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Aussi bien dans
le Qalamoune, à la frontière avec le Liban, qu’à Safira, au sud-est
d’Alep, les rebelles ont subi des revers importants ces derniers jours
en Syrie. La vengeance du Hezbollah Selon le journal libanais al-Akhbar, c’est finalement le retour au calme dans le Qalamoune, après d’âpres combats depuis le dimanche dernier, lorsque les miliciens ont réalisé deux infiltrations, au Liban puis en Syrie. « Ce fut une vraie tuerie », que le front al-Nosra, Daesh et leurs alliés les reliques de l’Armée syrienne libre (ASL) ont subie, rapporte le journal, selon lequel ces milices ont eu de lourdes pertes humaines. Il s'agit de la vengeance du Hezbollah au lendemain de l’attaque contre une de ses positions à Britale, au cours de laquelle il a perdu 8 de ses combattants. Sans tarder, les miliciens takfiristes ont vite été contraints de quitter les positions libanaises qu’ils avaient conquises. Dont celle d’Oum Kharaj, lieu de l‘attaque. Nouvelle infiltration En voulant faire de même contre les positions de l’armée en Syrie, en l’occurrence le jurd de Flita, Assale al-Ward et Jebbé, ils ont essuyé le même échec. Et ce malgré le grand nombre de miliciens qu’ils avaient investis. A peine s’était-ils emparés mardi matin d’une position qui surplombe Assale al-Wared, et en ont diffusé les images, qu’ils ont été délogés dans une opération de grande envergure. Ils ont par la suite été traqués et des dizaines d’entre eux ont péri, dont dix ont été abandonnés sur place. Sachant que les rebelles s’obstinent avant de quitter leurs positions à évacuer les cadavres de leurs tués. Il y est question que le Hezbollah a tué un dirigeant important de l’ASL connu sous le nom de Mohammad Dawida. Selon certains observateurs, la bataille du Qalamoune rappelle celle de Qousseir. Chaque fois que les rebelles réalisaient une infiltration, ils subissaient vite un échec ce qui a accéléré leur défaite finale. Mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils soient intimidés pour autant et d’autres attaques sont à prévoir. Les « Ahrar » repoussés à Alep Du côté d’Alep, la bataille de la milice Ahrar ach-Cham pour s’emparer des usines de défense de l’armée syrienne au sud-est d’Alep s’est elle aussi soldée par un échec. Baptisée « Rugissement des Ahrar », l’opération avait été lancée à l’aube de mercredi par cette milice qui constitue une composante importante de la coalition du Front islamique (soutenu par l'Arabie saoudite) et visait aussi à frapper trois régions contrôlées par les forces gouvernementales. A peine les miliciens s’étaient emparés de 5 villages dans la province de Safira, et s’étaient mis à bombarder les positions de l’armée régulière, qu’ils ont été obligés de s’en retirer sous les ripostes de cette dernière. Des dizaines d’entre eux ont été tués et blessés. Un de leurs commandants figure parmi les tués. Selon une source questionnée par le journal assafir, il est très difficile de prendre la zone des usines de défense où sont stationnés un grand nombre de soldats réguliers. Il était impossible de le faire lorsque Safira était entre les mains des miliciens et l’est encore plus alors qu’elle est entre celle des forces gouvernementales, commente assafir. A travers cette opération Ahrar esh-Cham visait à divertir l’armée et à alléger le blocus imposé par l’armée syrienne contre les quartiers des rebelles à l’est d’Alep. Le blocus a été facilité par la prise du village Handarate, et risque d’être encore plus hermétique si l’armée parvient à s’emparer de Castello. Un père franciscain, enlevé puis relaché Un père franciscain et 20 chrétiens capturés en Syrie par le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda ont été relâchés, a indiqué l'ordre franciscain jeudi. Ils avaient été enlevés dans la nuit de dimanche à lundi à Qounya (nord-ouest de la Syrie), un village chrétien proche de la frontière turque sous contrôle d'Al-Nosra. Le père Hanna Jallouf, Syrien de 62 ans, "a été placé en résidence surveillée dans le couvent de Qounya", dont il est responsable, a indiqué sur son site internet la Custodie de Terre sainte (division de l'ordre franciscain pour le Proche-Orient). Les raisons exactes de leur capture sont inconnues. Selon différentes versions, des tentatives de la part d'Al-Nosra de s'approprier un bâtiment ou une partie de la récolte d'olives du couvent en seraient à l'origine. Selon l'AFP, environ 1.500 chrétiens vivaient à Qounya avant la guerre, selon la Custodie de Terre Sainte. Ils ne sont plus que quelques centaines à présent, essentiellement des personnes âgées vivant de la terre. Les Franciscains comptent 19 membres basés en Syrie, où cet ordre de l'Eglise catholique romaine est présent depuis 800 ans. En Syrie, on est toujours sans nouvelles de deux évêques d'Alep enlevés en avril 2013 --Gregorius Yohanna Ibrahim de l'église syriaque orthodoxe et Boulos Yazigi de l'église grecque orthodoxe-- ainsi que du père jésuite italien Paolo Dall'Oglio, porté disparu depuis juillet 2013. |
09 octobre 2014
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