31 décembre 2008

30 décembre 2008

Vidéo Gaza sur al jazeera

Un peuple debout, des régimes couchés


Les horribles attaques d'aujourd'hui marquent uniquement un changement de méthode dans la façon dont Israël assassine les Palestiniens, écrit Ali Abunimah.


30 décembre 2008 / Ali Abunimah - The Electronic Intifada

Les sionistes ont commis un véritable massacre dans le centre de police de Gaza - Photo : AFP
« Je vais jouer de la musique et célébrer ce que fait l'armée de l'air israélienne. » Tels étaient les mots, entendus sur Al Jazeera aujourd'hui, d'Ofer Shmerling, un employé israélien de la défense civile dans la région de Sderot à côté de Gaza, alors que les images des derniers massacres commis par Israël faisaient le tour du monde.


Un peu plus tôt, les avions de guerre F-16 et les hélicoptères Apache israéliens d'origine US ont fait tomber plus de 100 bombes sur des dizaines de cibles sur la bande de Gaza sous occupation israélienne, faisant au moins 195 morts et blessant des centaines de personnes. Plusieurs de ces cibles étaient des commissariats de police situés, comme tous les commissariats de police du monde, au milieu de zones civiles.
Le gouvernement des Etats-Unis était un des premiers à donner son soutien aux attaques israéliennes, et d'autres allaient suivre.
Les rapports indiquent que beaucoup parmi les tués étaient des policiers palestiniens. Parmi ces « terroristes » comme ils sont étiquetés par Israël, il y avait une dizaine d'agents de la circulation qui suivaient une formation. Un nombre jusqu'ici inconnu de civils ont été tués et blessés ; Al Jazeera a montré les images de plusieurs enfants tués, et les attaques israéliennes sont intervenues lorsque des milliers d'enfants palestiniens étaient dans les rues sur le chemin de leur maison, de retour de l'école.
La joie de Shmerling faisait écho à celle des israéliens et à leurs partisans autour du monde. Leur violence serait une violence juste. C'est de « l'autodéfense » contre des « terroristes » et donc elle est justifiée. Les bombardements israéliens — comme les bombardements américains et de l'OTAN en Irak et en Afghanistan — sont des bombardements pour la liberté, la paix et la démocratie.
Les justifications des massacres commis par Israël, déjà loyalement retransmises par les médias de langue anglaise, seraient qu'Israël agit « en représailles » contre les tirs de fusées palestiniennes dont le nombre a augmenté depuis que la trêve de six mois a expiré le 19 décembre (jusqu'à aujourd'hui, aucun Israélien n'avait été tué ou même blessé par ces récentes attaques de fusées).
Mais les horribles attaques d'aujourd'hui marquent uniquement un changement dans la façon dont Israël tuent les Palestiniens. Ces derniers mois les Palestiniens sont morts la plupart du temps de manière silencieuse, particulièrement les personnes âgées et les malades, privés de la nourriture et des médicaments nécessaires par le blocus israélien qui dure depuis deux ans et est calculé et planifié pour faire souffrir et vivre en état de privation 1,5 million de Palestiniens, dans leur grande grande majorité des réfugiés et des enfants mis en cage dans la bande de Gaza.
À Gaza, des Palestiniens sont morts en silence, manquant des médicaments de base : insuline, traitement contre le cancer, produits pour les dialyses, mais interdits par Israël.
Ce que les médias ne questionnent jamais, c'est l'idée qu'Israël se fait d'une trêve. Elle est très simple. Dans une trêve sur le modèle israélien, les Palestiniens ont le droit de garder le silence tandis qu'Israël les prive de nourriture et continue à coloniser avec violence leur terre.
Israël a non seulement interdit la nourriture et les médicaments nécessaires aux corps des Palestiniens dans Gaza mais veut aussi affamer leurs esprits : en raison du blocus, il n'y a ni encre, ni papier, ni colle pour imprimer et relier les manuels destinés aux écoliers.
Comme l'a dit John Ging, responsable de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), à The Electronic Intifada en novembre : « il y avait depuis cinq mois un cessez-le-feu dont les habitants de Gaza n'ont pas bénéficié ; ils n'ont pas pu revenir à une vie normale. En ce qui nous concerne, nos approvisionnements ont été également limités au cours de la période du cessez-le-feu, au point que nous avons été placés dans une position très vulnérable et périlleuse, et il a suffit de quelques jours de bouclage complet pour que nous ayons manqué de nourriture. »
C'est cela une trêve israélienne. Toute réponse aux attaques israéliennes, y compris des protestations pacifiques contre le mur de ségrégation dans Bilin et Nilin en Cisjordanie, n'a pour réponse que des balles et des bombes. Il n'y a aucune fusée lancée vers Israël depuis la Cisjordanie, mais de la part d'Israël les meurtres, le vol de terres, les pogroms commis par des colons et les kidnappings non jamais cessé même un seul jour pendant la trêve.
L'autorité palestinienne dans Ramallah a cédé à toutes les exigences d'Israël, allant jusqu'à mettre en place des « forces de sécurité » utilisées pour combattre la résistance pour le compte d'Israël. Rien de tout cela n'a mis un seul palestinien ou sa propriété ou sa vie à l'abri de la colonisation israélienne, violente et implacable. Cela n'a pas empêché, par exemple, que la famille Al-Kurd voit sa maison vielle de 50 ans à Jérusalem-est démolie le 9 novembre, et le terrain où elle se tenait volé par les colons.
Une nouvelle fois nous observons les massacres dans Gaza, comme nous l'avons fait en mars dernier lorsque 110 Palestiniens, dont des dizaines d'enfants, ont été assassinés par Israël en seulement quelques jours. De nouveau les gens du monde entier éprouvent colère et désespoir de voir que cet état-voyou puisse commettre de tels crimes en toute impunité.
Mais toute la colère exprimée dans les médias arabes et sur internet aujourd'hui n'est pas dirigée seulement contre Israël. Elle est notamment dirigée, et plus que jamais, contre les états arabes. Les images qui choquent sont celles de la ministre israélienne des affaires étrangères, Tzipi Livni au Caire le jour de Noël. Elle y pose sur la photo, souriante, comme le président égyptien Hosni Mubarak à ses côtés. Puis il y a les images des ministres israélien et égyptien des affaires étrangères échangeant en souriant une poignée de mains.
Le journal israélien Haaretz a rapporté aujourd'hui que mercredi dernier le « cabinet israélien a autorisé le premier ministre, le ministre de la défense, et le ministre des affaires étrangères à déterminer le moment et la méthode » des attaques israéliennes sur Gaza. Partout les gens se demandent ce que Livni a dit aux Egyptiens, et encore plus important, que lui ont-ils répondu ? Israël a-t-il obtenu un feu vert pour un nouveau bain de sang dans les rues de Gaza ? Peu de gens sont prêts à donner à l'Egypte le bénéfice du doute après que les Egyptiens aient assisté Israël dans son blocus de Gaza en maintenant le passage frontalier de Rafah fermé depuis plus d'une an.
Et en plus de la colère et de la tristesse intensément ressenties par beaucoup de personnes devant les tueries commises par Israël à Gaza, il y a un sentiment de frustration devant le peu de moyens pour amener une réponse politique qui pourrait changer le cours des événements, arrêter les souffrances et imposer la justice.
Mais il existe des moyens, et c'est le moment de se concentrer sur eux. J'ai déjà reçu des nouvelles de manifestations et d'actions de solidarité prévues dans les villes partout dans le monde. C'est important. Mais que se produira-t-il après que les manifestations se soient dispersées et que la colère soit retombée ? Continuerons- nous à laisser des Palestiniens de Gaza mourir dans le silence ?
Les Palestiniens où qu'ils soient demandent la solidarité, une vraie solidarité, sous forme d'action politique soutenue et déterminée. Un groupe basé à Gaza et nommé « Un seul Etat et Démocratique » a publié un communiqué « invitant toutes les organisations de la société civile et toutes les personnes éprises de liberté à agir immédiatement de toutes les façons possibles pour faire pression sur leurs gouvernements afin de cesser tous liens diplomatiques avec l'Apartheid israélien et pour que lui soient appliquées des sanctions au niveau institutionnel. »
Le mouvement palestinien pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS : http://www.bdsmovement.net/) fournit un cadre pour cette campagne. C'est l'heure de rediriger notre colère vers un engagement à long terme pour s'assurer que nous ne nous réveillerons pas à nouveau face à « autre Gaza ».
Ali Abunimah est cofondateur de The Electronic Intifada et l'auteur de One Country : A Bold Proposal to End the Israeli-Palestinian Impasse (Metropolitan Books, 2006)


Un peuple debout, des régimes couchés


Dans l'imaginaire brutal des colonialistes, les exactions et les crimes commis par leurs troupes contre des populations désarmées sont des faits d'armes et, en tant que tels, s'intitulent « batailles » et portent les noms des villes dans lesquelles ils ont lieu. On se souvient de la « bataille » d'Alger qui opposa les hordes parachutistes d'une armée de tortionnaires à la population civile. Les atrocités commises à Ghaza par une autre armée coloniale, avec la bénédiction de la « civilisation occidentale », commencent ainsi à être génériquement dénommées « Bataille de Ghaza ». Cette appellation est l'exacte mesure des capacités de distorsion de la réalité d'une propagande fondée sur le mensonge et l'intoxication.
K. Selim - 30 décembre 2008 - Le Quotidien d'Oran - Editorial


Utiliser des armes du champ de bataille contre une ville assiégée depuis près de deux ans constitue un crime de guerre en bonne et due forme. Les missiles américains tirés par des avions américains qui s'abattent sur la ville désarmée sont l'expression achevée de la lâcheté israélienne et de l'indignité de ses soutiens en Europe et aux Etats-Unis.
Mais plus que l'attitude somme toute naturelle de ceux dont l'histoire est d'abord une épouvantable traînée de sang, c'est le silence embarrassé des régimes arabes « modérés » qui apparaît dans le triste éclat de son indignité. Pendant que des enfants arabes meurent, des mosquées sont détruites et des hôpitaux ciblés, l'on assiste à un curieux spectacle. Celui du régime qui se veut le gardien des lieux saints et celui qui prétend incarner l'arabité se livrant à des contorsions lamentables. Les atermoiements égyptiens quant à l'ouverture du passage de Rafah resteront dans l'histoire comme un moment difficile à surpasser en matière de couardise.
Que les dirigeants « modérés » n'apprécient guère le Hamas est une chose que l'on peut comprendre, ce qui reste inexcusable est de tourner de la sorte le dos aux souffrances de la population civile d'un pays voisin. Dans cette cacophonie de réunion tardive de la Ligue arabe et de tergiversations, une voix incarne de manière juste l'esprit de résistance et la solidarité partagés par tous les peuples arabes. Hassan Nasrallah a bien exprimé avec force et clarté la ligne unanime de l'opinion arabe et musulmane. Son discours pédagogique a permis de situer le rôle de ces régimes arabes qui ont érigé la capitulation en système. Le parallèle avec la guerre de juillet 2006 est en effet frappant. Au mépris des faits, ceux qui accusaient le Hezbollah d'aventurisme sont les mêmes qui accusent aujourd'hui le Hamas d'avoir rompu la trêve. En appelant la population égyptienne à descendre dans la rue, il a mis une pression réelle sur le régime cairote, contraint à manifester, malgré lui, le minimum de l'ouverture du passage de Rafah pour l'aide humanitaire.
Les Israéliens n'ont pas tort en proclamant que leur offensive n'en est qu'à ses débuts. Ce n'est en effet qu'un commencement. La vraie bataille de Ghaza aura lieu tôt ou tard, elle opposera des armées les unes aux autres et ne sera pas un face-à-face inégal entre un Goliath surarmé et un David affamé.
En attendant, le peuple palestinien montre au monde entier qu'il est debout et les régimes arabes « modérés » montrent, une fois de plus, qu'ils sont définitivement couchés.
http://basta.20six.fr/basta/art/146037795/__._,_.___

Manifestation monstre pour Gaza à Beyrouth.



Manifestation monstre pour Gaza à l'appel du Hezbollah

29/12/2008


Le stade ar-Raya, au cœur de la Banlieue sud était noir de monde ce lundi, en réponse à l'appel du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah de se rassembler en solidarité avec Gaza, qui subit des massacres en série perpétrés par l'ennemi sioniste, et qui ont coûté la vie à plus de 350 personnes en 3 jours et nuits. Déclaré jour de deuil et de solidarité, des dizaines de milliers agitant des drapeaux palestiniens libanais et du Hezbollah ont scandé sous la pluie: " à mort Israël", "à mort les Etats Unis", "Gaza nous appelle au Jihad"," Nous sommes à tes ordres Palestine", "peuple de Palestine résiste, par les roquettes, par les couteaux", alors que des chants révolutionnaires étaient diffusés par des hauts parleurs.
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Labbayka Nasrallah ! Labbayka Hezbollah !

Sayyed Nasrallah favorable à une 3° Intifada (discours sur Manar)


Sayed Nasrallah en faveur d'une 3ème intifada

29/12/2008


Le secrétaire général du Hezbollah a annoncé être en faveur d'une troisième intifada, pour faire face à la guerre israélienne menée contre la Bande de Gaza. S'adressant aux Palestiniens, lors d'un rassemblement monstre au coeur de la Banlieue-sud ce lundi, il a sollicité les palestiniens d'être unis dans cette épreuve, estimant que ce n'est pas le Hamas qui est menacé, mais tout le destin de la Palestine, rappelant que le projet en cours était celui d'imposer le diktat américain, et d'imposer Israël comme étant un état central. Insistant auprès des Palestiniens pour persévérer et poursuivre leur lutte, sayed Nasrallah a affirmé que le facteur du temps est décisif dans cette bataille. Pour le commandant de la résistance libanaise, l'entassement de chars aux frontières avec la bande de Gaza fait partie d'une guerre psychologique , estimant que grâce à la volonté des combattants, ces tentatives israéliennes vont être avortées.


TEXTE DU DISCOURS


Je vous remercie d’ avoir répondu à cet appel, aujourd’hui vous exprimez une fois encore votre engagement à répondre aux appels, come vous l'avez toujours fait durant des années et des années, par un temps pluvieux et froid, voires sous un soleil de plomb, sans hésitation vous avez toujours répondu à l’appel, vous dans la banlieue sud de Beyrouth, vous êtes la résistance vous êtes le symbole de la lutte pour la dignité, vous répondez à l’appel de l’imam Hussein, cet appel qui résume l’appel de chaque opprimé dans le monde et à travers le temps, de chaque résistant, de chaque personne menacée dans sa dignité, vous répondez à l’appel de Sayed Ali al-Khamenei, aujourd’hui vous exprimez votre tristesse envers ce qui se passe à Gaza, vous dites à Gaza que sa tristesse est la nôtre , que son sang et le nôtre, que ses martyrs sont les nôtres.
Car vous savez ce que c’est que de voir sa maison bombardée, ce que c’est que de perdre les êtres les plus chers, ce que c’est que d’être blessé . C’est pourquoi, votre réponse est toute naturelle. Mais je dois quand même vous remercier parce que vous avez répondu à votre devoir et vous dites au monde que Gaza n’est pas seule, qu'elle est dans notre cœur.
Il est inconcevable que le temps du Vrai soit révolu, et que le temps du Faux soit celui qui domine, la Palestine restera la Vrai et c’est Israël qui est Faux.

Aujourd’hui, nous nous retrouvons en ces jours de l’imam Hussein , vous et nous sommes la nation des martyrs, nous portons la culture du martyre, la culture de la vie, de la lutte pour la dignité, pour l’honneur, pour la liberté.

Tout comme les martyrs au Liban qui sont tombés pour la plus noble des causes, celle de la défense du pays, de sa libération contre l’occupation ; vous pouvez voyager aux quatre coins du monde et constater que cette bataille, la vôtre et la nôtre, est noble, juste et vraie, c’est la bataille de la lutte contre le mal, du refus d' abandonner une seule parcelle de notre terre sainte.

Aujourd’hui, nous insistons sur la responsabilité de chacun dans cette bataille, c’est pourquoi j’ajoute que concernant le vrai affrontement au nom de vous tous, je demande au président de la république d’œuvrer pour organiser un sommet arabe, car il y a des gens qui cherchent à l’empêcher, ce président qui a condamné l’offensive et qui a demandé un cessez-le -feu à gaza, ce président qui a partagé avec son pays des souffrances énormes, ce président peut compter sur ce rassemblement massif. Aujourd’hui, le Liban doit adopter une position de soutien envers Gaza.
A Gaza des enfants sont tués, des femmes, des hommes ; des mosquées et des écoles sont bombardés ; le président libanais qui sait ce que veut dire la victoire du Liban et qui a escorté la guerre de juillet en 2006, tout comme nous l’avons écouté avec sa voix courageuse aux Nations –unies, il doit en faire autant dans n‘importe quel sommet arabe ,en solidarité avec Gaza , aux côtés du peuple palestinien.
J’appele le peuple palestinien à l’union, à l’harmonie. est fautif est celui qui pense que c’est une guerre contre le Hamas, c’est une guerre contre le droits du peuple palestinien.
Je dois vous dire concernant le projet américain au Proche-Orient et concernant la présence d’Israël, peu importe qui gouverne , les considérations idéologiques ne sont pas prises en compte, peu importe si c’est un parti islamique qui gouverne , il importe peu pour les américains en principe, que celui qui gouverne soit un communiste ou un nationaliste ou un islamiste, ce qui importe c’est ta position envers Israël et envers les Etats-Unis. L'essentiel est que tu acceptes de vendre ton programme politique facilement, que tu sois prêt à abandonner tes croyances pour l’intérêt d’Israël ?

La preuve de ce que je dis, est ce qui se passe en Afghanistan où les mouvements islamiques sont présents dans le gouvernement, et en Irak c’est la même chose, le premier ministre irakien appartient à un parti islamique, et donc peu importe si le Hamas gouverne, car ce qu'on exige de nous c’est de confier nos grands intérêts politiques, notre pétrole à Israël.
Il n’y a point de contradiction entre les factions palestiniennes et l‘autorité palestinienne, c’est le programme politique qui pose problème.

Je reviens aux accords de Camp David, à l’époque le Fatah était qualifié d'organisation terroriste, Yasser Arafat a été accueilli, puis il a été autorisé à retourner en Palestine occupée. Puis en l’an 2000 quand il a refusé les conditions que les israéliens ont tenté de lui imposer lors des pourparers de Camp David 2, il a été combattu, on l’ a assiégé dans la Moukataa, à Ramallah et on l’a empoisonné selon les rapports médicaux.
Bref votre couleur politique ou religieuse ou idéologique importe peu.
C’es le projet de la résistance qui est combattu, aujourd’hui si un responsable du Hamas contacte les américains et affirme que le Hamas est prêt à a reconnaître Israël, immédiatement l’offensive israélienne contre cessera.

De même au Liban, le problème des Etats-Unis avec le Hezbollah n'a pour raison le fait qu'il est un parti idéologique et islamique. Si demain un responsable du Hezbollah contacte les américains, qui rêvent de parler avec nous, et affirme que le Hezbollah est prêt à reconnaître Israël, alors les américains vont nous aider à être au pouvoir, ils n‘auront dans ce cas aucun problème avec nos prières ,notre jeûne. Leur problème avec nous est note projet de résistance.


A Gaza ce sont les restes de la volonté de résistance qui sont dans la ligne de mire des sionistes.

Je joins ma voix à celles des palestiniens qui ont appelé à une troisième Intifada. J’appelle tous les factions palestiniennes à s’unir, à se rassembler pour ce faire.
Aujourd’hui je renouvelle mon appel aux pays arabes car la volonté de l’offensive israélienne est réelle et tenace il faut la combattre par tous les moyens. A la différence de la guerre contre le Liban, en 1996, le massacre qui avait été commis contre Qana, a obligé en fin de compte Israël a mettre fin à ses agressions. En 2006 aussi, le massacre de Qana 2 a eu lieu à la fin des hostilités. Or cette fois-ci, à Gaza l’offensive a commencé avec un carnage ce qui veut dire que pour Israël, il y a une volonté de frapper fort et vite.
Nous misons sur la situation sur le terrain, grâce à Dieu les populations arabes et musulmanes descendent dans les rues des capitales arabes ce qui veut dire que la nation a évolué et il faut faire escalader la pression heure après heure.
Hier quand j’ai nommé les choses par leurs noms, je savais que j’allais être insulté et traité de tous les noms, mais je sais que le combat pour Gaza mérite que l'on sacrifice sa vie, alors que représentent quelques insultes ?
C’est la bataille de la nation contre le Faux, contre les campagnes de désinformation, hier l’un des médias arabes a menti en accusant le Hezbollah d’avoir bombardé l’ambassade égyptienne.

Nous avons évité de nous rassembler devant l’ambassade égyptienne et donc nous avons organisé le rassemblement ici à cause de la sensibilité de situation.
Hier des quotidiens arabes ont accusé le Hamas d’avoir vendu ses gens à des régimes arabes faisant allusion à la Syrie. Je vous demande qu’est-ce-que la Syrie a à gagner de Hamas ?
Ils accusent la victime dans sa religion, dans sa lutte, dans sa résistance. Oui, ils sont les plus nobles les plus honnêtes les plus généreux, celui qui les abandonne est partenaire dans le crime et dans le massacre.


Quand je vous demande d'ouvrir le passage de Rafah, le but en est de soutenir les Palestiniens à persévérer dans cette bataille. La persévérance dans la poursuite du lancement des roquettes qui sont en train de frapper de nouvelles colonies sionistes. Comme cela s'est passé au Liban et comme je l'ai dit auparavant, l'armée israélienne ne va pouvoir trancher la bataille en sa faveur.
Dans cette bataille, le facteur du temps est essentiel. L'ennemi israélien ne peut pas supporter une longue guerre, Vinograd l'a déjà dit: les frappes aériennes ne peuvent pas décider le résultat de la bataille, et ce malgré qu'ils ont utilisé une quantité d'explosifs, comme ils ne l'avaient jamais fait auparavant, dans aucune des guerres menées? Et malgré le grand nombre de victimes qui sont tombées de notre côté, et malgré l'ampleur des destructions, malgré tout cela, ils n'ont pas pu briser la volonté de combattre cet ennemi.
Aujourd'hui, malgré les bombardements intensifs que cet ennemi perpétue, malgré les massacres qu'il commet, malgré la guerre psychologique qu'il mène également, en diffusant ses chars aux alentours de la Bande de Gaza, mais il ne pourra réaliser ses objectifs, grâce à le volonté des combattants.
Mais au préalable, il faut garantir que la bataille se poursuive, dès lors, la victoire sera du fort de Gaza
Je m'adresse à vous, comme à tous les peuples arabes et musulmans, et à tous les personnes honorables du monde, je vous demande d'être aux aguets, et de répondre à l'appel , de rester disposer à y répondre, comme nous l'avez toujours fait.

29 décembre 2008

DCI/PS : détention administrative pour un gamin de 16 ans, et cela, pour la 7° fois



2008/12/29

16 year-old has administrative detention order renewed for a seventh time


[Ramallah – 27 December 2008] Sa’d Abu Khalil had his administrative detention order renewed on 24 December for the seventh time.

Sa’d, from Tulkarm in the north of the West Bank, was 16 when he was arrested on 28 February 2007. On or about the same day he received his first administrative detention order for four months for allegedly belonging to a banned organisation, Islamic Jihad. Sa’d denies the allegation. The evidence against him is contained in a ‘secret file’.

Sa’d’s administrative detention order was renewed for a second time on 27 June 2007 (four months), a third time on 26 October 2007 (four months, reduced to three), a fourth time on 25 January 2008 (four months), a fifth time on 26 May 2008 (four months reduced to three), a sixth time on 25 August 2008 and most recently, a seventh time on Christmas Eve for another two months. Sa’d is now expected to be detained until at least 25 February 2009.

Sa’d is currently being detained without charge or trial in Telmond prison, inside Israel, in violation of the Fourth Geneva Convention which stipulates that he must be detained inside the West Bank.

Administrative detention

Administrative detention is detention without charge or trial and is often based on ‘secret evidence’. Israeli Military Order 1226 empowers military commanders to detain Palestinians, including children as young as 12, for up to six months if they have ‘reasonable grounds to presume that the security of the area or public security require the detention.’ The initial six month period can be extended by additional six-month periods indefinitely. This procedure denies the detainee the right to a fair trial and the ability to adequately challenge the basis of his or her detention.

There are currently at least 569 Palestinians being held by Israel without charge or trial in administrative detention, of which five are children, including two girls, Salwa and Sara. Since 2000, when Israeli military commanders started issuing administrative detention orders against children, the numbers have steadily been rising to around 30 children being held per year. DCI/PS continues to urge Israeli authorities to:

Immediately cease the practice of holding children in administrative detention; and
Immediately and unconditionally release all children currently held in administrative detention, or charge them with a recognisable criminal offence and promptly try them in a proper court of law with internationally accepted standards for a fair trial.
For further information on administrative detention and ways in which you can take action please visit the Freedom Now webpage.

wa"ed


Nous n'allons pas abdiquer,


quoiqu'ils fassent nous n'allons pas accepter l'humiliation


2008/12/29

Gaza under attack: over 300 killed and 1,400 injured


[RAMALLAH, 29 December 2008] – Latest media and NGO reports suggest that the death toll in Gaza since the attacks commenced on Saturday has risen to at least 310, and that the number of people injured could be as high as 1,400, of which 180 are in a critical condition. Present indications are that 30 children have been killed and 150 injured, many critically.

DCI-Palestine fieldworkers are currently doing their best to investigate incidents involving child casualties, which are likely to rise as children represent 56 per cent of the population in Gaza.

To make matters worse the Gaza-based organisation Al-Mezan reports that the first strike "coincided with the change in schools' shifts when tens of thousands of schoolchildren were on their way from or to school" [Al-Mezan, 28 December 2008]. This fact should reasonably have been known to those who planned and carried out the attack. In a further sign of Israel’s reckless disregard for its obligations as Occupying Power and the requirements of the laws of war, seven students from an UNRWA school died in an Israeli air strike while they were waiting for a bus to take them home.

Although official Israeli spokespersons have repeatedly stated during the course of the last two days that the airstrikes are targeting Hamas infrastructure, current estimates are that many civilians have been killed and injured. Further, there is no suggestion that the policemen that were targeted are those responsible for firing rockets into Israel.

The latest attack on Gaza must be viewed in context. Israel imposed a harsh blockade on Gaza in June 2007 precipitating a humanitarian disaster. The stranglehold on the population of 1.5 million was further tightened on 5 November 2008. The situation has since deteriorated to the point where UNRWA is no longer able to distribute food in Gaza to 750,000 refugees. Further, Israel previously launched a devastating full scale military offensive into Gaza in February and March 2008, in an operation the Israeli authorities codenamed ‘Warm Winter’. That operation killed 120 people, including 33 children.

Under well established principles of international law, Israel is not permitted to collectively punish the entire civilian population for the actions of a few militants. Further, it is a well established principle of international law that any military response must be proportionate. Since January 2008, around four Israeli civilians have been killed by rocket fire from Gaza, two of those deaths occurring after Israel launched its most recent attack on Saturday. It is not in question that the firing of rockets from Gaza into Israeli civilian areas is illegal. However, during the same period, approximately 700 Gazans have been killed in Israeli attacks, a ratio of 175:1.

Latest reports indicate that Israel is now preparing for a ground offensive into the densely populated Gaza Strip that will inevitably involve high civilian casualties. An Israeli military spokesperson told the BBC yesterday that this latest military operation could be lengthy, and would only come to an end when the rocket fire from Gaza was "minimised"; this is to be determined through operational assessments and suggests that Israel has no immediate intention of ending the carnage.

DCI-Palestine wishes to remind the international community and Israel that personal criminal responsibility attaches to grave breaches of the Fourth Geneva Convention, and that there is no time limitation on when these prosecutions may be initiated. All parties to the Convention have a legal obligation to prosecute such offences.

This year marks the 41st anniversary of Israel’s military occupation of the West Bank and Gaza Strip.

DCI-Palestine calls upon:

The UN Security Council to call a second emergency session to:


Implement effective measures in order to ensure an immediate cessation of the current violence; and:

Implementation of effective measures to compel Israel to comply with previous resolutions of the Security Council and end its occupation of the West Bank and Gaza Strip.

EU institutions and member states to make effective use of the European Union Guidelines on Children and Armed Conflict (2003, 15634/03) and European Union Guidelines on promoting compliance with international humanitarian law (2005/C 327/04) to ensure Israel complies with international child protection standards and international humanitarian law, and consider the adoption of immediate restrictive measures and sanctions, as well as cessation of all upgrade dialogue with Israel.

The High Contracting Parties to the Geneva Conventions to fulfill their obligation under common Article 1 to ensure respect for the provisions of the Conventions, taking appropriate measures to compel Israel to abide by its obligations under international humanitarian law, in particular placing pivotal importance on the respect and protection of civilians from the effects of the hostilities.


Israël assassins

Israël Assassins !

Publié le 28-12-2008



300 morts et un milliers de blessés ce dimanche soir dans la bande de Gaza. Les bombardements se poursuivaient jusqu’à 19 H. Nous avons tous la rage. Et quand on pense aux cris hystériques poussés par tous ceux qui se taisent aujourd’hui lorsque le président iranien Ahmadinejad déclarait qu’il fallait rayer de la carte le régime israélien ! Merci à Mireille Delamarre pour sa traduction de l’article de Amira Hass à lire ci-dessous.


Gaza, "Petit Bagdad" - Bombes, Peur, Rage"

par Amira Hass

"Il y a de nombreux corps et blessés, à chaque instant un nouvelle victime est ajoutée à la liste des morts, et il n’y a plus de place à la morgue.

Les proches cherchent parmi les cadavres et les blessés afin de ramener les morts et les enterrer au plus vite. Une mère dont les trois enfants d’âge scolaire ont été tués, et sont empilés les uns sur les autres à la morgue, crie et pleure, crie de nouveau, et puis se tait.

Mustapha Ibrahim a vu tout cela ce samedi à 1 heure de l’après midi, à l’hôpital Shifa dans Gaza. En tant qu’enquêteur de terrain pour une organisation des droits de l’homme, il pensait être immunisé, mais rien ne le préparait à ce qu’il a vu. On a demandé à des personnes blessées dont l’état était moins sérieux que d’autres de quitter Shifa pour libérer des lits. Le Dc Haidar Eid, est maître de conférence en études culturelles à l’Université Al Aqsa. Lui aussi a vu les cadavres et les blessés samedi. Il a aussi vu les enfants dont les membres avaient été amputés.

"Choisir un moment comme celui ci (11h30) pour bombarder au coeurdes villes, c’est terrible. Ce choix visait à causer le massacre le plus important possible" a-t-il résumé.

Abu Mussamad était à 200 m de l’hôpital quand on a entendu un bruit horrible. Trois importants centres de police qui ont été bombardés étaient situés près de l’hôpital. " En quelques secondes, c’est devenu un petit Bagdad, des bombes partout, de la fumée, du feu, des personnes qui ne savaient pas où se cacher. La peur partout, et la rage et la haine" a-t-il dit.

Il s’est lui même précipité à l’école de ses filles, comme des dizaines de milliers d’autres parents dans la Bande de Gaza. De 11h25 jusqu’à 11h30 alors que 50 avions de combat bombardaient leurs cibles, des centaines de milliers d’enfants étaient dans les rues. Certains sortaient de la classe du groupe du matin, d’autres arrivaient pour la classe du groupe de l’après midi. " Dans la cour de l’école j’ai vu 500 fillettes effrayées, pleurant. Elles ne me connaissaient pas, mais se sont accrochées à moi" a raconté Abu Muhammed.

Dans le seul quartier de Sheikh Radwan, il y a eu 43 morts. Une tente de deuil a été dressée pour toutes. La plupart était des jeunes policiers qui avaient rejoint la police civile et ont été tués lors d’une cérémonie d’entrée en fonction.

Les camps d’entraînement d’Izz-al Din al-Qassam et les centres de détention et d’interrogatoire étaient déserts quand ils ont été bombardés. Mais les commissariats de police dans la Bande, qui offrent des services à la population, étaient bondés. Personne ne pensait qu’ils seraient bombardés.

Dans l’après midi, ils continuaient à rechercher des cadavres dans les gravas. Khalil Shahin s’est précipité au commissariat dans le centre de la Bande. " Un énorme bâtiment, et tout s’était effondré" a-t-il dit. Quelque 30 personnes y ont été tuées. Il savait que son neveu, un civil, y avait été tué alors qu’il venait régulariser certains problèmes.

D’abord, le professeur Umm Salah a pensé que l’explosion était due au passage du mur du son. Tout l’immeuble a tremblé, tous les vitres mais la fumée et les nuages de poussière et les sirènes des ambulances lui on fait comprendre que quelque chose de plus terrible était arrivé. Les débris de verre ont blessé un certain nombre d’élèves. Il y a eu ceux qui ont pleuré, et ceux qui sont restés silencieux.

Elle a trouvé son fils dans le maelström dans la rue. Il passait un examen de math quand le bombardement a commencé. Ils sont rentrés à la maison ensemble, retrouvant son jeune frère avec sa grand mère de 70 ans. La grand mère a essayé de cacher sa peur pendant qu’elle s’occupait de ses petits enfants.

" Pendant presque toute la semaine passée il n’y a pratiquement pas eu d’électicité, ni de gaz, ni de farine, ni de pain " a dit Umm Salah. " Et soudain l’électricité est revenue. J’ai allumé la TV, j’ai vu les images, je l’ai éteinte, et j’ai envoyé les enfants faire leurs devoirs".

Gaza 28/12/08 - www.haaretz.com

(Traduction Mireille Delamarre)


Texte et dessin sur : http://www.planetenonviolence.org

CAPJPO-EuroPalestine

Gaza en images




28 décembre 2008

le grand discours de Sayyed Nasrallah ce 28/12/08



Sayed Nasrallah demande à l'Egypte d'ouvrir Rafah


Leila Mazboudi-Ghada Houbalah


28/12/2008


Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a comparé la guerre menée contre la bande de Gaza, à celle qui a été menée contre le Liban en 2006. Se prononçant dans la complexe du Maître des martyrs, (Sayed ash-Shouhada), par le biais s'un grand écran, il a évoqué la présence d'un projet américano israélien qui vise à imposer aux arabes un compromis, selon les conditions israéliennes, sans les territoires de 1967, sans Jérusalem, sans le retour des réfugiés. Et à enrayer tous ceux qui veulent le contre carrer, notamment, le Liban, la Syrie, la Bande de Gaza et l'Iran.Sayed Nasrallah a accusé certains pays arabes d'être complices dans ce projet, voire d'en être des partenaires à part entière, révélant que le soutien de ces états aux frappes israéliennes est plus fort aujourd'hui contre la Bande de Gaza, qu'il ne l'était il y a deux ans contre le Liban. Le commandant de la résistance islamique au Liban s'est adressé directement à l'Egypte, lui demandant de changer sa politique, d'ouvrir le passage de Rafah, de soutenir la résistance du peuple palestinien. Il s'est également adressé au peuple égyptien, lui demandant de descendre "par millions" dans la rue pour forcer l'ouverture du terminal de Rafah.: "Que le peuple (égyptien) sorte par millions dans la rue. La police égyptienne peut-elle tuer des millions d'Egyptiens? Peuple d'Egypte, vous devez ouvrir le terminal de Rafah avec la force de vos corps", a-t-il scandé.


LE DISCOURS DANS SON INTEGRALITE


Il est certes regrettable que l'on quitte une année et d'en commencer une nouvelle alors que nous sommes face à un grand désastre qui s'est abattu sur nos chers frères, coûtant la vie à plus 300 d'entre eux, et blessant plus de 1000 dans la bande de Gaza opprimé, abandonnée, mais qui résiste en même temps patiente et supporte toutes les difficultés. Aujourd'hui nous n'avons pas besoin d'évoquer le modèle, celui de l'Imam Hussein (s), car nous sommes face à une nouveau modèle vivant de Karbala, devant une nouvelle scène de Karbala. Quand nous nous remémorons l'histoire, nous comprenons de quoi il s'agit. Il s'agit d'une catégorie qui refuse l'oppression et qui décide de résister. Cette catégorie se trouve devant deux choix: celui de capituler et celui de résister. Or ce groupe là, il opte pour le deuxième choix, pourtant ce groupe là a été affamé, menacé, martyrisé, mais il ne rebrousse jamais. Là-bas, Hussein a créé l'exemple et a fondé cette école islamique du refus de l'injustice et de la lutte contre l'injustice. Du temps de l'Imam Husssein, ils lui ont proposé de deux une: L'humiliation ou le martyre. Mais il a refusé l'humiliation. Car Dieu à ses adorateurs l'humiliation. Le messager aussi, et les croyants aussi doivent refuser l'humiliation. Pourquoi le refus de l'humiliation. Parce que nous ne pouvons obéir aux tyrans, aux oppresseurs, aux despotes et admettre une vie sans dignité et sans droits. Ceci est en harmonie avec le coté humain de l'homme. Ceci fut le cas durant la guerre 2006. La résistance, les résistants, le public de la résistance ont du choisir entre ces deux options. Vous avez refusé la vie de traîtres et avez opté pour la dignité. Malgré les destructions dévastatrices des milliers de vos maisons et malgré les milliers de tués et de blessés, et malgré tous ceux qui vous ont fermé leurs portes et vous ont critiqué.Le résultat en est la victoire du sang contre l'épée. Ce qui se passe à Gaza ressemble à ce qui s'est passé au Liban et le résultat inchallah sera le même. Gaza assiégé par la faim, la terreur, et qui a subi hier les frappes terroristes et des martyrs aura le même résultat que le Liban. Hier, Ismail Haniyeh est sorti des décombres et annoncé malgré les frappes israéliennes meurtrières: "Nous n'allons pas abdiquer, quoiqu'ils fassent nous n'allons pas accepter l'humiliation"

Ca c'est la véritable Karbala Permettez-moi de dire des choses franchement. Durant la guerre de juillet je n'ai pas parlé franchement. La situation à gaza est certes plus difficile Nous avons aujourd'hui besoin de parler franchement sur tout ce qui se passe. Il y a un projet américano-israélien dans la région qui veut imposer un compromis aux arabes, appelé le processus de paix avec Israël. Il y a encore le Liban, la Syrie et la Liban et la Bande de Gaza. Ils veulent imposer leurs conditions aux Arabes, par la force, par la pression, par l'exclusion , par le blocus , en suscitant les troubles internes, en menant les guerre de nerfs et les perpétrant les attentas. Certains régimes arabes sont des partenaires et font partie de ce projet; certain parlent de silence arabe, ce n'est pas vrai, il y a un partenariat total de la part de certains régimes arabes et plus particulièrement, de la part de ceux qui ont conclu un accord avec Israël. Ces régimes agissent sur tous les fronts pout imposer la capitulation devant les sionistes et les américains. Il y a eu une complicité arabe à la guerre menée contre nous en 2006, c'était bien plus qu'un feu vert, c'était une exigence arabe. Certains ont même contacté les Israéliens pour leur demander de décapiter le Hezbollah, le frapper, l'anéantir. C'est la même chose qui se passe dans la Bande de Gaza. Nous avons entendu des responsables israéliens dire que le soutien arabe dans la guerre contre la Bande de Gaza est plus fort que ce soutien lors de la guerre 2006. C’est vrai, mais encore, ces régimes arabes qui soutiennent la guerre contre la bande de gaza, ils œuvrent en faveur du blocus, en faveur de la pénurie. Tel est le paysage réel de la situation, même la zizanie interne sa véritable raison d’être ce sont ces régimes arabes qui ont financé cette guerre, c’est le même scénario qui a eu lieu avec l’ancien gouvernement libanais ; Ceux là ne sont pas neutres, ils sont convaincus de ce qu’ils font dans le cadre de leur engagement au projet américain ; et quand il y a des conflits internes, ils se désistent, y compris au niveau politique et médiatique. Personne n’a demandé à ces régimes de combattre à la place des palestiniens ou de la résistance. Aujourd’hui, de nouveau on accuse la victime : qu'un responsable israélien incombe au Hamas la responsabilité de cette offensive peut être compréhensible. En revanche, je vous interroge, peut-on croire qu’un tel discours puisse sortir de la bouche d’un Arabe. Ce même homme qui a promis de casser les pieds de celui qui ose entrer en Egypte. Dans une telle situation, je comprends quand l’imam Hussein a dit : " je jure par Dieu de préférer le martyre à une vie humiliante avec les oppresseurs ". Le Hamas est accusé d’être responsable de ce qui se passe à Gaza parce qu’il a refusé de reconduire la trêve, une trêve destinée à prolonger le blocus qui affame des milliers d’hommes de femmes et d’enfants. Aujourd’hui, nous écoutons le même discours que celui de la guerre de juillet; c’est le même au niveau des médias; certains d’entre eux décrivent la situation à Gaza comme si les palestiniens sont morts d’un accident de voitures, et utilisent le terme de morts, au lieu de martyrs, pour désigner les Palestiniens tués par les bombardements israéliens. Les gens de Gaza ont choisi le martyre, la résistance, la dignité comme vous (les Libanais) l’avez fait en 2006; rien ne les empêchera de poursuivre la voie de la résistance et de la lutte contre l’oppression. Nous avons une responsabilité, notre mission, notre devoir est de faire cesser cette offensive, de l’empêcher de se poursuivre, de se prolonger, la responsabilité des gouvernements arabes est de pousser les peuples à bouger, et celle des peuples c’est de défier l’oppression de leurs dirigeants et de descendre dans les rues par millier. Celui qui se fait tuer dans cette action sera promu au rang de martyr sur la voie de Jérusalem. Pendant la guerre de juillet, je n’ai rien demandé, ni de l’extérieur ni de l’intérieur, mais là, dans la guerre de Gaza je vous demande de descendre par milliers dans les rues pour manifester contre cette agression. Mais aussi, je demande à tous les peuples arabes de demander au régime égyptien de bouger, car il est la pierre angulaire dans ce conflit. On ne lui demande pas de lutter à la place du Hamas ou des Palestiniens, mais de soutenir le peuple palestinien pour pouvoir résister. Car l’Egypte c’est la mère du monde; ce n’est pas la Croix rouge ni le croissant rouge, elle doit trancher sa position, tout ce qu’on lui demande c’est de rouvrir le passage de Rafah. Telle est la responsabilité de l’Egypte. Avant je m’adressais avec réserve aux régimes arabes, aujourd’hui je vais être franc, je dis aux Egyptiens si vous n’ouvrez pas le passage de Rafah, vous êtes complices dans le crime commis contre les gens de Gaza, vous êtes complices dans le blocus contre les enfants de Gaza, vous êtes partenaires dans le massacre de centaines d’innocents. Ce discours, les responsables égyptiens doivent l’entendre; le monde arabe doit entendre ce discours, ils doivent savoir qu’ils sont accusés par la nation arabe et musulmane, par les prophètes de cette nation, du meurtre de Gaza. Je m’adresse au peuple égyptien, le résistant, le noble, nous savons comment il pense, ce qu’il a dans le cœur. Je vous interroge : est-ce que la police égyptienne peut s’opposer à des millions d’Egyptiens, o Egyptiens vous pouvez rouvrir le passage de Rafah à l’aide de vos bras et vos poitrines. Nous savons qu’il existe dans l’armée égyptienne un nombre de généraux et de responsables militaires qui sont toujours arabes dans le cœur et dans le sang, et qui se préoccupent de la nation arabe. Celui qui a le pouvoir de changer l’équation, c’est l’Egypte; si le passage de Rafah s’ouvre de nouveau, c’est l’épopée de 2006 qui se répétera, car la résistance palestinienne aura la force pour lutter, pour tenir et il vaincra l’ennemi, car cet ennemi ne peut pas tenir longtemps il ne peut pas mener une guerre de long souffle.

Certains nous demandent, comme ils le font déjà au Liban, d’aller vers une paix juste et globale. Vous qui courez vers cette paix, vous n’avez rien récolté sinon des guerres sanglantes, des massacres sans précédent. Depuis les accords de Camp David, les palestiniens n’ont rien gagné. Cette paix, ce n'est rien d'autre que d'accepter les conditions israéliennes, pendant que nous nous faisons massacrer. Et malgré ces massacres, vous persistez à demander une paix juste et globale. Avez-vous recouvert vos droits? Qu’avez-vous récolté ? Votre dignité ? Certains nous parlent de la protection de la Communauté internationale. Où est donc cette protection aujourd’hui? Où sont les résolutions internationales pour protéger un peuple démuni. Mes frères et sœurs, au regard de ce qui se passe à Gaza vous devez être convaincus que ce qui protège nos peuples c’est la résistance, toutes les autres options ne sont que mirage et illusion. A-t-on besoin, nous les Arabes, pour atteindre cet état de conscience, de milliers de massacres, de milliers d’exterminations ? Il est regrettable que cet ennemi à qui vous implorez une paix juste et globale, celui-là même qui vous massacre chaque année, qui vous viole vos droits. A-t-on besoin de plus de massacres pour comprendre que nous sommes face à un ennemi criminel et raciste qui refuse même de négocier sous nos conditions ?Au Liban, depuis le début de l’offensive israélienne contre Gaza, Olmert, Livni, Barak et des responsables israéliens ont adressé des menaces contre le Liban et ils ont mis en état d’alerte les colonies sionistes dans le nord. Là, deux possibilités se présentent, soit tout ce que font les Israéliens au nord sont des mesures préventives, soit il faut se méfier. Car le timing israélien semble parfait, vide politique israélien et américain, crise économique mondiale, l’ennemi israélien prépare quelque chose contre le Liban et il a besoin d’une opération pour redorer le blason de son armée, il faut donc être prudent et ne pas sous-estimer la situation. Même la question des huit roquettes (retrouvées en état de lancement au Liban-sud la semaine passée) est douteuse, car c’est juste avant le déclenchement de la guerre contre Gaza qu’elles ont été trouvées.Quand ces roquettes ont été découvertes ils nous ont directement accusé disant que seulement le Hezbollah peut agir dans cette région. Je leur dis nous au Hezbollah nous avons le courage de dire ce que faisons et nous ne sommes pas sur les bancs des accusés.Ce qui s'est passé est certes suspicieux. Israël ne peut-il pas le faire? Envoyer quelqu'un pour placer ces roquettes. Ou alors à travers ses collaborateurs. Pour justifier une action contre le Liban. Certains politiciens ont déjà commencé à véhiculer cette logique. Est- il possible que des roquettes trouvées peuvent justifier une agression contre le Liban??

Je veux inviter le Liban qui a vaincu Israël deux fois, en 200 et en 2006, d'être prudent. Franchement, j'ai même averti les résistants au sud d'être particulièrement prudents, parce que notre ennemi est hypocrite, insidieux et traitre. Nous ne savons pas quels sont les plans conçus contre nous. Mais je déclare que nous, au Liban, dans la résistance, n'avons peur d'aucune agression. Je déclare que nous sommes prêts à faire face à toute attaque parce que nous appartenons à l'école qui refuse l'humiliation. Nous au Liban et dans le monde arabo islamique sommes appelés assumer notre responsabilité historique et religieuse, par rapport à ce qui se passe à Gaza. Parce que les résultats vont se répercuter sur toute la nation islamique. Demain qui a été annoncé un jour de deuil par le guide de la révolution islamique Sayed Ali Khamenei, nous devons y exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien et les martyrs qui sont tombés. Je vous invite à une grand rassemblement, femmes, hommes jeunes et enfants, à proximité du stade d'ar-Raya, et je demande la suspension de cérémonies de commémoration de Achoura prévus pour demain pour participer à ce rassemblement. Il faut que le monde entier entende notre voix, et voit nos poings, pour qu'il sache que nous n'avons peur de rien J'avais l'habitude de vous faire cette invitation pour la commémoration du 10ème jour d'Achoura. Je nous demande cette fois-ci de la faire demain lundi comme si c'était le dixième de Achoura, car chaque jour est Karbala, et chaque lieu est Achoura.

27 décembre 2008

Ahmed Sa'adat


Jéricho a été le premier et pourrait bien être le dernier !


( Samah Jabr )


Jéricho est la plus ancienne ville découverte aujourd’hui ; c’est une petite ville-oasis dans la vallée du Jourdain et qui a été de tous temps un havre de douceur et de chaleur durant l’hiver pour les Palestiniens comme pour les touristes. Les gens viennent à Jéricho pour contempler les ruines du palais du Roi Hérode et les ruines du palais du Calife Hisham datant de la dynastie Omeyyade.Un parterre complet de mosaïques a été découvert dans le palais d’Hisham et a été attribué à l’Art Musulman du 8e siècle ; il illustre une violente scène de chasse. Un arbre aux branches entrelacées et chargées de pommes ou de citrons retenus par de minces et délicates tiges, occupe le centre de la représentation avec deux scènes très contrastées représentées de chaque côté. Sur la gauche, un lion attaque un cerf qui tente de s’enfuir, tandis que sur la droite deux autres cerfs évoluent dans un pâturage. On m’a rapporté que cette scène est connue sous le nom « d’Arbre de la Vie ».Jéricho est également connue pour avoir été témoin d’une de ces scènes bibliques difficiles à comprendre : l’histoire de Joshua et de son armée de nomades.


Quelques 40 000 israélites, descendants des esclaves hébreux ayant fui l’Egypte, ont surgi du désert. Ils détruisirent cette cité des Cananéens en se servant seulement de trompettes qui auraient fait s’écrouler les murs de Jéricho ! Joshua et son armée firent donc la conquête de la ville, massacrant quiconque s’y trouvait. Seule Rahab, une prostituée cananéenne (en même temps que collaboratrice) et sa famille ont été épargnée. La ville autrefois si puissante avait disparue... Joshua et son peuple aurait alors poursuivi leur campagne en détruisant les autres villes et cités, parachevant ainsi la conquête victorieuse par Joshua de tout le pays de Canaan.Il se pourrait que l’histoire de Joshua soit une parabole chargée d’édifier tout le genre humain en nous disant que la libération d’un seul homme a pour prix l’oppression d’un autre ; mais cette histoire n’est pas une incitation à la répétition ou la perpétuation. Quelle que soit la vérité qui se cache derrière l’histoire de Joshua et des murs écroulés de Jéricho, le fait est que nous sommes toujours des barbares et que la puissance militaire est toujours le facteur décisif.Le 14 mars dernier, deux jours à peine après que Shimon Péres, alors vice-premier ministre israélien, ait rencontré le président palestinien Abu Mazen en Jordanie dans le cadre d’une « rencontre officielle », les forces israéliennes d’occupation attaquèrent la prison palestinienne de Jéricho, ancien fort britannique des années 30 ayant pris le nom de son concepteur (Taggart). Quelques minutes après que les américains et britanniques aient quitté la prison tôt le matin, l’attaque a été déclenchée avec des tanks et des bulldozers, démolissant les murs de la prison avec des explosions (et non pas des sonneries de trompettes) afin de capturer six hommes réclamés par Israël et qui y étaient incarcérés depuis 4 ans.Le plus connu des détenus était Ahmad Sa’dat, le chef du Front Populaire de Libération de la Palestine qui était à Jéricho depuis 2002 sous la surveillance de spécialistes britanniques et américains de la sécurité dans le cadre d’un accord qui avait mis fin au siège de la Muqata’a, le quartier général de l’ancien Président Yasser Arafat. Cet accord, comme beaucoup d’autres, était honteux dès le début. Sa’dat, accusé d’être à l’origine de l’exécution du ministre israélien Rahabam Ze’evi, un partisan du tranfert des Palestiniens, avait été arrêté par le responsable des services de sécurité palestiniens Tawfeeq al-Teirawy, en janvier 2002. Cette arrestation s’était faite contre la volonté du procureur général, Khaled al-Qedreh.


A la fin du mois de mars 2002, les forces israéliennes d’occupation avaient assiégé le quartier général de Yasser Arafat et l’église de la Nativité jusqu’à ce qu’Arafat accepte, contre la loi palestinienne et contre l’avis de l’opinion publique, d’envoyer Sa’dat et ses compagnons pour le restant de leur vie en prison à Jéricho et qu’ils soient incarcérés sous la surveillance de gardes britanniques et américains. En juin de la même année, Sa’dat a été déclaré innocent par la Cour Suprême Palestinienne, mais ce jugement n’a pas retenu l’attention du publique jusqu’à la mise en place du nouveau gouvernement [...].Qu’attendait-on réellement des Palestiniens ? Qu’ils emprisonnent cet homme jusqu’à son dernier jour !Même au cas où l’accusation israélienne contre Sa’dat serait fondée, il ne serait pas pire que les innombrables généraux israéliens qui sont à l’origine des tueries de Palestiniens et qui vivent en hommes libres ; beaucoup d’entre eux sont médaillés pour « courage et bravoure ». En fait, toute cette histoire n’est pas une question de revanche ou de représailles mais se trouve plutôt au cœur d’une occupation brutale et illégale qui dure depuis des décennies.Exhibitionnistes du pouvoir et de la puissance, les forces israéliennes ont amené avec elles leurs cameramen pour montrer les prisonniers palestiniens et leur nudité tout au long de la journée sur les chaînes d’information.


Les images de nos prisonniers comme celles des forces de sécurité palestiniennes, en sous-vêtements, les yeux bandés et les bras levés en l’air avaient pour objectif de frapper psychologiquement le public palestinien et de donner un avertissement à ceux d’entre nous qui persistent à se battre pour la liberté.L’exploitation de cette opération sanglante (et d’autres comme la décision d’Olmert d’inclure la colonie d’Ariel dans le cadre de la séparation unilatérale, et la fermeture du point de passage d’al-Mintar pour affamer la population de la Bande de Gaza) dans le cadre de la campagne électorale israélienne avec comme résultat immédiat une augmentation significative du soutien au parti Kadima, est significative de la pathologie sadique qui prévaut dans la rue israélienne.L’opération a causé la mort de trois Palestiniens, en a blessé beaucoup d’autres et s’est conclue par l‘arrestation de tous les prisonniers et la destruction complète de la prison de Jéricho.


Malgré les dénégations de Jack Straw, le ministre britannique des relations extérieures, affirmant que leur retrait n’avait pas été coordonné avec les israéliens et qu’il s’était réalisé sous le couvert du secret afin de ne pas mettre en danger la sécurité des quatre gardes américains et anglais, le premier ministre israélien Ehud Olmert a revendiqué « le plein support » des américains et britanniques pour l’opération israélienne à Jéricho.Il n’est pas déraisonnable d’imaginer que les autorités israéliennes aient été informées du retrait des gardiens américains et britanniques, ou pire encore que ce retrait soit le résultat d’une collusion entre eux. Quoiqu’on ait pu dire à propos de la libération de Sa’dat, le fait est qu’il était toujours incarcéré dans cette prison, et quel que soit le nombre de lettres d’avertissement écrites par Jack Straw à l’Autorité Palestinienne, il serait véritablement surnaturel que les tanks israéliens aient été garés par hasard en-dehors de la prison juste au moment où les gardes la quittaient.Ce genre de comportement, c’est-à-dire le peu de considération pour l’impact qu’aurait le retrait des gardes et l’absence complète d’une approche diplomatique qui aurait pu dissuader les israéliens d’attaquer, n’aide en rien la cause des Palestiniens.Ceci a réveillé le ressentiment à l’encontre des Britanniques en tant qu’ancienne puissance coloniale en Palestine. Le mandat britannique avait clairement opté pour l’établissement d’un foyer national juif et avait encouragé la colonisation juive en Palestine. Cette opération a grandement contribué à persuader les Palestiniens que les Etats-Unis et l’Angleterre faisaient ce que voulait Israël, et qu’ils s’étaient toujours contentés d’être les témoins de tout le tort fait aux Palestiniens. De quel droit les Britanniques ou la Société des Nations disposaient-ils pour céder les territoires de la Palestine, anciennement gérés part l’Empire Ottoman, à une tierce partie ? Autant que l’Afrique du Sud avait le droit de céder les terres d’Afrique Centrale à des colons blancs ! Un titre légal pour voler des biens ne change rien au fait qu’il s’agit de biens volés.Cet évènement n’est une surprise pour personne ; Israël a toute latitude pour commettre ses crimes de guerre et ses crimes contre l’humanité depuis que chaque recours devant les Nations Unies se heurte toujours au veto des Etats-Unis ou à la menace d’un veto.


Pas plus tard qu’au mois de mars, les israéliens affichaient leur soi-disant droit à assassiner quiconque serait désigné comme Premier Ministre par le nouveau Parlement Palestinien.Les Palestiniens ont tiré beaucoup d’enseignements importants de cette expérience : les États-Unis et la Grande-Bretagne n’ont aucun souci de la sûreté des prisonniers palestiniens ni de la position de l’Autorité Palestinienne (AP). Le rôle de nos forces de sécurité, qui ont été les premières à se rendre, est uniquement de protéger la sécurité des israéliens en complète conformité avec les ordres reçus et avec leur formation de ces dernières années.De façon ironique, cette opération s’est déroulée le jour où l’ancien parti au pouvoir dans l’AP, le Fatah, discutait avec le Hamas la possibilité d’une participation à un gouvernement d’unité nationale et tentait de faire en sorte que le Hamas reprenne à son compte les accords signés par l’ex-Autorité (des accords d’humiliation et de misère, comme ceux qui consistent à livrer les combattants Palestiniens pour la liberté à leurs adversaires et qui empêchent nos forces de sécurité de tirer la moindre balle contre les forces israéliennes d’occupation même si c’est pour défendre leur vie. Il est particulièrement honteux de voir que nos propres forces de sécurité ont ouvert le feu le même jour contre des Palestiniens qui manifestaient, faisant un mort et plusieurs blessés.« Jéricho d’abord » était le nom donné à la première phase des accords d’Oslo dont la déclaration de principes stipulait que la Bande de Gaza et la ville de Jéricho seraient autonomes et créait un cadre pour les négociations. Mais les questions fondamentales et controversées, comme Jérusalem, l’avenir des colonies juives en Cisjordanie et le retour des Palestiniens réfugiés de 1948 et 1967, devaient être résolues lors des négociations sur le statut permanent. Par conséquent, « Jéricho d’abord » est devenu pour les Palestiniens dans l’opposition un symbole infâme de la perte de nos droits nationaux, beaucoup d’entre eux manifestant à l’époque en criant « Gaza, Ariha, Fadiha (Gaza, Jéricho est un scandale) ».


Aux yeux de beaucoup de Palestiniens, Jéricho a été le début de l’échec moral des Palestiniens ; la succession de concessions humiliantes qui a débuté à Jéricho vient de se terminer ici. Les Palestiniens devraient maintenant se tenir droits ainsi qu’ils l’ont toujours fait, et ne jamais faire de compromis sur leur dignité nationale et leurs droits individuels et humains, pas plus que sur l’émancipation des générations à venir.*Samah Jabr est médecin psychiatre et réside de longue date à Al Qods (Jérusalem)


Avril 2006 - Palestine Times - Traduction : Claude Zurbach

Après Sabra et Chatila, c'est le tour de Gaza ?


Les SS - Soldats Sionistes - Violent Le Repos Du Chabat : 40 Palestiniens Tués A Gaza

Les SS, Soldats Sionistes d'un état qui prétend être "Juif" violent le repos du Chabat et attaquent le camp de concentration de Gaza où survivent dans le plus grand dénuement 1,5 millions de Palestiniens dont 50% d'enfants.

Avant de lancer ces attaques, les sionistes avaient pris soin de faire passer leur message de propagande dans les medias collaborateurs et complices de ces crimes de guerre commis en toute impunité. Ils ont utilisé leur mantra habituel de "victime" de tirs de roquettes de la résistance palestinienne, alors même que la population palestinienne de Gaza est soumise à un blocus abject, dans une indifférence totale qui n'a d'égal que celle qu'ont connu les victimes des camps de concentration nazis, et ils ont claironné à grand renfort d'articles de presse leur "générosité" pour avoir laissé passer quelques camions de nourriture alors que cela fait plusieurs semaines qu'ils bloquent tout approvisionnement en prévision de leur attaque. De la poudre aux yeux pour tranquillement perpetrer leurs crimes de guerre et leur génocide de la population palestinienne.

Des bombardiers F16 et des hélicoptères Apache ont mené au moins 20 raids simultanés sur 30 cibles différentes dans la Bande de Gaza. Au moins 40 Palestiniens ont été tués et plus de 100 blessés. Les hôpitaux palestiniens qui fonctionnent difficilement à cause des coupures d'électricité orchestrées par le colonisateur et criminel de guerre sioniste, manquent de nombreux médicaments de base pour soigner la population, et risquent également de manquer de sang. Des mouvements de tanks ont également été observés se déplaçant en direction de la Bande de Gaza.

Parce que nous avons des responsables politiques de tout bord drectement complices - renforcement des relations UE Israël - la seule action possible c'est le boycott des produits israéliens, et la suspension de tout type de relation avec cet état, ses institutions, et ses habitants sionistes (hormis quelques rares anti colonialistes et anti guerres) qui sont complices des crimes de guerre et du génocide commis par leur responsables politiques au même titre que les Allemands l'étaient des crimes nazis. Nous appelons à un isolement total d'Israël, et, comme certains l'ont déjà demandé, que la qualité de membre des Nations Unies d'Israël soit suspendue jusqu'à ce que cet état voyou, criminel, prenne l'engagement de respecter toutes les résolutions des Nations Unies.
(merci mimi pour cet article. Voir site (planetenonviolence)
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Raids israéliens sur Gaza: au moins 140 tués.

Rassemblement parisien
ce samedi 27 décembre à 17h00
Place de l'opéra



"Ce n'est que le début d'une opération lancée après une décision du cabinet. Cela peut prendre du temps. Nous n'avons pas fixé de délai et nous agissons en fonction de la situation sur le terrrain", a affirmé le porte-parole militaire Avi Benyahou à la radio militaire.
Interrogé sur l'éventualité d'une opération terrestre, le porte-parole a répondu: "l'armée dispose d'un large éventail de moyens auxquels elle aura recours si nécessaire".
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premières photos des massacres de Gaza (155 morts et plus de 200 blessés à cette heure)

25 décembre 2008

Liban : un comité international pour briser le siège de Gaza

Avec la participation des personnalités internationales

La création d'un comité international à Beyrouth pour briser le blocus et soutenir la Palestine
[ 24/12/2008 - 11:18 ]

Beyrouth - CPI
Un comité international a été crée à Beyrouth pour défendre les droits du peuple palestinien, et surtout briser le blocus injuste imposé depuis plus de deux ans contre la bande de Gaza et soutenir les territoires palestiniens occupés en 1948.

Le comité préparatif a publié, mardi 23/12, un communiqué de presse en précisant qu'il va former une liste qui comporte des partis, des institutions, des organisations des droits de l'homme ainsi que des personnalités pour effectuer un système d'initiatives arabes et internationales pour briser le blocus.
Le communiqué a indiqué que les participants se sont accordés pour que l'ancien président libanais, Salim Al Hoss, soit le chef d'honneur du comité, et le professeur Bahar Chalabi soit le secrétaire général.

"Les participants internationaux dont de hauts responsables de plusieurs pays au monde ont insisté sur la nécessité de déployer des efforts efficaces pour mettre fin aux violations criminelles des autorités occupantes israéliennes qui ignorent toutes les lois, règles et conventions internationales, et travailler pour lever le blocus arbitraire imposé contre Gaza", a souligné le communiqué du comité international pour la levée du blocus et le soutien de la Palestine.

ahmed saadat : 30 ans de prison



30 ans de prison pour le chef du FPLP Ahmed Saadat

25/12/2008


30 ans de prison pour le chef du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Ahmed Saadat. Telle est la décision d’un tribunal militaire israélien, qui l'a jugé coupable des actions de son mouvement.Ahmed Saadat était sous le coup de 19 chefs d'inculpation notamment pour atteinte à la sécurité d'Israël dans le cadre de ses activités au sein du FPLP, une organisation considérée comme "terroriste" et "illégale" par la loi israélienne.


Elu député en 2006, il avait été arrêté par l'armée d’occupation israélienne en mars 2006 lors de la prise d'assaut de la prison de Jéricho, en Cisjordanie. Il y était détenu par les forces de sécurité palestiniennes à la suite de l'assassinat en octobre 2001 du ministre israélien du Tourisme Rehavam Zeevi.


Sa détention dans la prison de Jéricho de 2002 à 2006 ne sera pas comptabilisée dans la peine de 30 ans du tribunal militaire israélienne.Son avocat et le FPLP ont accusé la justice militaire d'avoir rendu une décision "politique".

24 décembre 2008

les chrétiens de Gaza annulent les célébrations de Noël


Gaza Christians annul Xmas celebrations to protest blockade

Gaza - Palestinian Christians living in the Hamas-ruled Gaza will not celebrate Christmas this year and will not perform the midnight Christmas mass, Gaza Latin Church pastor Manuel Musalam said Wednesday. In a statement sent to the media, he said the decision was to protest Israel's blockade on the Gaza Strip and to protest what he said were Israeli threats to invade the salient.
Around 4,000 Christians live in the Gaza Strip. Most of them are adherents of the Greek Orthodox Church, but a few follow the Latin church and celebrate Christmas on December 24-25.
Sources inside the Strip said that 800 Christians applied to Israel for permission to travel to the West Bank city of Bethlehem to attend midnight mass on Wednesday, but only 280 received a permit.
"Annulling the Christmas mass prayers at midnight in Gaza came also to protest the Israeli decision not to give permission to Gaza Christians to go to Bethlehem," Musalam said.
He called on Christians and Moslems to gather at the Holy Family School, run by his church, to attend a silent mass, instead of praying at the Church.
Israel has kept the Gaza crossings shut since Friday, when the expiration of a six-month truce led to an upsurge in rockets attacks from the salient.
On Wednesday, Israeli Defence Minister Ehud Barak reversed a decision to open the crossings, after militants in the Strip showered southern Israel with rockets, to protest Israel's killing of three Hamas militants Tuesday night. Israel said the three were trying to plant a bomb by the Gaza-Israel border fence when spotted.

Rapport PCHR



Israeli Occupation Forces (IOF) Continue Attacks against Palestinian Civilians and Property in the Occupied Palestinian Territory (OPT) amidst a Humanitarian Crisis in the Gaza Strip Due to the Closure


- A member of the Palestinian resistance was killed by IOF and a Palestinian civilian died from a previous wound in the Gaza Strip.
- 10 Palestinians, including 3 children and a journalist, and an Israeli journalist were wounded by the IOF gunfire in the West Bank and the Gaza Strip.
- IOF attacked 2 Palestinian ambulances in Ne'lin village, west of Ramallah.
- IOF conducted 25 incursions into Palestinian communities in the West Bank.
- IOF arrested 18 Palestinian civilians, including 4 children.
- IOF stormed a medical center in Hebron.
- IOF have continued to impose a total siege on the OPT and have isolated the Gaza Strip from the outside world.
- IOF have continued to take measures aiming at the Judaization of Jerusalem.
- IOF confiscated for the fifth time a tent belonging to the al-Kurd family whose house had been seized.
- IOF ordered Bedouins living to the south of Jerusalem to leave their area of residence.
Summary
Israeli violations of international law and humanitarian law escalated in the OPT during the reporting period (18 – 23 December 2008):
Shooting: During the reporting period, IOF killed a member of the Palestinian resistance in the Gaza Strip and wounded 10 Palestinians, including 3 children and a journalist, and an Israeli journalist. A Palestinian civilian also died from a wound he had sustained by IOF in the Gaza Strip.
In the Gaza Strip, on 20 December 2008, IOF killed a member of the Palestinian resistance. IOF fired a surface-to-surface missile at a number of activists of the Palestinian resistance who were launching home-made rockets at Israeli towns. Earlier, a Palestinian farmer was wounded by shrapnel in similar circumstances.
On 18 December 2008, IOF fired a surface-to-surface missile at a number of activists of the Palestinian resistance who were launching home-made rockets at Israeli towns. An activist was seriously wounded.
On 21 December 2008, a Palestinian toddler was wounded when IOF aircrafts fired 2 missiles at al-Shoja'eya neighborhood in the east of Gaza City. The toddler was wounded when she was at home.
On Saturday morning, 20 December 2008, a Palestinian civilian from Khan Yunis died from a wound he had sustained by IOF in 2003.
On 18 December 2008, IOF aircrafts attacked a car maintenance workshop in Khan Yunis town in the southern Gaza Strip. The workshop was destroyed an a number of nearby houses were damaged.
In the West Bank, on 21 December 2008, a Palestinian workers was wounded when IOF fired at a number of workers who were on their way to their work places in Israel.
During the reporting period, 6 Palestinian civilians, including 2 children and a journalist, and an Israeli journalist were wounded when IOF used force against peaceful demonstrations organized in protest to the construction of the Annexation Wall west of Ramallah. In the same context, IOF fired tear gas canisters at 2 Palestinian ambulances in Ne'lin village, west of Ramallah. Five medical personnel suffered from tear gas inhalation and one of the ambulances was damaged.
Incursions: During the reporting period, IOF conducted at least 25 military incursions into Palestinian communities in the West Bank. During these incursions, IOF arrested 18 Palestinian civilians, including 4 children. Thus, the number of Palestinian civilians arrested by IOF in the West Bank since the beginning of 2008 has mounted to 2,329. On 21 December 2008, IOF stormed and damaged a medical center in Hebron.
Restrictions on Movement: IOF have continued to impose a tightened siege on the OPT and imposed severe restrictions on the movement of Palestinian civilians in the Gaza Strip and the West Bank, including occupied East Jerusalem.
Gaza Strip
IOF have continued to close all border crossings to the Gaza Strip for more than two years. The IOF siege of Gaza, which has steadily tightened since June 2007, has had a disastrous impact on the humanitarian and economic situation in the Gaza Strip.
The Gaza Power plant completely stopped operation due to the lack of energy fuel. Over the past three weeks, IOF have allowed only 1,721,610 liters of energy fuel into the Gaza Strip, an amount which can operate the power plant for only 5 days.
The main concern of 1.5 million people living in the Gaza Strip is to obtain their basic needs of food, medicines, water and electricity supplies.
The majority of the civilian population lack access to drinking water.
Electricity is cut off for 100,000s of civilians from 8-12 hours daily, which has impacted at least 500,000 students or various stages of education who are currently having exams./
The UN Relief and Works Agency (UNRWA) was forced to suspend it humanitarian aids program for at least 750,000 Palestinian refugees in the Gaza Strip for 5 days.
Thousands of Palestinian civilians have been forced to wait in long queues to buy bread.
The Rafah International Crossing Point has been opened for a few days for a number of patients who received medical treatment abroad and needed to return home to the Gaza Strip.
IOF have continued to close Beit Hanoun (Erez) crossing in the face of Palestinian civilians wishing to travel to the West Bank and Israeli for medical treatment, trade or social visits.
IOF have imposed additional restrictions on access of international diplomats, journalists and humanitarian workers to the Gaza Strip. They have prevented representatives of several international humanitarian organizations from entering the Gaza Strip.
IOF have decreased the number of patients allowed to travel through Erez crossing to receive medical treatment in hospitals in the West Bank and Israel to an average of 17 patients daily, which marks a decrease by 15% in comparison with the first quarter of 2008.
Health conditions in the Gaza Strip have deteriorated and all medical facilities have been impacted as scores of medical sets are operated by electricity. Dozens medicines have been lacking.
The lives of newly born babies, whose development has not been completed, is endangered as they need medical equipments in neonatal units that are operated by electricity.
Living conditions of the Palestinian civilian population have seriously deteriorated; levels of poverty and unemployment have sharply mounted.
At least 900 Palestinian prisoners in Israeli jails have been deprived for family visitation for more than 16 months.
West Bank
IOF have continued to impose severe restrictions on the movement of Palestinian civilians throughout the West Bank, including occupied East Jerusalem. Thousands of Palestinian civilians from the West Bank and the Gaza Strip continue to be denied access to Jerusalem.
IOF have established checkpoints in and around Jerusalem, severely restricting Palestinian access to the city. Civilians are frequently prevented from praying at the al-Aqsa Mosque in Jerusalem.
There are approximately permanent 630 roadblocks, manned and unmanned checkpoints across the West Bank. In addition, there are some 60-80 'flying' or temporary checkpoints erected across the West Bank by IOF every week.
When complete, the illegal Annexation Wall will stretch for 724 kilometers around the West Bank, further isolating the entire population. 350 kilometers of the Wall has already been constructed. Approximately 99% of the Wall has been constructed inside the West Bank itself, further confiscating Palestinian land.
At least 65% of the main roads that leads to 18 Palestinian communities in the West Bank are closed or fully controlled by IOF (47 out of 72 roads).
There are around 500 kilometers of restricted roads across the West Bank. In addition, approximately one third of the West Bank, including occupied East Jerusalem, is inaccessible to Palestinians without a permit issued by the IOF. These permits are extremely difficult to obtain.
IOF continue to harass, and assault demonstrators who hold peaceful protests against the construction of the Annexation Wall.
Palestinian civilians continue to be harassed by IOF in Jerusalem, and across the West Bank, including being regularly stopped and searched in the streets by IOF.
Judaization of Jerusalem: IOF have escalated arbitrary measures against Palestinian civilians in East Jerusalem to force them to leave the city. During the reporting period, IOF stormed and confiscated for the fifth time a tent set up by the al-Kurd family in Sheikh Jarrah neighborhood in East Jerusalem. It is worth noting that IOF seized Fawzia al-Kurd's house on 9 November 2008 and expelled the family from it. Since that date, Fawzia al-Kurd has lived in a tent set up near the house. During the reporting period, IOF handed a written notice to Ahmed 'Abdul Rahim al-Balbissi, informing him that a 78-square-meter structure he built in May 2008 would be demolished. IOF and Israeli police also stormed Bedouin communities to the south of Jerusalem. The Organization Officer of the IOF Civil Administration handed military order to dozens of Bedouins living 3 communities in the area according to which they must evacuate the area.
Additionally, IOF have continued preparations to establish a railway network in Jerusalem. The IOF municipality of Jerusalem started this project in 2006. This network aims at linking Israeli settlements located to the northeast of Jerusalem with West Jerusalem. Works at the project has caused disruption of traffic in Palestinian areas in the north of Jerusalem.


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21 décembre 2008

alerte média pour Gaza - URGENCE



Media Alerte : Israël Lance Une Campagne Internationale De Propagande Pour Justifier Une Attaque Imminente Contre la Bande De Gaza

Selon la presse israélienne d'aujourd'hui, Israël a préparé une campagne de propagande internationale pour expliquer sa position en prévision d'une vaste opération militaire contre la Bande de Gaza. La décision de lancer cette campagne, visant plus particulièrement les pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU et les pays européens, a été prise lors d'une réunion spéciale entre la ministre des affaires étrangères Tzipi Livni, le premier ministre sur le départ Ehud Olmert, et le ministre de la défense Ehud Barak. Tous trois se sont mis d'accord pour lancer cette offensive militaire contre Gaza et ses 1,5 millions de Palestiniens dont 50% d'enfants. Il est clair que toute la politique sioniste de blocus de ces derniers mois visait à affamer et affaiblir la population palestinienne pour mieux la massacrer comme les Nazis ont procédé contre la population juive affamée, malade, du Ghetto de Varsovie. Les Sionistes, grands manipulateurs de la Shoah, en ont tiré les leçons les plus cyniques et les plus vicieuses. Le Hamas et les autres organisations de résistance palestinienne dans la Bande de Gaza, qui ont respecté le cessez le feu pendant 6 mois, ont décidé de mettre fin à la Trève, Israël ayant constamment violé ses engagements d'ouvrir les passages afin de permettre l'approvisionnement en produits de première nécessité (nourriture, medicaments...), et au contraire renforcé le blocus. La ministre des affaires étrangères Tzipi Livni, et les ambassadeurs israéliens en poste partout dans le monde vont oeuvrer afin d'obtenir le soutien de la communauté internationale pour cette opération militaire et pour empêcher le Conseil de Sécurité de l'ONU de passer une résolution la condamnant. Ceci explique probablement pourquoi le rapporteur spécial de l'ONU pour les territoires occupés, Richard Falk, qui avait planifié une mission en Cisjordanie et à Gaza, pour préparer un rapport sur le non respect par Israël des Droits de l'Homme a été refoulé après avoir été détenu dans des conditions sordides à l'aéroport Ben Gourion le 14 décembre. Israël interdit également aux journalistes et au personnel humanitaire d'entrer dans la Bande de Gaza non seulement pour qu'ils ne puissent pas témoigner de la situation désastreuse dans laquelle survit la population palestinienne, mais aussi pour pouvoir à tout moment lancer une offensive surprise. Autre action de neutralisation de l'ONU affichée clairement par Tel Aviv : Israël va déposer une plainte auprès du Conseil de Sécurité de l'ONU pour que soit condamnés les tirs de roquettes et de mortiers provenant de la Bande de Gaza. Tzipi Livni prévoit également d'initier des entretiens téléphoniques avec ses homologues notamment russe, français et allemand, ainsi qu'avec la secrétaire d'état US, Condolezza Rice. L'objectif de cette campagne de propagande mensongère - "par la tromperie" telle est la devise de Tzipi Livni une ex du Mossad- c'est d'affirmer que c'est le Hamas qui a violé la trève de six mois pour justifier une offensive contre Gaza. Livni, qui se présente au poste de premier ministre lors des prochaines elections de février en Israël, a affirmé " l'état d'Israël et le gouvernement sous ma direction renversera le régime du Hamas à Gaza... Les moyens pour le faire seront militaire, économique et diplomatique". Son adversaire, Benjamin, Netanyahou, "l'ami de Sarkozy", a dit la même chose. D'autre part, on peut se demander si le feu vert donné par Israël à la Croix Rouge Internationale d'approvisionner les gazaouites via l'Egypte, n'est pas le prélude à un bouclage total de la frontière côté israélien, sachant qu' en cas d'attaque la population palestinienne pourrait être poussée à migrer vers l'Egypte. En prévision, la presse israélienne complice a déjà informé ses lecteurs que, selon un sondage, 40% des Gazaouites voulaient quitter Gaza. Un nettoyage ethnique de plus contre les Palestiniens qui a Gaza sont majoritairement des réfugiés, et dont rêvent les fascistes sionistes. Ils le mettront en oeuvre dés que l'occasion se présentera, en ayant pris soin, comme le révèle cette campagne de propagande, de neutraliser une nouvelle fois la communauté internationale. Nous appelons à la vigilance et à la mobilisation, car Israël sait utiliser les périodes de vacances - exemple été 2006 : guerre du Liban - pour accomplir ses sales besognes.


21/12/2008
Myriam Abraham

20 décembre 2008

peine de mort par pendaison remise à l'ordre du jour par Abbas


Rights org: Abbas, overturn death penalty


Press release, PCHR,

On Tuesday, 16 December 2008, the Palestinian High Military Court in Gaza headed by Military Judge Mohammed Nofal sentenced Mohammed Ali Hassan Saidam, 34, from Rafah, to death by hanging. The court convicted the defendant of treason, spying and conspiracy in violation of the Revolutionary Penal Code of the Palestine Liberation Organization of 1979. The sentence, that had been issued in the presence of the defendant, was unanimously issued by the court. It can be appealed.It is worth noting that the Revolutionary Penal Code of the Palestine Liberation Organization is unconstitutional in the Palestinian Authority (PA), as it has not been presented to nor approved by the legislature.

The Palestinian Centre for Human Rights (PCHR) has repeatedly called for its abolition as it violates international standards of fair trial and does not include fair and independent mechanisms for appealing against court sentences. PCHR reminds that the Penal Code No. 74 for the year 1939 is applied in the Gaza Strip, while the Jordanian Penal Code No. 16 for the year 1960 is applied in the West Bank.Taking this latest sentence into account, a total of nine death sentences have been issued by Palestinian courts since the beginning of 2008. In addition, three death sentences for three men issued in previous years have been supported. Thus, the number of death sentences issued by Palestinian courts (military courts, sate Security court and civil courts) is 83.PCHR points with grave concerns to the increasing number of death sentences issued this year.

According to PCHR documentation, four of the death sentences have been issued in the Gaza Strip and five in the West Bank. Most of these death sentences have been issued by military courts.On 24 January 2008, the military court in Gaza sentenced Yasser Said Zanoun, 41, to death by firing squad. On 6 April, the military court in Jenin sentenced Thaer Mahmoud Ramailat, 23, to death by firing squad. On 28 April, the Hebron military court sentenced Emad Mahmoud Saed, 25, to death by firing squad. On 15 July, the military court in Jenin sentenced Wael Said Saed, 27, and Mohammed Saed Saed, 44, to death by firing squad. On 20 July, the military court in Gaza sentenced Eyad Ahmed Sukkar, 35, from Gaza City, to death. And on 12 November, 2008, the military court in Bethlehem sentenced Ayman Ahmed Awwad Daghaghma, 24, to death by firing squad. On 29 October 2008, the Gaza Court of Cassation supported the death sentences by hanging issued by the court of appeal on 14 June 2005 against four Palestinians: Eihab Diab Abu al-Amrain, 28; Rami Said Juha, 28; and Abdul Fattah Mohammed Sammour, 26. The same court changed a sentence against Said Jameel Zuhod, 22, from life imprisonment to the sentence to death by hanging. At the time of committing the crime, Zuhod was 17 years old. Sentencing him to death is a violation of the international human rights instruments. Article 6 of the International Covenant on Civil and Political Rights issued in 1966 stipulates, in paragraph 5, that: "Sentence of death shall not be imposed for crimes committed by persons below 18 years of age."None of these sentences has yet been carried out, as the implementation of death sentences in the PA controlled areas requires the Palestinian President's ratification according to the Palestinian Basic Law.

PCHR is extremely concerned over the continued application of the death penalty in the PA controlled areas, and therefore:
1. Calls upon the PA to announce an immediate moratorium on the use of this form of punishment, which violates international human rights standards and instruments, especially the Universal Declaration of Human Rights (1948), the Covenant of Civil and Political Rights (1966), and the UN Convention against Torture (1984).
2. Calls upon Palestinian Authority President Mahmoud Abbas not to ratify these cruel and inhumane sentences, and to prevent their implementation.
3. Reiterates that abolishing the death penalty does imply leniency towards dangerous criminals, who must be subjected to punishment that acts as a deterrent, but also maintains human dignity.
4. Calls upon the PA to review all legislation relative to the death penalty, especially Law No. 74 (1936) that remains effective in the Gaza Strip, and the Jordanian Penal Code No. 16 (1960) that remains effective in the West Bank, and to enact a unified penal code that conforms to the spirit of international human rights instruments, especially those pertaining to the abolition of the death penalty.