le plan de paix de netanayou

le plan de paix de Netanayou : une "surprise" selon un de ses proches

Le parti « Likoud » dirigé par Benjamin Netanyahu, essaye d’améliorer son image politique à travers le monde et surtout aux Etats-Unis avec l’arrivée au pouvoir américain d’une nouvelle administration. C’est pourquoi, selon Ayoub Kara l’un des proches de Netanyahu, le « Likoud » met l’accent des derniers jours sur un nouveau plan de paix qui sera « une surprise » aussi grande que la paix établie avec l’Egypte par le Premier ministre Menahem Begin.

Le quotidien « Al-Hayat » rapporte que les hameaux de Chebaa, le village de Ghajar, les plateaux du Golan, ainsi que la question palestinienne sont les points cruciaux du plan de paix que prépare le « Likoud ». En ce qui concerne la Syrie, Netanyahu approuve d’entamer directement un « compromis temporaire » en attendant de voir dans quel sens pourraient se diriger les relations de la nouvelle administration américaine avec l’Iran et la Syrie.

Une entente au niveau tripartite aurait un impact sur la situation globale au Nord de la Palestine occupée et dans la bande de Gaza. Le plan de paix avec la Syrie du « Likoud » prévoit un retrait partiel du Golan, ce retrait englobe les cinq villages (Majdal Shams, Qenya, Mas’ada et Ghajar) en échange la Syrie devrait mettre fin à son alliance militaire avec l’Iran, comme elle devrait arrêter son aide au « Hezbollah » libanais et au mouvement palestinien Hamas.

Du coté libanais, le « Likoud » envisage de faire un referendum populaire au village de Ghajar et les habitants eux-mêmes détermineront à quelle identité et à quelle souveraineté ils veulent se soumettre.

Quant au problème des Hameaux de Chebaa, Kara considère que tout dépend du « Hezbollah », et il affirme que l’entité sioniste aspire à imposer une stabilité sur la zone frontalière où le « Hezbollah serait totalement absent. Ceci pourrait se réaliser en coordinationa vec les forces internationales (FINUL), et alors la résolution du problème serait dans un avenir très proche.

al-manar, le 01/03/2009