L'entité sioniste se préparait à perpétrer des actes terroristes au Liban
27/04/2009
Comme dans ses offensives militaires, Israël qui mène une guerre sécuritaire sans merci contre le Liban vient de subir un triple fiasco. En moins de dix jours, trois réseaux travaillant pour son compte, a fortiori séparément les uns des autres, ont été découverts.
D'après les premières informations issues de l'interrogatoire auxquels sont soumis leurs six membres capturés, ils préparaient des actes terroristes de grande envergure. "L'un d'entre eux devait être commis au nord du Litani, contre des positions de la résistance libanaise. D'autres étaient prévus dans la Banlieue sud et à la Békaa, voire en Syrie, pour remplacer les actions militaires", rapporte un responsable sécuritaire libanais ayant requis l'anonymat, au quotidien libanais arabophone as-Safir. "Ces agents sont entrainés de façon professionnelle pour faire face à des situations d'enquête et d'interrogatoire", précise la même source, révélant que l'opération de surveillance a été entamée par les Force de sécurité intérieures, directement après la guerre de juillet 2006, " Il y a un an et demi à peu près, l'opération de surveillance s'est orientée sur un groupes d'objectifs, notamment le général à la retraite de la Sûreté général Adib Alam, un certains nombre de personnes ont été arrêtées mais s'avérèrent non impliquées" a-t-il confié, indiquant qu'il s'est avéré qu'il y avait "une décision israélienne d'endormir la plupart des réseaux".Toujours selon ce responsable sécuritaire, l'action de ces réseaux a repris après le nouvel an, suite à l'arrestation de la bande d'Ali Jarrah par les renseignements militaires libanais. C'est ainsi que le général Alam a été capturé, ainsi que son épouse et son neveu, également fonctionnaire à la Sureté général. Quant aux deux dernières, vraisemblablement séparées l'une de l'autre, elles seraient formées de trois hommes seulement: le libanais Robert Edmond K., originaire d'un village proche de la localité de Marjeyoune, et travaillant avec ses frères dans la location de bulldozers ; il a recruté avec lui un Palestinien, résidant dans la région des villas à Saïda, et travaillant dans une société d'appareils de construction.
Quant à la deuxième cellule, elle serait formée d'une seule personne, Ali Hussein M., un Libanais du village de Zibdine au Liban sud, où il tient une boulangerie. Les services de renseignements soupçonnent que la mission de l'une de ces cellules dépasse celle d'observer et de recueillir des informations, pour exécuter des opérations, et auraient pour but de porter atteinte à la force de dissuasion de la résistance. Dans les maisons des trois agents, les forces de l'ordre ont trouvé des ordinateurs, des CD, et des portables chargés de lignes internationales israéliennes. Leurs voitures ont également été confisquées. L'une d'entre elles, une BMW est équipée d'un appareil GPRS très sophistiqué, conçu pour donner les coordonnées de régions qu'il faut surveiller. Selon des sources sécuritaires libanaises, ces réseaux ont été dévoilés en raison d'une erreur commise par le Mossad. Il aurait donné à tous les réseaux des recommandations centrales unifiées, après la découverte du réseau Alam.
D'autres cellules pourraient également tomber dans le piège.
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