ISRAEL VEUT OCCUPER GAZA POUR S’EMPARER DE SES RESSOURCES EN GAZ
BLOOD FOR GAZ : LE GENOCIDE commis par « l’état juif » à Gaza ne vise pas à mettre fin aux tirs de roquettes de la Resistance palestinienne mais à s’emparer des ressources en Gaz de la Bande de Gaza spoliant de leurs richesses les vrais propriétaires les Palestiniens exterminés à coups de missiles avec la complicité de l’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas. Israël veut s’imposer au Moyen Orient comme une puissance et un nœud énergétique incontournable approvisionnant l’Europe.
La nouvelle guerre contre les Palestiniens de Gaza fait partie de
la SOLUTION FINALE pratiquée depuis des décennies par «l’état juif»
colonialiste procédant par étapes par nettoyages ethniques – 1948 1967
1973 …
Le véritable objectif de cette nouvelle guerre génocidaire menée contre les Palestiniens de Gaza - dont les bombardements intensifs constituent la phase préliminaire - n’est pas de «neutraliser» les tirs de roquettes de la Résistance palestinienne mais bien de lancer une vaste opération militaire terrestre commençant par le Nord de la Bande de Gaza et sa zone côtière pour la nettoyer de ces dizaines de milliers de Palestiniens poussés à s’entasser dans et autour de Gaza ville et plus au Sud pour sécuriser les ressources en gaz situées au large des côtes méditerranéennes.
Israël n’envisage pas d’occuper toute la Bande de Gaza pour cela l’armée égyptienne complice se charge de la sécurité de «l’état juif» au Sud.
Israël, «l’état juif» a commencé à exploiter deux importants champs gaziers le Leviathan ( 83 Km2) et le Tamar découverts au début des années 2000 et exploités conjointement pour «Israël» par l’entreprise américaine Noble Energy basée à Houston au Texas et ses partenaires israéliens Delek Drilling et Avner Oil Exploration.
«Israël» avec le soutien de son «Parrain« américain convoite l’exploitation de la majeure partie des ressources énergétiques du Levantin méditerranéen et toutes ses guerres incluses celles contre le Liban ou par mercenaires djhiadistes musulmans interposés en Syrie ont comme objectif de devenir une puissance énergétique régionale incontournable.
L’Autorité palestinienne a signé en 1999 un accord octroyant les droits d’exploration pour 25 ans des ressources en pétrole et en gaz au large de Gaza au Groupe BG (British Gaz 60% ) et son partenaire basé à Athènes Consolidated contractors International Company (CCC 30%) qui appartient aux familles libanaises des Koury et des Sabbagh. L’Autorité Palestinienne ne dispose elle que 10% des droits d’exploration.
Ces licences couvrent non seulement les droits d’exploitation mais aussi de développement et d’exploitation ainsi que la construction des infrastructures de transports (pipelines).
Israël convoite d’intégrer ses champs gaziers et pétroliers sous marins palestiniens à ceux développés aux large de ses côtes.
Après la mort d’Arafat assassiné par «l’état juif» avec la complicité des collaborateurs palestiniens dont Abbas l’élection du Hamas à la tête du gouvernement palestinien son éviction de Cisjordanie,occupée «Israël» de facto contrôle les réserves de gaz palestiniennes de Gaza bien que jusqu’à présent «l’état juif» malgré plusieurs tentatives dont des négociations directes avec BG sans passer par l’AP et le Hamas aient échouées.
Les dernières négociations en date (2007) avec BG prévoyait que le gaz des champs situés au large des côtes de Gaza serait acheminé par un gazoduc sous marin jusqu’au port israélien d’Ashkelon transférant ainsi la vente de ce gaz aux Israéliens. Ces négociations ont été suspendues après la guerre «Plomb Durci» 2008-2009.
La guerre d’extermination commencée il y a quelques jours contre les Palestiniens de Gaza et la Résistance palestinienne vise donc à s’emparer de ces champs gaziers en occupant militairement le Nord de la Bande de Gaza et la bande côtière après avoir éliminé la Résistance palestinienne ou l’avoir refoulée/enterrée vers le Centre et le Sud.
Les bombardements intensifs, les appels aux Palestiniens par des prospectus largués par l’aviation israélienne, les appels téléphoniques à quitter leurs maisons dans le Nord de la Bande de Gaza, la tentative de débarquement d’un commando naval israélien constituent les premières actions d’application de ce plan.
L’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas a donné son feu vert en Janvier 2014 à un accord signé entre Israël et la Palestine Power Generation Company PPGC ; PPGC est contrôlée par l’entreprise publique la Palestine Electric Company et des actionnaires privés pour approvisionner en gaz une centrale électrique de 300 millions de $ construite par PPGC à Jenin en Cisjordanie occupée opérationnelle dans un an. Ce gaz provient du champ gazier Leviathan et PPGC a donné son accord pour acheter sur 20 ans pour 1.2 milliards de $ de gaz à Israël.
On peut se demander si l’AP d’Abbas qui collabore avec «l’état sioniste» n’aurait pas – sous couvert d’avoir conclu une réconciliation nationale avec le Hamas- passer un marché avec Israël pour l’exploitation de ces champs gaziers au large de Gaza. L’élimination de son rival politique le Hamas a toujours été vu d’un bon œil par les collabos palestiniens avec à leur tête Abbas qui profitent largement de l’occupation juive depuis des années et s’enrichissent eux et leurs familles grâce à elle.
Israël veut devenir une puissance et un nœud énergétique au Moyen Orient
Les champs gaziers – et pétroliers - de Gaza si ce plan d’occupation réussi seront intégrés aux installations d’exploitation israéliens et liés au corridor de transport de l’entité coloniale juive qui va d’Eilat sur la Mer Rouge – le port d’Eilat est un Terminal pétrolier- jusqu’au port d’Askelon et de Haifa avec en projet la construction de pipelines et gazoducs sous marins allant jusqu’au port turc de Ceyhan. Ceyhan est le Terminal du pipeline transcaspien reliant Baku à Tblisi. En projet donc une liaison BTC et TIPLINE (Trans Israël Eilat Ashkelon pipeline).
Israël a commencé à exporter 40% de sa production de gaz. Ses principaux clients actuellement sont la Jordanie, l’AP la Turquie et l’Espagne.
Israël a signé un accord de 20 milliards de $ pour vendre sur une période de 20 ans 4-5 milliards de M3/an de gaz à l’entreprise espagnole Unon Fenosa Gas via l’Egypte où cette entreprise possède des installations pour liquéfier le gaz naturel. On comprend dés lors pourquoi l’Egypte du dictateur Sissi collabore avec « l’état juif » en contribuant activement au blocus des Palestiniens à Gaza et en ayant détruit plus de 80% des tunnels servant à approvisionner les Palestiniens sous blocus. L’Egypte a des ressources en gaz qu’elle exporte aussi en Jordanie via la Mer Rouge. Israël vise donc à inclure l’Egypte dans son corridor de transport visant le marché de l’UE.
Israël a également en vue d’exploiter conjointement les ressources naturelles en gaz de Chypre mais c’est surtout avec la Turquie que «l’état juif» veut s’entendre pour commercialiser son gaz sur le marché européen gros consommateur et ainsi rivaliser avec la Russie 1er fournisseur.
Des négociations entre les compagnies turques Turcas Petrol, Enerjisa et l’entreprise allemande E.ON ont commencé en Avril dernier portant sur l’achat de quantités importantes de gaz provenant de Leviathan. Ce ne sont pas les gesticulations «antisionistes» d’Erdogan qui empêcheront les Turcs et leur gouvernement de faire affaire sur le dos des Palestiniens avec l’entité coloniale juive. Ils profitent déjà amplement de la guerre en Syrie – autrefois principale route d’approvisionnement terrestre des pays arabes Jordanie, Irak, pays du Golfe – pour exporter via Israël en direction de ces pays.
Benjamin Netanyahou a déclaré récemment qu’il était prêt à reconnaître un état kurde indépendant dans le Nord de l’Irak. On connaît les liens étroits qui lient les Kurdes du Nord de l’Irak et l’entité coloniale juive. Ces liens sont très marqués avec l’une des principales familles dominantes celle des Barzani collaborant avec le Mossad.
Les attaques contre le gouvernement central irakien d’Al Maliki pour s’emparer des installations pétrolières au Nord de l’Irak orchestrées conjointement par les Peshmergas - entrainés par des militaires de réserve israéliens-et les mercenaires djihadistes de l’EIIL du Califat islamique ont été planifiées à Amman en Juin sous les auspices des États-Unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar, d’Israël et de la Turquie.
Le gouvernement autonome kurde a conquis la partie kurde de l’Irak, accroissant son territoire de 40 %, et annonçant la préparation d’un référendum d’autodétermination.
L’annonce de la création de l’« État Islamique d’Irak et du Levant » (DAECH), pour relier les frontières de l’Iran depuis Diyala (Irak) à la Turquie, en passant par Al-Raqqa au Nord de la Syrie, et puis à l’Arabie saoudite et la Jordanie , vise à déconnecter l’Iran de la Syrie, alors que la Turquie sera connectée à la Jordanie, à l’Arabie saoudite et à la Palestine occupée, sans passer par les États officiels : Irak et Syrie.
Israël vise à devenir un nœud énergétique pour le pétrole irakien tombé aux mains des Kurdes et de l’EIIL. La Turquie ne rechigne pas à acheter le pétrole irakien et syrien vendus par les extrémistes d’al Qaeda.
Le pipeline allant de Bassora en Irak à Banias en Syrie pouvant acheminer le gaz et le pétrole de l’Iran jusqu’à la mer Méditerranée est maintenant pour moitié entre les mains de DAECH donc ce corridor énergétique est provisoirement hors service à la grande joie d’Israël et son Parrain américain. L’un des objectifs de la guerre contre la Syrie c’est de l’éliminer comme corridor de transport énergétique.
Le pipeline Kirkouk-Haïfa testé lors de l’occupation américaine de l’Irak en 2003 visait à le remettre en fonction. Il appartient désormais pratiquement dans sa totalité à l’aire géographique de DAECH, à l’exception d’un petit tronçon au niveau d’un triangle frontalier entre la Syrie, la Jordanie, et la Palestine occupée.
Du pétrole de Kirkouk Kurdistan irakien a été récemment acheminé par voie maritime en passant par la Turquie jusqu’au port de Haïfa. 40% de la production de pétrole irakien provient de Kirkouk. On comprend dés lors l’empressement de Netanyahou à reconnaître le futur état du Kurdistan irakien si celui-ci devait voir le jour.
Une étude de faisabilité a déjà été réalisée à Tel Aviv pour reconstruire le pipeline Kirkouk Haifa (coût 400 000 $/km). La Jordanie recevrait des Royalties pour le transit et réglerait enfin son problème constant d’approvisionnement en pétrole. Une bonne affaire donc pour le petit royaume hashemite collaborateur depuis toujours de l’entité coloniale juive et de son protecteur son «Parrain» américain.
L’Irak est l’un des plus gros producteurs mondial de pétrole. «L’état juif» est prêt à tout inclus soutenir les nettoyages ethniques commis par les Pershmergas kurdes et les mercenaires du Califat islamique en cours dans certaines villes du Nord et de l’Ouest de l’Irak pour réaliser un vieux rêve celui de faire transiter par Haifa l’or noir irakien.
Reste que ni l’Iran ni la Syrie ni le gouvernement central irakien ni les Palestiniens n’ont dit leur dernier mot concernant ce vol à grande échelle des ressources énergétiques du Moyen Orient planifié par »l’état juif» colonial.
Le véritable objectif de cette nouvelle guerre génocidaire menée contre les Palestiniens de Gaza - dont les bombardements intensifs constituent la phase préliminaire - n’est pas de «neutraliser» les tirs de roquettes de la Résistance palestinienne mais bien de lancer une vaste opération militaire terrestre commençant par le Nord de la Bande de Gaza et sa zone côtière pour la nettoyer de ces dizaines de milliers de Palestiniens poussés à s’entasser dans et autour de Gaza ville et plus au Sud pour sécuriser les ressources en gaz situées au large des côtes méditerranéennes.
Israël n’envisage pas d’occuper toute la Bande de Gaza pour cela l’armée égyptienne complice se charge de la sécurité de «l’état juif» au Sud.
Israël, «l’état juif» a commencé à exploiter deux importants champs gaziers le Leviathan ( 83 Km2) et le Tamar découverts au début des années 2000 et exploités conjointement pour «Israël» par l’entreprise américaine Noble Energy basée à Houston au Texas et ses partenaires israéliens Delek Drilling et Avner Oil Exploration.
«Israël» avec le soutien de son «Parrain« américain convoite l’exploitation de la majeure partie des ressources énergétiques du Levantin méditerranéen et toutes ses guerres incluses celles contre le Liban ou par mercenaires djhiadistes musulmans interposés en Syrie ont comme objectif de devenir une puissance énergétique régionale incontournable.
L’Autorité palestinienne a signé en 1999 un accord octroyant les droits d’exploration pour 25 ans des ressources en pétrole et en gaz au large de Gaza au Groupe BG (British Gaz 60% ) et son partenaire basé à Athènes Consolidated contractors International Company (CCC 30%) qui appartient aux familles libanaises des Koury et des Sabbagh. L’Autorité Palestinienne ne dispose elle que 10% des droits d’exploration.
Ces licences couvrent non seulement les droits d’exploitation mais aussi de développement et d’exploitation ainsi que la construction des infrastructures de transports (pipelines).
Israël convoite d’intégrer ses champs gaziers et pétroliers sous marins palestiniens à ceux développés aux large de ses côtes.
Après la mort d’Arafat assassiné par «l’état juif» avec la complicité des collaborateurs palestiniens dont Abbas l’élection du Hamas à la tête du gouvernement palestinien son éviction de Cisjordanie,occupée «Israël» de facto contrôle les réserves de gaz palestiniennes de Gaza bien que jusqu’à présent «l’état juif» malgré plusieurs tentatives dont des négociations directes avec BG sans passer par l’AP et le Hamas aient échouées.
Les dernières négociations en date (2007) avec BG prévoyait que le gaz des champs situés au large des côtes de Gaza serait acheminé par un gazoduc sous marin jusqu’au port israélien d’Ashkelon transférant ainsi la vente de ce gaz aux Israéliens. Ces négociations ont été suspendues après la guerre «Plomb Durci» 2008-2009.
La guerre d’extermination commencée il y a quelques jours contre les Palestiniens de Gaza et la Résistance palestinienne vise donc à s’emparer de ces champs gaziers en occupant militairement le Nord de la Bande de Gaza et la bande côtière après avoir éliminé la Résistance palestinienne ou l’avoir refoulée/enterrée vers le Centre et le Sud.
Les bombardements intensifs, les appels aux Palestiniens par des prospectus largués par l’aviation israélienne, les appels téléphoniques à quitter leurs maisons dans le Nord de la Bande de Gaza, la tentative de débarquement d’un commando naval israélien constituent les premières actions d’application de ce plan.
L’Autorité Palestinienne de Mahmoud Abbas a donné son feu vert en Janvier 2014 à un accord signé entre Israël et la Palestine Power Generation Company PPGC ; PPGC est contrôlée par l’entreprise publique la Palestine Electric Company et des actionnaires privés pour approvisionner en gaz une centrale électrique de 300 millions de $ construite par PPGC à Jenin en Cisjordanie occupée opérationnelle dans un an. Ce gaz provient du champ gazier Leviathan et PPGC a donné son accord pour acheter sur 20 ans pour 1.2 milliards de $ de gaz à Israël.
On peut se demander si l’AP d’Abbas qui collabore avec «l’état sioniste» n’aurait pas – sous couvert d’avoir conclu une réconciliation nationale avec le Hamas- passer un marché avec Israël pour l’exploitation de ces champs gaziers au large de Gaza. L’élimination de son rival politique le Hamas a toujours été vu d’un bon œil par les collabos palestiniens avec à leur tête Abbas qui profitent largement de l’occupation juive depuis des années et s’enrichissent eux et leurs familles grâce à elle.
Israël veut devenir une puissance et un nœud énergétique au Moyen Orient
Les champs gaziers – et pétroliers - de Gaza si ce plan d’occupation réussi seront intégrés aux installations d’exploitation israéliens et liés au corridor de transport de l’entité coloniale juive qui va d’Eilat sur la Mer Rouge – le port d’Eilat est un Terminal pétrolier- jusqu’au port d’Askelon et de Haifa avec en projet la construction de pipelines et gazoducs sous marins allant jusqu’au port turc de Ceyhan. Ceyhan est le Terminal du pipeline transcaspien reliant Baku à Tblisi. En projet donc une liaison BTC et TIPLINE (Trans Israël Eilat Ashkelon pipeline).
Israël a commencé à exporter 40% de sa production de gaz. Ses principaux clients actuellement sont la Jordanie, l’AP la Turquie et l’Espagne.
Israël a signé un accord de 20 milliards de $ pour vendre sur une période de 20 ans 4-5 milliards de M3/an de gaz à l’entreprise espagnole Unon Fenosa Gas via l’Egypte où cette entreprise possède des installations pour liquéfier le gaz naturel. On comprend dés lors pourquoi l’Egypte du dictateur Sissi collabore avec « l’état juif » en contribuant activement au blocus des Palestiniens à Gaza et en ayant détruit plus de 80% des tunnels servant à approvisionner les Palestiniens sous blocus. L’Egypte a des ressources en gaz qu’elle exporte aussi en Jordanie via la Mer Rouge. Israël vise donc à inclure l’Egypte dans son corridor de transport visant le marché de l’UE.
Israël a également en vue d’exploiter conjointement les ressources naturelles en gaz de Chypre mais c’est surtout avec la Turquie que «l’état juif» veut s’entendre pour commercialiser son gaz sur le marché européen gros consommateur et ainsi rivaliser avec la Russie 1er fournisseur.
Des négociations entre les compagnies turques Turcas Petrol, Enerjisa et l’entreprise allemande E.ON ont commencé en Avril dernier portant sur l’achat de quantités importantes de gaz provenant de Leviathan. Ce ne sont pas les gesticulations «antisionistes» d’Erdogan qui empêcheront les Turcs et leur gouvernement de faire affaire sur le dos des Palestiniens avec l’entité coloniale juive. Ils profitent déjà amplement de la guerre en Syrie – autrefois principale route d’approvisionnement terrestre des pays arabes Jordanie, Irak, pays du Golfe – pour exporter via Israël en direction de ces pays.
Benjamin Netanyahou a déclaré récemment qu’il était prêt à reconnaître un état kurde indépendant dans le Nord de l’Irak. On connaît les liens étroits qui lient les Kurdes du Nord de l’Irak et l’entité coloniale juive. Ces liens sont très marqués avec l’une des principales familles dominantes celle des Barzani collaborant avec le Mossad.
Les attaques contre le gouvernement central irakien d’Al Maliki pour s’emparer des installations pétrolières au Nord de l’Irak orchestrées conjointement par les Peshmergas - entrainés par des militaires de réserve israéliens-et les mercenaires djihadistes de l’EIIL du Califat islamique ont été planifiées à Amman en Juin sous les auspices des États-Unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar, d’Israël et de la Turquie.
Le gouvernement autonome kurde a conquis la partie kurde de l’Irak, accroissant son territoire de 40 %, et annonçant la préparation d’un référendum d’autodétermination.
L’annonce de la création de l’« État Islamique d’Irak et du Levant » (DAECH), pour relier les frontières de l’Iran depuis Diyala (Irak) à la Turquie, en passant par Al-Raqqa au Nord de la Syrie, et puis à l’Arabie saoudite et la Jordanie , vise à déconnecter l’Iran de la Syrie, alors que la Turquie sera connectée à la Jordanie, à l’Arabie saoudite et à la Palestine occupée, sans passer par les États officiels : Irak et Syrie.
Israël vise à devenir un nœud énergétique pour le pétrole irakien tombé aux mains des Kurdes et de l’EIIL. La Turquie ne rechigne pas à acheter le pétrole irakien et syrien vendus par les extrémistes d’al Qaeda.
Le pipeline allant de Bassora en Irak à Banias en Syrie pouvant acheminer le gaz et le pétrole de l’Iran jusqu’à la mer Méditerranée est maintenant pour moitié entre les mains de DAECH donc ce corridor énergétique est provisoirement hors service à la grande joie d’Israël et son Parrain américain. L’un des objectifs de la guerre contre la Syrie c’est de l’éliminer comme corridor de transport énergétique.
Le pipeline Kirkouk-Haïfa testé lors de l’occupation américaine de l’Irak en 2003 visait à le remettre en fonction. Il appartient désormais pratiquement dans sa totalité à l’aire géographique de DAECH, à l’exception d’un petit tronçon au niveau d’un triangle frontalier entre la Syrie, la Jordanie, et la Palestine occupée.
Du pétrole de Kirkouk Kurdistan irakien a été récemment acheminé par voie maritime en passant par la Turquie jusqu’au port de Haïfa. 40% de la production de pétrole irakien provient de Kirkouk. On comprend dés lors l’empressement de Netanyahou à reconnaître le futur état du Kurdistan irakien si celui-ci devait voir le jour.
Une étude de faisabilité a déjà été réalisée à Tel Aviv pour reconstruire le pipeline Kirkouk Haifa (coût 400 000 $/km). La Jordanie recevrait des Royalties pour le transit et réglerait enfin son problème constant d’approvisionnement en pétrole. Une bonne affaire donc pour le petit royaume hashemite collaborateur depuis toujours de l’entité coloniale juive et de son protecteur son «Parrain» américain.
L’Irak est l’un des plus gros producteurs mondial de pétrole. «L’état juif» est prêt à tout inclus soutenir les nettoyages ethniques commis par les Pershmergas kurdes et les mercenaires du Califat islamique en cours dans certaines villes du Nord et de l’Ouest de l’Irak pour réaliser un vieux rêve celui de faire transiter par Haifa l’or noir irakien.
Reste que ni l’Iran ni la Syrie ni le gouvernement central irakien ni les Palestiniens n’ont dit leur dernier mot concernant ce vol à grande échelle des ressources énergétiques du Moyen Orient planifié par »l’état juif» colonial.
Dimanche 13 Juillet 2014
Mireille Delamarre
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