04 juillet 2014

Stratégie de la panique au Moyen-Orient : la menace existentielle brandie par Israël

vendredi 4 juillet 2014 - 06h:39
Andrew Levine


Israël prospère sur ce qu’il nomme « les menaces existentielles », des périls forgés de toutes pièces et qui sont juste assez plausibles pour être crus.
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Massacre par les Israéliens de jeunes policiers à Gaza. Israël se prétend la perpétuelle "victime de menaces existentielles" mais ce sont ses avions qui larguent plus de 100 tonnes de bombes sur Gaza faisant plus de 200 tués et 400 blessés en un week-end en décembre 2008 - Photo : AP/Fadi Adwan
Au moment où les divisions s’accroissent, elles aident à assurer la cohésion de la société israélienne. Elles maintiennent aussi les juifs de la diaspora dans le coup. Et elles font en sorte que le soutien diplomatique, militaire et économique occidental, et en particulier étatsunien, continuer d’affluer.
Chose cruciale au moment où le public occidental commence à se rendre compte que soutenir indéfectiblement un projet colonial européen, un état ethnocratique de colons au cœur du Moyen-Orient, c’est problématique, pas seulement pour des raisons morales, mais aussi pour des raisons d’intérêt national.
Des menaces existentielles utilisables, c’est difficile à trouver. Jusqu’à présent néanmoins, Israël a fait ses preuves. Mais les temps changent. D’ici peu, il pourrait bien en avoir une juste en face de lui, une menace existentielle digne de ce nom. L’ironie est évidente.
Si jamais cela se produit, ce pourrait en être une démonstration pratique : faites attention à ce que vous souhaitez ...
Les choses étaient plus faciles quand le monde arabe dans son entier était nommément - mais jamais véritablement – en guerre avec Israël. Ce n’est plus le cas depuis des décennies.
Après la guerre du Kippour en 1973, les dirigeants de la région concoctèrent un modus vivendi plus sûr que le précédent. Avec l’aide américaine, ils firent des progrès décisifs.
Après les Accords de Camp David en 1978 et la signature du Traité de Paix avec l’Égypte l’année d’après, la plus menaçante des armées arabes, l’égyptienne, ne pouvait plus être considérée comme une menace. C’était la bonne nouvelle.
La mauvaise – pour Israël – c’était la même : une menace existentielle avait disparu.
La Jordanie et Israël n’ont pas signé de traité de paix avant 1994, mais le royaume hachémite collaborait déjà avec les sionistes dès avant la création de l’état d’Israël. Le Liban non plus n’avait jamais été un gros problème pour Israël.
Bien sûr, il restait la Syrie, et plus loin l’Irak. Mais malgré ce sens de l’insécurité auquel les Israéliens et la diaspora sont enclins, et malgré les meilleurs efforts de la machine de propagande sioniste, il devint de plus en plus difficile de soutenir que les voisins d’Israël menaçaient son existence – ou alors, dans ses rêves.
Militairement, les Palestiniens étaient encore moins à la hauteur, ils n’ont jamais pu faire grand-chose à quoi le gros poids lourd israélien n’ait pu résister. Diplomatiquement non plus, il n’y a pas grand-chose qu’ils puissent faire pour défier le régime d’occupation qu’ils subissent : pas avec des États-Unis qui soutiennent Israël à 100 %.
La résistance palestinienne – en Israël on appelle ça du « terrorisme » - peut être une nuisance. Elle peut aussi constituer un prétexte. Mais il n’y a pas moyen de la vendre comme une menace contre l’état israélien lui-même.
Le taux de fécondité palestinien est un autre problème. Les sionistes s’inquiètent de ce qu’il soit si élevé, et de ce que le taux de naissances juives soit trop bas. Les Israéliens juifs, les laïcs en particulier, ont aussi des taux d’émigration élevés.Les membres des nombreuses et croissantes sectes orthodoxes d’Israël obéissent au commandement « Croissez et multipliez-vous ! ». Mais pour beaucoup d’Israéliens juifs – sans doute pour la plupart – c’est une mince consolation. Même ceux qui saluent le moindre unité ajoutée au Peuple Élu, quelque ignare qu’elle soit – ont toujours un souci : le peuple de Dieu, vivant sur la Terre Promise, est loin d’être suffisamment fécond.
Et donc, en dépit du nettoyage ethnique sans répit et malgré l’agressivité des efforts pour attirer des immigrants juifs de pays où il n’y a pas de lobbys israéliens qui pourraient être utiles à l’état israélien, les Palestiniens « menacent » de devenir plus nombreux que les Israéliens juifs partout dans la Palestine mandataire, et un jour, évidemment, jusqu’à l’intérieur même des frontières internationalement reconnues d’Israël.
Il est instructif de réfléchir au genre de menace que cela représente. Je reviendrai sur cette question.
Puisque les États arabes voisins ne sont plus à la hauteur et que le genre de menaces que posent les Palestiniens d’après les Israéliens ne font pas grand-chose pour qu’affluent les soutiens extérieurs, le coup à jouer ensuite était inévitable : faire de l’Iran LA « menace existentielle » Numéro Un.
Sous le Chah, l’Iran était le meilleur ami d’Israël dans la région. Cela a changé après la Révolution de 1979, mais pas aussi vite qu’on le croit souvent. Les vieilles habitudes ont du mal à mourir.
Mais avec le temps, grâce à la coopération involontaire de l’Iran, la stratégie a fonctionné. Au grand soulagement des sionistes du monde entier, Israël avait une menace existentielle qui convenait à ses besoins.
Le programme nucléaire iranien fut la cerise sur le gâteau. Une aubaine. De même que son ancien Président, Mahmoud Ahmadinejad. Il pouvait même jouer le rôle – pas tout à fait correctement, mais suffisamment pour convaincre – du négationniste de l’Holocauste.
Hélas pour Israël, le Seigneur donne, le Seigneur reprend aussi
Contrairement à Ahmadinejad, le nouveau Président iranien, Hassan Rouhani, est éminemment raisonnable dans tous les sens du terme : dans la mesure où elles portent sur la politique internationale, ses idées sont bien étayées et reposent sur des preuves, et il est disposé à coopérer, même avec les États-Unis, dans leur intérêt commun.
Ce sont de bonnes nouvelles partout - sauf pour le Tel Aviv officiel.
Avec le mouvement BDS qui monte, et avec l’agitation dans toute la région, Israël a besoin d’une menace existentielle aujourd’hui plus que jamais.
Mais il perd le meilleur de ce qu’il a eu depuis ses vertes années, à l’époque où l’égyptien Gamal Abdel Nasser et ses confédérés étaient toujours prêts à faire le coup de feu.
Pauvre Benjamin Netanyahou – d’abord Eric Cantor, et maintenant … ceci.
Je n’ai pas pu retracer le moment exact où la « menace existentielle » est entrée pour la première fois dans le lexique politique. Mais je suis certain que ça ne remonte pas à très longtemps et je soupçonne les propagandistes israéliens d’y être pour quelque chose. Il est même possible qu’ils aient concocté l’expression. Ils ont déployé le concept durant des décennies, alors pourquoi ne pas le nommer. Avec un nom, ce serait plus utile.
L’inconvénient, cependant, c’est que nommer le concept dévoile aussi sa nature problématique en attirant l’attention sur l’abîme entre ce que disent les mots et la réalité dont les propagandistes israéliens se servent pour le décrire. Heureusement pour les propagandistes, presque personne ne le remarque.
Quand on prend les mots littéralement, comme nous en avons pleinement l’intention, alors, dire qu’il y a une menace existentielle c’est affirmer que l’existence de quelque chose est en péril. Que peut bien être ce « quelque chose » ?
En principe, ce pourrait être n’importe quoi qui échoue à exister. En pratique l’expression est utilisée dans un sens plus restrictif. Quand on voit comment l’expression est utilisée, on croirait presque qu’elle s’applique exclusivement à Israël – ou uniquement à ce genre de choses qui concernent les défenseurs d’Israël.
Bien sûr, une fois qu’elle est apparue là-bas, il était inévitable qu’elle se répandît dans un univers discursif plus large. Contre toute attente elle n’a pas été loin. Par exemple, personne ne dit que des gens atteints de maladies mortelles affrontent des menaces existentielles, bien que ce soit le cas, littéralement. De même des espèces font face à l’extinction, pas à des menaces existentielles ; et il serait pour le moins bizarre d’utiliser l’expression en référence à des immeubles ou des quartiers en voie de démolition.
Il faut noter aussi que les gens utilisent rarement l’expression, même en référence à des pays, en particulier des pays loin du Moyen-Orient. Quand ils le font, ce sont presque toujours des « régimes » et non des pays qu’on dit confrontés à des menaces existentielles. Israël est la seule exception remarquable.
Ainsi on a dit que les manifestations de 2011 Place Tahrir et ailleurs en Égypte représentaient une menace existentielle au « régime Moubarak », non à l’Égypte elle-même. Il en va de même pour les manifestations qui ont entraîné le coup d’état contre le gouvernement élu de Mohammed Morsi en 2013.
L’expression est parfois aussi appliquée à des institutions et à des organisations. Son usage est révélateur. On peut dire par exemple que les syndicats du secteur public aux États-Unis font face à la menace existentielle des législations proposées par les financiers de droite, les fondations pro-affaires et les politiciens opportunistes. Mais cela n’est qu’une manière colorée de dire que ces forces mènent une charge visant à affaiblir ou à détruire les syndicats du secteur public.
Ajouter simplement une touche dramatique, car c’est tout ce que fait l’expression, peut être utile sur le plan rhétorique – et donc politiquement. Pourtant l’expression est rarement utilisée dans des contextes où elle pourrait vraiment s’avérer utile. Car elle reste encore trop liée à son origine.
C’est pour cela qu’il serait bizarre de dire, par exemple que le monde fait face à une menace existentielle de guerre nucléaire ou d’accidents nucléaires, bien que ce soit la pure vérité et que le danger est certainement assez grave pour mériter l’hyperbole par tous les moyens.
Dans le même ordre d’idées, les firmes capitalistes flirtent avec des catastrophes écologiques qui menacent d’annihilation un grand nombre d’êtres vivants. Mais là encore l’expression est rarement utilisée en référence à des catastrophes imminentes comme celles-là.
Plus en ligne avec les usages actuels, est-ce qu’on ne pourrait pas dire que les projets politiques qui sont génocidaires par nature posent des menaces existentielles aux populations ciblées ?
Par exemple : il conviendrait de soutenir que la montée du nazisme et de mouvements politiques similaires en Europe avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale a posé un problème existentiel aux juifs d’Europe. Cela aurait pu faire du bien de le dire. De même, il serait honnête de dire – tant sur le plan des faits que du discours – que les colons européens aux Amériques ont posé des menaces existentielles aux peuples autochtones et à leurs cultures.
L’expression pourrait aussi être utilisée de façon appropriée pour décrire certains aspects du commerce atlantique des esclaves, pour ne citer qu’un exemple plus évident.
Mais « menace existentielle » est rarement utilisée de manière salutaire. Au lieu de cela, ce sont un orateur à la voix lisse doté d’un accent américain et une campagne d’État hasbara (propagande de diplomatie publique) menée par des imposteurs experts du côté obscur des relations publiques, qui ont popularisé le concept et l’expression.
Résultat : des mots qui pourraient être utiles si on s’en servait sans intention factice sont à présent connotés, peut-être irréversiblement.
L’idée que les juifs d’Israël aujourd’hui – ou la culture hébraïque de l’Israël moderne – ferait face à une menace qui soit à un niveau qu’on puisse vraiment appeler « existentiel » est plus que juste improbable.
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Israël bombarde une école de l’ONU à Gaza en janvier 2009
Pour s’en assurer, si l’état d’Israël continue à mettre en danger sa propre légitimité à l’intérieur ou à l’étranger – disons, en se montrant excessivement monstrueux – le régime qu’il supervise pourrait se retrouver lui-même confronté à une menace existentielle authentique, et dans ce sens-là, Israël lui-même – mais uniquement dans la mesure où « Israël » désigne le régime ethnocratique mis en place là-bas.
Quand le communisme a implosé et que l’Union Soviétique a craqué, la Russie a subi une transformation très radicale. Mais le pays a survécu avec son peuple et sa culture, parce que, même très connectés, le régime, le communisme d’État et le pays, son peuple, et sa culture n’étaient pas une seule et même chose.
Il en irait de même avec Israël, comme avec tous les États basés sur les Lumières - et les traditions établies durant les révolutions française et américaine – s’il était devenu l’État de ses citoyens, quelles que soient leur religion ou leur identité ethnique.
Cela ne risque pas d’arriver dans un avenir prévisible parce qu’au moment actuel, trop peu d’Israéliens juifs sont disposés à renoncer à l’idée d’un état juif – et ils ont suffisamment la main pour garantir qu’ils suivront leur voie. Une « solution à deux États » est plus faisable. Bien que moins satisfaisante, c’est probablement le seul moyen d’avancer actuellement pour faire progresser la paix et la justice.
Mais même si la solution plus radicale était à l’ordre du jour – en d’autres mots, même si le régime qui est en place maintenant en Israël faisait réellement face à une menace existentielle – les citoyens juifs d’Israël, eux, ne seraient confrontés à rien de tel.
Un retour de flamme aux déprédations israéliennes dans les territoires occupés met les Israéliens en danger, mais un changement du régime responsable de retours de flamme ne l’y mettrait pas.
Il en va de même de l’inexorable « bombe démographique ». Les majorités palestiniennes dans la Palestine mandataire – voire derrière la dite Ligne Verte – ne mettent pas en danger les vies ni les fortunes d’Israéliens juifs, encore moins en danger mortel. Et ils ne présageraient pas davantage la fin de la culture hébraïque que le sionisme a fait naître. Tout cela est en sécurité, aussi longtemps que le monde lui-même n’est pas déséquilibré.
C’était une chose acquise à l’époque où Israël et ses menaces existentielles étaient conformes à ce que l’on en attendait. Mais les circonstances changent quelquefois brutalement, sans avertissement.
* * *
Le problème n’est pas qu’Israël ne réussit plus à se trouver des menaces existentielles. C’est le contraire, s’il n’y réussit pas, il semble à présent en avoir trop. Les événements sont en plein développement, il est donc trop tôt pour en être sûr, mais il semble qu’Israël pourrait bientôt découvrir que quelque chose menace véritablement son existence.
Ce serait la première fois. Et ce n’est pas de bon augure, ni pour Israël ni pour la région, ni pour le monde.
En effet, la menace existentielle à laquelle fait face Israël n’est même pas dirigée contre lui. La menace contre Israël n’est qu’un sous-produit possible d’un péril bien plus vaste qui pourrait en effet déséquilibrer notre monde.
Pour cela comme pour tant d’autres choses, Israël et toutes les parties touchées doivent remercier l’Amérique – ou plutôt cet état de sécurité nationale mal guidé que sont devenus les États-Unis.
Quand Barack Obama a gagné en 2008, on a eu une chance d’en finir enfin avec les pires excès de Bush-Cheney. Au lieu de ça, nous n’en avons eu que davantage, voire bien pire encore.
Même les malfaisants sont toujours là. Six ans après l’Age d’Obama ils ont fini par reprendre leurs agissements.
En témoignent notamment ces néoconservateurs non reconstitués qui sont toujours dans le paysage, causant des problèmes. Nos médias leur offrent une plate-forme qui les maintient présents. Curieusement, des membres des familles Bush et Cheney – tous des pourris – sont toujours là et attirent sur eux l’attention des médias.
Mais à présent,il suffit de réfléchir un peu pour se rendre compte que la guerre en Irak a été une erreur colossale.
Pratiquement toutes les décisions prises par les États-Unis dans cette entreprise étaient mal avisées. Et les choses n’ont fait qu’empirer quand l’administration Obama a repris l’affaire là où ses prédécesseurs l’avaient abandonnée. À terme, Obama a fait cesser les opérations de combat flagrantes ; après sept années il n’y avait pas vraiment de raison de les poursuivre.
Mais en sous-traitant la majorité des tueries, son administration n’a fait que continuer la guerre et l’occupation d’une manière différente, moins flagrante. Le stratagème a marché pendant un temps parce que les États-Unis ont su acheter presque toute opposition (mais pas toute), et parce qu’Obama a maintenu à flot le gouvernement irakien avec les dollars du contribuable américain.
Sur le plan intérieur, la plupart du temps Obama a su se jouer de tout le monde, parce que, comme d’habitude, les médias n’ont pas fait leur boulot. Ayant fait preuve d’enthousiasme dès avant le début de la guerre d’Irak, les médias ont perdu tout intérêt dès que les meurtres et le chaos ont commencé à se calmer.
Comme ils ne pouvaient pas juste ignorer ce qui se passait, ils ont pris le chemin le plus facile, répétant ce que leur soufflaient le Département d’État et la Défense. Mais aujourd’hui, grâce surtout à l’incompétence étatsunienne, la situation sur le terrain change. Tout à coup, la structure d’occupation que l’Amérique a combinée pendant la dernière décennie s’écroule – en même temps que le régime irakien lui-même. Des djihadistes sunnites se sont ébranlés et des milices chiites se reconstituent. La guerre civile fermente. Elle a sans doute déjà commencé.
Quelle ironie : ce que les Américains ont mis en place est à présent remplacé justement par ce que George Bush et Dick Cheney avaient prétendu empêcher : l’établissement d’un refuge terroriste sûr au cœur du Moyen-Orient. L’Irak n’est pas le seul pays en danger. La guerre civile en Syrie a déjà contaminé son voisin et vice-versa, compromettant l’équilibre étatique régional constitué après la Seconde Guerre Mondiale. L’incompétence américaine est largement coupable de tout ceci. Bush et Cheney n’avaient pas la moindre idée d’où ils mettaient les pieds et leur successeur n’était pas mieux préparé à gérer la situation que leurs machinations avaient suscitée.
La question est maintenant de savoir comment encadrer l’instabilité qu’ils ont créée. Celle-ci va-t-elle se répandre dans toute la région – au Liban par exemple ? Va-t-elle déstabiliser la Jordanie ? L’Égypte se trouve déjà en plein chaos. Quels effets aura-t-elle ?
La seule chose certaine c’est qu’Israël va enfin faire face à une authentique menace existentielle. Même si la menace peut se limiter à sa frontière avec la Syrie, ce sera plus que suffisant. Une guerre régionale incontrôlable entreprise par des parties âprement opposées qui ne sont d’accord que sur leur hostilité à l’état d’Israël, va probablement mettre en péril la sécurité apparemment sans faille qu’Israël procure à ses citoyens juifs.
Benjamin Netanyahou a tellement crié au loup que c’en est devenu une seconde nature. A présent, il va avoir ce contre quoi il a tant bêlé, et ni lui ni ceux qui pensent comme lui ne vont aimer ça.
Les conséquences de la guerre d’Irak de Bush-Obama arrivent à échéance. Une de ces conséquences – pas la pire mais certainement la plus ironique – c’est que la panique en Israël sera bientôt dépassée par les événements, mettant Israël lui-même plus en danger qu’il ne l’a jamais été.
Faites attention à ce que vous souhaitez – c’est bien vrai !
* Andrew Levine est chercheur à l’Institut des Études Politiques, auteur de l’ouvrage "The american ideology" (Routledge) » et du Lexique « Political key words (Blackwell) » ainsi que de nombreux autres livres et articles dans le domaine de la philosophie politique. Son dernier livre est « In Bad Faith : What’s Wrong With the Opium of the People ». Il était professeur de philosophie à l’université de Wisconsin-Madison et professeur chercheur (philosophie) à l’université de Mayland-College Park. Il a contribué à « Hopeless : Barack Obama and the Politics of Illusion » (AK Press).
- Lire également :
Délégitimer Israël ? - 21 janvier 2014
29 juin 2014 - CounterPunch - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.counterpunch.org/2014/06...
Traduction : Info-Palestine.eu - AMM




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