23 décembre 2013

S.Nasrallah aux Israéliens: la punition ne va pas tarder

 

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah s’est dit inquiet quant aux tentatives de certaines parties régionales de faire exploser le Liban à cause de leurs défaites en Syrie, appelant à mettre l’armée libanaise à l’abri des divisions et des calculs politiques internes, parce qu’elle est la seule institution restante qui jouit de l’unanimité de toutes les parties.
S’exprimant devant des milliers de participants lors d'une cérémonie de commémoration du martyre du dirigeant de la résistance hajj Hassan Lakkis, Sayed Nasrallah a assuré que le règlement de compte est toujours de vigueur avec l’ennemi sioniste et que l’assassinat de ce commandant ne passera pas sans riposte.
Abordant le dossier de la formation du gouvernement, le secrétaire général du Hezbollah a insisté sur la formation d’un gouvernement d’union nationale, rejetant le vide gouvernemental et présidentiel.
Et sur la Syrie, Sayed Nasrallah a appelé les partis politiques libanais à tirer les leçons des combats qui opposent les groupes takfiris entre eux, ce qui confirme que ce danger menace toutes les communautés, sunnites, chiites et toutes les minorités confondues.

Dans ce qui suit les principales idées du discours :
« Que la paix de Dieu soit sur vous, sur son Messager - le prophète Mohammad- et sur sa famille. Dieu - exalté soit-Il- dit dans son Livre : « Dieu a acheté aux croyants leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis, en vue de défendre Sa Cause : tuer et se faire tuer. C'est une promesse authentique qu'Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l'Évangile et le Coran. Et qui est plus fidèle à sa promesse que le Seigneur? Réjouissez-vous donc de l'échange que vous avez effectué ! N'est-ce pas que c'est là le comble de la félicité? »
Je vous remercie pour votre participation à cette cérémonie organisée à l’occasion du martyre du hajj Hassan Lakkis, ce grand combattant de la résistance.
Dans la première partie de mon discours je vais m’attarder sur le parcours de ce martyr, son jihad et sa personnalité, alors que dans la deuxième partie j’aborderai la situation politique locale et régionale.
Le martyr Hassan Lakkis : L’un des cerveaux brillants de la résistance
Premièrement, ce genre de martyrs ne sont connus que dans leur cercle familial ou amical, ou parmi leurs collègues chargés des mêmes missions. La nature de leurs missions ne permet pas qu’on les présente ou qu’on les fasse connaitre aux gens. Pour cette raison, ils sont inconnus du peuple avant leur martyre. Et une fois qu’ils tombent en martyre, leur identité est dévoilée aux gens, mais certes on ne peut pas tout dire sur leur vie.
En réalité, ces frères du jihad ne vivent que pour la résistance. Leur comportement, leur mode de vie, leurs travaux sont inhérents à la voie de la résistance. Nous ne pouvons pas parler en détails de leurs exploits parce que nous sommes toujours sur le champ de la bataille. Ceci est étroitement lié à l’action de la résistance. Cette impossibilité de faire connaitre ces martyrs aux gens même après leur départ fait partie de leurs sacrifices et des sacrifices de leurs familles.
Nous souhaitons qu’un jour nous pourrons révéler aux gens la nature de leurs missions et leurs exploits pour être équitables envers eux dans ce monde. D’ailleurs, cette vie est éphémère et l’important c’est leur récompense dans l’au-delà. Ces martyrs resteront vivants à travers leurs exploits dans la voie de la résistance.
Ceux qui ont travaillé avec le martyr Hassan Lakkis savent très bien qu’il était un combattant persévérant, créatif, et l’un des cerveaux brillants dans les rangs de la résistance. Alors que l’ennemi parle d’une guerre de cerveaux contre le Hezbollah, sachez que hajj Hassan fait partie de ces cerveaux. Dans le temps de la guerre, il prenait part aux combats. Nous étions des amis intimes depuis les débuts de cette résistance à Baalbeck.
L’ennemi israélien responsable de son assassinat
Troisièmement, en ce qui concerne son assassinat. Tous les indices nous conduisent à la responsabilité de l’ennemi israélien dans le meurtre de Hajj Hassan. Sans oublier de rappeler que ce martyr avait déjà fait l’objet d’une tentative d’assassinat avortée commise par l’ennemi. La couverture médiatique israélienne était sur le point de reconnaitre ouvertement le rôle israélien dans cet assassinat.
Certes tout le monde peut écrire ce que bon lui semble sur les sites et les pages de socialisation. La plupart des groupes salafistes qui ont revendiqué l’attaque avaient pour objectif de provoquer des tensions dans le pays et de semer la division confessionnelle. Pour nous tout ce qui a été dit n’a aucune valeur. Nous n’accusons pas arbitrairement les Israéliens, nous avons des indices.
Les assassinats sont le prix de nos victoires
Quatrièmement, il faut savoir qu’à travers ce martyre nous payons toujours le prix de nos victoires sur l’ennemi israélien. Cette résistance a réalisé une victoire historique en 2000 et a chassé l’ennemi de nos terres. D’aucuns veulent nous faire oublier cette histoire. Cette victoire a changé la plupart des équations dans la région.
Arrivant à la victoire de 2006 qui a avorté le projet du Grand Moyen-Orient. Figurez-vous qu’on va vous applaudir pour cet exploit ? Ou bien ils vont nous faire payer un prix élevé pour notre résistance jusqu’au dernier souffle ? Evidemment, l’ennemi va nous pourchasser et nous tuer comme il le fait avec les combattants des autres factions de résistance.
Nous payons le prix de notre persévérance sur la voie de la résistance. Alors que les autres sont occupés par d’autres questions locales et régionales, la résistance tient toujours à sa cause et beaucoup de nos frères et sœurs planifient jour et nuit pour combattre cet ennemi. Leur première et dernière préoccupation est de battre l’ennemi et de défendre la population et la terre.
L’assassinat de hajj Hassan vise à frapper les capacités de la résistance à se développer et à se renforcer. Hajj Imad Moghniyé et Hajj Hassan Salamé et d’autres ont été assassinés pour ces mêmes raisons. Ça fait partie des prix que la résistance paie. En effet, les victoires de la résistance ont ouvert de nouveaux horizons après de longues années de théories prônant la capitulation et la résignation devant l’ennemi.
Guerre médiatique pour déformer notre image
La guerre médiatique visant à déformer l’image de la résistance est aussi l’un des prix que nous payons. Des sommes d’argent exorbitantes sont réservées sur le plan national, arabe et international pour dissuader les jeunes de s’enrôler dans les rangs de la résistance. Certains médias libanais ont prétendu que les morts du Hezbollah en Syrie ont dépassé les 500 et s’approchent rapidement des mille morts. Ceux-ci savent très bien qu’ils sont en train de mentir. Croyez-vous que dans ce petit pays on peut cacher les morts ? A leur croire, le Hezbollah devrait être exterminé.
La plupart des adversaires locaux du Hezbollah et hors du Liban mènent toute une campagne de slogans verbaux parce qu’ils ne peuvent pas combattre la résistance sur le terrain. Comme ce fut le cas lors de la guerre de juillet, ou lors des raisins de la colère ou autre, nous perdons toujours des combattants. Rien ne nous oblige de fournir de détails sur les circonstances de la mort de nos martyrs dans les médias. Nous ne déformons pas les réalités. Cette résistance a consenti des martyrs pour poursuivre la voie des victoires.
Allez chez les familles des martyrs tués dans les combats contre l’ennemi israélien ou contre les groupes terroristes takfiris. Ces familles sont attachées à la voie de la résistance et sont patientes face à ces grandes pertes. Les médias adverses tentent de montrer au public que le Hezbollah perd le soutien des familles des martyrs. Je n’ai jamais trouvé qu’il était nécessaire de tenir des réunions pour appeler les jeunes aux combats. Plus encore, à la vue du moral de nos jeunes, inchallah je n’aurai jamais besoin de le faire.
Le compte toujours ouvert avec l’ennemi, la punition viendra
Cinquièmement, l’assassinat du hajj Hassan ne passera pas sans riposte. Le compte est ouvert avec cet ennemi israélien depuis l’assassinat du cheikh Ragheb Harb. La punition viendra. Que l’ennemi ne se sente pas qu’il est en sureté. Nous allons venger des vrais meurtriers.
Déclaration de Tripoli, déclaration de guerre ?
Passons au Liban : Ces derniers jours, nous assistons à une escalade verbale inouïe de la part de l’autre camp politique sur la scène libanaise. En ce qui concerne la dernière déclaration faite à Tripoli par les forces du 14 mars, nous avons décelé une nouvelle orientation dangereuse.
Dans leur communiqué, les forces du 14 mars ont rejeté « l’extrémisme de certains chiites venus de Téhéran qui ont écarté, fait exploser, apostasié et assassiné » des Libanais.
Que veulent-ils dire par ces propos ? La première hypothèse c’est que pour le camp du 14 mars, il n’est plus possible de se mettre à la table du dialogue et de former un gouvernement d’union nationale. Ce communiqué est une déclaration de guerre. Dites pour nous alors si vous avez décidé d’éliminer une grande partie de la population libanaise, de faire la guerre contre nous, de légitimer l’effusion de notre sang. Laissons-nous savoir si c’est vrai. Sachez que nous ne cherchons pas la guerre avec vous. Nous nous sommes point préoccupés par ce que vous faites. Mais que personne ne joue avec nous.
Sommes-nous arrivés au constat définitif sur la fin de la coexistence au Liban ? Allons-nous vivre comme dans d’autres pays où les parties politiques s’entretuent?
Mettez l’armée à l’abri des divergences
Deuxième point, par rapport aux attentats contre l’armée et ses postes. C’est une question délicate que nous ne devons pas prendre à la légère. Nous tenons à ne pas exacerber les tensions dans le pays et pour cette raison nous nous sommes abstenus de publier des communiqués sur ces attaques. Mais nous ne devons pas minimiser ce qui s’est passé parce que les attentats contre l’armée portent en eux des indices très dangereux.
Tous les Libanais doivent s’arrêter devant cet attentat, dangereux pour le sort du pays. Nous appelons à la protection de l’institution de l’armée, dernière institution qui jouit de l’unanimité de tous les Libanais. Pour nous, l’armée est ce qui reste de cet Etat. Si nous perdons notre armée, tout le pays se perdra. Je propose à toutes les autorités religieuses et politiques de protéger l’armée qui est la planche du salut pour ce pays. Si vous avez des remarques ou des critiques, faites comme nous : envoyer des délégations auprès du commandant de l’armée pour régler les problèmes pacifiquement, loin des médias. Comment éteindre le feu si nous perdons l’armée ?
Oui au gouvernement d’union nationale
Troisième point au sujet de la formation du gouvernement. Nous tenons toujours à la formation d’un gouvernement d’union nationale. Le gouvernement neutre est une arnaque. Dans ce pays, il est interdit qu’on se respect. Comment parler alors de neutralité ?
Nous ne conseillons à personne de former un gouvernement du fait accompli. Point final.
Rejetons les pressions saoudiennes pour sauver le pays
Seul un gouvernement d’union nationale peut être valable dans ce pays. Le salut du Liban en cette période nécessite la formation d’un gouvernement d’union. Rejetons les pressions et les obstacles de l’Arabie Saoudite et de tout autre pays qui veut entraver la formation d’un gouvernement d’union.
Non au vide présidentiel
Quatrième point : par rapport à l’élection d’un nouveau président. Pour moi, personne au Liban ne cherche le vide présidentiel, même les durs du camp du 14 mars. C’est dans l’intérêt de tous d’élire un président et il est du droit de tous de choisir un président qui leur soit proche. Les Libanais sont face à une occasion historique.
Les Libanais ont une grande marge pour élire un président, compte tenu des circonstances régionales. Les parties politiques sont face à une échéance cruciale : pourriez-vous élire un président loin des pressions et des ingérences régionales et internationales ?
Hier la France a dit préférer la prolongation du mandat du président au vide présidentiel. La France n’a pas le droit de s’ingérer dans cette affaire. Si les forces politiques au Liban parviennent à élire un président le 25 mai 2014, cette date sera non seulement la journée de la résistance et de la libération, mais aussi la journée de l’indépendance.
Quelqu’un doit mettre une feuille de route pour permettre l’élection d’un nouveau président.
Nous au Hezbollah rejetons catégoriquement le vide présidentiel, la seule alternative est d’élire un nouveau président. Il est de notre droit de choisir un président fort et représentatif.
Les takfiris: un danger pour tous
Passons à la Syrie : j’ai longuement parlé des conditions de notre intervention en Syrie, je vais parler de notre évaluation de ce qui se passe actuellement dans ce pays.
Laissons le passé de côté et parlons de la situation actuelle. En ce moment, tout a été dévoilé : les objectifs de la guerre, les identités de ceux qui sont sur place, les menaces et les dangers de l’esprit takfiri.
Cet esprit ne menace pas seulement les minorités. Regardez comment les takfiris s’entretuent et capturent leurs propres femmes alors qu’ils appartiennent tous à al-Qaida. Ce danger menace toute la population syrienne, tout le Liban, la Palestine, toutes les communautés, sunnites et les autres minorités. Les takfiris tuent des alaouites mais aussi des sunnites en Syrie. La plupart des soldats syriens tués et amputés sont des sunnites. L’esprit takfiri vise l’Autre, qui que ce soit cet Autre.
Notre position sur la Syrie est définitive
Pour certains médias, tous les problèmes sur la scène libanaise sont dus à la présence du Hezbollah en Syrie : la crise économique, le blocage parlementaire et gouvernemental, la crise survenue dans le tunnel de la route de l’aéroport. Comme si le Liban était dans une très bonne situation avant la participation du Hezbollah au conflit syrien.
L’objectif de ces campagnes est de nous faire croire que ce que nous faisons en Syrie est inutile. Toutefois, toutes ces campagnes ne changeront rien à notre position sur la Syrie. Pour nous, c’est une guerre existentielle que nous menons dans ce pays contre les takfiris.
Cette bataille n’est pas une guerre existentielle pour nous et pour le Hezbollah, mais une bataille pour le Liban, la Syrie, la Palestine, la cause palestinienne et le projet de la résistance dans la région.
Cette conviction et cette volonté ne seront pas ébranlées surtout que d’aucuns nous insultent jour et nuit.  Tout est inutile, notre décision est définitive et inchangée. Hier, ils ont fabriqué l’histoire des mille martyrs du Hezbollah. J’ai déjà dit que ces chiffres ne sont pas corrects. Personne au Hezbollah n’est chargé de compter nos martyrs et celui qui veut le faire qu’il aille les compter lui-même.
Respectez nos martyrs, notre honneur
Dans leur campagne des mille martyrs, ils ont cherché des photos de combattants vivants et prétendu qu’ils sont morts. Ils ont cherché aussi des photos de martyrs tués dans les combats contre Israël mais maintenant ils ont dû stopper cette campagne. D’où allaient-ils chercher les mille martyrs ?
Regardez l’ampleur de cette atteinte. Il se peut qu’on s’en prenne l’un à l’autre, qu’on s’échange les accusations, les insultes. Mais il n’est pas permis qu’on attaque notre honneur. Les Orientaux, les Arabes, musulmans et chrétiens sont attachés au concept de l’honneur. Pour nous, nos martyrs sont notre honneur. Celui qui s’en prend à nos martyrs, porte atteinte à notre honneur. Que personne ne joue ce jeu. Laissez les martyrs du côté. Ce qui est surprenant c’est qu’ils nous demandent de respecter leurs martyrs et c’est ce que nous le faisons, mais ils ne sont pas prêts à respecter les nôtres ni les sentiments des familles de nos martyrs.
Je voudrai commenter les propos d’un député du 14 mars il y a quelques jours. Celui-ci a proposé que le Hezbollah se retire de la Syrie et qu’il forme le gouvernement qu’il veut. Pourquoi êtes-vous si attachés à ce que nous rentrions de Syrie ? Vous dites que 200, 500, 1000 ou 3000 combattants du Hezbollah sont morts dans les combats en Syrie. Pourquoi êtes-vous alors mécontents ? Souciez-vous autant pour nous ? Ou bien vous êtes heureux pour ce que nous affrontons ?
Pas question d’échanger notre combat en Syrie par le pouvoir au Liban
Vous avez tort. Pour nous, notre participation en Syrie ne peut être échangée par le pouvoir au Liban. Ce n’est pas une question de prérogatives. La question de la Syrie est pour nous plus profonde et plus dangereuse que le jeu de la politique. Je rappelle qu’en 2005, leurs maitres nous ont proposé tout le pouvoir en échange de la résistance. Nous n’échangeons pas cette résistance par des portefeuilles ministériels. Nous combattons en Syrie pour protéger le sort de la Syrie, du Liban, de la Palestine, des lieux saints, de toute la région.
Des parties régionales vont faire exploser le Liban
Malheureusement, je dois vous dire à travers l’écran, et tous les Libanais m’entendent, je vais exprimer un peu mon inquiétude : Il semble que d’aucuns dans la région sont arrivés à un certain niveau de colère, de rancune, d’échec et de blocage et ont pris la décision de faire exploser le Liban. Je suis désolé de le dire aux Libanais. Pour cette raison il faut faire attention. Nous devons réaliser qu’il existe dans la région une partie « incapable de discerner la réalité» après ses défaites en Syrie. Ils s’attendaient à la victoire en Syrie. Bon, soyez patients envers le Liban. Ecartez le Liban. Laissez l’armée libanaise de côté. Voulez-vous vous venger ? Vengez-vous contre le Hezbollah, contre son environnement.
En effet, nous craignons que certaines parties (voulez-vous que je vous dise la première initiale de son prénom ?), ayant perdu tout espoir de gagner, prennent la décision de détruire le Liban, ou tout autre pays. Peu leur importe. Ceux-ci vivent dans leurs palais, mangent, voyagent, nagent, se baladent dans l’air, alors que des millions de réfugiés syriens vivent dans des tentes, et sont morts de faim, de froid. Peu leur importe ainsi qu’un pays ou que des pays soient détruits. Ça ne pose aucun problème pour eux.
Face à cette réalité, je tire la sonnette d’alarme. C’est une nouvelle réalité qui s’impose et qui nécessite des responsables libanais, des dirigeants politiques, des médias qui jouent un rôle important d’être attentifs. Un nouveau danger menace le Liban. Nous devons être patients, nous devons rejeter les plans d’explosion. Nous devons tous assumer nos responsabilités.
Le martyr Hassan, icône de la résistance
En fin de compte, c’est ce que j’ai voulu dire en cette occasion. Notre dirigeant martyr hajj Hassan Lakkis est désormais une icône de la résistance, comme il l’était dans sa vie, bien qu’il n’ait pas été connu  pour le grand public. Il est un dirigeant de cette résistance, dont les martyrs, les combattants se sont sacrifiés pour réaliser ces grandes victoires pour le Liban, les Arabes, la Palestine et la région. Nous nous engageons auprès de notre dirigeant martyr et sa famille honorable ainsi qu’auprès de ses amis et ses frères, tout comme nous nous sommes engagés auprès de Sayed Abbas, cheikh Ragheb, hajj Imad, et tous nos martyrs : votre résistance est toujours présente dans notre esprit, nos consciences, nos cœurs, dans le sang qui coule dans nos veines, dans nos objectifs, nos priorités. Nous vous promettons de poursuivre ce chemin et nous ne changerons point notre choix. Et que la paix de Dieu soit sur vous.

Source: Spécial notre site

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