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![]() ![]() Selon son auteur, un ex haut-officier israélien qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat pour le journal israélien Yediot Aharonot, la lutte entamée par la coalition internationale menée par les Etats-Unis contre l’Etat islamique (Daesh) n’est pas dans l’intérêt d’Israël mais dans celui de l’Iran et du Hezbollah. « Les frappes contre Daesh sont une erreur illogique. Cette organisation s’emploie pour renverser le régime d’Assad et fait peur à l’Iran et au Hezbollah », a-t-il estimé. Et d’ajouter : « je ne suis pas enthousiasme pour la mobilisation actuelle contre Daesh. L’Occident commet une grosse erreur en soutenant les chiites radicaux comme le Hezbollah, ainsi qu’Assad et l’Iran ». Selon lui, il est facile pour l’Occident d’affronter le terrorisme de Daesh en comparaison avec les combattants du Hezbollah. « Les attaques qui ont été menées contre nous l’an dernier étaient l’œuvre de l’axe chiite c’est-à-dire le Hezbollah, et non de l’Islam sunnite dont le front al-Nosra qui contrôle les frontières avec Israël tout au long du Golan », a-t-il poursuivi. ![]() S’agissant du front nord contre le Liban, tout en admettant que l’armée israélienne s’emploie sans arrêt pour être entièrement préparée à la prochaine confrontation au sud Liban, il relativise : « Mais il serait stupide de croire que tout ce que les services d’intelligence sont en train de collecter comme banque de cibles pour les raids de l’armée de l’air va pousser l’ennemi (le Hezbollah) à faire marche arrière ou à capituler », a-t-il jugé. Il a fait la comparaison avec la dernière guerre israélienne contre la bande de Gaza, en juillet-aout dernier, au cours de laquelle Israël s’est résigné à fermer son aéroport internationale Ben Gourion pour deux jours : « face au Hezbollah, ce sont l’aéroport et le port qui seront fermés dès le premier jour de la guerre», a-t-il prévu. ![]() Selon lui, la force de dissuasion dont Israël dispose n’est pas suffisante contre le Hezbollah. « Il existe un seuil de souffrance en fonction duquel chacun des deux antagonistes choisit le moment de riposter ou de ne pas le faire. Mais ni eux ni nous n’avons intérêt au déclenchement d’une grande confrontation », a-t-il conclu. Traduit par notre site à partir du journal al-Akhbar. |
31 octobre 2014
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