26 août 2009

nouuvelles des prisonnières palestiniennes (merci à Hava)




Bulletin août 2009

Il y a, à présent, environ 60 prisonnières politiques dans les prisons israéliennes: environ 35 dans la Prison de Hasharon (Tel Mond), environ 21 dans la Prison de Damoon (Montagne du Carmel), et le reste dans quelques centres de détention.

Travaux manuels


À présent, les autorités des prisons refusent de permettre aux familles des prisonnières de leur donner le matériel pour faire les travaux. Les autorités de la Prison de Hasharon refusent aux prisonnières politiques de donner à leurs familles les travaux manuels qu'elles ont faits.

Chaussures

Depuis plus de huit mois, les autorités de la prison défendent aux familles des prisonnières politiques de leur apporter des chaussures. Dès lors, les prisonnières doivent acheter les chaussures aux cantines des prisons. Dans la Prison de Damoon il n'y a pas de chaussures appropriées, et dans la Prison de Hasharon le prix des chaussures est beaucoup plus élevé qu'en Cisjordanie.


Prison de Hasharon (Tel Mond)

Les conditions dans les cellules

Le système d'égout n'est pas approprié, et dans quelques cellules les eaux d'égout débordent.
Les cellules sont infestées de vermine.
Il fait très chaud dans les cellules, et il n'y a pas assez de ventilateurs.

Fatmah elZuq, de Gaza, une mère de 9 enfants, a été arrêtée le 20 mai 2007. Son bébé Yousef, âgé de 19 mois, vit avec elle depuis sa naissance. Il y a plus de deux mois, les autorités de la prison lui ont défendu d'avoir son bébé près d'elle lors de ses rencontres avec les avocats. Le résultat en est qu'elle ne peut pas rencontrer ses avocats. L'avocate de WOFPP, Taghreed Jahashan, a demandé d'annuler cette décision et a écrit une lettre au commandant de la Prison de Hasharon:
"……Les prisonnières ne sont pas capables de s'occuper du bébé de Fatmah quand celle-ci s'absente pour rencontrer ses avocats . Puisqu'elle ne peut pas laisser son bébé seul, le droit de Fatmah de voir ses avocats est bafoué. Le droit de voir un avocat est un droit fondamental des prisonniers. En plus, il assure que d'autres droits des prisonniers sont respectés. Il fonctionne aussi comme critique externe au sujet des conditions en prison. La défense de rencontrer des avocats empêchent les prisonniers de soumettre des pétitions lors de violations de leurs droits. Tout ceci est encore plus important quand il s'agit d'une prisonnière dont le bébé vit avec elle en prison. Le bébé est plus vulnérable que toute autre personne. Donc, il est absolument urgent de respecter le droit de la mère d'un bébé de rencontrer ses avocats et de pouvoir faire appel aux autorités judiciaires.- Fatmah elZuq vient de Gaza, sa famille ne peut donc pas lui rendre visite, et elle n'a aucun contact avec une personne à l'extérieur. Récemment, les autorités de la prison lui ont permis de téléphoner à sa famille, mais cela ne résout pas ses problèmes.
En considération de toutes ces données, je demande de permettre à la prisonnière d'avoir son bébé près d'elle lors des rencontres avec ses avocats…."

Le commandant de la prison a négligé tous les arguments mentionnés dans la lettre et a répondu à l'avocate de WOFPP que la chambre où les prisonnières rencontrent les avocats et très petite, et de tels endroits ne conviennent pas aux bébés.
Taghreed a répété sa requête demandant d'annuler cette décision et a écrit dans une autre lettre:
"…..J'ai souvent rencontré Fatmah elZuq avec son bébé, et il n'y a jamais eu de problèmes. Quand le bébé était fatigué, les rencontres ont été abrégées. La chambre de rencontres dans la Prison de Hasharon est même plus grande que dans d'autres prisons. La décision concernant le bien-être d'un bébé doit être celle de sa mère, et il est raisonnable d'accepter une telle décision…."

Le commandant de la prison lui a dit que la décision ne sera pas changée. Le 16 août, l'avocate de WOFPP, Taghreed Jahashan, a appelé de cette décision à la Cour Régionale de Tel Aviv.

Suite à cette activité légale, les autorités de la prison permettent à Fatmah elZuq de prendre son bébé avec elle quand elle rencontre ses avocats.

Les autorités de la prison continuent à refuser de faire entrer à la prison des jouets pour le bébé de Fatmah, et elles ne fournissent pas de nourriture appropriée à l'âge du bébé.

Des femmes en détention administrative

Majda Fadda, une détenue administrative de Naplouse, membre du Conseil Municipal, a été arrêtée le 5 août 2008. Les autorités israéliennes ont prolongé sa détention administrative de quatre mois additionnels.
Siham elHih, une détenue administrative, âgée de 20 ans, de Surif, district de Hébron, a été arrêtée en mars 2009. Le 24 juin 2009, les autorités israéliennes ont prolongé sa détention administrative de trois mois additionnels.
Rajaa elGhul, une détenue administrative, âgée de 39 ans, du Camp de Réfugiés de Jénine, a été arrêtée le 31 mars 2009. Elle souffre d'une maladie du cœur; jusqu'à présent, elle n'a pas reçu de traitement approprié.

Condamnation

Kifah 'Afana, de Naplouse, âgée de 22 ans, a été arrêtée le 3 janvier 2009. Le 2 juillet, elle a été condamnée à 18 mois d'emprisonnement.

Nouvelles prisonnières

'Abeer Odah, de Tulkarem, une ancienne prisonnière, a été arrêtée le 9 juillet 2009.
'Aysha 'Abayat, de Bethlehem, une ancienne prisonnière, a été arrêtée le 13 août 2009.

Mises en liberté

Asmaa Batran, de Hébron, âgée de 19 ans, a été arrêtée le 13 janvier 2008 et mise en liberté le 9 août 2009.
Su'ad Azrikat, âgée de 22 ans, du district de Hébron, a été arrêtée le 8 avril 2008 et mise en liberté le 7 juillet 2009.
Samah Samada, âgée de 15 ans, du Camp de Réfugiés de Zelajun, arrêtée le 2 décembre 2008, a été mise en liberté le 27 juillet 2009.
'Abeer Daghara, une mère de deux enfants, âgée de 30 ans, de Kufur 'Ein, district de Ramallah, a été arrêtée le 11 mars 2009 et mise en liberté le 16 juillet 2009..


Prison de Damoon (Montagne du Carmel)

Les conditions dans les cellules

Il fait très chaud dans les cellules, et il n'y a que deux ventilateurs fixés au mur. Les autorités de la prison ne permettent pas aux prisonnières d'acheter d'autres ventilateurs. Les cellules sont infestées de vermine.


Lettres

Les prisonnières reçoivent des lettres de l'étranger, mais elle ne peuvent envoyer des réponses
parce qu'il n'y a pas de timbres à la cantine de la prison.

Linan Abu Ghalameh, de Bet Furiq, district de Naplouse, a été arrêtée le 9 septembre 2004. Les autorités de la prison continuent à refuser sa requête demandant de rencontrer son frère, un prisonnier politique incarcéré dans une prison israélienne. Ses autres frères ne sont pas autorisés à lui rendre visite.

Condamnations

Jihad Abu Turki, âgée de 15 ½ ans, de Hébron, a été arrêtée le 25 février 2009. En août 2009, elle a été transférée de la Prison de Hasharon à la Prison de Damoon. Le 13 juillet 2009, elle a été condamnée à 15 mois d'emprisonnement.
Rima Abu 'Aysha, âgée de 22 ans, du district de Naplouse, a été arrêtée le 12 février 2009. Le 20 juillet 2009, elle a été condamnée à 9 mois d'emprisonnement.

Nouvelle prisonnière

Najua Abed elGhani, âgée de 33 ans, de Sida, district de Tulkarem, a été arrêtée le 21 juillet 2009 et a été détenue au Centre de Détention de Kishon (Jalameh). Elle y a été soumise aux interrogatoires et détenue dans des conditions très rigides: la cellule était très étroite et sale, sans fenêtres, la lumière était allumée jour et nuit, et la nourriture qu'elle a reçue était dégoûtante. En août, elle a été transférée à la Prison de Damoon.

Mises en liberté

Sanaa 'Amru, de Dura, district de Hébron, arrêtée le 6 octobre 2002, a été mise en liberté le 23 juin 2009.
Khulud Mansur, âgée de 23 ans, de Kufur Qalil, a été arrêtée le 17 février 2005 et mise en liberté le 18 juillet 2009.
Shireen Swidan, de Qalquilya, a été arrêtée le 7 juin 2006 et mise en liberté le 19 juillet 2009.


Centre de Détention de Petah Tikva

Leila Taha, âgée de 24 ans, de Kafr Kana, Galilée, a été arrêtée le 17 août 2009. Elle n'est pas autorisée à voir un avocat.


Centre de Détention de Kishon (Jalameh)

Nasreen Abu Zina, âgée de 25 ans, de Tulkarem, une ancienne prisonnière, a été arrêtée le 18 août 2009, emmenée à la Prison de Hasharon et, le 19 août, transférée au Centre de Détention de Kishon (Jalameh). Elle est soumise aux interrogatoires et est détenue en isolement dans des conditions très rigides: la cellule est très sale, il n'y a pas de fenêtres, il y fait très froid à cause de la climatisation, la lumière est allumée jour et nuit. Elle n'a pas ses vêtements que les autorités de la prison lui ont pris, et ne porte que les vêtements de la prison.

25 août 2009

Le Hamas à Gaza : ce sont les Talibans ou Erdogan ?

Le Hamas à Gaza: ce sont les Talibans ou Erdogan?


Par Khaled Hroub*

5 août 2009-


Un peu partout dans le monde musulman, les projets des mouvements islamiques piétinent et accusent un échec flagrant à présenter de nouveaux modèles capables de surpasser ceux des partis et des gouvernements auxquels ils s'opposent.

A l'exception de l'expérience des islamistes turcs ou celle d'autres mouvements de moindre importance en Malaisie et en Indonésie, tous les autres se sont enlisés et ont montré leur incapacité à affronter une réalité bien lointaine de leurs idées utopiques et de l'ensemble de l'idéologie sous-tendant leur discours.

A ce niveau, les mouvements islamiques ne font pas exception et les problèmes auxquels ils se trouvent confrontés, tous les mouvements idéologiques les ont connus et affrontés. Le défi permanent de toute philosophie politique, de toute idée et de toute théorie réside dans son rapport à la réalité, son succès ou son échec à concrétiser ce qu'elle prône.

Le rapport d'un mouvement idéologique à la réalité est l'objet permanent de la recherche, de l'analyse, de l'étude et de la méditation. C'est tantôt un rapport de confrontation directe et tantôt un rapport de négociation permanente, conduisant à de nouvelles interprétations, de nouvelles exégèses et des révisions des fondamentaux idéologiques, pouvant servir la réalité elle-même.

Dans la plupart des cas, les mouvements idéologiques ne réussissent pas à créer un rapport de négociation positif avec la réalité parce qu'ils sont obnubilés par le souci de changer tout de fond en comble, ce qui les incité au radicalisme et à l'extrémisme et, dans le cas de la maîtrise du pouvoir, cela conduit rapidement à la constitution de régimes totalitaires (communistes, baathistes, islamistes et autres).

Le souci majeur du pouvoir dans un régime totalitaire est la reproduction d'individus conformes, en tous points au modèle idéologique préétabli: une sorte de clonage. Il se pratique alors une politique usant de procédés coercitifs, directs ou indirects dans le dessein manifeste de faire plier l'ensemble de la population aux exigences de l'idéologie. Dans la plupart des régimes totalitaires, l'autorité au pouvoir a tendance à imposer aux individus un modèle unique de conduite sociale, de tenue vestimentaire et de pensée. Ce phénomène s'accentue et conduit souvent à des situations extrêmes de coercition et de répression surtout en l'absence de réalisations concrètes dont l'autorité, le pouvoir ou l'Etat pourrait se prévaloir.

Ainsi en l'absence d'une accumulation de capital fait de succès politiques, économiques ou sociaux, le pouvoir totalitaire y pallie en imposant son architecture sociale par la force de la loi, ce qui ne peut être compris comme le résultat de ses succès mais plutôt de ses échecs. Et combien même un régime totalitaire pourrait se prévaloir de certains succès, ces derniers ne peuvent être que provisoires et risquent de fondre aux premières secousses.

Il est intéressant de comparer à ce niveau l'expérience sociale des islamistes turcs, à celle de leurs collègues soudanais et palestiniens à Gaza (que nous développerons plus loin).

En Turquie l'accumulation d'un important capital de succès politiques ont donné suffisamment de confiance aux islamistes pour qu'ils s'empêchent d'interférer dans l'architecture sociale et d'imposer au peuple certaines conduites religieuses. Au Soudan, à Gaza et auparavant en Iran et en Afghanistan des Talibans, les résultats des expériences sont dans l'ensemble négatifs surtout au niveau du modèle social proposé particulièrement dans l'islamisation par la loi. Un des derniers exemples soudanais est dans le cas de la journaliste Loubna Hussein à laquelle on a intenté un procès au motif du port du pantalon.

En Palestine et particulièrement à Gaza, il y a une mauvaise reproduction à l'identique des expériences sociales totalitaires, par l'islamisation par le haut à travers les politiques gouvernementales, d'une manière directe ou indirecte.

Indépendamment de la lutte politique que se livrent le Hamas et le Fatah, des arrestations réciproques dans les deux camps et de la division géographique qui engagent le projet national palestinien dans les chemins du néant, il se construit actuellement une architecture sociale par la coercition et la contrainte.

C'est un changement très grave qui est en train de s'y opérer aux plans social et culturel. Les exemples sont multiples au cours des trois dernières années mais ils se sont multipliés au cours des deux dernières semaines et ont pris des formes extrêmes. L'exemple le plus proche de nous est la décision de la justice à Gaza d'imposer le port du voile aux avocates, puis cette campagne contre les écoles de l'UNRWA pour la pratique de la mixité alors qu'elles le furent toujours depuis leur création en 1950.

Certains parlent de consignes, directes ou indirectes, pour imposer le port du foulard aux étudiantes des écoles publiques. Il y a quelques semaines, la journaliste Asma Al Ghoul a été interrogée au motif qu'elle s'était trouvée à la plage et avait rigolé bruyamment avec un certain nombre de ses collègues, hommes et femmes, en l'absence d'un Muhram (Ndt: proche parent mâle qu'il lui est interdit d'épouser) et autres balivernes. Des organes de presse ont diffusé par ailleurs des photos d'agents de "la police des mœurs" circulant à cheval sur la plage de Gaza pour, semble-t-il, contrôler la conduite de la population et empêcher "le vice".

L'architecture sociale prônée par les islamistes dans la bande de Gaza est non avenue sur les plans moral, national et humain et ne traduit pas la vision démocratique d'une société politique moderne. C'est même une régression et un retour à la période post-Etat et les arrangements qu'elle implique.

Il n'appartient à aucun Etat, à aucune autorité ou pouvoir, se réclamant de la démocratie, du multipartisme ou de l'ouverture et qui appelle à des élections, d'imposer au peuple des conduites morales limitant les libertés individuelles des gens. Il y a des usages et des coutumes dans la société que les gens respectent d'une manière spontanée et qui n'ont pas besoin de faire l'objet de complications philosophiques. Très souvent, ces coutumes sont reprises par les lois et la constitution pour délimiter le champ des libertés individuelles et leurs limites et empêcher que les libertés de l'un ne transgressent celles d'un autre.

Personne ne peut sérieusement prétendre que la bande de Gaza soit un espace de licence morale où les libertés publiques sont bafouées et que cela exige l'intervention du gouvernement pour y mettre fin. La société palestinienne dans son ensemble est une société conservatrice et son ouverture actuelle est toute relative ce qui rend plutôt curieux les appels lancés à l'intérieur du Hamas et ailleurs pour, soi-disant, combattre le vice. Cela doit évoquer, pour les gens qui ne connaissent pas la réalité locale, que le pays soit devenu comparable aux pays occidentaux les plus libertaires et les plus licencieux, avec ses nuits rouges…

Prétendre que le gouvernement du Hamas n'a rien à voir avec ce qui se passe et que ce sont les organisations de la société civile qui réclament à l'UNRWA d'interdire la mixité dans ses écoles, ou que c'est le conseil supérieur de la magistrature et non pas le gouvernement, qui demande aux avocates de porter le foulard, c'est tout simplement se moquer des gens et cela est tout simplement nul et non avenu.

Certains dirigeants du Hamas ne cessent de répéter que leur expérience s'inspire et prend son modèle sur Erdogan et non sur les Talibans, par admiration pour le premier et pour se distancier des derniers. Mais ceci n'a plus de crédibilité quand on médite ce qui se passe réellement sur le terrain de la bande de Gaza. Les voix modérées au Hamas, qui pourraient être "Erdoganiennes" dans leur orientation générale, n'ont pas encore beaucoup d'influence par rapport au courant Salafiste. Ce dernier, très influencé par le Wahhabisme et les Talibans au plan social, entend appliquer sur le territoire de Gaza une interprétation et un modèle religieux forts étrangers à la société palestinienne.

L'orientation sociale du Hamas vers une islamisation par la contrainte et par la force de la loi pose de nombreuses questions. Mais il nous semble utile de conclure en invitant le lecteur à méditer sur l'influence future de ces orientations sur la crédibilité de tous les projets sociaux des mouvements islamiques, par rapport à leurs engagements démocratiques et leurs priorités.

L'engagement démocratique repose sur le respect et la protection de la minorité et non seulement l'exécution de la volonté de la majorité. Ainsi les droits des minorités sont toujours protégés dans les vieilles démocraties. Cette conception ne semble pas être suffisamment mûre chez les islamistes qui, eux, conçoivent la démocratie plutôt comme l'application ou même l'imposition de la volonté de la majorité, même sur le plan des conduites sociales.

D'autre part, au plan des priorités, il semble que si les conditions qui écrasent la bande de Gaza: occupation, blocus, paupérisation généralisée, division géographique et choix politiques difficiles… n'aient pas rendu secondaire ou marginalisé "l'imposition de la vertu" et " du port du foulard", alors on est en droit de s'interroger sur les priorités de tout autre mouvement islamique qui ne soit pas confronté à ces problèmes. Il est alors légitime de se poser cette question: les projets des mouvements islamiques se réduisent-ils à l'imposition du port du voile et de certaines conduites religieuses et de lutte contre les libertés individuelles?


Traduit de l'arabe par Ahmed Manai

http://www.alittihad.ac/wajhatprint.php?id=47111/


Dr Khaled Hroub*


Auteur du livre.

LE HAMAS,

Editions Demolis, Paris 2008

Director of Cambridge Arab Media Project (CAMP)
Centre of Middle Eastern and Islamic Studies
University of Cambridge
Cambridge CB3 9DA
Tel: +44 790 008 4284

24 août 2009

J'ACCUSE................


La Souveraineté de la France, le principe de « Fraternité » sur lequel repose la République et l’attachement de la France à ses Droits de l’Homme, bafoués par la politique extérieure menée par Sarkozy-Kouchner


Au sujet du Liban

Ils se sont récemment attelés au sein des instances internationales à vouloir modifier la mission de la FINUL pour rendre cette dernière opérationnelle quant à la satisfaction de la stratégie de l’Occupation Sioniste qui consiste à déraciner la Résistance Libanaise, à l’éradiquer définitivement et à pérenniser une situation d’occupation de territoires libanais.

Tous les jeux et les hypocrisies sont mis en œuvre jusqu’à provoquer et faire pression sur le Gouvernement Libanais et l’Armée Libanaise, voire empêcher la formation d’un gouvernement au sein duquel la Résistance aurait ses responsabilités.

Parallèlement, bouches cousues et parfaite inertie de Sarkozy et de Kouchner quand il s’agit des multiples violations sionistes de la Résolution 1701.




J’accuse le Pouvoir Français de complicité avec l’Entité Sioniste et d’avoir trahi un des idéaux du Peuple de France : le droit de tout peuple à la résistance face à l’Occupation.



Au sujet de la Palestine

Sarkozy avait récemment émis un souhait auprès des dirigeants de l’Entité Sioniste de voir la peine d’un citoyen français, Salah Hamouri, détenu actuellement et injustement en « Israël », allégée et d’obtenir sa libération.

Les dirigeants sionistes ont tout simplement refusé sa demande.

Depuis, Sarkozy et son ministre dévoué Kouchner, n’ont pas réagi ; pire, ils gardent à ce jour bouches cousues, inertes et surtout incapables de la moindre initiative face à une atteinte aux droits de l’Homme perpétrée contre un des leurs.



J’accuse le Pouvoir Français d’atteinte à la Souveraineté de la France.


La France soutient le siège de Gaza qui frappe 1.500.000 habitants, privant ainsi ces populations du moindre moyen de survie ; de plus, elle soutient la Collaboration Arabe dans toutes ses franges dans sa lutte contre la Résistance du Peuple de Palestine.




J’accuse le Pouvoir Français d’avoir encore trahi cet idéal du Peuple de France : le droit de tout peuple à son autodétermination et à la résistance face à l’Occupation.


Tout récemment, grâce à quelques médias et à la Justice Américaine, une pratique digne d’une pratique néo-nazie fut révélée au monde : l’Entité Sioniste prélève des organes sur les corps de palestiniens tués par son armée, le Tsahal, organes destinés au grand trafic international :

Le corps, une fois charcuté dans le sens du bas du ventre au sommet de l’œsophage en vue de prélever les organes, puis cousu, est rendu cinq jours après à sa famille, systématiquement dans la nuit accompagnée d’une coupure d’électricité !!!

Faut-il couper le courant afin que la famille ne puisse pas découvrir les traces de pillage d’organes pratiqué sur le corps avant son total recouvrement par un linceul, généralement des couleurs de la Résistance ou de celles du drapeau de la Palestine, comme le veut la tradition palestinienne ?


http://www.ism-france.org/news/article.phpid=12547&type=communique&lesujet=Prisonniers

Kouchner, notre champion des Droits de l’Homme et son Président n’ont fait à ce jour aucune déclaration dénonçant vivement ces pratiques dignes du Néo – Nazisme et n’ont pris aucune décision concrète en vue de porter plainte contre les Autorités Sionistes et leurs trafiquants.

Décidemment, le Pouvoir Français ne se soucie guère des crimes contre l’Humanité quand il s’agit des crimes perpétrés contre le Peuple Palestinien.



J’accuse le Pouvoir Français d’avoir trahi la Lettre des Droits de l’Homme.

explication de texte : "qui est terroriste" ? l'occupant ou l'occupé ?

23 août 2009

Flash Liban 23 août 2009


FLASH LIBAN

23 Août 2009




Selon un communiqué de l’Armée Libanaise, hier à 13h55 (heure locale), l’aviation de reconnaissance sioniste a violé l’espace aérien libanais au-dessus de Naqoura en procédant ensuite à un survol du Sud avant de quitter à 01h10, ce matin, au-dessus de Rmeich.



Hier de minuit à 08h30 de ce matin, les forces d’occupation avaient procédé à des tirs d’entraînement à balles réelles dans les fermes de Chabaa occupées ; lors de ces entraînements elles avaient également utilisé des obus et des armes lourdes automatiques. Ces entraînements étaient accompagnés d’un survol d’hélicoptères qui dura jusqu’à l’aube de ce matin.
A partir de ce matin, à 10h, elles avaient procédé à des mouvements de troupes véhiculées dans les territoires occupés palestiniens de la région frontalière avec le Liban.


Dis-nous Monsieur Kouchner, combien de fois la résolution 1701 fut-elle violée par l’entité sioniste ?
Et que faites depuis, si ce n’est de vous acharner contre notre Résistance ?


Raymond Richa

sur des croquis de Naji al Ali, un montage vidéo....

22 août 2009

parti communiste libanais


Parti Communiste libanais
Section des relations internationales


Bulletin (4)

La situation politique au Liban et dans la région arabe a connu des développements très dangereux sur tous les plans, à la suite de la visite du président étasunien Barak Obama et du discours qu'il avait prononcé au Caire (juin 2009).

I.Sur le plan du conflit arabo-israélien

En effet, l'activité, tant politique que militaire, déployée depuis un mois par les Etats-Unis dans la région arabe montre que la nouvelle administration dirigée par Barak Obama a, non seulement, renforcé ses liens avec Israël qu'elle qualifie désormais d'Etat «des Juifs dans le monde», mais aussi que Washington fait fi des droits du peuple palestinien, en premier lieu du droit au retour de centaines de milliers de réfugiés. Et cette situation ne manquera pas d'avoir des répercussions très graves sur tout le monde arabe, surtout si nous considérons la poursuite de la politique de colonisation des terres palestiniennes en Cisjordanie, les nombreuses déclarations des membres du gouvernement Netanyahu sur la nécessité de recourir, une fois de plus, à la politique de « transfert », y compris des Palestiniens vivant dans les territoires dits « de 1948 »… Sans oublier les tentatives de supprimer la présence palestinienne dans la partie Est d'Al Qods, où plus d'un millier de familles sont actuellement menacées. Tout cela nous conduit à dire que le discours étasunien sur la création d'un Etat palestinien signifie, en réalité, la préservation de l'état de fait existant depuis 1993, à la suite des Accords d'Oslo.
Il faudra ajouter que les Etats-Unis et Israël profitent des divisions palestino palestiniennes et, surtout, des concessions avancées par le dernier gouvernement formé par Mahmoud Abbas pour poursuivre son plan et refuser de discuter du point concernant le droit au retour.
D'ailleurs, au moment où la diplomatie étasunienne met fin à l'initiative arabe, qui fut présentée par le roi saoudien, il y a quelques années, et tandis qu'elle insiste sur la priorité de normaliser les relations arabo-israéliennes « sans poser de conditions préalables », la Ligue arabe fait la sourde oreille à propos des déclarations de certains de ses membres sur l'ouverture des airs devant les avions israéliens ou, encore, sur le passage des navires de guerre et des sous-marins israéliens dans le Canal de Suez et la possibilité d'établir des relations diplomatiques entre les Emirats Arabes Unis et Israël. Ce qui montre que ceux qu'on appelle les « Arabes modérés » poursuivent leur obéissance aux directives de Washington, y compris celles visant à faciliter une possible agression israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, si les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran n'aboutissent pas en ce qui concerne les problèmes de l'Irak et de l'Afghanistan…

II.Sur le plan du conflit israélo-libanais

Le gouvernement israélien, dirigé par le tandem Netanyahu-Lieberman , se base, dans les nouvelles menaces lancées contre le Liban, sur ces positions arabes, ainsi que sur celle présentée, dernièrement, par les Etats-Unis au Conseil de sécurité à propos de la transformation de la zone libanaise au Sud du fleuve Litani (zone concernée par la résolution 1701, à la suite de l'agression de 2006) en une zone d'opérations de « Forces multinationales » (de l'OTAN ?) qui viendraient relayer la présence de la FINUL (Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban). Il va même jusqu'à parler d'une opération terrestre allant jusqu'à la ville de Saïda et d'un plan de destruction de toute l'infrastructure libanaise au cas où le Hezbollah est représenté dans le nouveau gouvernement, parce que cette présence constitue, d'après Tel Aviv, « un danger » politique et militaire sur ses frontières.
Il faut dire que ces menaces sont lancées au moment où l'armée de l'air israélienne continue ses violations quotidiennes contre le Liban et qu'elle se prépare à participer, à la fin du mois d'août 2009, aux plus grandes manœuvres aériennes jamais organisées par l'OTAN. Fait qui remet en mémoire l'agression israélienne de 2006, préparée, longtemps à l'avance, dans les bases étasuniennes de la Méditerranée, mais aussi celle perpétrée par Ariel Sharon en 1982 et qui eut pour prétexte une attaque armée contre l'ambassadeur d'Israël à Londres ; surtout que le Mossad commence à parler d'une coordination entre l'Iran (et, donc, le Hezbollah) et le Venezuela dans le but de porter un coup aux intérêts israéliens en Amérique latine. Ce qui nous amène à nous demander sur la présence d'une relation tangible entre le putsch au Honduras, l'accord signé avec l'Equador et les nouvelles déclarations contre le Venezuela et le Liban : les Etats-Unis préparent-ils un nouveau plan contre les points de résistance qui s'opposent à son hégémonie et à sa mainmise sur les sources de pétrole?
La réponse est affirmative. Washington vient de commencer une contre-offensive contre ceux qui avaient mis en échec son projet du « Nouveau Moyen-Orient » et d'une Amérique latine docile ; il veut contrer la nouvelle poussée à gauche sur ses frontières directes, mais aussi contre son allié principal au Moyen Orient. Mais réussira-t-il là où il avait échoué lamentablement ?

III. Sur le plan intérieur libanais

Cette situation de crise en général a empêché la formation d'un nouveau gouvernement libanais, malgré des tentatives datant de plus de sept semaines et, surtout, des rumeurs sur une entente syro-saoudienne basée sur une tutelle équilibrée entre les deux Etats et soutenue par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Iran.
Il faut dire aussi que la formule agréée par l'entente syro-saoudienne, et consistant à donner au président de la République libanaise la possibilité de jouer à l'arbitre entre la majorité (71 députés) et l'opposition (57 députés), a reçu un coup dur à cause des changements dans l'équilibre des forces survenus et exprimés par les propos du président du Parti Socialiste libanais, Walid Joumblatt, sur la nécessité de mettre fin au dualisme «8 mars »-« 14 mars », de redessiner un nouveau paysage politique, avec un courant centriste et de retourner à une alliance entre les forces musulmanes, afin « d'éviter » au pays un nouvelle guerre sunnite-chiite.
Ce cercle vicieux se répercute sur toute la situation politique libanaise, tant par le retour aux campagnes médiatiques virulentes que par les différends entre les « amis » d'hier sur la répartition du gâteau gouvernemental et, même, sur les ministrables. De plus, la tension contre les Palestiniens s'est réinstallée dans certains milieux déjà hostiles et qui trouvent de nouveaux atouts, tant dans le refus d'Israël de permettre aux réfugiés palestiniens de retourner dans leur pays que dans les armes palestiniennes à l'extérieur des camps et, surtout, dans les cellules et les réseaux « fondamentalistes » arabes qui élaborent au sein des camps palestiniens leurs attaques contre la FINUL et les Libanais aussi.

IV.Sur le plan de la situation économique et sociale

Il faut dire que les nouveaux plans étasuniens et israéliens n'ont pas des répercussions sur la seule situation politique, mais aussi sur les plans économique et social, surtout si nous prenons en considération la crise mondiale du capitalisme qui va s'envenimant. Et, si les forces de la bourgeoisie libanaise, présentes au pouvoir ou non, se battent entre elles afin d'améliorer leurs parts au pouvoir, elles s'unissent dès qu'il s'agit de défendre leur régime et contrecarrer les aspirations et les intérêts des masses populaires.
•Ainsi, la dette publique continue à grossir, dépassant le cap des 50 milliards de dollars ; cette dette est décrite dans le rapport du Fonds monétaire international comme étant « une des dettes gouvernementales les plus élevées dans le monde, surtout par rapport au PIB et en raison de la « dollarisation » à outrance dans le système bancaire (…). Et, avec la chute de la Banque étasunienne d'investissement (Liman Brothers), le Liban a paru, tel un livre scolaire ouvert, comme un des buts de la crise des marchés financiers ».
•Le gouvernement sortant n'a rien fait et ne fait rien à propos de la fuite des capitaux, ni à propos de la baisse des investissements (plus de 8%).
•Les prix enregistrent des hausses dangereuses tandis que la livre libanaise recule et que le déficit budgétaire va augmentant.
•Les jeunes cadres sont dans un désarroi complet : pas de débouchées pour eux ; ils tentent d'émigrer vers des horizons lointains, à la suite de la fermeture des portes du Golfe arabique devant des dizaines de milliers d'entre eux.
•Les taxes, surtout celles sur les carburants, augmentent selon une bourse hebdomadaire : elles constituent presque 50% du prix de l'essence.
•La crise dans le secteur de l'électricité s'aggrave et les coupures du courant deviennent plus fréquentes, surtout dans les campagnes.

A partir de cette situation de fait, mais aussi des résultats des élections législatives, qu'il a longuement étudiés, le Parti Communiste libanais trouve que le dernier semestre de l'année en cours va connaître des développements négatifs sur tous les plans et qu'il est nécessaire de prévoir des solutions rapides, afin de diminuer, autant que possible, les répercussions dangereuses de ces développements, tant sur l'économie que sur la vie des masses.
Le PCL, tout en affirmant la nécessité de sauvegarder et de développer la Résistance patriotique contre les possibilités d'une nouvelle agression israélienne et les nouveaux projets étasuniens visant à liquider la cause palestinienne et le conflit arabo-israélien contre les intérêts des peuples arabes, trouve que la mission essentielle réside, aujourd'hui, dans le renouveau des forces de la Gauche et des forces démocratiques sur la base d'un plan national et de classe pouvant mobiliser les masses et les forces syndicales dans la lutte contre le nouveau projet étasunien. Ce renouveau est le seul capable de trouver les solutions adéquates aux problèmes nationaux (en premier lieu la solution du problème palestinien et le droit au retour des réfugiés). Enfin, il est le seul capable de mettre au point les assises d'un nouvel Etat libanais laïc et démocratique dans lequel la corruption n'a pas droit de cité et où l'économie se basera sur les seuls secteurs productifs (l'agriculture et l'industrie) .

(12 août 2009)

Mort d'un Algérien dans un commissariat français

Révélations sur la mort d'un Algérien dans un commissariat français

Par Djamel Belaïfa,
Le Quotidien d'Oran, 20 août 2009

Nouveau rebondissement dans l'affaire Ziri, le retraité algérien décédé en France le 11 juin dernier après une interpellation musclée à Argenteuil. Une récente contre-autopsie vient de révéler la présence de plusieurs hématomes sur le corps de la victime.

De nouveaux éléments d'enquête qui permettent de relancer la piste de la bavure policière. Selon le site de l'édition «20 Minutes», les amis et la famille de Ali Ziri ont fini par obtenir une contre-autopsie effectuée par un expert désigné par le juge d'instruction. «Ils ont retrouvé plusieurs hématomes de 12 à 17 millimètres sur son corps, ce qui nous donne raison. Il s'est fait tabasser par les policiers», a affirmé à «20 Minutes» un membre du collectif de soutien à Ali Ziri.
Selon «20 Minutes», qui cite le secrétariat du procureur de la République du parquet de Pontoise, les experts nommés par le juge d'instruction ont effectivement retrouvé des traces d'hématomes, mais ils attendent les résultats complémentaires qui devraient arriver prochainement pour déterminer la cause du décès.

Un rassemblement des proches et amis du retraité était prévu hier à 18h00 au croisement de la rue Jeanne d'Arc et du boulevard Léon Feix, à quelques mètres de la mairie d'Argenteuil. «Nous voulons que toute la vérité finisse par se savoir», avait indiqué un proche de la victime. A l'appel du collectif «Vérité et justice pour M. Ali Ziri», les proches du défunt, des associations, des partis politiques et des citoyens d'Argenteuil avaient organisé le 24 juin dernier une marche pacifique pour réclamer la vérité et la justice.

Ali Ziri, un retraité algérien âgé de 69 ans, est mort le 11 juin dernier à la suite d'un contrôle policier. Aux environs de 20h30, trois policiers d'Argenteuil, dont une femme, ont procédé à l'arrestation du conducteur d'un véhicule, Arezki K., un ressortissant algérien âgé de 61 ans, près du croisement des boulevard Jeanne d'Arc et Léon Feix. Ce conducteur était accompagné par le défunt Ali Ziri, assis sur le siège avant du véhicule. Selon le témoignage du conducteur, les trois policiers lui ont d'abord demandé de sortir du véhicule au même titre que le passager Ali Ziri. Suivent alors des menaces de les emmener au poste, puis des insultes... Et enfin des menottes et des coups. C'est en voyant son ami Arezki traîné par terre que le défunt est intervenu pour tenter de calmer les policiers en leur demandant de le laisser tranquille et qu'il allait déposer plainte contre eux. C'est alors, poursuit le témoin, que les policiers se saisissent de lui et le menottent à son tour. Les deux Algériens sont alors malmenés et poussés avec violence à l'intérieur du véhicule policier. C'est dans ce véhicule que le drame, ayant entraîné la mort du retraité algérien, s'est apparemment produit, alors que les deux hommes sont transportés à l'hôpital d'Argenteuil. Mis en garde à vue pendant 24 heures, Arezki K. n'apprendra le décès de son ami que le jeudi 11 juin par des policiers du commissariat d'Argenteuil. Le conducteur affirme avoir fait l'objet d'un tabassage continu, au même titre que le défunt Ali Ziri. Alors qu'ils étaient tous les deux menottés, le médecin traitant d'Arezki K. ainsi que celui de l'hôpital lui ont d'ailleurs prescrit un arrêt de travail de huit jours. Les proches et les amis du défunt, qui se sont rendus à l'hôpital d'Argenteuil, ont tous constaté que plusieurs coups étaient visibles sur le corps de la victime.

Toujours selon la version du conducteur, les coups pleuvaient dans le camion qui emmenait les deux interpellés en garde à vue. Ali Ziri ne s'en remettra pas, il meurt quelques heures après son arrivée à l'hôpital d'Argenteuil.

21 août 2009

un quart des Algériens dans la misère


Un quart des Algériens dans la misère

Par Madjid Makedhi, El Watan, 19 août 2009


La pauvreté s’est confortablement installée dans les foyers algériens. Le pays compte au moins 1,2 million de familles démunies. Une réalité longtemps dissimulée par les pouvoirs publics. Le chiffre n’est pas établi par une quelconque ONG ou organisation autonome qu’on pourrait accuser d’avoir une volonté de ternir l’image du pays. Il est communiqué par l’un des ministres le plus hostile au débat autour de la misère sociale en Algérie, celui de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne à l’étranger, Djamel Ould Abbès. Le couffin du Ramadhan a, semble-t-il, contraint ce dernier à rendre publiques ces statistiques. En effet, dans une déclaration reprise avant-hier par l’APS, M. Ould Abbès donne le chiffre de 1 200 000 familles démunies qui bénéficieront de l’aide de l’État durant le mois sacré, qui est de 3 milliards de dinars.

Ce sont donc au moins autant de familles qui sont dans le besoin. Mais le nombre sera sans nul doute très important. En tout cas, il est beaucoup plus important que les 72 302 personnes « démunies » recensées auparavant par le département de Djamel Ould Abbès. Ce dernier, qui ne cesse de gloser sur la dénomination de la pauvreté, préférant désigner cette population par le terme « démunie », devra désormais penser à ces millions d’Algériens qui peinent à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Le phénomène n’est pas marginal. En l’absence d’étude nationale sur le sujet (la dernière en date a été réalisée en 2006), il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de pauvres en Algérie. Aucune enquête sérieuse n’a été établie depuis le dernier rapport du PNUD sur la pauvreté en Algérie, témoigne un responsable de la Banque mondiale à Alger. C’est sur les documents des organismes internationaux que les services de sécurité se sont basés pour élaborer, en avril dernier, un rapport dans lequel ils confirment l’étendue du phénomène. « Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En 2003, et malgré des réserves de change dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », explique ce rapport des services de sécurité repris, à l’époque, par la presse nationale.

Le nombre de pauvres dépasserait, selon la même source, les 10 millions de personnes. La situation s’est dégradée davantage ces dernières années. Elle est accentuée en particulier par la précarité de l’emploi et l’érosion du pouvoir d’achat des Algériens. L’Algérie est visiblement un pays riche avec une population pauvre. Alors que la rente pétrolière est en nette progression (144 milliards de dollars de réserves de change), la répartition des richesses n’est pas équilibrée. Selon le dernier rapport du PNUD, moins de 20% de la population détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays. Le reste de la population n’a droit qu’à des miettes. C’est dans les zones rurales que le phénomène est plus généralisé. Selon la carte de la pauvreté établie par l’Agence nationale d’aménagement du territoire (ANAT), 17,4% des communes situées dans les Hauts-Plateaux sont frappées de plein fouet par la misère sociale. La situation est plus critique également dans les zones montagneuses, comme les wilayas de Médéa, Chlef et Aïn Defla. Les signes de la pauvreté, selon la même étude, sont visibles notamment à travers le revenu des ménages oscillant entre 5000 et 10 000 DA/mois, le taux d’analphabétisme, le droit aux soins et l’accès au logement. Pour ces familles, le débat actuel autour de l’accès aux technologies de l’information et de la communication relève de la fiction. Le gouvernement est appelé ainsi à revoir sa copie et à se mettre au travail afin d’assurer d’abord les conditions d’une vie digne à ses citoyens.


IDF ou le scalpel d'Israel



L’IDF ou le scalpel d’Israël

Axe Atlantique :: Jeudi, 20 août 2009 :: Gilad Atzmon ::

La photo montre deux généraux de brigade : Avichai Ronzki, Grand Rabbin de l’IDF, Chef du Corps des Aumôniers, et Nachman Ash, Chef du Corps Médical. Tous deux ont signé une carte de donneur d’organes au cours d’une cérémonie au QG militaire de Kirya à Tel-Aviv. On se demande s’ils sont conscients du fait que, si les affirmations sont vraies, leur propre IDF a au moins à plusieurs reprises été impliquée dans des prélèvements d’organes de jeunes Palestiniens qu’ils ont tué, rendus à leur famille au bout de cinq jours et enterrés de nuit pendant une panne d’électricité contrôlée, sous couvre-feu palestinien forcé par les Israéliens.

Une vieille blague juive raconte l’histoire d’un commerçant juif agonisant qui appelle son fils à son lit de malade, juste avant de mourir. Il lui dit : « Ecoute-moi Moisha, la vie n’est pas seulement une question d’argent…, tu peux aussi faire de l’or et des diamants. »

Le suivi de l’actualité israélienne et juive révèle un fait dévastateur : Ce n’est pas « seulement » une question d’argent. Il se pourrait que ce soit aussi une question d’organes humains. Il y a quelques semaines, nous apprenions qu’un réseau de Rabbins étasuniens a été arrêté dans le New Jersey sur des soupçons de trafic d’organes humains (entre autres crimes). Le Rabbin Levy Izhak Rosenbaum, avons-nous lu, a convaincu « des personnes vulnérables de renoncer pour 10.000 dollars à un rein qu’il pourrait à son tour vendre 160.000 dollars. » Pas trop mal, ai-je alors pensé en moi-même. Nous vivons des temps difficiles, effondrement financier, raréfaction du crédit, Wall Street qui lèche ses plaies, sublimation de l’industrie automobile. Le trafic de rein est au premier abord toujours florissant.

En fait, le réseau de rabbins du New Jersey ne m’a pas pris complètement par surprise. Depuis des années, nous entendons parler de Palestiniens affirmant qu’Israël est « profondément impliqué dans le trafic d’organes. » Nous avons aussi appris que la famille d’Alastair Sinclair, un touriste écossais qui s’est pendu dans une prison israélienne, « a été forcée d’engager un procès parce que son corps a été rendu avec des parties manquantes. »

En 2002, le Tehran Times a signalé : « L’État sioniste a admis tacitement que des médecins de l’institut médico-légal israélien d’Abou Kabir ont extrait les organes vitaux de trois adolescents palestiniens tués par l’armée israélienne près de dix jours avant. Nessim Dahhan, ministre sioniste de la santé, a déclaré mardi en réponse à la question de Ahmed Teibi, membre arabe de la « Knesset » ou parlement sioniste, qu’il ne pouvait nier que des organes de jeunes et d’enfants palestiniens tués par les forces israéliennes ont été prélevés pour des greffes ou la recherche scientifique. »

Mais les nouvelles sur le trafic israélien d’organes humains se répandent à présent dans les grands médias occidentaux. Ynet, le plus grand quotidien israélien en ligne, a annoncé aujourd’hui que « Le principal quotidien suédois Aftonbladet a affirmé dans l’un de ses articles que des soldats de l’IDF ont tué des Palestiniens pour leur trafic d’organes. »

Il y a quelques semaines, nous avons eu un débat ici, sur Palestine Think Tank, au sujet de savoir si le sionisme est un appareil colonial ou non. L’un des arguments matérialistes contre la perception du sionisme comme pratique coloniale, c’est que la Palestine n’a jamais été attractive économiquement ; elle n’a pas de pétrole, d’or ou de minerais. Toutefois, cela pourrait désormais changer. Les gens qui se spécialisent dans le vol d’organes pourraient trouver que la Palestine est le paradis terrestre. Après tout, à la lumière des dernières accusations immensément diffusées, le projet national juif est peut-être colonial.

Bien que le gouvernement israélien nie les accusations, et que je suis moi-même loin d’être qualifié pour savoir quelle est la vérité à ce sujet, on ne peut nier que nous sommes là face à un changement de conscience dans le parler occidental. Tout compte fait, après avoir vu l’armée israélienne déverser de grandes quantités de phosphore blanc sur une population civile en plein jour, après avoir vu les Israéliens pleins de joie se rassembler en masse sur les collines autour de Gaza, juste pour regarder leurs militaires semer la mort et la souffrance physique d’une manière génocide, après avoir lu que 94% des Israéliens soutenaient la campagne militaire de l’IDF contre les vieux, les femmes et les enfants, dont la plupart sont des réfugiés qui ne pouvaient s’échapper nulle part pour chercher refuge, le vol d’organes semble être un « crime légé » (light crime).

Il doit encore être fait connaître si les accusations de l’article suédois sont authentiques ou non. Un fait a toutefois été déjà établi : après tant d’années de tendance occidentale à danser aux pleurs incessants du violon de la sérénade mélancolique de la victime israélienne, l’inclination des médias occidentaux est en train de changer. Ils sont prêts à affronter la criminalité sioniste élevée au rang d’institution.

Original : http://palestinethinktank.com/2009/08/19/gilad-atzmon-the-idf-israels-organ-grinder/



Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info

Source : http://www.alterinfo.net

lettre de Salah Hamouri


Lettre de Salah Hamouri depuis sa cellule

Publié le 20-08-2009




Chers amis, chers camarades, chers combattants de la liberté et de la solidarité


Après la demande écrite du président français Nicolas Sarkozy au premier ministre israélien concernant ma libération anticipée, j’ai besoin de parler de certains points.

Le ministre de l’Intérieur israélien Eli Ishay considère que la demande de monsieur Sarkozy est insolente…

Si on connaît un peu l’histoire contemporaine israélienne, il faut parler de Plato Sharon, Franco-Israélien qui a été empêtré dans des affaires douteuses en France, il a évité l’extradition d’Israël vers la France qui voulait le juger et l’emprisonner parce qu’ il a pu devenir député au Parlement israélien là aussi après des transactions financières douteuses qui lui ont coûté quelques mois de prison… En Israël, il y a une justice à plusieurs vitesses, une justice pour les juifs, une pour les Arabes.

En 2001, un colon israélien (Nahum Korman) a battu à mort un enfant palestinien de onze ans (Hilmi Shosha) dans la région d’Hébron.

Après un plaider coupable (plea bargain), il a été condamné à six mois de travaux d’intérêt général. Le message est clair : les Israéliens peuvent tuer les Palestiniens en toute impunité.

Pour monsieur Ishay, rien d’insolent à cela…

Est-ce la destruction des maisons palestiniennes à Jérusalem qui est une insolence ou la poursuite de la colonisation et le vol des terres palestiniennes ?

J’aimerais bien sûr être libéré et rejoindre ma famille mais ce que je souhaiterais surtout, c’est une position européenne qui défende vraiment les Palestiniens, victimes de l’occupation depuis soixante et un ans. C’est aussi une position française qui respecte et défende le droit légitime des Palestiniens à vivre dignement et en paix dans leur État libre.

Cette demande est-elle aussi insolente ?

Salah Hamouri

Prison de Guilboa section I

Le 11 août 2009

Source : L’humanité

fier d'avoir eu le courage de les affronter !


Fier d'avoir eu le courage de les affronter


Analyse pertinente du mouvement syndical en Algérie. Yacine Zaid s'exprime sur son harcèlement par une multinationale « Compass Groupe » où il est employé dans le sud algérien (Sahara). Dans la faiblesse des cadres syndicaux représentatifs et légitime encore embryonnaire en Algérie dans un contexte de libéralisme sauvage et la corruption de l'ancien et prépondérant syndicat UGTA, les droits des travailleurs algériens sont impunément bafoués par les employeurs. Un leader syndical est né !

http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article440


SOUTIEN TOTAL A YACINE ZAID CONTRE UNE MULTINATIONALE A HASSI MESSAOUD


A Hassi Messaoud, une forteresse pétrolière située dans les dunes à 850 kilomètres au sud est d’Algers, Eurest Support Services, filiale de Compass Group, sous-traite la restauration et l’hébergement des salariés des multinationales comme Schlumberger, Halliburton, Repsol, BP, Ciepsa, Burlington… au total, une vingtaine de compagnies. Dans les camps de prospection éloignés, leurs salariés vivent dans des baraquements en dur, climatisés, avec téléphone et distractions du soir. Les employés d’Eurest vivent sous la tente, subissent les conditions météorologiques du désert, dans des conditions de vie et d’hygiène difficiles… Des « shifts » de 6 semaines d’affiler sans repos. Tout cela pour un salaire mensuel de 18 000 dinars (185 €).

Fin 2006, les ouvriers décident de créer une section syndicale pour défendre leur dignité et améliorer leurs conditions de travail. Mais la direction locale use de tous les moyens pour les en empêcher. Contestations de sa légitimité, refus d’autoriser une réunion de constitution, refus d’observer les consignes de l’Inspection du Travail… Malgré un soutien initial impressionnant de 1300 employés sur 1800, les pressions, les intimidations, le renouvellement constant du personnel ainsi que l’éloignement et les difficultés d’organisation finissent par l’anéantir.

Compass décide alors de « faire un exemple » en suspendant Yassine Zaïd, élu Secrétaire de la section syndicale qui refuse de renier son engagement. Employé modèle la veille, ayant reçu des primes de mérite, son contrat de travail est immédiatement suspendu. Il l’est toujours. Il est poursuivi pour diffamation sur Internet par Compass Group et par Eurest Support Services. Pour soutenir sa direction, un cadre a porté plainte à titre personnel sur une accusation invérifiable de « menaces de mort par e-mail ».

Depuis deux ans et demi, sa vie détruite, Yassine Zaïd vit dans la crainte des représailles de Compass Group.

Le SNAPAP (Syndicat National Autonome des Personnels des Administrations Publiques) dénonce les pratiques antisyndicales des multinationales. Il vient de créer un bureau en vue de soutenir les initiatives syndicales dans ces entreprises.

Le SNAPAP demande à Labourstart.org Le mouvement syndical international d’engager une campagne de solidarité internationale pour que Compass renonce aux poursuites judiciaires à l’encontre de Yassine Zaïd et négocie sa réintégration dans la vie professionnelle et syndicale.

Participez à la campagne LabourStart, envoyez un message à Compass Group
http://www.labourstart.org/cgi-bin/solidarityforever/show_campaign.cgi%3fc=526

Read this page in English
http://www.labourstart.org/cgi-bin/solidarityforever/show_campaign.cgi?c=525



transmis par
Djamal Benmerad
Journaliste, écrivain
Bruxelles

le premier martyr palestinien....


Il s'appelait Ahmed Moussah et cela s'est passé en 1965, avant que ne soit révelée au grand jour la lâcheté arabe.

Il venait de rentrer en Jordanie où il était réfugié, après avoir effectué une opération commando dans les territoires occupés. Une unité de l'armée jordanienne vint le chercher la nuit dans le logement qu'il occupait avec d'autres réfugiés palestiniens.

Après lui avoir demandé son nom, les militaires jordaniens l'ont fait sortir dans la cour avant de l'exécuter.



Djamal Benmerad
Journaliste, écrivain
Bruxelles

20 août 2009

PCHR GAZA


PCHR
Palestinian Centre for Human Rights


http://www.pchrgaza.org


Weekly Report: On Israeli Human Rights Violations in the Occupied Palestinian Territory
No. 33/2009

13 - 19 August 2009



Israeli Forces Continue Systematic Attacks against Palestinian Civilians and Property in the Occupied Palestinian Territory (OPT) and Continue to Impose a Total Closure on the Gaza Strip



· A Palestinian child was wounded when Israeli forces fired at fishing boats in Rafah.



· Israeli forces used force against peaceful demonstrations organized in protest to the construction of the Annexation Wall in the West Bank.



· Israeli forces conducted 26 incursions into Palestinian communities in the West Bank.



· Israeli forces arrested 28 Palestinian civilians, including 3 children and one woman, in the West Bank, and two fishers in the Gaza Strip.



· Israeli forces demolished 3 car maintenance workshops.



· The State of Israel has continued to impose a total closure on the OPT and have isolated the Gaza Strip from the outside world.



· Israeli troops positioned at military checkpoints in the West Bank arrested 8 Palestinian civilians, including two children and two women.



· Israel has continued measures aimed at establishing a Jewish majority in occupied east Jerusalem.



· Israeli settlers seized a Palestinian house in Silwan village.



· Israeli forces attacked religious sites in Jerusalem.



· Israeli forces have continued settlement activities in the West Bank and Israeli settlers have continued to attack Palestinian civilians and property.



· 116 donums[1] of land in Ya'bad village, southwest of Jenin, were confiscated by Israeli forces.



· Israeli forces ordered the demolition of 9 houses in Slem village, east of Nablus.



An international human rights defender was injured and 4 others were arrested by Israeli forces during protests against Israeli settlement activities.






Summary



Israeli violations of international law and humanitarian law in the OPT continued during the reporting period (13 – 19 August 2009):



Shooting: On 14 August 2009, Israeli gunboats opened fire at Palestinian fishing boats opposite to Rafah beach. As a result, a 12-year-old Palestinian child, who was at the beach, was seriously wounded by a gunshot to the head.



During the reporting period, Israeli forces used force against peaceful demonstrations organized by Palestinian civilians in protest to the construction of the Annexation Wall in the West Bank. A number of demonstrators also suffered from the inhalation of an unknown substance used by Israeli forces in Bal'ein village, west of Ramallah.



In the Gaza Strip, Israeli warplanes bombarded the border between the Gaza Strip and Egypt allegedly to destroy smuggling tunnels.



Incursions: During the reporting period, Israeli forces conducted at least 26 military incursions into Palestinian communities in the West Bank. Israeli forces arrested 28 Palestinian civilians, including 3 children and one woman. Israeli forces also demolished 5 workshops in Qalqilya.



On 18 August 2009, Israeli forces arrested two Palestinian fishers opposite to Rafah seashore. They interrogated the two fishers for several hours and released them later.



Gaza Strip



Israeli forces have continued to close all border crossings to the Gaza Strip for more than two years. The Israeli-imposed closure of the Gaza Strip, which has steadily tightened since June 2007, has had a disastrous impact on the humanitarian and economic situation in the Gaza Strip.



1.5 million people are being denied their basic rights, including freedom of movement, and their rights to appropriate living conditions, work, health and education.



The main concern of 1.5 million people living in the Gaza Strip is to obtain their basic needs of food, medicines, water and electricity supplies.



Israel has continued to prevent the entry of raw construction materials into the Gaza Strip for more than two years.



Israel has not allowed fuel supplies into the Gaza Strip, excluding limited amounts of cooking gas, since 10 December 2008.



The Rafah International Crossing Point has been opened for a few days for a number of patients who received medical treatment abroad and needed to return home to the Gaza Strip.



Israel has continued to close Beit Hanoun (Erez) crossing to Palestinian civilians wishing to travel to the West Bank and Israeli for medical treatment, trade or social visits.



Poverty and unemployment rates stand at approximately 80% and 60% respectively in the Gaza Strip.



Israel has continued to prevent the entry of spare parts form water networks and sewage systems. Losses incurred to this sector are estimated at US$ 6 million.



Israel has imposed additional access restrictions on international diplomats, journalists and humanitarian workers seeking to enter the Gaza Strip. They have prevented representatives of several international humanitarian organizations from entering the Gaza Strip.



Living conditions of the Palestinian civilian population have seriously deteriorated; levels of poverty and unemployment have sharply mounted.



At least 900 Palestinian prisoners in Israeli jails have been denied family visitation rights for more than two years.



Israeli forces continued to attack Palestinian fishers along the Gaza Strip coast.



West Bank



Israeli forces have continued to impose severe restrictions on the movement of Palestinian civilians throughout the West Bank, including occupied East Jerusalem. Thousands of Palestinian civilians from the West Bank and the Gaza Strip continue to be denied access to Jerusalem.



Israeli forces have established checkpoints in and around Jerusalem, severely restricting Palestinian access to the city. Civilians are frequently prevented from praying at the al-Aqsa Mosque in Jerusalem.



There are approximately permanent 630 roadblocks, and manned and unmanned checkpoints across the West Bank. In addition, there are some 60-80 ‘flying’ or temporary checkpoints erected across the West Bank by Israeli forces every week.



When complete, the illegal Annexation Wall will stretch for 724 kilometers around the West Bank, further isolating the entire population. 350 kilometers of the Wall has already been constructed. Approximately 99% of the Wall has been constructed inside the West Bank itself, further confiscating Palestinian land.



At least 65% of the main roads that leads to 18 Palestinian communities in the West Bank are closed or fully controlled by Israeli forces (47 out of 72 roads).



There are around 500 kilometers of restricted roads across the West Bank. In addition, approximately one third of the West Bank, including occupied East Jerusalem, is inaccessible to Palestinians without a permit issued by Israeli forces. These permits are extremely difficult to obtain.



Israeli forces continue to harass, and assault demonstrators who hold peaceful protests against the construction of the Annexation Wall.



Palestinian civilians continue to be harassed by Israeli forces in Jerusalem, and across the West Bank, including being regularly stopped and searched in the streets by Israeli forces.



During the reporting period, Israeli troops positioned at military checkpoints in the West Bank arrested 8 Palestinian civilians, including two children and two women.



Efforts intended to establish a Jewish majority in occupied east Jerusalem: Israeli forces have continued arbitrary measures against Palestinian civilians in East Jerusalem to force them to leave the city. On 15 August 2009, Palestinian institutions in Jerusalem organized a peaceful march in solidarity with Palestinians living in the Sheikh Jarrah neighborhood in Jerusalem, whose houses are under threat of confiscation. The Israeli police prevented the march form moving towards the Sheikh Jarrah neighborhood. On 16 August 2009, dozens of Israeli settlers stormed and seized a 100-square-meter house belonging to 'Imad Daoud Siam in 'Ein Hilwa area in Silwan village to the south of the old town of Jerusalem. The settlers claimed that they have documents proving their ownership of the house. On 17 August 2009, a number of Israeli police officers attacked al-Nazer Gate, one of the gates of the al-Aqsa Mosque, and removed its locks. They replaced the locks with new ones. Soon after, the Palestinian Islamic Endowments Department removed the new lock and put the old ones back. When the police were asked about the incidents, they claimed it happened by mistake. On the same day, Israeli forces conducted a military training to climb fences of the al-Aqsa Mosque using ladders. The training lasted for one hour. Also on the same day, at least 30 Israeli settlers attacked the Hanoun and al-Ghawi families, whose houses in Sheikh Jarrah are under threat of confiscation. When the families and other civilians in the area attempted to stop the attack, Israeli troops attacked them.



Settlement Activities: Israeli forces have continued settlement activities in violation of international humanitarian law and Israeli settlers living in the OPT have continued to attack Palestinian civilians and property.





On 15 August 2009, dozens of Palestinian civilians and Israeli and international human rights defenders gathered in the north of Safa Village, adjacent to Beit Ummar village, north of Hebron. They moved towards lands under threat of confiscation in the Abu al-Rish area in order to plough the lands and to pick plums and grapes. Israeli troops used force against the protesters and assaulted some of them. An international human rights defender was injured and two others were arrested by Israeli forces. In Halhoul town, north of Hebron, land owners, the Public Committee Against the Wall and Settlements, and international human rights defenders organized a protest and a voluntary workday on the lands of Kherbet al-Hajj, northwest of Hebron, which are under threat of confiscation. The protesters arrived at the lands adjacent to “Kermi Tsur” settlement, and began to reclaim the lands that were damaged by the Israeli settlers during their latest attacks. Israeli troops chased the protestors and tried to force them to leave the location. They also arrested two international human rights defenders. On 10 August 2009, Israeli forces moved into Salem village, east of Nablus. They handed written notices to the owners of 9 Palestinian houses to refer to "Beit Eil Court" on 10 September 2009; otherwise, the houses would be demolished. On the same day, the Municipality of Ya'bad village, southwest of Jenin, received a fax from the Palestinian civil liaison, which included a copy of a military order issued by Israeli forces confiscating 116 donums of land in the village allegedly for security necessities. These areas of land are planted with olives and belong to a number of Palestinian villagers.





Israeli Violations Documented during the Reporting Period (13 – 19 August July 2009)



The full report is available online at:

html format:

http://www.pchrgaza.org/files/W_report/English/2008/20-08-2009.htm

17 août 2009

le discours de Sayed en anglais pour ceux qui ne comprennent pas l'arabe



merci à wahabis qui nous a signalé ce lien dans sa room de paltalk

Link between al qaeda & Dahlan ???


'Hamas proved link between al-Qaeda loyalists, Dahlan'


After violent clashes leave 24 people dead, sources in Gaza say documents reveal radical Islamic group Jund Ansar Allah funded by number of Arab states as well as elements close to senior Fatah figure


Ali Waked
/ Israel News


Palestinian sources reported Sunday that the Hamas government in Gaza revealed documents proving that al-Qaeda loyalists who clashed with the Islamist group's security forces over the weekend were backed by a number of Arab countries and by elements associated with senior Fatah member Mohammed Dahlan.
Radical Group


Al-Qaeda affiliated group declares war on Hamas / Ali Waked


'Islamic Swords of Justice' posts message on al-Qaeda website vowing to avenge deaths of 24 people, including radical leader Abdel-Latif Moussa, in shootout with Hamas Saturday. 'War is on its way,' says group

The fighting erupted Friday when Hamas forces surrounded a mosque in the southern Gaza town of Rafah on the Egypt border where about 100 members of Jund Ansar Allah, or the Soldiers of the Companions of God, were holed up. The violence left 24 people dead, including Jund Ansar Allah leader Abdel-Latif Moussa.

Moussa reportedly blew himself up during a shootout Saturday with Hamas security forces.

In a message posted by al-Qaeda's websites, the Islamic Swords of Justice, a group affiliated with the Salafi movement, vowed to avenge the deaths. "We tell our people who witnessed this crime that this is not over, and war is on its way," the message said.
The Palestinian sources said Hamas revealed the documents some two months ago, long before the decision to attack the mosque in Rafah was reached.
According to the documents, the sources claimed, the al-Qaeda loyalists' activity was financed a number of Arab states, as well as by Dahlan's associates.
Dahlan was the head of Fatah's security force in Gaza before Hamas violently took over the coastal enclave in the summer of 2007.
The Palestinian sources added that Hamas' security forces intercepted communiqués sent between the loyalists in which they called for the launching of attacks on Hamas figures and institutions in order to destabilize its regime. The loyalists were behind a number of recent explosions that took place at weddings and Internet cafes in Gaza, they claimed.
Hamas Interior Minister Fathi Hamad said the clashes did not involved "an outlawed group that wanted to carry out terror attacks and deems all those who do not agree with it heretics."
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The minister said the al-Qaeda inspired group refused to fight alongside Hamas during Israel's offensive in Gaza in early 2009.
"They said it is a war of heretics against heretics, and held suspicious ties with the security forces in Ramallah," Hamad said.

Vidéos du grand discours de Sayed Nasrallah le 14 août 09

part 1



part 2



part 3



part 4



part 5



part 6



part 7




nous tenons à exprimer nos très vifs remerciements
à nos frères libanais, en particulier @alinov, qui ont
eu à coeur de nous expédier ces vidéos moins de
48 heures après la fin du discours

14 août 2009

Sayed Nasrallah - 14 août 2009


Sayed Nasrallah écarte l’éclatement d’une guerre dans le futur proche




14/08/2009

Selon le commandant de la Résistance islamique au Liban qui s’exprimait lors d’un festival organisé dans la Banlieue-sud pour commémorer la victoire du Liban contre l’entité sioniste durant la guerre de juillet 2006, toutes les mises en garde et les menaces proférées dernièrement par les responsables israéliens ne sont que du bruitage émis pour d’autres objectifs, notamment pour influer sur l’intérieur libanais .

Ce faisant, en toute connaissance de cause des ambitions historiques réelles de l’entité sioniste, Sayed Nasrallah estime que le Liban devrait renforcer ses capacités militaires pour contrer une quelconque offensive qui pourrait éclater dans un futur plus lointain, car selon lui, « c’est aussi le seul moyen de dissuader Israël de déclencher sa guerre ».

Le secrétaire général du Hezbollah a également placé les dernières déclarations israéliennes dans la cadre de la guerre psychologique qui vise à harceler les habitants de la région et les mettre sur leurs gardes.
" or, elle ne peut porter ses fruits, car elle s’adresse à des gens qui se sont décidés à affronter les Israéliens et ne craignent rien" .
Il estime en revanche que cette guerre des nerfs pourrait avoir des répercussions néfastes sur l’intérieur israélien… « c’est pour cela que les responsables israéliens ont été contraints de s’expliquer, signalant que leurs menaces ne sont que des tempêtes verbales » a-t-il indiqué.
Sayed Nasrallah a durant son discours réitéré la nouvelle équation militaire mise au point par le Hezbollah, en cas de l’éclatement d‘une nouvelle guerre, celle de la « Banlieue-sud contre Tel Aviv » alors que durant la guerre de juillet 2006, l’équation en cours était celle de « Beyrouth contre Tel Aviv ». " Les armements que nous détenons ne nous permettent pas seulement de frapper tel Aviv,..., mais d'atteindre aussi toutes les villes et tous les villages de votre entité usurpatrice" a-t-il assuré.




Idées principales du discours

Je voudrais avant tout vous saluer vous tous, en ce jour de votre victoire et de votre fierté, en ce jour de la renaissance du nouveau Liban, en ce jour réalisé par tout le Liban, sa résistance, son peuple et son armée.

Il est de mon devoir en ce jour de rendre hommage en votre nom tous les martyrs: ceux des différentes factions de la résistance, ceux de l’armée et des forces de sécurité et les civils aussi

Je m’adresse également à tous les peuples, arabes, islamiques et du monde entier, à tous les dirigeants, mouvements et gouvernements qui nous ont soutenus durant cette guerre , pour les saluer

Mais je voudrais surtout et avant tout, remercier Dieu, le Créateur de tous les mondes, qui nous a défendus, a consolidé notre foi et nos coeurs et nous aidés à vaincre notre ennemi et nous a rendus victorieux par sa grâce.

Mes frères et soeurs, depuis la fin de la guerre, et devant la position historique de notre peuple qui après avoir été déplacé est retourné à sa terre , malgré l'ampleur des destructions et les millions de bombes à frangmentation disséminées sur son sol, beaucoup de choses ont été dites sur ses causes, ses évolutions, ses objectifs, ses résultats et ses leçons. Il est certes normal que les paroles n’en finissent pas devant cette scène épique historique que le peuple du Liban a réalisée et qui devrait être enseignée.

Mais l’une des particularités de l’expérience de la résistance au Liban est qu’elle parle avec transparence et oeuvre pour que la responsabilité soit collégiale et populaire, incombant à tous la charge d’y prendre part par la réflexion, la lecture, la préparation et l’élaboration des résultats.

Concernant les résultats de la guerre , je voudrais en revenir à l’évaluation élaborée par le Premier ministre israélien actuel M. Benjamin Netanyahu, exprimée au lendemain de la fin de la guerre, avant qu’il ne soit désigné à ce poste .

Il avait effectuté une comparaison entre les résultats de cette guerre et ceux de la guerre de six jours en 1967.

Selon lui, cette dernière avait constitué un indice de l’invincibilité de l’état d’Israël et consacré son existence et sa présence dans la région. La force dissuasive d’Israël qui en a découlé avait alors incité des pays arabes à reconnaître Israël et à conclure avec lui des accords de paix.
Or Netanyahu estime que depuis le retrait israélien du sud Liban, puis de la Bande de Gaza, et depuis la guerre de juillet 2006, cette tendance a été boulversé.

Il considère qu'il est devenu clair qu’Israël n’était plus un état invincible, et des points d’interrogation se sont à nouveau pointés sur son existence. Ces points d’interrogation provenant non seulement des ennemis d’Israël, a-t-il constaté, mais aussi de ses amis.

Durant ces derniers temps, nous avons été témoins d’un vacarme médiatique israélien de grande envergure, appuyé par des déclarations américaines et britanniques (…)
Selon notre perception, tout laisse supposer que tout ce bruit et ces déclarations ne sont ni le signe ni le prélude d’une guerre israélienne prochaine contre le Liban. Il a d’autres objectifs, dont entre autre la guerre psychologique.

Bref, les Israéliens sont devenus comme nous l'étions nous autres Arabes, il y a des dizaines d’années. Ils parlent trop pour ne rien faire. Celui qui parle beaucoup et menace trop ne fait plus peur.(…)

Tout ce bruit a donc d’autres objectifs:
Premièrement influer sur l’intérieur libanais, et plus précisément sur la formation du nouveau gouvernement en menaçant ceux qui sont chargés de sa formation pour ne pas y faire participer le Hezbollah.

Les pressions exercées sur le gouvernement sont claires; elles visent à entraver sa formation; il y a aussi des pressions exercées sur le Hezbollah pour le dissuader de particper au cabinet. Il est certes bien clair que les Israéliens seront embarassés par la formation d’un cabinet d’union nationale.

Appelez comme vous voulez. Mais notre riposte devrait en contre partie être axée pour accélérer nos efforts en vue de former ce gouvernement d’union le plus vote possible, c’est un besoin social,politique économique et sécuritaire .

Le Hezbollah aussi se doit de participer à ce gouvernement (…)

Le deuxième but de ce vacarme médiatique est de susciter les troubles au sein des Libanais et d'envenimer l’ambiance qui rêgne entre eux depuis la fin des élections.

Les Israéliens l’ont dit franchement, quant ils ont constaté le climat positif qui rêgne actuellement estimant que ceci laisse la résistance tranquille . Ils ont alors conseillé de proférer à nouveau des menaces pour que les controverses soient lancées de nouveau. Heureusement, mises à part quelques voix dissonnantes, cet objetif a échoué.

Le troisième objectif de ce vacarme consiste à modifier la mission de la Finul au Liban. Avant l’affaire de l’explosion de Kherbet Selem, alors que le rapport du secrétaire général des Nations Unies était sur le point d’être publié, les Américains et les Israéliens ont commencé à exiger l’amendement de la mission des soldats de la Finul au Liban sud. Cette force n’a qu’une seule mission acteullement: celle d'assiter l’armée libanaise. Elle ne peut donc pas ériger des barrages, ni perquisitionner les maisons.

Ils voulaient tansformer la Finul en force multinationale, comme ils l’avaient suggéré durant la guerre, car celle-ci a plus de prérogatives et peut agir avec plus d’indépendance,
C’est pour cela que lorsque l’explosion de Kherbet Selem a eu lieu, ils ont exploité l’affaire pour amender la mission. Mais leurs tentative a échoué, grâce au refus de la majeure partie des Libanais.

Parmi les objectifs de ce bruit médiatique est d’ouvrir le dossier de l’armement du Hezbollah. Les Israéliens ont commencé par inciter la Communauté internationale en lui insinuant que si elle ne prenait pas les mesures adéquates, la région allait se trouver au bord du gouffre.

Je n’ai pas l’intention aujourd’hui d’ouvrir ce dossier de l’armement du hezbolah. Mais je voudrais dire à notre cher peuple libanais, qui vit sur cette chère terre, avec comme voisin cet ennemi là, dont nous connaissons toutes les convoitises vieilles de plus de trois mille ans, et les menaces aussi.
Et ce dans un monde régi par la loi de la jungle, et non par le droit international, où le plus fort est celui qui rêgne, tandis que le faible est massacré, où le Vrai devient le Faux et vice versa, où les réalités sont faussées, et des millions sont sacrifiés pour servir les intérêts des sociétés de pétrole ou celle de l’industrie militaire
je voudrais lui dire que dans ce monde, la survie est pour le plus fort, pour le peuple le plus puissant, pour le pays le plus puissant et la nation la plus forte.

Celui qui croit pouvoir protéger son peuple et sa patrie à travers des alliances et des relations publiques devrait être méfiant et prendre des leçons de l’histoire, car il sera vendu au marché au puces de la politique internationale lorsqu’un bon prix lui sera accordé.

Pour se protéger, le peuple n’a besoin que de sa propre force, et de sa volonté de vivre en toute dignité.

Pami les objectifs de ce vacarme se trouve également la guerre psychologique, qui vise à briser le moral de nos peuples, à les terroriser, à troubler leur confiance en leur avenir (…)


Mais je voudrais assurer que cette guerre psychologique a échoué. Je voudrais rappeler la rencontre de Sharm el-Sheikh en 1996, où une guerre mondiale avait été déclarée contre les mouvements de résistance, notamment contre le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique, en les déclarant des organisations terroristes.
Nous nous étions réunis ce jour là et je me souviens avoir récité un verset du Coran:” Au nom de Dieu, Le Tout Clément, Le Tout Miséricordieux; ceux qui disent que les gens se sont rassemblés contre vous, craignez les donc; mais ceci consolida plus leur foi, et ils dirent nous en revenons à Dieu, c’est Lui notre Assistant” .

Après quelques temps de ce sommet a eu lieu la guerre des “ Raisins de la colère”, la résistance a alors tenu bon et a finalement vaincu.

Ce genre de guerre psychologique n’a jamais et ne pourra jamais avoir de l’impact sur nous. Elle pourrait porter ses fruits dans une société qui ressemble à la société israélienne; Mais avec des gens qui ont la foi, la confiance en Dieu, l’espoir dans l’avenir, la volonté et l’esprit de sacrifice, qui ne craignent pas la mort et croient que Dieu va les rendre victorieux, elle ne peut porter ses fruits; elle ne peut que consolider encore plus leur foi en Dieu.

C’est pour cela, je voudrais conseiller à ceux qui sont en train d’étudier la guerre de 2006 (…) de se pencher dans leurs recherches sur l’Homme et non sur l’armement, sa qualité ou sa quantité, ni sur les groupements de combattants, ni sur les stratégies, les tactiques, les plans et la planifications mis au point.
C’est parce que nous disposons d’un peuple qui est le plus honorable de tous les peuples, et de résistants qui sont les hommes de Dieu que nous ne ressentons aucune crainte pour notre avenir, et sommes sûrs et certains que la victoire sera de notre for. C’est pour cette raison que je lance toujours avec beaucoup d’assurance les promesses de victoire…

Ces menaces ne peuvent servir à rien contre nous. En revanche, elles ont eu un impact là-bas, chez les Israéliens. Mofaz qui avait déclaré que la force de frappe du Hezbollah avait triplé depuis la guerre de 2006, avec pour but de demander au monde entier de venir l’aider contre le Hezbollah, est égalemet entendu par ceux qui sont assis dans son entité. Lorsque Barack dit que l’arsenal du Hezbollah s’est gonflé et qu’il est désormais capable de frapper non seulement Tel Aviv, mais chaque région de l’entité israélienne, il est en train de dire à son peuple que tous doivent prendre la fuite, en cas d’une nouvelle guerre et nons seulement les habitants de Haïfa et de Kiriat Shmona.

C’est pour cette raison là que Netayahu dut retirer ce sujet des débats en cours en déclarant que les menaces proférées ne sont que des tempêtes verbales. Pourquoi? Parce que les colons se sont offusqués et les touristes ont pris la fuite, alors que les touristes au Liban ne se sont pas souciés des menaces israéliennes.


(A SUIVRE )