم تعقيبا على التعقيب للضابط الأسبق بحجم حديثه الأول، والكل خلال اربعة ايام… وترفض مجرد الاتصال باحد المستهدفين لمخطط الاغتيال .

مارطون الاتصالات: من 11 فيفري إلى 28 منه ؟

عندما يئست من اتصال مباشر مع الصحفي المذكور،كتبت تعقيبا، راعيت فيه كل الشروط المطلوبة في مثل هذه الأحوال ، ما قل ودل ودون الدخول في التفاصيل، وأرسلته إلى الصحفي المذكور، المكلف بهذا الملف، عبر العنوان الالكتروني للجريدة، كما أرسلته إلى الأعضاء الخمسة لرئاسة التحرير، مع رسالة مصاحبة…وانتظرت.

من الغد لم ينشر تعقيبي،فاتصلت بالجريدة وطلبت الصحفي المذكور، لم أجده ولكن زميله، علي التليلي تلقى المكالمة، فقال لي أن تعقيبي وصل وانه سينشر غدا أو بعد غد وان ذلك من حقي…

لكن التعقيب لم ينشر لا من الغد ولا في اليوم الذي تلاه. فرجعت إلى مارطون الاتصالات الهاتفية، اطلب أعضاء هيئة التحرير الخمسة: نور الدين عاشور , صالح عطية , محمد الطوير , ليليا التميمي و حسن عطية، واحدا بعد واحد.فلا مجيب. هذا خرج وذاك لم يأت بعد والثالث ليس في مكتبه والرابع يعمل في الليل…وأعاود الكرة بعد ساعة،فإذا هم في اجتماع التحرير،ثم بعد ساعة أخرى فإذا هم خرجوا للغداء..

استمرت لعبة القط والفئران أياما، وفي كل يوم ابعث بتعقيبي وبالرسالة المصاحبة إلى كل أعضاء هيئة التحرير الخمسة، وفي احد الأيام تقلص عددهم إلى واحد، ليرجع إلى خمسة في اليوم الذي يليه. يومها بعثت مجددا بتعقيبي وأضفت إليه نص مقال عن القمع والتعذيب في تونس، نشرته لي صحيفة فرنسية في أزيد من نصف صفحة بتاريخ 18 جويلية 1991.لم أهدف من ذلك بيان سبقي في فضح انتهاكات النظام وقمعه ، بل فقط للتنويه بموقف صحفي فرنسي شريف ما إن سمع بي حتى دعاني إلى حديث مطول وصور وقهوة…

بعد الإرسال بساعة، هتفت إلى « الصباح »، وطلبت المرأة الوحيدة في هيئة التحرير، فظفرت بها في المرة الثانية، بعد التحية والسلام قدمت نفسي وطلبت منها إن كان اسم احمد المناعي محظورا عندهم فلما أجابت بالنفي، رويت لها القصة من البداية وأنهيت كلامي بتحذيرها انه في حال رفضهم نشر تعقيبي فاني سوف أقاضيهم. فردت: »اه، تهددنا ! أهددكم بالقانون يا سيدتي !

ومن الغد نشرت صحيفة الصباح تعقيبي، مقطوع الرأس، اي دون الأسطر القليلة التي تمهد للموضوع والمتمثلة في التذكير باعترافات ضابط الأمن السابق، مما يحدث الإرباك حتى للقارئ الفطن، وأيضا دون الخاتمة.

 الشجاعة

الشجاعة هي عماد الحرية، إن هي غابت فسلام على الحرية…ولا احسب أن الشجاعة هي الطبق اليومي لأسرة « الصباح ».

 اذكر حادثة بسيطة وقعت يوم 14 مارس 1997، في « معهد العالم العربي » بباريس.  فقد نظم المعهد يومها ندوة حول قضايا التنمية في إقليم الشرق الأوسط وشمال إفريقيا بالتعاون مع الأمم المتحدة والبنك العالمي،و كان من بين المتدخلين الخبير المالي شيخ روحه، أحد ورثة دار الصباح .

عندما انتهت المداخلات، وفتح باب النقاش، كنت أول المعقبين وعرفت باسمي وبصفتي، وما إن نطقت باسمي حتى انفض شيخ روحه وانسحب من المنصة ولجا إلى فضاء خلفي منفصل عن القاعة بحاجز بلوري، حيث ظل وحده يدور كالنحلة إلى أن انتهيت.

الصورة منقوشة في ذاكرتي وقد خلدتها كاميراهات المعهد وتم الاستنجاد بها من قبل الشرطة العدلية للتعرف على العناصر التي اعتدت علي يومها.

وجريدة « الصباح » بيعت في يوم من الأيام إلى صخر الماطري، صهر بن علي وليلى، ولاشك  أن كثيرا من صحافيها قد شعروا يومها بالغبن وحتى بالقرف ولكن لم اسمع أن واحدا منهم قد احتج على هذه الصفقة المشينة بأن كتب أو إستقال، وافهم جيدا ان الامر كان صعبا على الجميع، وافهم أيضا أن « الصباح » اقتنصت نصيبها من المناشدة بنداء الألف بمساهمة عدد من صحافييها، وافهم ايضا أن  » الصباح » واظبت على نشر صورة ليلى في ابهى حللها، … ولما اطمأنوا إلى أنها ولت دون رجعة،نشروا لها كاريكاتور مومس بتاريخ 9 فيفري 2011.

يومها قلت « اتفه » على الانتهازيين و الجبناء, وانا اقترح على القراء من كان له بعض الوقت ويريد التسلية أن ياخذ اي صحيفة تونسية ويختار منها اي صحافي سياسي ويقرا ما كتبه على مدى السبعة الايام التي سبقت سقوط الطاغية ويقارنه بما كتبه على مدى السبعة الايام التي لحقت السقوط.

وسيكتشف أن من سقط فعلا هي ورقة التوت التي كانت تغطي عورات هؤلاء الكتبة ….وماهم بكتاب …

احمد المناعي

 ————————————————————————————————
الحمد لله وحده
سوسة في: 20 – 2- 2011 
إلى الهيئة المؤقتة لرئاسة التحرير
 جريدة الصباح
شارع 7 نوفمبر المنزه تونس
أيها السادة
 السلام عليكم و بعد
 نشرت جريدة الصباح في عددها 19874 المؤرخ في 11 فيفري 2011 مقالا بتوقيع السيد سفيان رجب يستعرض فيه شهادة ضابط الأمن لطفي درويش’ عن المهمة التي أوكلت إليه والمتمثلة في تنفيذ اغتيالات في الخارج و التي ذكر فيها اسمي كأحد الأشخاص الثلاثة المستهدفين بالاغتيال.
ومنذ اليوم الأول لصدور المقال حاولت الاتصال بالصحفي المذكور و تركت له رقم هاتفي عند أحد زملاءه و إني لأستغرب كثيرا صمته و تهاونه في الرد علي لتوضيح خفايا قضية بهذه الخطورة لذا أرجو منكم نشر تعقيبي التالي.
أحمد المناعي
20 – 2- 2011 
___________________________________________________________________
« لقد بلغني صدى هذا المشروع الإجرامي الذي وقع التخطيط له في خريف سنة 1991 و جاءتني عنه أخبار في بداية سنة 1992 دونما تفاصيل كثيرة غير أن ذلك لم يمنعني من الاستمرار في أداء واجبي في التعريف بطبيعة النظام و إنما دفعني فقط للإسراع بتنفيذ برنامج تهريب زوجتي و أولادي الخمسة و تم ذلك في شهر أوت 1992 الأمر الذي سهل علي التفرغ مع رفاقي المنذر صفر و علي السعيدي و منير بن لطيفة لقضية المخدرات المتهم فيها المنصف بن علي شقيق الرئيس التونسي والتي نظرت فيها المحاكم الباريسية  و أصدرت حكمها فيها ».
على أن مخطط الاغتيالات و الاعتداءات على المعارضين في الخارج لم يتوقف برفض ضابط الأمن لطفي الدرويش تنفيذ ما أوكل إليه.
« ففي يوم الجمعة 29 فيفري 1996 وقع الاعتداء على احمد المناعي وهو داخل إلى بيته في الضاحية الباريسية حيث انقض عليه شخصان من خلف و تولى أحدهما ضربه بآلة حادة على رأسه و تولى الثاني ضربه على وجهه الأمر الذي نتج عنه سقوط الضحية مغمى عليه و قد هرب الجنات إلى السيارة التي كان فيها ثالثهما في الانتظار وقد جاءت الإسعافات و نقل احمد المناعي إلى المستشفى و بعد الفحوص و العلاج منح الطبيب للضحية شهادة بإيقاف العمل لمدة عشر أيام و قد رفعت قضية ضد مجهولين لدى شرطة المكان في يوم 3 مارس »1996.
في يوم 22 أفريل 1996 و على الساعة الثالثة بعد الظهر وقع الاعتداء على منذر صفر في شارع أساس بباريس حيث انقض عليه شخصان تولى الأول تحزيمه من خلف بينما شلّطه الثاني بشفرة موس في خده الأيسر و هرب الاثنان بعد فعلتهما إلى حيث كان ينتظرهما ثالث بسيارة و قد وصلت الإسعافات بسرعة و تم نقل الضحية إلى المستشفى حيث خيطت له 25 غرزة و منحه الطبيب شهادة بإيقاف العمل لمدة 15 يوما و قد رفع منذر صفر قضية ضد مجهول .
في يوم 14 مارس 1997 وقع الاعتداء مرة ثانية على أحمد المناعي عند مدخل باب بيته في الضاحية الباريسية حيث انقض عليه شخصان من خلف و ضربه الأول بعصا بازبول على جبهته فسقط على الأرض و استمر في ضربه بالعصا على ساقيه و فخذيه, بينما رشه الثاني بالغاز المدمّع و طفق يرفسه على جنبيه بنعله السميك و قد نقلت الضحية إلى المستشفى مغمى عليها و عولج لمدة خمسة أيام و خيطت له 15 غرزة في الجبهة و منح شهادة في إيقاف العمل لمدة 25 يوما و قد هرب الجنات ملتحقين بسيارة كان ينتظرهما فيها ثالثهما و كما في الاعتداءين الأولين رفعت قضية ضد مجهول
و بعد أسبوع أمرت النيابة العمومية بضم القضايا الثلاثة و عهد التحقيق فيها إلى فرقة مقاومة الإجرام في فرساي  و بالموازاة مع ذلك قدم المنذر صفر و علي السعيدي و أحمد المناعي قضية ضد الرئيس بن علي باعتباره المسئول الشخصي على كل هذه الاعتداءات غير أن النيابة العمومية في باريس رفضتها.
 و قد جاء الاعتداء الأول على أحمد المناعي إثر نشر جريدة الحياة اللندنية خبرا عن إحراق مخازن كمال لطيف في ضاحية تونس و نسب الخبر اسميا إلى أحمد المناعي
 و جاء الاعتداء على منذر صفر إثر مراسلته لبابا الفاتيكان قبل زيارته إلى تونس وضح له فيها أوضاع حقوق الإنسان في جمهورية بن علي.
 أما الاعتداء الثاني على أحمد المناعي فقد جاء على إثر نشر الأخير لمقال وضح فيه الأوضاع التي سادت في تونس منذ تسلم بن علي للحكم
و أشير إلى أنه و بعد شهرين من الاعتداء الأول علي ، هاتفني الرجل الشهم السيد محمد المصمودي وزير الخارجية الأسبق و أخبرني بأنه راجع من تونس و أنه قد بلغه أن  » الجماعة » قررت قتلي وواساني و نصحني بأن أتلطف بزوجتي و أبنائي.
 وجدير بالذكر أن الحكومة الفرنسية بعثت الجنرال فيليب روندو إلى تونس لتحذير السلطات التونسية من إعادة الكرة و قد فوجئ المبعوث الخاص بإنكار السلطات الأمنية التونسية لكل مسؤولية فيما حدث و نسبته إلى الموصاد الإسرائيلي. و الحقيقة أن رئيس الدولة الأسبق قد أمر بالاعتداء الثاني في غفلة عن أجهزته المختصة وهو ما أكده لي مبعوث منظم الاعتداءات الثلاثة قبل موته في حادث مرور بأسابيع.
 و أخيرا أشير إلى أن ضابط الأمن لطفي الدرويش قد اخطأ في حق السفير المتقاعد محمد علي القنزوعي الذي لم يكن كاتب دولة في الفترة التي مكنه فيها من مسدس كاتم الصوت و كلفه بالاغتيالات و إنما كان مديرا للمصالح المختصة وهو جهاز يتبع مباشرة رئيس الدولة  فوق مدير الأمن و حتى وزير الداخلية وأذكر ذلك جيدا حيث أني كنت « ضيفا » عليه لمدة أسبوعين خلال شهر أفريل 1991
و أذكر بأنه على إثر صدور الحكم على المنصف بن علي في قضية المخدرات سنة 1992 بادر المنذر صفر و أحمد المناعي بتأسيس  » اللجنة التونسية للمطالبة باستقالة الرئيس بن علي و تشكيل حكومة إءتلاف وطني » وذلك لما ظهر واضحا بتورط الدولة التونسية و رئيسها في الدفاع عن مجرم حق عام  و تعريض هيبة تونس و كرامة شعبها للتدنيس .
و في الأخير أهدي هذا النص التوضيحي إلى روح المرحوم علي السعيدي الذي قتل في ديسمبر 2001 في قفصة في ظروف غامضة. 
و تقبلوا خالص التحية و السلام

28 juillet 2011

Destruction in southern Beirut suburbs (Dahyeh), Haret Hreik, Lebanon


A satellite view of he southern residential suburbs of Beirut (Dahyeh), after the recent Israeli air and naval strikes..

Before July 12..


After.. On July 22 click on image for larger view


After.. On July 31 click on image for larger view

Rapport sur les violations israéliennes des droits humains

jeudi 28 juillet 2011 - 14h:28
PCHR du 21 au 27 juillet 2011





Les Forces d’occupation israéliennes (FOI) poursuivent leurs agressions méthodiques contre les Palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).
Durant la semaine du 21 au 27 juillet :
  • les FOI ont continué d’user de la force contre les manifestations non violentes en Cisjordanie :
    • un civil palestinien a été blessé ;
    • 8 manifestants palestiniens ont été arrêtés ;
  • les FOI ont conduit 24 incursions dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie et une limitée dans la bande de Gaza :
    • 9 civils palestiniens ont été arrêtés, dont 2 mineurs ;
  • Israël a maintenu un siège total sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur :
    • 3 civils palestiniens ont été arrêtés sur les check-points militaires en Cisjordanie ;
    • les FOI ont harcelé 5 jeunes Palestiniens à Hébron ;
  • les FOI ont repris la construction du mur d’annexion près de Bethléhem :
    • elles ont rasé de vastes terrains cultivés palestiniens à Bethléhem et arraché au moins 22 pins et oliviers ;
  • les FOI ont poursuivi leurs activités pour la colonisation de la Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les civils palestiniens et leurs biens.
(JPG)
Beit Ummar, Hébron : un ambulancier tente de donner les premiers soins à un Palestinien qui vient d’inhaler les lacrymogènes.

Violations israéliennes recensées durant la semaine du 21 au 27 juillet 2011

1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les civils palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza
Jeudi 21 juillet
Minuit et demi, les FOI entrent dans Kfiret, au sud-ouest de Jénine. Elles investissent le village et fouillent la maison de la famille de Tariq Mahmoud Eghbariya, 32 ans, et l’arrêtent. Elles le libèrent vers 3 h du matin au check-point de Barta’a, près du mur d’annexion, au nord-ouest de Jénine.
1 h 30, les FOI s’avancent dans la rue Al-Quds, dans le sud-est de Naplouse, fouillent des maisons et arrêtent Ghanem Mohammed Sawalma, 47 ans.
3 h 30, incursion dans al-Zahiriya, au sud d’Hébron. L’armée investit le domicile de Mohammed Yousef al-Battat, 42 ans, et l’arrête ainsi que ses fils, Majd, 19 ans, et Haitham, 20 ans. A midi, elle relâche Haitham mais garde le père et Majd en détention. Selon l’épouse d’al-Battat, les soldats israéliens ont lancé des pierres sur la maison et deux bombes assourdissantes avant d’y pénétrer. Durant la fouille de la maison, ils ont tout saccagé le mobilier.
9 h, dans Silwad, à l’est de Ramallah, l’armée patrouille dans les rues quelques temps et se retire.
10 h, dans al-Zababda, au sud-est de Jénine. L’armée interpelle Tha’er Waleed Sharqawi, 20 ans, et l’interroge. Il est convoqué pour interrogatoire à un poste militaire dans le nord de la ville.
10 h 10, incursion dans Wadi al-Rasha et dans Ras Teera au sud de Qalqilya ; dans Magharat al-Dab’a, au sud de la ville.
10 h 15, dans Nabi Elias, à l’est de Qalqilya.
11 h, dans ‘Aaboud, au nord-ouest de Ramallah.
11 h 30, dans Beit Siera, à l’ouest de Ramallah.
22 h 15, dans Nabi Elias, à l’est de Qalqilya.
Vendredi 22 juillet
1 h 20, l’armée entre dans Ematin, au nord-est de Qalqilya, investit la maison de la famille de Rafat Sadiq Sawan, 22 ans, et convoque celui-ci pour interrogatoire.
10 h 15, dans Hijja, à l’est de Qalqilya.
10 h 30, dans Deir Dibwan, au nord-est de Ramallah.
15 h, dans Sateh Marhaba, un quartier d’al-Bireh.
18 h, dans le secteur de Swailh, dans le quartier de Ras al-‘Aamoud, à Jérusalem-Est. L’armée se poste près de la maison de la famille de Islam Fu’ad Waleed, 15 ans, et l’arrête. Les soldats l’emmènent à l’écart de son domicile et le tabassent, tout en l’interrogeant. Ils le relâchent une heure plus tard.
21 h, dans al-Jiftlek, au nord de Jéricho.
Samedi 23 juillet
1 h 50, l’armée entre dans Beit Liqya, à l’ouest de Ramallah, patrouille dans les rues et se retire du village.
2 h 20, dans Kufor Qaddoum, au nord-est de Qalqilya, où l’armée fouille un certain nombre de maisons, convoque Bader ‘Abdul Latif Jom’a, 20 ans, et Sari Jawad ‘Obaid, 20 ans, pour interrogatoire.
20 h, les FOI entrent dans Fassayel, au nord de Jéricho.
20 h 35, dans Beit Liqya, à nouveau. Des enfants se regroupent et se mettent à lancer des pierres sur les véhicules de l’occupant qui réplique en tirant sur eux, à balles caoutchouc, des lacrymogènes et des grenades assourdissantes. De nombreux enfants inhalent les lacrymogènes israéliens.
Dimanche 24 juillet
10 h 30, les FOI font un raid sur la maison de la famille de Daoud ‘Eissa al-Qaq, 12 ans, dans le quartier Wadi Hilwa à Silwan, au sud de la vieille ville de Jérusalem, et l’arrêtent. Il est emmené dans un centre de détention, où il est frappé et interrogé. Il est libéré sur caution le lendemain.
Lundi 25 juillet
18 h 30, les FOI entrent dans Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah. Des enfants palestiniens se regroupent et lancent des pierres sur les Israéliens, qui répliquent en tirant.
Mardi 26 juillet
6 h, les FOI pénètrent à 300 mètres à l’intérieur d’al-Qarara, au nord-est de Khan Yunis. Elles rasent un terrain palestinien le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Elles se retirent vers 9 h 30.
Mercredi 27 juillet
2 h 30, les FOI entrent dans le camp de réfugiés de Jénine. Elles s’arrêtent près de la maison d’‘Adnan Ibrahim Naghniya, 43 ans, et jettent des pierres sur la maison. Quand Naghniya sort de chez lui pour voir ce qu’il se passe, il est arrêté. Sa maison et une voiture appartenant à son voisin, Muneeb Yahia al-Sa’di, sont endommagées. Plus tard, les FOI investissent une autre maison, de la famille de Bilal Khaled al-Sa’di, 35 ans, et l’arrêtent.


2 - Usage de la force contre les manifestations non violentes contre la colonisation et la construction du mur d’annexion
Durant la semaine écoulée, les FOI ont continué d’user de la violence contre les manifestations pacifiques organisées par des civils palestiniens avec des militants internationaux et israéliens pour protester contre les activités de colonisation et la construction du mur d’annexion en Cisjordanie.
Un Palestinien a été blessé, des dizaines d’autres et de militants étrangers ont inhalé les lacrymogènes, d’autres encore ont pris des coups par les soldats de l’occupation. En outre, 8 Palestiniens ont été arrêtés.
Beit Ummar, au nord d’Hébron : vendredi 22 juillet, 10 h 30, des Palestiniens et un certain nombre d’internationaux organisent une manifestation non violente dans le centre de Beit Ummar. La manifestation se dirige vers l’entrée est du village, où se trouve un check-point israélien. Quand les manifestants s’approchent du check-point, les soldats les chargent, tirant à balles caoutchoucs, lançant des grenades lacrymogènes et assourdissantes.
Un Palestinien est blessé d’une balle au pied droit. 4 Palestiniens sont arrêtés, dont 2 frères :
  • Mo’tassem Ibrahim Abu Maria, 18 ans ;
  • Rami Hassan Abu Hashem, 32 ans ;
  • Mohammed Mahmoud Abu ‘Ayash, 17 ans, et
  • Yousef Mahmoud Abu ‘Ayash, 19 ans.
Bil’in, à l’ouest de Ramallah : vendredi 22 juillet, après la prière, Palestiniens, internationaux et militants israéliens se dirigent en manifestation non violente, comme chaque semaine, vers le mur d’annexion. Les soldats postés sur le mur tirent. De nombreux manifestants souffrent de l’inhalation des gaz et d’autres des coups portés par les soldats.
Ni’lin, à l’ouest de Ramallah : vendredi 22 juillet après la prière, la manifestation hebdomadaire non violente des Palestiniens, avec des internationaux, est organisée contre la construction du mur qui vole les terres du village. L’affrontement a lieu près du mur, quand les soldats tirent sur les manifestants.
Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah : vendredi 22 juillet après la prière, une même manifestation est organisée pour protester contre la confiscation de terres palestiniennes dans le secteur de Wad al-Raya, entre Nabi Saleh et Deir Nizam. Quand les manifestants arrivent sur ces terres qui sont convoitées par les colons israéliens de la colonie Halmish, l’armée tire. De nombreux manifestants inhalent les lacrymogènes. En outre, les FOI arrêtent 4 Palestiniens :
  • Tariq Bashir Tamimi, 29 ans ;
  • Ziad ‘Abdul Razzaq Tamimi, 23 ans ;
  • Ahmed ‘Abdul ‘Aal, 19 ans, et
  • Mohammed Abu Samra, 25 ans, bénévole médical.
Kufor Qaddoum, au nord-est de Qalqilya : vendredi 22 juillet après la prière, même manifestation en protestation de la fermeture maintenue de l’entrée du village par les FOI. Les soldats empêchent les manifestants de s’en approcher en les chargeant.
Baker ‘Adnan ‘Ali, 29 ans, souffrent d’ecchymoses, et de nombreux Palestiniens de l’inhalation des gaz.
Iraq Bourin, au sud de Naplouse : samedi midi, 23 juillet, les Palestiniens organisent une manifestation non violente contre la confiscation de terres et les agressions des colons israéliens. Les manifestants se dirigent vers l’est du village, où les FOI ont saisi des terres. Immédiatement, l’armée d’occupation tire. Vers 16 h, les FOI montent un check-point à l’entrée du village et déclarent la zone, « zone militaire fermée ».


3 - Maintien du bouclage des TPO
Israël maintient son bouclage hermétique sur les TPO, et les restrictions aux déplacements des Palestiniens, en Cisjordanie dont Jérusalem-Est, et dans la bande de Gaza.
Bande de Gaza
Cisjordanie
La Cisjordanie est toujours bouclée. Les Palestiniens ne peuvent toujours pas se déplacer librement dans leur territoire.
Jérusalem : les graves restrictions à la liberté de mouvements de civils palestiniens sont maintenues. Des milliers de Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza ne peuvent toujours entrer dans la ville. Les restrictions sont même renforcées le vendredi, qui est un jour de prière où de nombreux Palestiniens veulent venir prier à la mosquée al-Aqsa, dans la vieille ville palestinienne.
Ramallah :
  • jeudi 21 juillet, 11 h, les FOI montent un check-point sur la route de Bet ‘Aur al-Tahta à Beit ‘Aur al-Fouqa, à l’ouest de Ramallah ;
    • 17 h 30, elles reprennent position sur le check-point d’‘Attara, au nord ;
  • vendredi 22 juillet, 8 h, pose d’un check-point à l’entrée de Nabi Saleh, au nord-ouest ;
    • 9 h, un autre sur la route de Nabi Saleh à Kufor ‘Ein, même secteur, et
  • samedi 23 juillet, les FOI reviennent à ‘Attara.
Salfit :
  • dimanche 24 21 juillet,15 h, les FOI posent un check-point à l’entrée de Kufel Hares, au nord de Salfit ;
    • 21 h 35, un à l’entrée de Yassouf, à l’est, et
  • lundi 25 juillet, 12 h, un à l’entrée de Deir Estia, au nord-ouest.
Tulkarem :
  • vendredi 22 juillet, 14 h 30, les FOI montent un check-point à l’entrée de Qiffin, au nord de la ville ;
  • dimanche 24 juillet, 11 h 30, idem au même endroit, et un autre à l’entrée de Deir al-Ghossoun, même secteur ;
  • lundi 25 juillet, 10 h, un au carrefour de Far’oun, au sud ;
  • mercredi 27 juillet, 23 h 55, un check-point au même endroit.
Jéricho : samedi 23 juillet, 17 h 30, les FOI posent un check-point à l’entrée d’al-Jiftlek, au nord de Jéricho.


Arrestations sur les check-points militaires
Vendredi 22 juillet, 11 h : les soldats israéliens à proximité de la mosquée Ibrahimi, dans le sud d’Hébron, arrêtent Hamza Majed Hijazi, 20 ans, prétendant qu’il a tenté d’attaqué un soldat.
Samedi 23 juillet, 17 h, au même endroit, l’armée arrête ‘Abdul ‘Aziz Mahmoud Wazwas, 23 ans, au motif qu’il portant sur lui un outil tranchant.
Dimanche 24 juillet, 14 h, les FOI arrêtent Mohammed Maher ‘Amarna, 21 ans, du camp de réfugiés de Deishé, au sud de Bethléhem, après l’avoir convoqué pour interrogatoire et qu’il s’y soit rendu, au poste militaire de Kfar Etzion, au sud-ouest de la ville.


Harcèlement sur les check-points militaires
Les soldats israéliens, à 8 h 30 le ( ?), dans un poste d’observation monté dans la maison de la famille al-Rajabi saisie par les FOI, au carrefour d’al-Ras dans le sud-est d’Hébron, retiennent 5 jeunes Palestiniens de 14 à 15 ans, les interrogent et les frappent avant de les relâcher vers 23 h. Deux des jeunes souffrent d’ecchymoses. Il faut indiquer que les soldats qui sont présents en permanence dans le sud et l’est d’Hébron interpellent et harcèlent régulièrement les civils palestiniens.


4 - Construction du mur d’annexion
Mardi 26 juillet dans la matinée, les FOI commencent à raser de vastes terrains cultivés appartenant à des Palestiniens du village d’al-Walaja, au nord-ouest de Bethléhem, dans le but d’y construire une nouvelle section du mur d’annexion.
D’après l’enquête conduite par le PCHR, vers 8 h 30, ce mardi, les FOI, accompagnées d’un entrepreneur israélien de travaux publics, de deux bulldozers et d’un excavateur, pénètrent sur le secteur d’‘Ein Jwaiza, au sud-ouest d’al-Walaja, village au nord-ouest de Bethléhem. Les Israéliens arrachent des dizaines de pins et d’oliviers et rasent des bandes de terre appartenant aux familles al-Atrash et Rabah. Les FOI rasent les terres dans le but de construire une nouvelle section du mur d’annexion.
A Bethléhem, 9 h 20 et 10 h : des membres des familles al-Atrash et Rabah se rassemblent, se dirigent sur les lieux et tentent d’arrêter le nivellement de leurs terres. Les FOI les encerclent et déclarent la zone, « zone militaire fermée ». Elles barrent la route en même temps aux journalistes qui veulent venir sur place. A midi, les FOI forcent les propriétaires des terres et un certain nombre d’internationaux de la solidarité arrivés en renfort à quitter la zone.
A 13 h, les FOI avaient déraciné au moins 20 pins et oliviers, et rasé 250 m² de terres. Il faut noter que cet endroit fait l’objet d’intenses activités israéliennes de colonisation.

5 - Colonisation et agressions des colons contre les Palestiniens et leurs biens
La colonisation des TPO se poursuit, en toute violation du droit international et à la connaissance de tous. Et les colons continuent d’attaquer les civils.
-  Vendredi 22 juillet, 17 h, au moins 8 colons israéliens de la colonie Esh Kudash, dans le sud-est de Jaloud, village au sud-est de Naplouse, agressent Fayez Ibrahim Hassan, 15 ans, qui fait paître ses moutons dans le secteur entre Qasra et Jaloud. Quand l’enfant aperçoit les colons, il file. Un colon réussit à attraper un mouton et l’abat. Le père et le maire du village arrivent sur les lieux, où ils trouvent une jeep de l’armée d’occupation. Ils déposent plainte pour l’agression.
-  Lundi 25 juillet, 18 h 30, des colons armés de la colonie Halmish, au nord-ouest de Ramallah, ferment l’entrée de Nabi Saleh. Ils tentent de pénétrer dans le village et lancent des pierres sur les voitures palestiniennes. Les FOI interviennent, et les évacuent.

(JPG) Document public
Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur le site du PCHR, ou de le contacter à son bureau à Gaza ville par courriel : pchr@pchrgaza.org, ou par téléphone : (+972 (0)8 2824776 - 2825893).
Rapport hebdomadaire pour la période du 21 au 27 juillet 2011 : PCHR
traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie : JPP

Israël demande 350.000€ aux bédouins pour payer les destructions de villages illégaux


L’État d’Israël a déposé une action en justice mardi contre les habitants du village bédouin d’Al-Arakib. Un village qui a été rasé 3 fois par Israël, en raison de son emplacement illégal sur un site protégé. Ces destructions obligatoires ont coûté 350.000€ à Israël qui réclame le remboursement des frais de destruction aux responsables du village illégal.
L’action en justice vient tout juste un an après une opération de démolition majeure. Aujourd’hui, les résidents du village détruit sont revenus sur les lieux pour marquer l’anniversaire et commencer la reconstruction.


C’est pour l’heure des tentes et autres maisons de fortune qui sont installées au sud de la ville de Rahat Néguev. Mais leurs propriétaires ne vont plus pouvoir tenir très longtemps. Un arrêté d’expulsion a déjà été demandé et, si la justice respecte les lois israéliennes, les responsables de la reconstruction devront payer le prix fort pour leur défiance.
Le Procureur a d’ailleurs déjà engagé sa bataille judiciaire contre 34 personnes. Le parquet a accusé les prévenus d’avoir refusé de quitter ces terres en dépit des décisions des différents tribunaux demandant leur expulsion pour défaut de permis de construire.
Dans le désert israélien, de nouveaux villages bédouins apparaissent presque tous les jours. Dès que deux membres d’une même famille ne s’entendent plus, ils se séparent et l’un d’eux part créer son propre village, sa propre tribu. Mais dans 90% des cas, ils le font comme à l’époque tribale : sans demander l’autorisation de l’État. Ils s’installent, mettent en place leurs montagnes de déchets en plein désert, puis réclament des raccordements à l’eau et à l’électricité alors qu’il est interdit de construire quoi que ce soit dans les espaces protégés israéliens.
Cette affaire, qui devrait scandaliser une partie de l’opinion publique, est pourtant importante pour Israël. Au même titre que l’État Juif détruit les constructions illégales des “colons” de Judée-Samarie, Israël détruit les constructions illégales des Bédouins du Néguev.

Nisso Amzar – JSSNews

SAYED NASRALLAH




S. Nasrallah menace de bombarder les installations pétrolières israéliennes SI...

mercredi 27 juillet 2011 - 09h:05

Al-Manar


A l’occasion de la 5ème commémoration de la victoire du Liban contre l’entité sioniste, le commandant de la résistance établit une nouvelle équation militaire contre l’ennemi sioniste.




Dans un discours prononcé à l’occasion de la cinquième commémoration de la victoire du Liban contre Israël, dans la guerre 2006, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a établi une nouvelle équation militaire face à l’ennemi sioniste : « S’il porte atteinte à nos ressources pétrolières et gazières et à nos installations, nous riposterons contre ses ressources et ses installations ! »

Sayed Nasrallah faisait allusion au dossier lié aux champs pétroliers et gaziers découverts dans les eaux territoriales libanaises et palestiniennes, et en particulier aux tentatives israéliennes de confisquer une région maritime libanaise, estimée à 850 Km2.

Les principaux extraits du discours de Sayed Nasrallah

Nous remercions Dieu pour sa victoire, son soutien, sa miséricorde et sa gentillesse.

Au début je m’adresse à vous tous et vous remercie pour votre participation importante à cette importante commémoration pour le cinquième anniversaire de la victoire historique que vous avez réalisée grâce à vos sacrifices, à votre sang, à vos larmes...

Salutations a tous les martyrs, ceux du peuple, ceux de l’armée, et ceux de nos valeureux résistants, tombés durant cette guerre.

Salutations à tous les blessés, à tous ceux qui ont été déplacés, à ceux qui les ont accueillis, à ceux dont les maisons ont été détruites, à tous ceux qui ont soutenu Le Liban et sa résistance, dans le monde islamique, et partout dans le monde...

Au retour à la guerre, que nous évoquons non seulement pour nous rappeler des gloires, mais pour tirer des leçons, et nous préparer à ce que nous devons affronter les jours prochains.

L’un des facteurs le plus important de notre victoire et de la défaite (de notre ennemi) est notre persévérance, notre confiance, notre espoir, notre foi, et notre assiduité dans tous les champs...

Nous en tant que peuple, en tant que responsables, en tant qu’armée, en tant que résistants... tout aussi sur la champ politique qui signifie de refuser d’admettre les arrangements en défaveur du Liban..

Et surtout grâce a la persévérance des résistants combattants sur le champ de la bataille et qui constitue un vrai miracle !

Comment des milliers de combattants moudjahidines qui ne disposaient pas de couverture aérienne ont-ils pu combattre nuit et jour, durant 33 jours, dans toutes les régions du Liban sud, menant différentes sortes de bataille, et affrontant une folie sans limites, escortée des brigades, de centaines de chars, et des milliers de missiles alors que le ciel pleuvait du feu, et le pilonnage s’abattait sur les habitations autour d’eux

Cette obstination mythique de tous ceux qui étaient au cœur de la bataille s’est illustrée à Bint Jbeil lorsque l’ennemi qui a ouvert une brèche pour faire sortir les combattants, s’est trouvé avec l’afflux de milliers de nouveaux combattants...

De l’autre côté, l’ennemi qui a entamé cette guerre avec arrogance et fierté, en toute confiance, sachant qu’il avait essuyé des échecs des mains du peuple palestinien

Mais face à la persistance de ces combattants, ceci s’est tout à coup transformé en confusion, en manque de confiance, entre les généraux eux-mêmes, entre le commandement de l’armée d’un côté et celui du gouvernement de l’autre, entre les gens, le gouvernement et l’armée...

L’on peut signaler deux niveaux : l’effondrement de la confiance ou son ébranlement, aux niveaux politique et populaire.

Cette guerre comme l’avouent les Israéliens eux-mêmes, leurs généraux, dirigeants et le peuple lui-même, via les sondages effectués, a laissé des séquelles aussi bien sur le présent et l’avenir.

Le meilleur résultat, le plus stratégique est cette perte de confiance au sein de l’armée.

Et en contrepartie, nous voyons une hausse de confiance en la résistance et en ses combattants, aussi bien au Liban, en Palestine et dans le monde islamique, une vraie croyance que cette voie est la plus juste.

Ce facteur stratégique est essentiel et décisif pour dessiner l’avenir du conflit dans la région.

Pour cela, Israël, grâce au soutien des États-Unis et des autres pays du monde, œuvre depuis la fin de cette guerre avec pour objectif suprême de rétablir cette confiance qui s’est effondrés, tout en rétablissant sa force militaire et politique pour imposer ses conditions au Liban, aux Palestiniens, en Syrie ou ailleurs.

Certains facteurs ont fait l’objet d’efforts concentrés de la part des Israéliens pour rétablir cette confiance, tout mettant au point les scénarios de l’avenir.

Premier facteur : l’effort militaire exécutif, par le biais des manœuvres qui se répètent sans cesse pour entraîner les forces, convoquer les militaires de réserves, pour trouver une solution à la chute des missiles qu’il faut s’attendre à ce qu’ils tombent beaucoup plus loin que Haïfa et trouver une solutions aux lacunes militaires, dont ceux de navires militaires, de la coordination entre les différentes composantes de l’armée.

Sans compter les manœuvres sans précédent qui ont lieu sur le front intérieur. Comme vous savez, il y a eu plusieurs Tournants jusqu’au nombre de cinq... Le but étant d’entrainer les gens sur la façon d’agir en cas de nouvelle guerre.

Tout ceci est fait tout en le couvrant dans les médias, car le but est sans aucun doute de rétablir la confiance : comme pour dire au public israélien : vous avez un gouvernement et une armée persévérants, et vous devez faire de même !

Tout ceci sans que les résultats escomptés ne soient réalisés.

Selon les sondages, selon les analyses et les observations qui ont été faites, tous reconnaissent que les difficultés n’ont pas été surmontées aussi bien au niveau militaire que sécuritaire.

Certains sont allés jusqu’à dire que toutes ces manœuvres sons sans valeur lorsque les missiles commenceront à tomber.

Concernant le Tournant 5 par exemple, il suffit de signaler deux résultats que j’ai évoqués dans le passé : le premier est que le commandement israélien est en train de dire au peuple israélien que désormais, nous ne pouvons plus via les moyens militaires protéger le front intérieur

Les tests des antimissiles Hetz (Dôme d’acier) et autres n’ont pas donné pas des résultats totaux et ils ne peuvent pas parvenir aux sites de lancement des missiles au Liban ou ailleurs.

Ils font des manœuvres pour rétablir la confiance et pour dire aux Israéliens que le temps de protection de front intérieur est révolu, que dans la nouvelle guerre il n’y aura pas de front-avant ou front-arrière. Tous les champs seront de fronts-avant de guerre !

L’un des premiers résultats psychologiques est l’érosion du sentiment de sécurité. Ces exercices ne sont pas parvenus à résoudre la crise de confiance qui est certes décisive, pour décider du déclenchement d’une guerre ou de son dénouement

De plus, dans leurs médias, d’aucuns se sont mis à réduire les séquelles de la guerre de juillet.

Au début, les Israéliens étaient unanimes pour conclure que ce qui s’est passé a été un fiasco. Mais dernièrement, ils ont cherché d’autres effets importants de cette guerre, celle qu’ils appellent la deuxième guerre du Liban. Quels sont-ils ?

Ces Israéliens tentent de rétablir cette confiance chez le peuple et l’armée à travers des mensonges, des exagérations ou des amplifications.

Un exemple, celui de Shimon Péres, ce détritus de cette première génération dit qu’il y a eu deux exploits importants qui méritent d’être signalés : le premier est qu’ils m’ont poussé à me mettre à l’abri ; le deuxième est qu’ils ont assuré la sécurité des habitations situées à la frontière...

Pourtant, l’un des membre du conseil des ministres réduit a lui-même reconnu que « le monde s’est mis de notre côté, car nous étions faibles et non pas parce que nous avions raison ; il y avait un sentiment qu’Israël n’est plus ce qu’il était, et nous avons perdu une bonne partie de notre force de dissuasion, ce qui altère la légitimité d’Israël. Avant cette guerre le monde arabe avait capitulé devant l’existence d’Israël ».

Commentons un peu : ces commentaires ne seront pas les miens, et qui ont été exprimés par des Israéliens. Mettre ce quelqu’un à l’abri ne faisait pas partie des objectifs de la guerre, sans compter que le résultat ne mérite pas de déclencher une guerre.

Or, aucun des objectifs de la guerre n’a été réalisé.

L’un d’eux était d’éliminer le Hezbollah, or il est devenu plus fort. Le second étant de restituer nos détenus, mais les Israéliens les ont restitués aux conditions du Hezbollah ; le troisième est celui de mettre au point un nouveau Moyen-Orient. Celui-ci s’est éteint avec le départ de Condoleza Rice.

Concernant le deuxième objectif réalisé, selon Peres, celui d’avoir rétabli le calme sur la frontière nord. Sachant que certaine choses sont des faits accomplis. Le calme a été instauré sur la frontière entre le Liban et la Palestine occupée depuis l’an 2000, depuis le retrait israélien qui a été imposé par la victoire en l’an 2000, cette vie paisible que les sudistes vivent ces jours-ci, a été possible grâce à la résistance, grâce à l’équilibre des forces instauré par elle.

Ces Israéliens oublient que ce sont eux qui perpétraient des agressions contre le Liban, qui occupaient nos terres, pillaient nos biens, notre eau...

Grâce à la résistance, la calme est de retour car la résistance qui n’est pas un projet de guerre a pour mission de défendre son peuple, sa dignité et ses intérêts...

Les propos sur les frontières relèvent du fait accompli.

Il reste que les voix les plus élevées dans cette entité, celles des élites militaires ou politiques ou du monde des renseignements qui parlent de fiasco et en appellent à une véritable solution !

D’anciens généraux, d’anciens chefs de Mossad mettent en garde le gouvernement israélien contre toute aventure, non seulement au niveau d’une guerre régionale mais aussi face au Liban, au Hezbollah. Ils disent que cette aventure n’a pas un dénouement connu d’avance et mettent en garde contre une réitération du fiasco.

Ces mesures n’ont donc pas servi à rétablir cette confiance perdue.

Dès lors, depuis la fin de la guerre, des efforts sont déployés pour semer le doute sur la résistance, ses exploits, ses intentions... et pour ternir ses exploits... Des millions de dollars ont été dépensés... Sans oublier les tentatives d’accuser des résistants honorables d’avoir tué le président du Conseil des ministres, le martyr Rafic Hariri, et de proférer des accusations contre le Hezbollah, celles que vous entendez chaque matin, le tout pour altérer la confiance en la résistance.

Mais finalement, je voudrais dire à nos amis comme à nos ennemis, que notre foi en Dieu, notre confiance en la victoire et en la justesse de notre voie ne peuvent être ébranlées mais sont tout inversement consolidées grâce à notre expérience.

Depuis le lancement de la résistance, jamais nos dispositions n’ont été aussi performantes qu’aujourd’hui.

L’ennemi aujourd’hui en est ces derniers temps dans sa guerre psychologique à imiter nos procédés et notre langage !

Ils ont dit depuis quelques jours qu’ils promettent aux Libanais de nouvelles surprises !

Ces propos ne vous conviennent pas !

Car nous ne serons jamais surpris, car nous nous attendons à ce que vous soyez approvisionnés par les armements et les techniques militaires les plus performants que le monde entier vous offre.

Mais ce sont vous les arrogants qui ont été surpris que notre modeste résistance possède assez d’intelligence pour vous vaincre avec si peu d’armements !

Par hasard, aujourd’hui, le commandant du contingent qui a vécu la défaite israélienne au Liban et a fait l’objet d’une embuscade de la part de la résistance qui lui a coûté 4 balles encore plantées dans son corps, (qui a connu le gout de la défaite et la goûtera toujours,) met en garde contre toute velléité d’entamer une nouvelle guerre car elle sera similaire à celle de juillet

Oui, malgré les améliorations introduites du côté israélien et dans la région, (quoique nous ne sommes pas en quête d’une guerre), si le guerre tombe, notre responsabilité nous incombe de l’affronter.

Si la guerre est de nouveau déclenchée, je dirai les mêmes mots que j’avais dit dans le passé, vu ma connaissance de cet ennemi que nous a appris qui il est, quelqu’un qui n’a ni le courage suffisant, ni la confiance en soi, et au vu de ma connaissance de notre peuple et de nos résistants héros.

Oui je le répèterai : comme je vous ai souvent promis la victoire, je vous la promets de nouveau. C’est pour cela que je dis aux sionistes d’abandonner leurs rêves et leurs convoitises au Liban.

(JPG)

Les chars israéliens n’auraient pas dû venir au Liban


Le deuxième sujet que je voudrais aborder aujourd’hui a trait aux ressources pétrolières et gazières découvertes dans les régions frontalières maritimes situées aux confins avec l’entité usurpatrice

Je voudrais l’expliquer à ma façon.

Les Libanais doivent savoir qu’ils sont devant une extraordinaire occasion sans précédent qui devrait permettre au Liban de devenir un pays riche... Dans nos eaux maritimes, il y des ressources énormes de gaz et pétrole ; ce sont des richesses nationales

Les propos tenus par les parties officielles évaluent ces ressources à des centaines de milliards de dollars. Au Liban, le plus gros chiffre que nous avons entendu est celui de nos dettes, estimées à quelques 50 à 55 milliards de dollars !

Si les Libanais agissent bien avec ce dossier, loin de gamineries et des enfantillages, s’ils agissent avec responsabilité, nous sommes devant une occasion pour payer nos dettes et élever le niveau de vie des Libanais de sorte que le Liban devienne un pays prospère. Celui qui se soucie du sort des immigrés libanais et voudrait les rapatrier devrait œuvrer sur ce dossier...

Le parlement a voté la loi sur le pétrole. Le ministère de l’Énergie œuvre pour promulguer les décrets nécessaires et les choses devraient être accomplies en 2012, les choses devraient devenir sérieuses pour entamer les enchères et autre...

La surface des eaux régionales concernées s’élèvent à 22 500 km² ; sur cette superficie, il y a une région entre le Liban et la Palestine occupée qui mesure 850 km². le Liban estime que cette région lui appartient alors que les Israéliens l’ont placée dans les eaux régionales qu’ils considèrent leurs.

C’est énorme comme surface ! Elle aussi contient des ressources pétrolières estimées à des milliards ! Israël na pas le droit de faire ceci. C’est un dossier très sensible notre situation économique est mauvaise... nous sommes devant une solution radicale à tous nos problèmes ; elle ne doit pas être ratée.

De notre coté en tant que résistance : une petite remarque d’abord. Pour tout résistant, il n’y a rien qui s’appelle Israël. Il lui reconnaît encore moins le droit d’explorer des ressources aussi bien au Liban ou ailleurs.

Mais je vais parler de point de vie national libanais. Nous considérons que la délimitation des frontières relève de la responsabilité de l’État libanais et non de notre responsabilité.

Comme ce fut le cas lors de la délimitation des frontières terrestres en l’an 2000.

Ce que l’État libanais décide, nous sommes prêts à l’admettre tel quel et la résistance agira en fonction de ce qu’il décidera !

Nous avons pleinement confiance dans le gouvernement actuel et nous sommes sûrs qu’il ne sera pas laxiste avec les droits du Liban et de ses ressources quelles que soient les pressions qui seront exercées.

Ce gouvernement en ce timing est une occasion pour tous les Libanais.

Nous invitons ce gouvernement à accélérer les démarches : hormis les 850 km² contestés, il y a les autres surfaces et le gouvernement doit accélérer les démarches en vue de leur exploration.

Ceci devrait être une priorité qui devance toutes les autres.

Je peux dire à tous les pays et sociétés qui vont explorer nos eaux et extraire nos ressources, que le Liban est capable de protéger ces sociétés et les installations qu’ils veulent édifier.

Et à toute partie qui voudrait porter atteinte à ces installations, il faut qu’elle sache que ses installations et ses ressources seront à leur tour menacées. Le Liban en est parfaitement capable ! Le Liban peut assumer la responsabilité de ses richesses...

Concernant la région de 850 km², à partir de maintenant, vu que l’État libanais l’a adjugé comme étant libanaise, donc elle l’est, et ce n’est point une région contestée.

Je le dis aux amis comme aux ennemis, si cette région fait l’objet d’une agression, nous mettons en garde les Israéliens de mettre la main sur cette région et de voler ses ressources !

Il se peut que le Liban na parvienne pas à attirer des investissements pour cette région, mais il fait avertir les Israéliens de toute velléité de tendre la main vers elle.

Nous invitons le peuple libanais à soutenir le gouvernement dans cette grande échéance, car ceci va renflouer le budget libanais.

Enfin, je voudrais dire à nos amis comme à nos ennemis, le Liban est invité à user de tous ses atouts de force pour préserver et restituer ses droits. Sachant que l’un de ses atouts le plus fort est l’équation : peuple, armée résistance.

Concernant l’étape suivante, sachez que toute menace et arrogance israélienne n’est qu’une scène de sa guerre psychologique contre notre société et n’a pour but que de rétablir la confiance de son public...

( FIN)

27 juillet 2011 - Al-Manar