Musulmans de France : la ratonnade permanente.
Cide
Samedi 10 Octobre 2015
Certes, cela manque d’originalité de dire que la France a un
sérieux problème avec ses Musulmans. Il est en revanche de la
perspicacité de voir que cette situation est rentrée dans une étape
critique.
Tellement elle risque de déstabiliser le pays tout entier. Et pas seulement en valeurs ou en principes. Pire, en quiétude.
En effet, le seul projet qui vaille actuellement en France et qui fait presque l’unanimité est celui de la haine déclarée et assumée envers tout ce qui est musulman. Femme, homme, enfant, peuples, culture, langue ou tradition tout est désormais combattu ostentatoirement et sans complexe aucun.
C'est que les sorciers de l’arène politico-médiatique ont réussi par un coup de maître le détournement de toutes les valeurs françaises afin d'en faire la panoplie par excellence du guerrier de ce choc ethnique et religieux, décrété unilatéralement et appelé de tous leurs vœux.
De ce fait la laïcité, vidée de ses paradigmes d'origine, est devenue un simple bouclier repoussant les musulmans. La liberté d'expression, haut parleur d'outrage et d'insulte envers leurs symboles. Égalité homme-femme, une parade d'exclusion.
Une ratonnade de plus en somme dans le long chapelet de celles qui fait subir la France régulièrement à ses citoyens de confession musulmane.
Cependant, l'heure est grave. Et elle ne prête plus à ce vieux vice bien français, le racisme contre les Arabes, les Noirs ou les Musulmans.
Et personne n'est dupe : tout cela est voulu et bien orchestré. Car la vérité est que, face à l'exacerbation générale fortement ressentie aujourd’hui au sein de la société française, l’Élite libérale a fait le pari d'une guerre ethnique entre pauvres déclassés, jugée beaucoup moins risquée pour elle qu'une alliance des classes contre un ennemi commun.
Les images de ces virils salariés d'Air-France défendant main dans la main leur droit sonnent en effet telle une alerte rouge d'un danger imminent.
Depuis les agents de sédition squattent, jour et nuit, les plateaux des télévisions et les studios des radios. Leur message est on ne peut plus explicite. Violence ? Oui, allez-y ! Mais pas contre le Capital, propriétaire et parrain de tous les médias français.
Un jour, un croisé chrétien, sans gêne ni pudeur, Philippe De Villiers. Un autre, un croisé juif, bien que non circoncis, Alain Finkielkraut. Sans oublier, une fois n'est pas coutume, le croisé musulman de service, futur Nobel de la littérature francophone et méditerranéenne, Boualem Sansal.
Autant dire un œcuménisme religieux et libéral, autour d'une croisade anti-musulmane. Quand le Capital veut, le Capital peut.
Lâchez-vous dira, enfin, la Licra, appelée en toute urgence à l'aide. Et en grande aiguilleuse de mouvements de foule, elle ramènera tout ce beau monde en extase là où chacun sait.
En tout cas les circonstances sociales et identitaires sont telles que les combats des rues sur des critères purement ethniques ou religieux sont devenus aujourd’hui plus que probables.Avec toute la gravité que cela représente pour le pays, son économie, sa stabilité et sa réputation.
Surtout que rien d’étonnant si les émeutes ethniques à l’américaine s'y produisent.
Le niveau de racisme en France envers les Musulmans, estimé quatre fois supérieur à celui qui vise les Noirs américains, en est en effet le fait probant ultime.
Quoiqu'il en soit, laisser aujourd’hui les tenants des discours haineux distiller leur venin est une pure folie. Tellement la coupe semble pleine.
N'importe quel fait divers, n'importe quelle parole peut-être justement la goûte qui fait déborder le vase, déversant alors un torrent de ressentiment et d'aigreur longtemps enfouis derrière la bienséance citoyenne. Et bien malin est celui qui croit s'en sortir gagnant.
C'est dire combien la ratonnade qui se prépare, risque d’être la dernière.
Tellement elle risque de déstabiliser le pays tout entier. Et pas seulement en valeurs ou en principes. Pire, en quiétude.
En effet, le seul projet qui vaille actuellement en France et qui fait presque l’unanimité est celui de la haine déclarée et assumée envers tout ce qui est musulman. Femme, homme, enfant, peuples, culture, langue ou tradition tout est désormais combattu ostentatoirement et sans complexe aucun.
C'est que les sorciers de l’arène politico-médiatique ont réussi par un coup de maître le détournement de toutes les valeurs françaises afin d'en faire la panoplie par excellence du guerrier de ce choc ethnique et religieux, décrété unilatéralement et appelé de tous leurs vœux.
De ce fait la laïcité, vidée de ses paradigmes d'origine, est devenue un simple bouclier repoussant les musulmans. La liberté d'expression, haut parleur d'outrage et d'insulte envers leurs symboles. Égalité homme-femme, une parade d'exclusion.
Une ratonnade de plus en somme dans le long chapelet de celles qui fait subir la France régulièrement à ses citoyens de confession musulmane.
Cependant, l'heure est grave. Et elle ne prête plus à ce vieux vice bien français, le racisme contre les Arabes, les Noirs ou les Musulmans.
Et personne n'est dupe : tout cela est voulu et bien orchestré. Car la vérité est que, face à l'exacerbation générale fortement ressentie aujourd’hui au sein de la société française, l’Élite libérale a fait le pari d'une guerre ethnique entre pauvres déclassés, jugée beaucoup moins risquée pour elle qu'une alliance des classes contre un ennemi commun.
Les images de ces virils salariés d'Air-France défendant main dans la main leur droit sonnent en effet telle une alerte rouge d'un danger imminent.
Depuis les agents de sédition squattent, jour et nuit, les plateaux des télévisions et les studios des radios. Leur message est on ne peut plus explicite. Violence ? Oui, allez-y ! Mais pas contre le Capital, propriétaire et parrain de tous les médias français.
Un jour, un croisé chrétien, sans gêne ni pudeur, Philippe De Villiers. Un autre, un croisé juif, bien que non circoncis, Alain Finkielkraut. Sans oublier, une fois n'est pas coutume, le croisé musulman de service, futur Nobel de la littérature francophone et méditerranéenne, Boualem Sansal.
Autant dire un œcuménisme religieux et libéral, autour d'une croisade anti-musulmane. Quand le Capital veut, le Capital peut.
Lâchez-vous dira, enfin, la Licra, appelée en toute urgence à l'aide. Et en grande aiguilleuse de mouvements de foule, elle ramènera tout ce beau monde en extase là où chacun sait.
En tout cas les circonstances sociales et identitaires sont telles que les combats des rues sur des critères purement ethniques ou religieux sont devenus aujourd’hui plus que probables.Avec toute la gravité que cela représente pour le pays, son économie, sa stabilité et sa réputation.
Surtout que rien d’étonnant si les émeutes ethniques à l’américaine s'y produisent.
Le niveau de racisme en France envers les Musulmans, estimé quatre fois supérieur à celui qui vise les Noirs américains, en est en effet le fait probant ultime.
Quoiqu'il en soit, laisser aujourd’hui les tenants des discours haineux distiller leur venin est une pure folie. Tellement la coupe semble pleine.
N'importe quel fait divers, n'importe quelle parole peut-être justement la goûte qui fait déborder le vase, déversant alors un torrent de ressentiment et d'aigreur longtemps enfouis derrière la bienséance citoyenne. Et bien malin est celui qui croit s'en sortir gagnant.
C'est dire combien la ratonnade qui se prépare, risque d’être la dernière.
En savoir plus sur http://www.alterinfo.net/Musulmans-de-France%C2%A0-la-ratonnade-permanente_a117884.html#J3Gm53vksKuEddkv.99
merci à Ahmed Manaï qui nous a signalé cet article et qui l'a publié sur son site ITRI
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