| Syrie: le génocide de l’OTAN approche Le rapport de l’ONU sur la Syrie a été co-écrit par le directeur d’un think-tank privé américain par  Tony  Cartalucci | |
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| Mondialisation.ca, Le 1 decembre 2011 | |
| Des  mensonges éhontés proférés par des “activistes des droits de l’Homme”  ont mené à une brutalité inomable de la part de l’OTAN, ce qui a mis  ultimement au pouvoir en Libye le représentant de BP, Shell et du Petroleum Institute sponsorisé par Total:  Abdurahim El-Keib. Maintenant, ces mêmes intérêts finanço-industriels,  au travers de leurs mêmes réseaux de propagande, de duplicité et de  déception, sont en train de bâtir les fondations d’un même forfait en  Syrie. Il a été récemment révélé que le rapport du Conseil  des Droits de l’Homme de l’ONU en ce qui concerne “les crimes syriens  contre l’humanité” a été en fait co-écrit par Karen Koning AbuZayd, une directrice du think-tank américain privé de Washington:  Middle East Policy Council, qui inclut des gens d’Exxon, des agents de  la CIA, des représentants du gouvernement, de l’armée américaine et même  le président de la chambre de commerce américano-qatarie, qui inclut  aussi parmi ses membres: Al Jazeera, Chevron, Exxon, le fabriquant de  munitions Raytheon (qui a fourni les munitions des salves d’ouverture de  l’OTAN durant la guerre en Libye) et Boeing. Le conflit d’intérêts est  tellement monumental qu’il n’est dépassé que par la frénésie  d’acceptance des médias corporatistes de ce rapport et leur négligence  complète de diffuser le fait de l’origine totalement compromise de ceux  responsables de l’avoir écrit. Le rapport de l’ONU lui-même (.pdf ici)  ne contient pas de preuve vérifiable, mais plutôt des ouï-dires  rapportés de Genève par de soi-disant “victimes”, “témoins” et  “déserteurs”, mis en avant par des “personnes et organisations  intéressées”. En d’autres termes, c’était une invitation ouverte pour  les ennemis de la Syrie de dépeindre quelque image du gouvernement en  place qui leur semblait bonne. Alors que des critiques clâment haut et  fort que cela n’est dû qu’à une mauvais coopération du gouvernement  syrien avec l’ONU, il est plus que probable que l’ONU elle-même est  complice dans la fourniture à Wall Street et la city de Londres de  l’opportunité de conquêtes militaires, comme elle l’a déjà fait avec  l’Irak, la Côte d’Ivoire et plus récemment la Libye. Comment commencer la guerre Ainsi, c’est à travers ce prisme déformant que les  appels à l’intervention militaire sont faits. Après avoir nié pendant  des mois que l’opposition était armée, le think-tank du CFR financé par  Wall Street admet ouvertement que non seulement les “manifestants” sont  armés, mais qu’il y a aussi une armée de résistance de 15000 hommes. Le  CFR dit que cette “Armée Libre de Syrie” demande des armes et du soutien  aérien. Il a déjà été révélé que des armes passent librement les  frontières syriennes de la part de soutiens étrangers, de manière plus  spécifique, de la Turquie, du Liban, d’Israël et maintenant aussi loin que de la Libye.  Le rapport du CFR explore ensuite les options à la disposition de  l’OTAN pour faciliter le “changement de régime”, incluant l’utilisation  de “systèmes de surveillance aériens, de facilitateurs logistiques, de  gardiens de la paix, de drones armés, d’avions de combat, de troupes au  sol et “d’armes de contrebande”. Bien sûr, le nombre de déserteurs syriens est tout  aussi sans fondement que le rapport de l’ONU sur les droits de l’Homme.  Mais quoi qu’il en soit, le narratif même d’une grande force armée  militante opérant depuis l’intérieur de la Syrie, contredit le narratif  occidental qui dit que l’armée syrienne massacre de pauvres civils sans  défense. Avec une armée de “15000 déserteurs” essayant de se saisir de  la nation de force avec l’aide financière, d’armes et de soutien  diplomatique depuis l’étranger, on peut trouver très difficile à croire  que le gouvernement syrien perdrait son temps à “massacrer des civils  innocents”. Tout comme ce fut le cas en Libye ou dans quelque pays où  l’occident a tenté des “révolutions” ou les a réussi, la violence  générée par l’occident est toujours une partie prédéterminée de  l’équation, totalement planifiée en avance avec la violence subséquente  bien cachée derrière des histoires de brutalité à sens unique dont la  cible est immanquablement le régime en place. Comme il est dit dans la rapport de la fondation privée Brookings Institution “Quel chemin veers la Perse ?”,  l’inclusion d’un soutien armé secret pour les protestations soutenues  par les Etats-Unis n’est pas qu’une option, mais une nécessité quand on  pratique ce genre d’opérations au sein de nations qui ont des forces de  sécurité compétentes. Utiliser la force militaire pour assister des révolutions populaires pages 109-110 (page 122-123 dans le document en .pdf): “En conséquence, si les Etats-Unis doivent réussir à  déclancher une révolte contre un régime religieux, Washington devra  considérer s’il voudra le faire avec une forme de soutien militaire afin  de prévenir Téhéran d’écraser le mouvement… Cette condition veut dire  qu’une révolution populaire en Iran ne semble pas être dans le moule des  “révolutions de velours” qui peuvent se produire ailleurs. Le fait est  que le régime iranien n’est pas près de vouloir partir gentillement et  contrairement à bien des régimes de l’Europe de l’Est, il pourrait  choisir de se battre à mort. Dans ces circonstances, s’il n’y a pas de  soutien militaire extérieur aux révolutionnaires, ceux-ci ne failliront  simplement pas, ils seront massacrés. Ainsi, si les Etats-Unis veulent poursuivre cette  politique, Washington devra prendre cette possibilité en considération.  Ceci ajoute des requis très importants à la liste: soit la politique  doit inclure des moyens d’affaiblir l’armée iranienne ou affaiblir la  volonté des leaders du régime de faire appel à l’armée, ou alors les  Etats-Unis devront être prêts à intervenir pour la battre.” En plus de cette confession par la Brookings  Institution, cette manière récurente de fournir ou de couvrir  l’existence d’éléments armés déployés durant les phases initiales d’une  révolution colorée a aussi été documentée en Libye, en Syrie et à Bangkok en Thaïlande en 2010.  De la même manière qu’en Libye où des légions de rebelles armés d’Al  Qaïda, fraîchement revenus d’avoir tué des troupes américaines et  britanniques en Irak et en Afghanistan, furent masquées avec des  histoires à dormir debout de jeunes manifestants de rue étant taillés en  pièces par la mitraille des troupes de Kadhafi, la Syrie a elle aussi  été minée par la violence de militants depuis le début des troubles plus  tôt cette année. Dans l’édition du mois d’Avril de “Globalist War Machine Fixates on Syria”,  les premiers rapports concernant les maintenant omniprésents tireurs  embusqués qui terrorisent la Syrie, firent leur apparition. Il fut noté  la similarité étonnante entre ces attaques de tireurs embusqués et le  même type d’attaques effectuées au Yémen et l’année précédente en  Thaïlande, des pays victimes de manœuvres de déstabilisations fomentées  par l’occident. Ce sera au travers d’une perpétuelle campagne de  mensonge effectuée par les régimes marionnettes variés de l’occident et  leur média hautement compromis que cette guerre débutera. Le régime  actuel syrien sera dépeint comme un oppresseur des droits de l’Homme  alors que des armes et un soutien logistique seront donnés à l’armée de  mercenaires qui n’en finit pas de grandir et qui commettra toujours plus  de provocations. A terme, alors que les “manœuvres légales” sont  effectuées, cette armée de mercenaires obtiendra le soutien aérien et  naval de l’OTAN, des forces spéciales de l’OTAN et potentiellement de  troupes au sol, qui impliqueront bien sûr la Turquie, un membre de  l’OTAN depuis 1952 et déjà bien engagée dans les affaires d’ingérence  contre la Syrie. Comment arrêter la guerre Alors que la puissance qui est derrière cette machine  de guerre qui broie la planète semble être monolithique et instoppable,  la véritable source de son pouvoir se reflète dans notre miroir tous  les jours. Nous, par les choix que nous faisons du comment nous passons  notre temps, nous dépensons notre argent, nous focalisons notre  attention, nous alimentons quotidiennement sa consommation destructrice  de notre monde. Bien que les manifestations, les élections, et  l’activisme sont importants, ce qui est absolument essentiel est de  couper la machine de sa source de carburant. Ce qui veut dire pour nous  de boycotter les grosses industries, les institutions et les  personnalités qui la constituent au point de famine et de soumission.  Nous devons travailler sans relâche à l’identification de ces industries, institutions et personnalités  et exposer leurs forfaits au grand jour à travers les média  alternatifs, les réduire à la banqueroute par le boycott et les  remplacer totalement par des solutions locales dérivées à la fois de la tradition et de l’inovation technologique. La plus grande des générations a dit “plus jamais” à  la montée du fascisme dans les années 1930 et 1940 et pourtant, une fois  de plus, nous sommes en train de contempler la montée de Wall Street et  de la city de Londres vers des sommets écœurants de pouvoir et de  bellicisme injustifiés. Faisons en sorte que cette génération disent  “pas en notre nom” et réduise la bête à la soumission par la famine économique, de la même manière qu’elle l’a faite à tant de nations souveraines. Article original en anglais : http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/syria-nato-genocide-approaches.html Traduction : Résistance 71 | |
02 décembre 2011
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