Les nourrissons ne sont pas épargnés par les massacres israéliens |
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Gaza - CPI
Ils ne veulent que jouer, les enfants de Gaza, comme tous les enfants d'ailleurs. Mais l'occupation israélienne tue l'enfance, tue l'innocence. Ses missiles déchiquettent leurs petits corps, les transforment en morceaux de charbon. Ces enfants et adolescents ne peuvent plus jouer au football. Tout jeu devient dangereux pour la sécurité de l'Entité israélienne ! En réalité, ses dirigeants ont perdu la tête devant l'assiduité de la résistance palestinienne et de tout le peuple palestinien. Elle se venge alors en pratiquant des massacres, voire des génocides. Elles ne sont pas peu nombreuses, les fois où l'aviation israélienne vise un groupe d'enfants jouant au football. Mêmes les nourrissons !!! Les missiles sionistes ont réussi à museler les rires des enfants de Gaza, mêmes des nourrissons. Nasser Al-Boraï, un père qui vient de perdre son unique bébé, exprime son désarroi : « Mon nourrisson de cinq mois venait de prendre son dernier biberon. Moi, j'étais en train de lire un livre lorsque nous avons entendu un vacarme. La maison se fond. Des gravas et des ferrailles tombent sur Mohammed, mon bébé, mon fils unique. Le courant est coupé. Toute la maison tombe dans le noir. Par tâtonnement, je commence à chercher mon enfant. Un enfant qui tardait à venir et que j'avais attendu pendant cinq ans durant. Mais, le petit lance son dernier cri dans ce bas monde et rend l’âme. Les frappes sionistes ont cependant continué. » Dans les gravas, ce cri était mon repère pour chercher l’enfant. Je le touche enfin. Mais je touche aussi un liquide visqueux. J'ai alors compris que mon fils est touché. Le cri que j'avais entendu de lui toute à l'heure était le dernier ; aucun son n'en émane plus ». La mère du nourrisson a été si choquée qu'elle n'a pu respirer. Elle a été hospitalisée dans le même hôpital d'Al-Chifaa qui gardait son bébé dans un de ses frigos. C'est le lendemain que la pauvre maman a commencé à pouvoir pleurer son nourrisson. A la maison, à la vue du lit vide de son bébé et de ses petits jouets détruits par les bombardements de la veille, elle tombe de toute sa hauteur, perdant connaissance. Le petit Mohammed n'est pas le seul enfant que les bombardements sionistes fauchent. Les plus récents en ont tué onze. Il y a aussi eu beaucoup de blessés. Plusieurs dans un état grave. La folie de l'ennemi Les Israéliens ont perdu la tête. Ils visent désormais tout le monde, les enfants compris. Ils continuent toujours leurs massacres. Trois enfants ont été massacrés d'un seul coup, dans village de Djbalia, le jour du mercredi 27 février 2007. Bilal Hidjazi, 13 ans. Solyman Hamada, 12 ans. Anas Al-Manaïma, 10 ans seulement. Et pendant le soir du même jour, le bébé Mohammed, 5 mois, part pleurer auprès de son Seigneur, se plaignant de ces criminels qui s’en prennent même aux nourrissons. Le lendemain, l'aviation sioniste continue ses massacres contre des enfants et des adolescents palestiniens. Et plusieurs sont tombés en martyre. Dib Dardouna, 11 ans. Omar Dardouna, 14 ans. Amjad Al-Sakani, 12 ans Ali Dardouna, 8 ans. Mohammed Hammouda, 7 ans tout juste. Le surlendemain, le vendredi, la toute petite fillette Malek Kafarna, 6 ans, est tombée en martyre. Et puis, le samedi, le premier mars, les forces de l'occupation israélienne ont tué avec leurs missiles l'adolescente Jacqueline Abou Chibak et ont blessé son frère Ayad, très grièvement. Khaled Radi, porte-parole du ministère palestinien de la santé, dans un communiqué de presse effectué à l'envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI), dit que l'occupation sioniste pratique un crime organisé à l'encontre des civils palestiniens. Le taux des femmes et des enfants dépasse les 70% du nombre total de martyrs et de blessés ! Le problème, c’est que ces crimes sont pratiqués dans un climat de silence arabe et international des plus honteux, dit le porte-parole. Ils sont pratiqués au moment où un blocus étouffe la bande de Gaza. Les médicaments sont interdits d'y pénétrer. L'interdiction de l'arrivée de carburant a cloué au sol plus de 50% des ambulances de la Bande. Quelle honte ! Ces massacres pratiqués contre les enfants dessinent la honte sur le front du monde. Un monde qui reste passif et silencieux devant tant de massacres perpétrés contre des civils de la bande de Gaza, exprime Bassem Naïm, ministre de la santé. Mais toute cette barbarie et toutes ces menaces proférées par le chef du cabinet sioniste Ehud Barak n'effraient même pas le plus petit des enfants palestiniens. Contre ces crimes, le peuple palestinien conserve tout son droit à se défendre par toutes les moyens, confirme le ministre. Le ministre de la santé interpelle les gouvernements arabes pour qu'ils arrêtent de tuer le peuple palestinien par leur silence devant ces massacres. Ils doivent assumer leurs responsabilités envers les Palestiniens. Ils doivent intervenir pour stopper l'effusion de sang palestinien dans la bande de Gaza. Les enfants manifestent Des dizaines de milliers d'enfants palestiniens sont sortis manifester et montrer leur colère. Contre le silence arabe et international, et contre les massacres sionistes, ils ont parcouru les rues de la Bande. Ils portaient des linceuls blancs. Ils veulent dire aux occupants israéliens qu'ils n'ont aucunement peur de tomber en martyre par leurs bombardiers, par leurs missiles ou obus qu'ils envoient sur les maisons, les civils et surtout contre l'enfant palestinien. |
11 mars 2008
israël massacre même les nourrissons.
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