20 septembre 2008

Salah Hamouri

Salah Hamouri, une honte française

Il est de notoriété publique que la France estime que tout ce qui est Arabe ou considéré comme tel, n’est pas français. Pourtant, ils nient cette assertion. Or, chaque jour davantage, l’histoire revient au visage de ceux qui prône cette idéologie dans les faits, tous les jours, s’aidant d’une dialectique hypocrite.
Les autorités israéliennes retiennent un jeune français depuis 3 ans… pour rien. Il a le tort, me semble-t-il, d’avoir du sang arabe qui coule dans ses veines. Sollicité,je n’ai pas hésité un seul instant à crier mon indignation face à cette injustice. Peu m’importe les conséquences et, adviendra que pourra, sachant que le « deux poids deux mesures » qui sévit ici, et qui est finalement la règle. Qu’est-ce qui me tombera dessus ? Je n’en ai cure.
L’histoire de Salah Hamouri est totalement incongrue et fait de la France, un pays raciste, à défaut d’être à la botte de l’Etat hébreu. Prompt à libérer des voleurs d’enfants, confère Arche des zozos déclinée en Arche de Zoé aka Children Rescue, ou encore à courir dans la jungle amazonienne pour l’immaculée conception Ingrid Betancourt, elle est aujourd’hui incapable de faire libérer son fils Salah.

Les autorités israéliennes semblent jouer avec la vie de ce jeune homme, brillant étudiant à l’université de Bethléem, qui aurait « penser » tuer un dignitaire israélien. Penser. C’est à croire qu’elles sont entrées dans sa tête, par effraction sans doute, pour penser à sa place. Une simple accusation, sans fondement, qui conduira le jeune homme de 22 ans, à croupir dans les geôles pendant encore…4 ans car, il a été condamné à 7 ans de prison. Excusez du peu.

Sans arme, pour sa supposée idée ou liberté de penser, ce qui est en plus une grosse arnaque judiciaire, on a moins d’importance que Gilad Shalit, qui, lui, est bel et bien, un prisonnier de guerre. Un McCain des temps modernes si l’on veut, dont l’héroïsme et les appels en faveur de sa libération se multiplient.

Les autorités françaises sont face à leur lâcheté. Ceci reviendra sur eux comme un boomerang. Demain, après-demain. Lorsqu’on leur rappellera cet épisode, elles seront surprises, joueront les vierges effarouchées. La justice ne doit pas avoir de couleur ni de parti pris. Sinon, la boîte de Pandore s’ouvrira, pour le malheur de la France.

Les Français doivent se poser la question de savoir s’il y a une quelconque fierté de l’être, lorsqu’on accepte l’injustice, l’anachronisme, et la diversion malsaine sur le dossier de Salah Hamouri. Une phrase d’un homme célèbre me revient à l’esprit : « J’irai également chercher ceux qui restent quoi qu’ils aient fait ». Ah bon ?

Le témoignage de sa mère est effarant.

Aucun commentaire: