deuil du Prince des martyrs
Quel est ce tourment qui s’abat encore sur le monde entier
Pourquoi cette élégie, ce deuil et ces lamentations
Quelle est cette immense résurrection qui s’est élevée
de la terre, sans trompette de Michel, jusqu’à l’Empyrée
Cette aube sombre s’est levée encore d’où
bouleversant le monde et les hommes
Le soleil semble se lever de l’Ouest
Jetant le trouble dans toutes les particules du monde
J’aurai raison si je l’appelle la fin du monde
Cette résurrection que l’on appelle moharam
A la cour divine où l’affliction est bannie
La tête des anges s’incline sous le poids de l’affliction
Djinn et ange se lamentent sur le sort des hommes
C’est le deuil du plus noble fils d’Adam
L’astre flamboyant de la terre et des cieux, la lumière du Levant
Formé dans le giron du Messager de Dieu, Hossein
****
Le vaisseau brisé de la tempête de Karbala
baigne dans le sang, le champ de Karbala
Si l’œil du monde le pleure à chaudes larmes
C’est que le sang ruisselait à Karbala
La main du destin n’a eu comme eau de rose que de larme
De cette rose épanouie dans la roseraie de Karbala
Les habitants de Koufa n’ont même pas offert de l’eau
Quelle hospitalité envers l’hôte de Karbala !
Monstre et démon, tous désaltérés, alors que
le Sceau des prophètes déplore la soif du Salomon de Karbala
Les complaintes s’élèvent au ciel
Le cri des assoiffés de la plaine de Karbala
Hélas ! L’armée de l’ennemi n’a eu honte même un seul instant
lorsqu’elle se rua sur la tente du sultan de Karbala
En cet instant de honte la voûte céleste se consuma dans le feu
la terreur de l’ennemi répercutant dans le sanctuaire les gémissements
*****
Pourvu qu’en ce moment la voûte céleste se renverse
Mais que le pilier de cette tente de haute mâture ne s’effondre pas
Pourvu qu’en ce moment provienne de montagne en montagne
une sombre inondation mais que la terre ne se couvre pas de bitume
Pourvu qu’en ce moment du soupir des gens de la demeure, consumant le monde entier
une flamme embrase le meule du monde d’ici-bas
Pourvu qu’en ce moment que son corps ait été enterré
l’âme des habitants de la terre quitte leur corps
Pourvu qu’en ce moment que le vaisseau de la Famille du Prophète se brise
le monde entier baigne dans la mer du sang
Si cette vengeance n’a pas lieu au jour de Résurrection
comment se fera le commerce du destin
Si la Famille du Prophète lève les bras vers le ciel pour se plaindre
les piliers de l’Empyrée s’ébranleront
****
Lorsqu’on appela à la table de la tristesse le monde
on y invita d’abord la lignée des prophètes
Lorsque arriva le tour des Amis de Dieu, le ciel palpita
de ce coup qu’on porta à la tête du Lion de Dieu
Cette porte dont Gabriel le probe était le garde
les tyrans la lancèrent aux côtes de la femme la plus prestigieuse du monde
On fit un feu des rayons des graines de diamants
pour y faire consumer Hassan Mojtaba
Ensuite on arracha cette demeure céleste
de Médine pour la planter à Karbala
Les habitants de Koufa frappèrent avec la hache de la tyrannie
les altiers palmiers du verge de la Famille du Prophète
De ce coup qui déchira la chair de Mustafa
on porta à la bouche assoiffée du fils de Morteza
Les habitants du sanctuaire frappant la poitrine
se lamentaient à la cour du Haut sanctuaire divin
L’esprit du probe avait posé la tête voilée sur le genou
l’œil du soleil sombra dans les ténèbres
****
Lorsque le sang coula de cette bouche assoiffée sur la terre
la terre bouillonna et l’Empyrée s’ébranla
Il fut proche que la maison de la foi soit détruite
Tant on portait des coups aux piliers de la religion
Lorsque les viles abattirent ce haut palmier
la tempête de poussière de la terre arriva au ciel
Lorsque le vent fit parvenir cette poussière à la tombe du Prophète
la poussière s’éleva de Médine jusqu’au septième ciel
Il jeta les vêtements dans la jarre du monde, les imbibant de l’indigo
lorsque cette nouvelle arriva jusqu’à la voûte céleste, à Jésus
La voûte céleste fut emplie de bruits
Lorsque fut le tour parmi les prophètes, à l’esprit probe
Il traça ce rêve lorsque cette poussière
arriva jusqu’à la magnificence de la cour du Créateur de l’univers
Quoiqu’Il soit écarté de la tristesse le Tout Puissant
Quand Il est dans la poitrine, le cœur reste écarté de l’affliction
****
Je crains que lorsqu’on fixe le châtiment de son assassin
on barre d’un trait le chapitre de la clémence
Je crains que de ce péché, les intercesseurs du Jour de Résurrection
se sentent honteux d’évoquer les péchés des hommes
Le bras de Dieu sort de la manche
Lorsque les Gens de la Demeure montrent du doigt les tyrans
Hélas ! Quand avec le linceul d’où s’égoutte le sang
la famille d’Ali se dresse comme une flamme de feu
Hélas ! Cet instant où les jeunes de la Demeure
le linceul ensanglanté traversent la scène de la Résurrection
Ce groupe qui se rua sur leur rang à Karbala
a bouleversé le jour de Résurrection les rangs
Peut attendre qu’il respecte le maître du sanctuaire
ceux qui ont frappé de leur épée le sanctuaire
Ils mirent au bout de lance cette tête
que Gabriel lavait les cheveux avec l’eau du paradis
****
En ce jour où l’on mit au bout de lance la tête de ce vénéré
le soleil vint la tête nue du haut de la montagne
Une vague se souleva et s’ébranla la montagne
le nuage se mit à pleurer
Comme si la terre entière trembla
Comme si la voûte céleste s’arrêta de tourner
En cet instant, l’Empyrée trembla ; la roue du temps
crut que le jour de Résurrection était arrivé
Cette tente dont les cheveux des anges était la corde
fut comme une bulle renversée dans la tourmente
Ce groupe dont Gabriel était le gardien de la caravane
fut contraint de monter sur le chameau sans litière
Quoique l’umma du prophète ait accompli cet acte
l’âme probe fut empli de honte devant l’âme du prophète
Ensuite de Koufa l’armée changea de cap vers le Cham
de sorte que la raison dise que c’est la Résurrection
****
Mohtasham Kashani
Quel est ce tourment qui s’abat encore sur le monde entier
Pourquoi cette élégie, ce deuil et ces lamentations
Quelle est cette immense résurrection qui s’est élevée
de la terre, sans trompette de Michel, jusqu’à l’Empyrée
Cette aube sombre s’est levée encore d’où
bouleversant le monde et les hommes
Le soleil semble se lever de l’Ouest
Jetant le trouble dans toutes les particules du monde
J’aurai raison si je l’appelle la fin du monde
Cette résurrection que l’on appelle moharam
A la cour divine où l’affliction est bannie
La tête des anges s’incline sous le poids de l’affliction
Djinn et ange se lamentent sur le sort des hommes
C’est le deuil du plus noble fils d’Adam
L’astre flamboyant de la terre et des cieux, la lumière du Levant
Formé dans le giron du Messager de Dieu, Hossein
****
Le vaisseau brisé de la tempête de Karbala
baigne dans le sang, le champ de Karbala
Si l’œil du monde le pleure à chaudes larmes
C’est que le sang ruisselait à Karbala
La main du destin n’a eu comme eau de rose que de larme
De cette rose épanouie dans la roseraie de Karbala
Les habitants de Koufa n’ont même pas offert de l’eau
Quelle hospitalité envers l’hôte de Karbala !
Monstre et démon, tous désaltérés, alors que
le Sceau des prophètes déplore la soif du Salomon de Karbala
Les complaintes s’élèvent au ciel
Le cri des assoiffés de la plaine de Karbala
Hélas ! L’armée de l’ennemi n’a eu honte même un seul instant
lorsqu’elle se rua sur la tente du sultan de Karbala
En cet instant de honte la voûte céleste se consuma dans le feu
la terreur de l’ennemi répercutant dans le sanctuaire les gémissements
*****
Pourvu qu’en ce moment la voûte céleste se renverse
Mais que le pilier de cette tente de haute mâture ne s’effondre pas
Pourvu qu’en ce moment provienne de montagne en montagne
une sombre inondation mais que la terre ne se couvre pas de bitume
Pourvu qu’en ce moment du soupir des gens de la demeure, consumant le monde entier
une flamme embrase le meule du monde d’ici-bas
Pourvu qu’en ce moment que son corps ait été enterré
l’âme des habitants de la terre quitte leur corps
Pourvu qu’en ce moment que le vaisseau de la Famille du Prophète se brise
le monde entier baigne dans la mer du sang
Si cette vengeance n’a pas lieu au jour de Résurrection
comment se fera le commerce du destin
Si la Famille du Prophète lève les bras vers le ciel pour se plaindre
les piliers de l’Empyrée s’ébranleront
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Lorsqu’on appela à la table de la tristesse le monde
on y invita d’abord la lignée des prophètes
Lorsque arriva le tour des Amis de Dieu, le ciel palpita
de ce coup qu’on porta à la tête du Lion de Dieu
Cette porte dont Gabriel le probe était le garde
les tyrans la lancèrent aux côtes de la femme la plus prestigieuse du monde
On fit un feu des rayons des graines de diamants
pour y faire consumer Hassan Mojtaba
Ensuite on arracha cette demeure céleste
de Médine pour la planter à Karbala
Les habitants de Koufa frappèrent avec la hache de la tyrannie
les altiers palmiers du verge de la Famille du Prophète
De ce coup qui déchira la chair de Mustafa
on porta à la bouche assoiffée du fils de Morteza
Les habitants du sanctuaire frappant la poitrine
se lamentaient à la cour du Haut sanctuaire divin
L’esprit du probe avait posé la tête voilée sur le genou
l’œil du soleil sombra dans les ténèbres
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Lorsque le sang coula de cette bouche assoiffée sur la terre
la terre bouillonna et l’Empyrée s’ébranla
Il fut proche que la maison de la foi soit détruite
Tant on portait des coups aux piliers de la religion
Lorsque les viles abattirent ce haut palmier
la tempête de poussière de la terre arriva au ciel
Lorsque le vent fit parvenir cette poussière à la tombe du Prophète
la poussière s’éleva de Médine jusqu’au septième ciel
Il jeta les vêtements dans la jarre du monde, les imbibant de l’indigo
lorsque cette nouvelle arriva jusqu’à la voûte céleste, à Jésus
La voûte céleste fut emplie de bruits
Lorsque fut le tour parmi les prophètes, à l’esprit probe
Il traça ce rêve lorsque cette poussière
arriva jusqu’à la magnificence de la cour du Créateur de l’univers
Quoiqu’Il soit écarté de la tristesse le Tout Puissant
Quand Il est dans la poitrine, le cœur reste écarté de l’affliction
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Je crains que lorsqu’on fixe le châtiment de son assassin
on barre d’un trait le chapitre de la clémence
Je crains que de ce péché, les intercesseurs du Jour de Résurrection
se sentent honteux d’évoquer les péchés des hommes
Le bras de Dieu sort de la manche
Lorsque les Gens de la Demeure montrent du doigt les tyrans
Hélas ! Quand avec le linceul d’où s’égoutte le sang
la famille d’Ali se dresse comme une flamme de feu
Hélas ! Cet instant où les jeunes de la Demeure
le linceul ensanglanté traversent la scène de la Résurrection
Ce groupe qui se rua sur leur rang à Karbala
a bouleversé le jour de Résurrection les rangs
Peut attendre qu’il respecte le maître du sanctuaire
ceux qui ont frappé de leur épée le sanctuaire
Ils mirent au bout de lance cette tête
que Gabriel lavait les cheveux avec l’eau du paradis
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En ce jour où l’on mit au bout de lance la tête de ce vénéré
le soleil vint la tête nue du haut de la montagne
Une vague se souleva et s’ébranla la montagne
le nuage se mit à pleurer
Comme si la terre entière trembla
Comme si la voûte céleste s’arrêta de tourner
En cet instant, l’Empyrée trembla ; la roue du temps
crut que le jour de Résurrection était arrivé
Cette tente dont les cheveux des anges était la corde
fut comme une bulle renversée dans la tourmente
Ce groupe dont Gabriel était le gardien de la caravane
fut contraint de monter sur le chameau sans litière
Quoique l’umma du prophète ait accompli cet acte
l’âme probe fut empli de honte devant l’âme du prophète
Ensuite de Koufa l’armée changea de cap vers le Cham
de sorte que la raison dise que c’est la Résurrection
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Mohtasham Kashani
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