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« Israël » s'est retrouvé pris sous le feu sur trois fronts différents entre samedi et dimanche, essuyant des tirs de roquettes de Syrie et du Liban en plus de ceux décochés de la bande de Gaza. Alors qu’aucune victime sérieuse n’est à déplorer de son côté, 13 martyrs palestiniens ont été recensés ce dimanche, jusqu’à 18h30 (15h30 GMT). "Au moins cinq roquettes tirées depuis la Syrie ont touché différents points du plateau du Golan", occupé par Israël depuis la guerre des Six jours en 1967, a indiqué l'armée israélienne, citée par l'AFP Selon le site israélien « 0404 », cité par l’agence Palestine Times, 25 Israéliens ont été emmenés aux hôpitaux du nord. Le site ne signale pas s’ils ont été blessés ou seulement pris de panique. Dans les medias israéliens, les cas de panique figurent dans le répertoire des blessés des tirs de la résistance palestinienne. Le courant électrique a été coupé dans la plupart des maisons du Golan occupé, indique le journal israélien Yediot Aharonot. L'armée israélienne n'a pas riposté, a indiqué un porte-parole, au contraire du mois de juillet quand un projectile tiré de Syrie l'avait conduite à pilonner des positions de l'armée syrienne. En juin, des appareils israéliens avaient attaqué des objectifs militaires syriens après qu'un israélien eut été tué dans ce qu'Israël a qualifié « d'attaque transfrontalière par les forces loyales au régime de Bachar al-Assad», rappelle l’AFP. Et du Liban aussi Samedi soir, une autre roquette tirée du Liban est tombée sur la Haute Galilée, dans le nord de la Palestine occupée, sans faire de dégâts ni de victimes. Des sites israéliens ont rendu compte de 14 israéliens qui ont été hospitalisés, sans préciser s’ils ont été affectés physiquement ou psychiquement. Cette action non plus n'a pas été revendiquée et n'a pas donné lieu à des représailles israéliennes. Mais des hélicoptères israéliens ont survolé la frontière, a rapporté une source de sécurité libanaise. A la mi-juillet, au moins neuf roquettes avaient été tirées du Liban sur les colonies israéliennes et Israël avait riposté par des tirs d'artillerie. Des responsables militaires libanais avaient attribué ces tirs à un petit groupe palestinien solidaire des habitants de Gaza. Face à ces deux incidents, « Israël » s’est contenté d’adresser une "ferme protestation" à la Finul, la force des Nations unies qui, dans le sud du Liban, surveille la frontière. Gaza: 13 martyrs, un hôpital, une tour et un centre commercial détruits En revanche dans la bande de Gaza, où Israël mène une guerre pour depuis le 8 juillet pour éliminer la résistance palestinienne, il a tué 13 palestiniens jusqu’à 18h30 ( 15H30 GMT), et détruit un hôpital et un centre commercial. Et les Palestiniens poursuivent leurs tirs de roquettes contre les colonies israéliennes et les bases militaires. 50 tirs ont été dénombrés par les sources israéliennes pendant ce laps de temps. Depuis le matin de ce dimanche, 13 palestiniens sont tombés en martyre. Les dernières victimes sont d'après l'AFP, une femme et ses quatre enfants qui ont été tués par une frappe de l'aviation israélienne sur la ville de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, selon les secours locaux. Selon l'agence palestinienne Maan News, un raid israélien a tué une jeune palestinien au volant de sa voiture, a proximité du stade Palestine, au centre de Gaza. A proximité de Beit Lahia, c’est Mohammad al-Luca qui a été abattu, à bord de sa moto. Un bombardement à Deir al-Balah, au centre, a détruit la maison de la famille Al-Talini, tué deux de ses membres et blessé une dizaine d’autres. Les équipes de secours sont à la recherche de victimes sous les décombres. Un autre raid meurtrier au quartier Cheikh Rodouane au nord de Gaza a fauché la vile à une petite fille, Zeina Bilal abou-Takiyyé (deux ans et demi) et un adolescent de 17 ans, Mohammad Khodari. Il y a eu 5 blessés. En début de matinée, deux jeunes palestiniens avaient été tués, selon des sources médicales citées toujours par Maan News, dans un raid israélien contre un groupe de jeunes au Nord-Ouest de Gaza. Samedi, les F-16 israéliens ont détruit au moyen de deux missiles une tour résidentielle de 14 étages et de 45 appartements dans le quartier Deir al-balah à Gaza, ainsi qu'un centre commercial d’une dizaine d’étages dans la ville de Rafah . L'aviations israélienne a aussi rasé le seul hôpital de la bande de Gaza destiné aux handicapés, "al-Wafa, usant de 14 missiles, comme le rapporte l'un des patients dans un entretien télévisé. Militaires israéliens contre civils palestiniens Depuis le 8 juillet et le début de l'l'offensive israélienne "Bordure protectrice", plus de 2.100 personnes ont été tuées côté palestinien , selon les secours locaux. 80% d’entre eux sont des civils. En revanche, du côté israélien, ce sont les militaires qui forment la majeure partie des victimes des ripostes de la résistance palestinienne : 64 soldats et quatre civils ont perdu la vie. Hauts-officiers et bases militaires dans le collimateur Ce dimanche, le ministre de la guerre israélien Moshé Yaalon a éliminé une visite prévue dans les régions entourant la bande de Gaza, de crainte d’être pris à court par les tirs palestiniens. Selon les services de renseignements israéliens, le Hamas tente de frapper un objectif stratégique israélien pour venger l’opération d’assassinat de ses trois commandants militaires. Il est question de nouveaux types d’obus qui sont utilisés par la résistance : ils jouissent d’une capacité de précision plus importante, explosent dès qu’ils touchent le sol et disposent d’une haute capacité explosive. Samedi, une visite du chef d’état-major le général Benny Gantz à la colonie de Nahal Oz a été écourtée par des tirs de la résistance palestinienne les images de la 10ème chaine de télévision israélienne l’ont filmé en train de s’abriter dans une maison blindée. Selon le Haaretz, le timing des tirs palestiniens au moment de la visite n'est pas inoppinée. Attaque contre une base israélienne : 6 blessés israéliens Ce dimanche, plusieurs sites militaires israéliens ont été pris pour cible : dont entre autre la base Eretz, qui a été la cible de 23 obus Grad, selon les sources du Hamas, selon lesquelles il y a des tués et blessés parmi les victimes. " Nos combattants ont surveillé la base Eretz depuis une semaine, elle comprend un site pour les services des renseignements militaires. Ils se sont rendus compte que vers 13 heures de chaque jour, des bus miltaires y arrivaient transportant des militaires et des officiers pour ce site. ce dimanche, vers 13:05 , à peine les bus sont-ils arrivés que cet endroit a été visé à partir de trois axes, pendant une heure et demi, à coups de 15 obus de mortiers 61 mm et de 8 autres de 120mmm", a expliqué le hamas dans un communiqué publié par l'agence Maan News. Toujours selon les briages Qassam, l'armee de l'occupation a reconnu jusqu'à présent que 6 soldats israéliens ont été blessés, dont trois dans un état grave. Une autres position militaire israélienne, Camera, avait auparavant essuyé 6 roquettes de type C8K et 107 et de 3 obus de mortier 120. Un barrage israélien Raim a aussi été bombardé par les brigades Qassam au moyen de 2 roquettes Grad, selon l’agence Palestine Times qui a répertorié dans un article l'ensemble des cibles israéliennes visées ce dimanche par la résistance palestinienne. Il y est question de 3 blessés, des arabes selon Maan News. La ville de Tel Aviv a aussi essuyé un tir d'une roquette 75 qui s'est abattu dans ue la sirène d'alarme ne s'actionne. La panique et l'exaspération montent Malgré le fait que les roquettes palestiniennes font plus de peur que de mal, ils provoquent toutefois la panique chez les Israéliens, terrés dans leurs abris fortifiés, et exacerbent l'exaspération qui va grandissant chez les riverains israéliens de la bande de Gaza. Selon l'AFP, ces derniers accusent le gouvernement de ne pas agir assez vigoureusement pour mettre fin aux tirs qu'ils subissent. Beaucoup ont fui. Le site israélien Wala a pour sa part révélé que tous les colons israéliens des régions frontalières de la bande de gaza ont été entièrement évacuées. Un reportage de la 10ème chaine de télévision israélienne a rendu compte au sein de la société israélienne d'une hausse du niveau d'angoisse qui a atteint des records sans précédent. La concommation des calmants et des anti dépresseurs a atteint un pic, avec une hausse de 66 %, à tel point qu'ils sont introuvables dans les pharmacies. Malgré une baisse considérable de la circulation, une hausse des accidents de la route a été remarquée, évaluée à près de 40%. En raison de la panique, les accouchements précoces, les maladies dentaires dues au stress, ainsi que les maladies de diabète ont augmenté. Toujours selon la 10ème chaine, rapportée par la chaine de télévision arabophone al-Mayadeene, les hôpitaux israéliens se sont également plaint d'une hausse des cas d'agressions sexuelles. Cette panique est également due aux sirènes d'alarmes censées prévenir les colons israéliens pour avoir le temps de s' abriter. Selon le Haaretz, en 45 jours de guerre, les sirènes d’alarmes ont été actionnées quelques 4.000 fois. Et Netanyahu menace de continuer Particulièrement pris à part par la population, le Premier ministre israélien a menacé que l’offensive israélienne allait se poursuivre " jusqu'à ce qu'elle ait atteint son objectif (...) cela peut prendre du temps". Selon l’AFP, il a constamment déclaré que le but de "Bordure protectrice" était de mettre fin à la menace venue de la bande de Gaza, que ce soit celle des infiltrations par des tunnels ou les tirs de roquettes palestiniennes. "Le Hamas est en train de payer, et continuera à payer cher ses crimes", a-t-il dit en faisant référence à la mort d'un garçon de quatre ans vendredi. "J'appelle tous les habitants de Gaza à quitter immédiatement les lieux d'où le Hamas mène ses activités terroristes contre nous, tous ces endroits sont des cibles pour nous", a-t-il dit. "Il n'existe, et il n'existera aucune impunité pour quiconque tire sur des citoyens israéliens, et cela vaut pour tous les secteurs et toutes les frontières", a-t-il dit. 'Apprendre et non pas essayer de survivre' Sachant que du côté palestinien, ce sont au moins 480 enfants palestiniens âgés de 10 jours à 17 ans qui ont péri dans cette guerre, la troisième en six ans à Gaza, a indiqué l'Unicef, agence onusienne d'aide aux enfants. "La mort d'enfants des deux côtés apporte une preuve supplémentaire et tragique de l'impact terrible que ce conflit a des deux côtés sur les enfants et leurs familles", a dit l'Unicef dans un communiqué où elle appelle au cessez-le-feu, rapporte l’AFP. Un demi-million d'enfants qui devaient reprendre l'école dimanche dans la bande de Gaza n'ont pas pu le faire, ont dit l'Unicef et l'Unesco, autre agence onusienne pour l'éducation, ainsi que l'organisation Save The Children d'aide aux enfants. "Aujourd'hui, les enfants devraient être à l'école pour apprendre et non pas essayer de survivre", ont dit David et Paulette Hassell, responsables de Save The Children. "Retourner à l'école est une bouée de sauvetage vitale pour ces enfants traumatisés", ont-ils souligné. Mais, avec 219 écoles endommagées, 103 d'entre elles transformées en refuges pour 330.000 Palestiniens déplacés et la menace continue des bombes, l'école devra attendre au moins deux ou trois semaines après l'instauration d'un cessez-le-feu pour reprendre, disent les humanitaires. De nombreuses écoles ont été complètement détruites par l'entité sioniste. |
25 août 2014
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