Parti Communiste libanais
Section des relations internationales
Bulletin (4)
La situation politique au Liban et dans la région arabe a connu des développements très dangereux sur tous les plans, à la suite de la visite du président étasunien Barak Obama et du discours qu'il avait prononcé au Caire (juin 2009).
I.Sur le plan du conflit arabo-israélien
En effet, l'activité, tant politique que militaire, déployée depuis un mois par les Etats-Unis dans la région arabe montre que la nouvelle administration dirigée par Barak Obama a, non seulement, renforcé ses liens avec Israël qu'elle qualifie désormais d'Etat «des Juifs dans le monde», mais aussi que Washington fait fi des droits du peuple palestinien, en premier lieu du droit au retour de centaines de milliers de réfugiés. Et cette situation ne manquera pas d'avoir des répercussions très graves sur tout le monde arabe, surtout si nous considérons la poursuite de la politique de colonisation des terres palestiniennes en Cisjordanie, les nombreuses déclarations des membres du gouvernement Netanyahu sur la nécessité de recourir, une fois de plus, à la politique de « transfert », y compris des Palestiniens vivant dans les territoires dits « de 1948 »… Sans oublier les tentatives de supprimer la présence palestinienne dans la partie Est d'Al Qods, où plus d'un millier de familles sont actuellement menacées. Tout cela nous conduit à dire que le discours étasunien sur la création d'un Etat palestinien signifie, en réalité, la préservation de l'état de fait existant depuis 1993, à la suite des Accords d'Oslo.
Il faudra ajouter que les Etats-Unis et Israël profitent des divisions palestino palestiniennes et, surtout, des concessions avancées par le dernier gouvernement formé par Mahmoud Abbas pour poursuivre son plan et refuser de discuter du point concernant le droit au retour.
D'ailleurs, au moment où la diplomatie étasunienne met fin à l'initiative arabe, qui fut présentée par le roi saoudien, il y a quelques années, et tandis qu'elle insiste sur la priorité de normaliser les relations arabo-israéliennes « sans poser de conditions préalables », la Ligue arabe fait la sourde oreille à propos des déclarations de certains de ses membres sur l'ouverture des airs devant les avions israéliens ou, encore, sur le passage des navires de guerre et des sous-marins israéliens dans le Canal de Suez et la possibilité d'établir des relations diplomatiques entre les Emirats Arabes Unis et Israël. Ce qui montre que ceux qu'on appelle les « Arabes modérés » poursuivent leur obéissance aux directives de Washington, y compris celles visant à faciliter une possible agression israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, si les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran n'aboutissent pas en ce qui concerne les problèmes de l'Irak et de l'Afghanistan…
II.Sur le plan du conflit israélo-libanais
Le gouvernement israélien, dirigé par le tandem Netanyahu-Lieberman , se base, dans les nouvelles menaces lancées contre le Liban, sur ces positions arabes, ainsi que sur celle présentée, dernièrement, par les Etats-Unis au Conseil de sécurité à propos de la transformation de la zone libanaise au Sud du fleuve Litani (zone concernée par la résolution 1701, à la suite de l'agression de 2006) en une zone d'opérations de « Forces multinationales » (de l'OTAN ?) qui viendraient relayer la présence de la FINUL (Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban). Il va même jusqu'à parler d'une opération terrestre allant jusqu'à la ville de Saïda et d'un plan de destruction de toute l'infrastructure libanaise au cas où le Hezbollah est représenté dans le nouveau gouvernement, parce que cette présence constitue, d'après Tel Aviv, « un danger » politique et militaire sur ses frontières.
Il faut dire que ces menaces sont lancées au moment où l'armée de l'air israélienne continue ses violations quotidiennes contre le Liban et qu'elle se prépare à participer, à la fin du mois d'août 2009, aux plus grandes manœuvres aériennes jamais organisées par l'OTAN. Fait qui remet en mémoire l'agression israélienne de 2006, préparée, longtemps à l'avance, dans les bases étasuniennes de la Méditerranée, mais aussi celle perpétrée par Ariel Sharon en 1982 et qui eut pour prétexte une attaque armée contre l'ambassadeur d'Israël à Londres ; surtout que le Mossad commence à parler d'une coordination entre l'Iran (et, donc, le Hezbollah) et le Venezuela dans le but de porter un coup aux intérêts israéliens en Amérique latine. Ce qui nous amène à nous demander sur la présence d'une relation tangible entre le putsch au Honduras, l'accord signé avec l'Equador et les nouvelles déclarations contre le Venezuela et le Liban : les Etats-Unis préparent-ils un nouveau plan contre les points de résistance qui s'opposent à son hégémonie et à sa mainmise sur les sources de pétrole?
La réponse est affirmative. Washington vient de commencer une contre-offensive contre ceux qui avaient mis en échec son projet du « Nouveau Moyen-Orient » et d'une Amérique latine docile ; il veut contrer la nouvelle poussée à gauche sur ses frontières directes, mais aussi contre son allié principal au Moyen Orient. Mais réussira-t-il là où il avait échoué lamentablement ?
III. Sur le plan intérieur libanais
Cette situation de crise en général a empêché la formation d'un nouveau gouvernement libanais, malgré des tentatives datant de plus de sept semaines et, surtout, des rumeurs sur une entente syro-saoudienne basée sur une tutelle équilibrée entre les deux Etats et soutenue par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Iran.
Il faut dire aussi que la formule agréée par l'entente syro-saoudienne, et consistant à donner au président de la République libanaise la possibilité de jouer à l'arbitre entre la majorité (71 députés) et l'opposition (57 députés), a reçu un coup dur à cause des changements dans l'équilibre des forces survenus et exprimés par les propos du président du Parti Socialiste libanais, Walid Joumblatt, sur la nécessité de mettre fin au dualisme «8 mars »-« 14 mars », de redessiner un nouveau paysage politique, avec un courant centriste et de retourner à une alliance entre les forces musulmanes, afin « d'éviter » au pays un nouvelle guerre sunnite-chiite.
Ce cercle vicieux se répercute sur toute la situation politique libanaise, tant par le retour aux campagnes médiatiques virulentes que par les différends entre les « amis » d'hier sur la répartition du gâteau gouvernemental et, même, sur les ministrables. De plus, la tension contre les Palestiniens s'est réinstallée dans certains milieux déjà hostiles et qui trouvent de nouveaux atouts, tant dans le refus d'Israël de permettre aux réfugiés palestiniens de retourner dans leur pays que dans les armes palestiniennes à l'extérieur des camps et, surtout, dans les cellules et les réseaux « fondamentalistes » arabes qui élaborent au sein des camps palestiniens leurs attaques contre la FINUL et les Libanais aussi.
IV.Sur le plan de la situation économique et sociale
Il faut dire que les nouveaux plans étasuniens et israéliens n'ont pas des répercussions sur la seule situation politique, mais aussi sur les plans économique et social, surtout si nous prenons en considération la crise mondiale du capitalisme qui va s'envenimant. Et, si les forces de la bourgeoisie libanaise, présentes au pouvoir ou non, se battent entre elles afin d'améliorer leurs parts au pouvoir, elles s'unissent dès qu'il s'agit de défendre leur régime et contrecarrer les aspirations et les intérêts des masses populaires.
•Ainsi, la dette publique continue à grossir, dépassant le cap des 50 milliards de dollars ; cette dette est décrite dans le rapport du Fonds monétaire international comme étant « une des dettes gouvernementales les plus élevées dans le monde, surtout par rapport au PIB et en raison de la « dollarisation » à outrance dans le système bancaire (…). Et, avec la chute de la Banque étasunienne d'investissement (Liman Brothers), le Liban a paru, tel un livre scolaire ouvert, comme un des buts de la crise des marchés financiers ».
•Le gouvernement sortant n'a rien fait et ne fait rien à propos de la fuite des capitaux, ni à propos de la baisse des investissements (plus de 8%).
•Les prix enregistrent des hausses dangereuses tandis que la livre libanaise recule et que le déficit budgétaire va augmentant.
•Les jeunes cadres sont dans un désarroi complet : pas de débouchées pour eux ; ils tentent d'émigrer vers des horizons lointains, à la suite de la fermeture des portes du Golfe arabique devant des dizaines de milliers d'entre eux.
•Les taxes, surtout celles sur les carburants, augmentent selon une bourse hebdomadaire : elles constituent presque 50% du prix de l'essence.
•La crise dans le secteur de l'électricité s'aggrave et les coupures du courant deviennent plus fréquentes, surtout dans les campagnes.
A partir de cette situation de fait, mais aussi des résultats des élections législatives, qu'il a longuement étudiés, le Parti Communiste libanais trouve que le dernier semestre de l'année en cours va connaître des développements négatifs sur tous les plans et qu'il est nécessaire de prévoir des solutions rapides, afin de diminuer, autant que possible, les répercussions dangereuses de ces développements, tant sur l'économie que sur la vie des masses.
Le PCL, tout en affirmant la nécessité de sauvegarder et de développer la Résistance patriotique contre les possibilités d'une nouvelle agression israélienne et les nouveaux projets étasuniens visant à liquider la cause palestinienne et le conflit arabo-israélien contre les intérêts des peuples arabes, trouve que la mission essentielle réside, aujourd'hui, dans le renouveau des forces de la Gauche et des forces démocratiques sur la base d'un plan national et de classe pouvant mobiliser les masses et les forces syndicales dans la lutte contre le nouveau projet étasunien. Ce renouveau est le seul capable de trouver les solutions adéquates aux problèmes nationaux (en premier lieu la solution du problème palestinien et le droit au retour des réfugiés). Enfin, il est le seul capable de mettre au point les assises d'un nouvel Etat libanais laïc et démocratique dans lequel la corruption n'a pas droit de cité et où l'économie se basera sur les seuls secteurs productifs (l'agriculture et l'industrie) .
(12 août 2009)
Section des relations internationales
Bulletin (4)
La situation politique au Liban et dans la région arabe a connu des développements très dangereux sur tous les plans, à la suite de la visite du président étasunien Barak Obama et du discours qu'il avait prononcé au Caire (juin 2009).
I.Sur le plan du conflit arabo-israélien
En effet, l'activité, tant politique que militaire, déployée depuis un mois par les Etats-Unis dans la région arabe montre que la nouvelle administration dirigée par Barak Obama a, non seulement, renforcé ses liens avec Israël qu'elle qualifie désormais d'Etat «des Juifs dans le monde», mais aussi que Washington fait fi des droits du peuple palestinien, en premier lieu du droit au retour de centaines de milliers de réfugiés. Et cette situation ne manquera pas d'avoir des répercussions très graves sur tout le monde arabe, surtout si nous considérons la poursuite de la politique de colonisation des terres palestiniennes en Cisjordanie, les nombreuses déclarations des membres du gouvernement Netanyahu sur la nécessité de recourir, une fois de plus, à la politique de « transfert », y compris des Palestiniens vivant dans les territoires dits « de 1948 »… Sans oublier les tentatives de supprimer la présence palestinienne dans la partie Est d'Al Qods, où plus d'un millier de familles sont actuellement menacées. Tout cela nous conduit à dire que le discours étasunien sur la création d'un Etat palestinien signifie, en réalité, la préservation de l'état de fait existant depuis 1993, à la suite des Accords d'Oslo.
Il faudra ajouter que les Etats-Unis et Israël profitent des divisions palestino palestiniennes et, surtout, des concessions avancées par le dernier gouvernement formé par Mahmoud Abbas pour poursuivre son plan et refuser de discuter du point concernant le droit au retour.
D'ailleurs, au moment où la diplomatie étasunienne met fin à l'initiative arabe, qui fut présentée par le roi saoudien, il y a quelques années, et tandis qu'elle insiste sur la priorité de normaliser les relations arabo-israéliennes « sans poser de conditions préalables », la Ligue arabe fait la sourde oreille à propos des déclarations de certains de ses membres sur l'ouverture des airs devant les avions israéliens ou, encore, sur le passage des navires de guerre et des sous-marins israéliens dans le Canal de Suez et la possibilité d'établir des relations diplomatiques entre les Emirats Arabes Unis et Israël. Ce qui montre que ceux qu'on appelle les « Arabes modérés » poursuivent leur obéissance aux directives de Washington, y compris celles visant à faciliter une possible agression israélienne contre les installations nucléaires iraniennes, si les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran n'aboutissent pas en ce qui concerne les problèmes de l'Irak et de l'Afghanistan…
II.Sur le plan du conflit israélo-libanais
Le gouvernement israélien, dirigé par le tandem Netanyahu-Lieberman , se base, dans les nouvelles menaces lancées contre le Liban, sur ces positions arabes, ainsi que sur celle présentée, dernièrement, par les Etats-Unis au Conseil de sécurité à propos de la transformation de la zone libanaise au Sud du fleuve Litani (zone concernée par la résolution 1701, à la suite de l'agression de 2006) en une zone d'opérations de « Forces multinationales » (de l'OTAN ?) qui viendraient relayer la présence de la FINUL (Forces Intérimaires des Nations Unies au Liban). Il va même jusqu'à parler d'une opération terrestre allant jusqu'à la ville de Saïda et d'un plan de destruction de toute l'infrastructure libanaise au cas où le Hezbollah est représenté dans le nouveau gouvernement, parce que cette présence constitue, d'après Tel Aviv, « un danger » politique et militaire sur ses frontières.
Il faut dire que ces menaces sont lancées au moment où l'armée de l'air israélienne continue ses violations quotidiennes contre le Liban et qu'elle se prépare à participer, à la fin du mois d'août 2009, aux plus grandes manœuvres aériennes jamais organisées par l'OTAN. Fait qui remet en mémoire l'agression israélienne de 2006, préparée, longtemps à l'avance, dans les bases étasuniennes de la Méditerranée, mais aussi celle perpétrée par Ariel Sharon en 1982 et qui eut pour prétexte une attaque armée contre l'ambassadeur d'Israël à Londres ; surtout que le Mossad commence à parler d'une coordination entre l'Iran (et, donc, le Hezbollah) et le Venezuela dans le but de porter un coup aux intérêts israéliens en Amérique latine. Ce qui nous amène à nous demander sur la présence d'une relation tangible entre le putsch au Honduras, l'accord signé avec l'Equador et les nouvelles déclarations contre le Venezuela et le Liban : les Etats-Unis préparent-ils un nouveau plan contre les points de résistance qui s'opposent à son hégémonie et à sa mainmise sur les sources de pétrole?
La réponse est affirmative. Washington vient de commencer une contre-offensive contre ceux qui avaient mis en échec son projet du « Nouveau Moyen-Orient » et d'une Amérique latine docile ; il veut contrer la nouvelle poussée à gauche sur ses frontières directes, mais aussi contre son allié principal au Moyen Orient. Mais réussira-t-il là où il avait échoué lamentablement ?
III. Sur le plan intérieur libanais
Cette situation de crise en général a empêché la formation d'un nouveau gouvernement libanais, malgré des tentatives datant de plus de sept semaines et, surtout, des rumeurs sur une entente syro-saoudienne basée sur une tutelle équilibrée entre les deux Etats et soutenue par les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Iran.
Il faut dire aussi que la formule agréée par l'entente syro-saoudienne, et consistant à donner au président de la République libanaise la possibilité de jouer à l'arbitre entre la majorité (71 députés) et l'opposition (57 députés), a reçu un coup dur à cause des changements dans l'équilibre des forces survenus et exprimés par les propos du président du Parti Socialiste libanais, Walid Joumblatt, sur la nécessité de mettre fin au dualisme «8 mars »-« 14 mars », de redessiner un nouveau paysage politique, avec un courant centriste et de retourner à une alliance entre les forces musulmanes, afin « d'éviter » au pays un nouvelle guerre sunnite-chiite.
Ce cercle vicieux se répercute sur toute la situation politique libanaise, tant par le retour aux campagnes médiatiques virulentes que par les différends entre les « amis » d'hier sur la répartition du gâteau gouvernemental et, même, sur les ministrables. De plus, la tension contre les Palestiniens s'est réinstallée dans certains milieux déjà hostiles et qui trouvent de nouveaux atouts, tant dans le refus d'Israël de permettre aux réfugiés palestiniens de retourner dans leur pays que dans les armes palestiniennes à l'extérieur des camps et, surtout, dans les cellules et les réseaux « fondamentalistes » arabes qui élaborent au sein des camps palestiniens leurs attaques contre la FINUL et les Libanais aussi.
IV.Sur le plan de la situation économique et sociale
Il faut dire que les nouveaux plans étasuniens et israéliens n'ont pas des répercussions sur la seule situation politique, mais aussi sur les plans économique et social, surtout si nous prenons en considération la crise mondiale du capitalisme qui va s'envenimant. Et, si les forces de la bourgeoisie libanaise, présentes au pouvoir ou non, se battent entre elles afin d'améliorer leurs parts au pouvoir, elles s'unissent dès qu'il s'agit de défendre leur régime et contrecarrer les aspirations et les intérêts des masses populaires.
•Ainsi, la dette publique continue à grossir, dépassant le cap des 50 milliards de dollars ; cette dette est décrite dans le rapport du Fonds monétaire international comme étant « une des dettes gouvernementales les plus élevées dans le monde, surtout par rapport au PIB et en raison de la « dollarisation » à outrance dans le système bancaire (…). Et, avec la chute de la Banque étasunienne d'investissement (Liman Brothers), le Liban a paru, tel un livre scolaire ouvert, comme un des buts de la crise des marchés financiers ».
•Le gouvernement sortant n'a rien fait et ne fait rien à propos de la fuite des capitaux, ni à propos de la baisse des investissements (plus de 8%).
•Les prix enregistrent des hausses dangereuses tandis que la livre libanaise recule et que le déficit budgétaire va augmentant.
•Les jeunes cadres sont dans un désarroi complet : pas de débouchées pour eux ; ils tentent d'émigrer vers des horizons lointains, à la suite de la fermeture des portes du Golfe arabique devant des dizaines de milliers d'entre eux.
•Les taxes, surtout celles sur les carburants, augmentent selon une bourse hebdomadaire : elles constituent presque 50% du prix de l'essence.
•La crise dans le secteur de l'électricité s'aggrave et les coupures du courant deviennent plus fréquentes, surtout dans les campagnes.
A partir de cette situation de fait, mais aussi des résultats des élections législatives, qu'il a longuement étudiés, le Parti Communiste libanais trouve que le dernier semestre de l'année en cours va connaître des développements négatifs sur tous les plans et qu'il est nécessaire de prévoir des solutions rapides, afin de diminuer, autant que possible, les répercussions dangereuses de ces développements, tant sur l'économie que sur la vie des masses.
Le PCL, tout en affirmant la nécessité de sauvegarder et de développer la Résistance patriotique contre les possibilités d'une nouvelle agression israélienne et les nouveaux projets étasuniens visant à liquider la cause palestinienne et le conflit arabo-israélien contre les intérêts des peuples arabes, trouve que la mission essentielle réside, aujourd'hui, dans le renouveau des forces de la Gauche et des forces démocratiques sur la base d'un plan national et de classe pouvant mobiliser les masses et les forces syndicales dans la lutte contre le nouveau projet étasunien. Ce renouveau est le seul capable de trouver les solutions adéquates aux problèmes nationaux (en premier lieu la solution du problème palestinien et le droit au retour des réfugiés). Enfin, il est le seul capable de mettre au point les assises d'un nouvel Etat libanais laïc et démocratique dans lequel la corruption n'a pas droit de cité et où l'économie se basera sur les seuls secteurs productifs (l'agriculture et l'industrie) .
(12 août 2009)
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