25 mai 2009

Sayed Nasrallah - discours du lundi 25 mai 2009


Sayed Nasrallah : L'article de Der Spiegel veut ressusciter la guerre civile

Leila Mazboudi- Nada Raad


25/05/2009

Les idées principales du discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah à l'occasion de la neuvième commémoration de la victoire de la résistance libanaise contre l'entité sioniste en l'an 2000.

(( Je voudrais en introduction rappeler que depuis la fondation du Hezbollah en 1985, nous avons consacré notre vie et notre jeunesse pour une seule cause : celle de la résistance, la libération des territoires, la défense de la patrie et la restitution des détenus et celle des dignités. Nous nous étions écartés de toutes les affaires internes du pays jusqu'en l'an 2000. Depuis cette date, beaucoup nous ont reprochés de nous être mis à l'écart, nous incombant que nous devions assumer nos responsabilités sur les questions internes pour combattre la corruption et agir pour le bien du pays. Même après l'an 2000, nous avons refusé d'entrer dans l'équation interne, parce que nous nous attendions à une frappe israélienne de grande envergure, en riposte à la victoire du Liban contre eux, nous nous attendions à ses représailles, et voulions nous préparer à riposter, tout en priant qu'elles auront lieu le plus tard possible pour que nous soyons le mieux préparés.

Lors des évènements qui ont eu lieu en 2005 et les évolutions survenues après l'assassinat du martyr Rafic Hariri, nous avons pressenti que la résistance, le peuple et la patrie étaient en danger..Sachez que nous au Hezbollah veillions à de meilleures relations avec toutes les parties au Liban.À partir de là je vais m'adresser à la montagne, par la suite à Beyrouth et aux habitants de Beyrouth, et enfin je m'adresserai à la banlieue sud.

Depuis la fondation du Hezbollah, nous avons entretenu de bonnes relations avec toutes les directions politiques et spirituelles des Druzes et avons tissé de très bonnes relations sociales avec cette communauté. Depuis, nous n'avons jamais senti qu'il y avait un problème quelconque, un malentendu ou une confusion entre les Chiites et les Druzes en général ou entre les PSP et le Hezbollah en particulier. Et comme nous ne sommes en rivalité avec personne, et comme nous ne convoitons nullement les hauts postes dans l'appareil de l'état, cette relation est restée bonne même après les évènements de 2005. Maintenant, nous n'allons pas faire de révision publique, le PSP n'a pas non plus procédé à une révision en publique. Mais le problème a commencé après un discours dans lequel l'armement de la résistance a été qualifié de tous les noms, c'est à ce moment là que la détérioration a été amorcée jusqu'aux évènements du 7 maiGrâce à l'émir Talal Arslane que les relations ont été relancées, ce qui a permis que nous nous dirigions tous à Doha et que nous parvenions aux accords de Doha.Depuis, il y a eu des rencontres avec des responsables su PSP dans la demeure de l'émir qui ont permis de calmer les esprits, tout en préservant chacun sa position politiqueJe voudrais aujourd'hui assurer que nous sommes tous concernés par l'entente, par le fait de communiquer entre nous, et de se rencontrer. Raison pour laquelle, nous devons nous rencontrer après les élections, tous les Libanais doivent se rencontrer parce qu'il est impossible de construire un pays écartés les uns des autres. Je voudrais assurer à nos frères Druzes au nom du Hezbollah et du mouvement Amal aussi notre attachement à la coexistence…Nous sommes prêts à des rencontres pour résoudre tous les problèmes, et aplanir les malentendus…Je m'adresse à nos frères Druzes pour leur dire que tous ceux qui veulent vous montrer les Chiites comme étant vos ennemis sont eux les véritables ennemis.Comme je m'adresse aux Chiites pour leur dire la même chose concernant les Druzes… Les Israéliens veulent créer cette animosité entre les différentes communautés libanaises .

Concernant l'alliance avec le courant patriotique libre, je vais évoquer ce sujet en détails, je vais parler des élections 20005, de notre alliance avec le CPL dans plusieurs circonscriptions, et de notre décision de soutenir ses listes électorales dans tout le pays. Dès le début, nous n'étions pas éloignés les uns des autres du point de vue psychologique. Avant et après l'an 2000, nous étions en contact avec le courant patriotique, aussi bien dans les moments les plus difficiles entre le CPL, l'Etat libanais et l'armée syrienne. Le premier contact direct qui a eu un impact positif sur nos relations mutuelles fut l'interview faite par la chaîne al Manar en France avec le général Michel Aoun. Nous avions deux voies politiques différentes, nous étions dans les rangs du 8 mars alors que le CPL était le pilier fondamental du 14 mars. Nous avons conservé le respect entre nous malgré cette différence. Et je rappelle notre alliance locale dans la localité de Haret Hreik lors des élections municipales en 2004. Est venue ensuite l'alliance quadripartite entre le mouvement Amal, le Hezbollah, le parti progressiste communiste et le courant du futur. Le point de litige était le choix de l'allié chrétien. Pour nous, nous n'avions aucun problème de choisir le courant du général Aoun, mais d'autres parties de l'alliance ont refusé que ce dernier soit notre allié. Le différend politique entre eux avant notre contact avec le général. Nous étions concernés de faire réussir cette alliance, parce que l'objectif principal était de préserver la stabilité du Liban, et d'empêcher le conflit entre sunnites et chiites. Si la compétition électorale entre le courant du futur et le Hezbollah-Amal était à la base de la zizanie sunnite-chiite, le Liban aurait explosé. Face au refus des autres alliés de participer aux côtés du CPL, nous étions obligés en 2005 d'accepter le choix des autres. Notre base électorale a dans la plupart des cas élu le CPL dans la plupart des circonscriptions. Les divergences entre le général Aoun et les autres forces chrétiennes du 14 mars ont précédé notre alliance avec le CPL. Nous avons entamé des contacts après les élections avec le général, car le scrutin de 2005 a prouvé que la majorité des chrétiens soutiennent le général Aoun. Le dialogue a duré quelques mois, et enfin de compte nous sommes parvenus à une entente dans l'église de Mar Michael, tout était public. Nous avions dit que le contenu de cette entente constituerait la base de tout accord avec les autres partis politiques, et nous avons présenté ses clauses à la table du dialogue national. Mon discours n'a pas de visée politique. Notre expérience avec le général Aoun nous a fait comprendre que notre alliance est nationale non électorale, cette alliance a aidé le pays à surmonter les moments les plus difficiles. Notre expérience avec le général Aoun nous a prouvé qu'il a une personnalité nationale, indépendante des diktats des ambassades, franc et transparent. Il aime être respecté et respecte les autres. Il est fidèle au Liban uni, au peuple uni, et surtout aux chrétiens du Liban et à leurs rôles. Le plus important chez lui c'est qu'il est loyal. Je me rappelle de sa ténacité lors dans la guerre de juillet, au moment où tous les pays du monde nous attaquaient: l'ONU, les Etats-Unis, la France, et tout l'Occident.Je cite un certain politicien sans le nommer. Celui-ci avait commenté la position du général Aoun pendant la guerre de 2006 en disant:" Attendez quelques jours après la défaite du Hezbollah, vous allez trouver Michel Aoun dans un asile de France. Cet homme met tout son courant, sa voie politique et ses positions au service de son entente avec les autres. Il nous disait: "Personne ne peut nous obliger de faire des concessions par la force. Mais s'agissant de la loyauté, nous sommes très loyaux".Ils l'accusent actuellement d'être l'allié du Hezbollah, mais en 2004 il n'était pas notre allié alors que vous l'étiez! Ils disent que si l'opposition gagne les élections, c'est Sayed Hassan qui va gouverner et non le général Aoun. Vous savez que personne ne peut gouverner tout seul le pays. Ils essaient de tout faire pour changer le point de vue de la rue chrétienne Ils ne peuvent ni attaquer son projet, ni sa personnalité, donc ils fabriquent des mensonges pour l'attaquer.La présence de ce général, de ce dirigeant, constitue la garantie d'un Etat libre, uni et indépendant.

Passons à Beyrouth: c'est la ville dans laquelle vivent toutes les obédiences politiques, nous faisons partie de Beyrouth. Le Hezbollah n'a pas besoin de présenter des preuves sur l'unité et la solidarité entre les musulmans. Nous, tout au long des années précédentes, n'avions aucun problème avec vous, les sunnites de Beyrouth. Suite aux divisions politiques survenues après la guerre de juillet 2006, et notre réclamation d'un gouvernement d'union nationale pour reconstruire le pays, de nouvelles divergences sont nées, elles se sont distinguées par l'opposition d'une part et les forces du 14 mars de l'autre. Depuis 1982 , est-ce que vous m'avez entendu lancer un discours confessionnel à l'instar des autres membres du Hezbollah? Malgré notre divergence avec le courant du futur, nous n'avons jamais attaqué les sunnites, alors que les médias attaquent les chiites. Pour nous, ce comportement est illicite, il est même une trahison. Il y avait un projet en cours de préparation contre la résistance, les éléments de ce projet ont été tout prêts avant le 5 mai. Des milices ont été créées sous le titre de sociétés sécuritaires. Est-ce que la ville de Beyrouth avait besoin de bureaux militaires? Puisque vous dites que vous êtes avec l'Etat, quel est l'objectif de créer des milices armées dans la ville? Posez cette question au courant du futur et aux forces du 14 mars. Des milliers de jeunes ont été emmenés de toutes les régions du pays à Beyrouth pour s'entraîner militairement dans des pays arabes. Pouvez-vous nier cette réalité? Le gouvernement de Siniora s'était ensuite réuni pour débattre du réseau de communication de la résistance et du service sécuritaire de l'aéroport, mais pourquoi agir d'une façon unilatérale et sans respecter le calendrier? Nous avions auparavant rassuré les dirigeants sécuritaires dans plusieurs réunions que le réseau de communication atteint seulement le sud et que n'avions pas l'intention de s'étendre ni vers le Mont Liban, ni vers le nord, ni vers Beyrouth. J'aimerai bien savoir qui a rouvert ce sujet de nouveau au conseil gouvernemental? Qui profite du démantèlement dur réseau de communication de la résistance a Beyrouth, à savoir ce réseau date de l'avant 2000? N'êtes-vous pas aux côtés de la résistance? Certains ministres ont insisté de débattre de cette affaire au gouvernement, bien que nous ayons averti que ces actions mèneraient à une guerre intestine. Mais malgré tout vous avez décrété les deux fameuses lois en pleine nuit. Qui bénéficie de ces lois? Posez cette question au courant du futur. J'ai posé ces questions il y a dix jours, mais personne n'a répondu. Il y avait un plan de guerre à Beyrouth, une guerre de rues qui aurait duré plusieurs semaines, et je possède le plan détaillé de cette guerre. Nous avons alors recouru à l'insurrection civile pour empêcher cette guerre. Ce qui s'est passé le 7 mai a mis fin à un projet de guerre a Beyrouth. Il est évident qu'une guerre à Beyrouth ne se limitera pas à un conflit entre sunnites et chiites, mais elle s'étendra sur toute la patrie. Le 7 mai a écarté la division et la zizanie du Liban. Les dangers et les maux nés du 7 mai restent beaucoup moins dangereux de ce qui se tramait contre le Liban à la base des décisions du 7 mai. J'assure a nos frères a Beyrouth, je vais m'adresser aux sunnites du 14 mars en cette fête: nous avons lutté au sud pour la libération de toutes les régions du sud, bent Jbeil tout comme Chebaa et Jezzine. Nous avons offert le sang de nos plus chers fils, dirigeants et oulémas pour la préservation du pays.Je dis à tous les Libanais: notre âme est la vôtre, notre sang est le vôtre.

Concernant l'article de Der Spiegel, je voudrais vous dire que le plan dont je vous ai parlé la semaine dernière se poursuit toujours. Lors d'une conférence sur la conscience et la mémoire, j'ai dit que la dernière bataille dans la région est une confrontation entre les Sunnites et les Chiites d'un côté, et une confrontation entre les arabes et les Iraniens de l'autre. Au Liban, après la guerre juillet, la dernière bataille est celle d'accuser le Hezbollah d'avoir tué le martyr Rafic HaririTout le monde sait le contenu de l'article de Der Spiegel; je ne vais pas le répéter; je vais en revanche vous donner notre explication de ce que Der spiegel a dit.Il faut savoir que ce qui s'est passé est très dangereux.Ce n'est pas n'importe quel article. Il est vrai comme l'a dit le communiqué du Hezbollah que ce n'est pas la première fois que ce genre d'affabulations est publiées par des médias; Il y a eu avant le journal koweitien, " la politique" qui ressemble beaucoup à un ancien tabloïd libanais à scandales. Il n'a cessé de publier des articles dans lesquels il a accusé le Hezbollah d'être derrière l'assassinat du martyr Rafic Hariri, avec soi- disant des dizaines de lignes téléphoniques et de témoins à l'appui, pas seulement deux ou trois, tout en forçant les accusations contre les quatre officiers… Nous avions alors décidé de ne pas commenter ce journal. Il y a eu par la suite d'autres journaux du Golf ainsi que des journaux égyptiens surtout après mon discours sur Gaza, ils ont été dire que bien entendu c'est le Hezbollah qui a tué le martyr Rafic Hariri. Mais avec Der spiegel le climat et les données sont différents et bien plus graves, de part le timing de sa parution et de par l'exploitation israélienne qui lui a été faite. c'est pour cela nous avons décidé d'émettre un communiqué et que je parle moi aussi de cet article.. Et aussi du reportage de la chaîne Arabiya qui l'a présenté en première ; elle a essayé d'obtenir des interviews, mais n'a trouvé personne; seuls les Israéliens sont entrés dans cette campagne, quelques heures après la parution de l'article..Lieberman est sorti pour dire qu'à la base de l'article de Der Spiegel, il faut émettre un mandat d'arrêt contre Nasrallah et procéder à son arrestation par la force. Qu'en pensez-vous? Or les paroles de Barack sont plus dangereuses que celles de Lieberman, je ne sais pas si c'est un lapsus, il dit " si la décision du TSL, (il n'a pas dit Der Spiegel,) est de considérer le Hezbollah responsable de l'assassinat du Premier ministre libanais, ceci montre la nature et la fonction du Hezbollah non seulement en voulant nous combattre mais en voulant combattre la rationalité au Liban"Que dit-il?? ne fait-il pas la distinction entre Der Spiegel et le tribunal?? il se peut que ce soit un lapsus, sinon il ne sait pas de quoi il parle. Depuis, Barack, Shahak, Haïm Ramon, tous ne parlent que de cela. Les médias ont tous un seul titre " Le Hezbollah a tué Hariri". Voilà les faits, les Israéliens ont décrété le verdict, et exigent le châtiment; et si la communauté internationale s'abstient de le faire, c'est Israël qui va venger les Sunnites du Hezbollah et de son secrétaire général. Donc, lorsque nous voyons la réaction israélienne, on se rend compte que ce n'est plus un article, mais c'est quelque chose de plus grave. Dans le timing, il y a les élections, appréhendées par les Américains et Israéliens qui craignent une victoire de l'opposition, et cherchent par tous les moyens à influer sur le choix des électeurs. Grâce à Der Spiegel. Il y a aussi le démantèlement des réseaux d'espionnage et d'agents dont certains ont commis des missions exécutives; ils veulent les couvrir. De point de vue régional, le nouveau gouvernement est sommé d'accepter la solution des deux états donc il faut prendre toute la région ailleurs, de sorte que la priorité ne soit plus en Palestine, mais au Liban et chez le Hezbollah.dans le timing, il y a aussi les manœuvres militaires, il y a le projet d'implanter les palestiniens en Jordanie, que l'administration d'Obama adopte entièrement..

Le plus dangereux n'est pas seulement dans le Timing, mais dans la dimension stratégique : Lorsque le martyr Hariri a été tué, nombreux ont été ceux qui ont pointé du doigt les Chiites, parce qu'ils voulaient provoquer un conflit contre eux. Que dit maintenant der Spiegel? que disent Barak et Lieberman? que disent les mains noires qui fabriquent ces affabulations; ils disent aux sunnites "que vous aimiez Hariri ou pas, et bien sachez que ce sont les Chiites qui l'ont tué, et en particulier le Hezbollah". Ces gens là ne veulent pas la vérité, ils veulent la zizanie, et c'est ce que les sages de nos hommes politiques ont déduit lorsqu'ils ont dit qu'il s'agit là d'une résurrection de la zizanie, Je voudrais à ce stade rendre hommage même à ceux avec qui on est en désaccord politique, au chef du PSP Walid Joumblatt qui est derrière ce terme que je lui ai emprunté, pour son courage hier et la bonne lecture qu'il a faite de l'article de Deir Spiegel. Et duquel j'emprunte aussi la phrase " le rapport de Der Spiegel est pire que l'incident du bus de Eïn Remmené " (qui a été la cause directe de l'éclatement de la guerre civile au Liban en 1975)Raison pour laquelle il faut le prendre avec beaucoup de responsabilité.J'ai dit il y a plusieurs semaines que les portes du tribunal ne devraient pas rester ouvertes à ceux qui ont fourvoyé l'enquête pendant quatre ans, en fabriquant les témoins et les versions.. Hélas, nos informations nous rapportent que ces portes sont toujours ouvertes, j'en appelle à agir avec responsabilité, et loin des émotions.En ce qui nous concerne, ce que Der Spiegel, et ce que les israéliens se sont empressés de commenter, après quelques heures, nous le considérons comme étant des accusations israéliennes par excellence))

Par la suite, le secrétaire général du Hezbollah a rendu hommage aux habitants de la Banlieue sud de Beyrouth, pour leur participation active dans la résistance depuis son déclenchement, et pour la persévérance dont ils ont fait preuve durant la dernière guerre de juillet contre le Liban (..): ils ont voulu que la Banlieue soit la ceinture de la misère, elle est devenue la ceinture de la résistance; ils ont voulu en faire une terre oubliée, elle est entrée au cœur de l'histoire" a-t-il déclaré. Sayed Nasrallah a également invité les habitants de la banlieue sud à une forte participation au scrutin législatif.

Et pour terminer son discours, il a rendu hommage au président de la république libanaise Michel Sleïmane pour avoir convoqué le Haut conseil de défense, afin de prendre les mesures adéquates face aux plus grandes manœuvres militaires que l'ennemi israélien compte effectuer du 31 mai au 4 juin. S'adressant au ministre israélien de la guerre Ehud Barak, il l'a mis en garde contre toute aventure contre le Liban, durant ces manœuvres, assurant que la résistance islamique sera en alerte maximale, pour éradiquer toutes les brigades israéliens qui seront dépêchées: "nous ne comptons pas sur la générosité des Sionistes, ni sur le soutien des Etats Unis, ni sur la conscience de Nations Unies ; nous ne comptons que sur la force de notre armée, de notre résistance et de notre peuple" a-t-il dit.

Et comme dernier mot, le commandant de la résistance a lancé: " Bonne année, mais sachez que la libération ne sera entière qu'après la restitution des hameaux de Chébaa et des collines de Kfar Chouba. Mais notre plus grande fête est le jour où la Palestine et al-Quds (Jérusalem) seront restituées au peuple Palestine"

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