30 mai 2009

l'armée libanais déclare la guerre aux collaborateurs avec l'ennemi



L’armée libanaise déclare la guerre aux collaborateurs avec l’ennemi israélien



Ghada Houbalah

30/05/2009


Le commandement de l'Armée libanaise a estimé que l'objectif de l'ennemi israélien, en recrutant des agents est de s'infiltrer dans la scène libanaise et de semer la discorde entre les Libanais, afin de convertir son échec en victoire. Il a estimé que le climat politique instable qu’a connu le Liban ces dernières années a offert à l’ennemi sioniste un environnement favorable pour pénétrer à l'intérieur, toutefois, ces tentatives sont devenus inutiles, sauf pour ce qui est des personnes vulnérables qui sont recrutés soient par des tentations matérielles importantes soient par des tentations sexuelles.


Dans son communiqué sur les réseaux d'espionnage, le commandement de l’Armée libanaise a estimé que seules les personnes qui jouissent d’une grande âme fabriquent la victoire et non les faibles d’esprit.Voire que la victoire qu’un petit pays comme le Liban a réussi à remporter face à la force militaire israélienne ne peut être effacée par le recours à des méthodes méprisables pour masquer sa propre défaillance. Le commandement de l'armée libanaise a rappelé que l’institution militaire est en guerre contre le terrorisme et contre les collaborateurs avec l’ennemi israélien qui cherche à recruter l’ensemble de la société libanaise, en particulier les familles des collabo et les faibles d’esprit.


Le commandement de l’armée libanaise s’est ensuite adressé au peuple libanais estimant que seule sa conscience peut empêcher l'infiltration de l'ennemi au sein de la société libanaise, et « si l'ennemi cherche par tous les moyens de pénétrer dans notre société c’est parce qu’il sait que nous représentons un danger pour lui. Exprimant sa confiance en l’institution militaire, le commandement de l’armée libanaise a souligné qu’un corps fort a les moyens de rejeter tout intrus.

vidéos du discours de sayyed Nasrallah à Baalbek















29 mai 2009

Discours du vendredi 29 mai - Sayyed Nasrallah



Sayed Nasrallah :

la Résistance saura contrer les défis dangereux qu'elle traverse


29/05/2009


Dans son troisième et dernier discours pour commémorer la neuvième célébration de la victoire de la résistance et de la libération du Liban sud en l'an 2000, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a mis en garde que cette résistance traverse des défis dangereux et énormes. Le plus important de ces défis étant celui de vouloir le désarmer, par la force ou par le dialogue.Inscrivant ces défis dans le cadre de la stratégie menée par l'entité sioniste contre le Hezbollah, depuis la libération, Sayed Nasrallah estime que les moyens internes et externes déployés pour cette fin n'en sont pas à leur fin.L'une d'entre elle serait celle d'accuser le Hezbollah de terrorisme interne et international, lui imputant plusieurs crimes, dont entre autre celui qui a coûté la vie à l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, comme l'a véhiculé dernièrement l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Et de promettre au public de cette résistance que celle-ci s'en sortira la tête haute et saura affronter ces défis.


Les idées principales du discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah en ce vendredi 29-05-09 lors d'un festival dans la ville de Baalbek, à l'est du Liban, pour célébrer la neuvième commémoration de la victoire de la résistance contre l'entité sioniste et le retrait israélien du Liban sud en l'an 2000, après 17 années d'occupation israélienne.


((Cette région respectable du Liban a formé avec ses habitants et ses montagnes et vallées une base pour lancer la résistance, et c'est bien ici que se sont formés les premiers combattants de la résistance dans les bras de notre frère et maître Sayed Abbas Moussaoui. Dès les premiers jours la Békaa et Baalbek Hermel sont rapidement devenus l'abri de tous ceux qui, au sud du Liban, ont été amenés à quitter leurs régions occupées par l'ennemi sioniste. C'est là que s'est ouverte la base de lancement de la résistance, les centres de recrutement, d'entrainement, et d'armement..Or cette participation n'était pas seulement logistique, mais elle s'est illustrée aussi en envoyant vos fils, de la Békaa, de Rachaya, vers le Liban sud, vers Beyrouth, vers la banlieue, même après le retrait en l'an 2000.Vous avez porté le fardeau de la libération jusqu'à la fin. Même pendant la guerre de Juillet, les fils de la Békaa se trouvaient sur tous les fronts, tandis que cette région était sous le feu des bombardements israéliens, non pas parce qu'elle est l'avant-garde de la résistance, mais parce que la Békaa est le fief de la résistance.


Oui la Békaa a été le frère jumeau du sud, de par la guerre dure infligée, de part les destructions qu'elle a subies, et le prix qu'elle a payé… Oui, vous n'avez jamais eu cette mentalité sectaire ou régionale, selon laquelle la Békaa devrait être perçu à l'écart du Sud, qui était lui sous occupation, alors que lui ne l'était pas.. Tout au long de l'histoire, lors de la bataille, il y a eu toujours le front des combattants, et celui qui refusent le combat, pour des prétextes diverses, entre autre des fatwas. Vous auriez pu le faire, mais vous ne l'avez pas faitVous auriez pu prétendre que votre région était abandonnée, et que vous n'étiez pas impliqués dans ce conflit, mais vous ne l'avez pas fait. Vous avez aspiré à toute la patrie. Je témoigne devant Dieu et l'histoire que vous aviez une attitude religieuse, pieuse, prophétique, coranique, morale et nationale. Vous avez alors combattu avec persévérance et patience sans attendre qu'on vienne vous porter assistance, qu'on vous pousse à le faire, ou sans attendre un quelconque consensus. Non vous n'avez pas attendu un consensus national. Nous aurions voulu un consensus national, bien entendu, c'est certes meilleur, Mais il faut savoir que jamais lors d'un conflit il peut y avoir de consensus. Nombreux sont ceux qui se désistent, face à chaque conflit, nombreux sont ceux qui prennent la fuite Dès le début, la résistance n'a pas fait l'objet d'in consensus national au Liban..Est-ce qu'il y avait un consensus avant que le Hezbollah ne fasse son entrée dans la vie politique libanaise ? Certains partis n'ont jamais adopté de positions qui sympathisent avec la résistanceMais en revanche il y a eu un soutien populaire de la part de tous les nationalistes, de tous ceux qui croient en la dignité du Liban.

Comment lancer le crédo " le Liban d'abord" tout en admettant les violations israéliennes incessantes du Liban, tout en admettant que des territoires libanais, les hameaux de Chébaa et les collines de Kfar Chouba soient toujours sous occupation, que le Liban se trouve toujours dans une zone dangereuse, et ce sans rien faire contre, et sans broncher..Vous étiez parmi les premiers qui ont protégé la résistance et ce malgré la négligence dont vous faites l'objet de la part de l'état, Vous n'avez pas abandonné votre devoir à l'égard de votre patrie pour autantMalgré l'avarice de l'état à votre égard, vous n'étiez pas avare en donnant votre sang. Ce jour est votre fête, celle de vos martyrs, de vos blessés et des détenus libérés.. et celle de votre fils Sayed Abbas Moussaoui, d'Oum Yasser et du petit martyr Hussein.

Public de la résistance, sachez que la résistance traverse des défis à l'heure actuelle et dans l'avenir, des défis grands dangereux; ce qui nous incombe de grandes responsabilités. Après la libération du 25 mai, les sionistes ont adopté une nouvelle stratégie. Elle a été annoncée par la voix de l'ex-ministre israélien des affaires étrangères, Sylvain Shalom. il avait alors dit qu'Israël allait agir en sorte pour que mettre toute la communauté internationale contre le Hezbollah, et de faire décréter des résolutions internationales contre le Hezbollah pour mettre fin au Hezbollah, en le consacrant en tant qu'une organisation terroriste dans la plupart des pays.

Après l'an 2000, certains pays ont acquiescé la demande, comme la Hollande, d'autre ont refusé comme la France, d'autres ont une formule médiane, comme la Grande Bretagne Shalom avait en personne reconnu que c'est Israël qui a été derrière la résolution 1559. Certains libanais avaient donné leur contribution, leur participation, dans cette résolution ; peut-être sans être conscients de ses dimensions israéliennes. Peut être qu'il y a eu un recoupement d'intérêts, internes et externes pour confectionner la 1559 et mettre la résistance sous pression. Mais Shalom reconnaît que cette résolution a été faite par Israël.

Et puis il y eu plusieurs évènements qui se sont succédés: les attentats du 11 septembre, l'invasion de l'Afghanistan, celle de l'Irak, puis il y a eu l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, le départ des troupes syriennes du Liban, et l'avènement de cette équipe politique au pouvoir. Dès le début, malgré l'alliance quadripartite, malgré notre grande ouverture, c'est le thème de l'armement de la résistance qui était le plus récurent. Il a été formulé entre le terme du désarmement et celui de déposer les armes. Bien entendu, le terme désarmement insinue le recours à la force. D'autres n'ont pas véhiculé cette logique, parce qu'ils savaient qu'ils ne peuvent pas désarmer la résistance par la force; alors ils ont suggéré que cet armement soit livré volontairement par la résistance.On nous a mis face à cette échéance comme s'il n'y avait aucune crise au Liban, aucun problème économique, social, comme si le Liban n'avait pas 40 à 50 milliards de dollars de dettes, comme s'il n'y avait pas d'occupation ou de violations israéliennes comme s'il si ce n'est pas cet armement qui a libéré le Liban de la plus grande invasion israélienne d'un pays arabe. Moi je leur répondais à chaque fois, allez résoudre les problèmes des gens, pour qu'ils sachent que vous êtes réellement responsables; allez renforcer l'armée, après venez nous parler d'armements.

Or il s'est avéré que le délai qui leur était donné n'était pas long, mais limité. En échange, nous avons proposé le dialogue et avons lancé le débat sur une stratégie défensive nationale, même après l'accord d'entente conclu avec le Courant patriotique libre, nous les avons invités à y participer; pour savoir comment protéger le Liban, libérer les territoires occupés, et les détenus dans les geôles israéliennes, faire face aux menaces et aux violations israéliennes,

Nous avons senti que certains n'avaient de souci que de désarmer le Liban et rien d'autre. Cette mentalité est responsable de l'impuissance du Liban face à l'ennemi sioniste, cette mentalité qui refuse de répondre à la question de savoir protéger le Liban, et qui n'a eu pour réponse pendant longtemps que de lancer:" la force du Liban réside dans sa faiblesse" Savez-vous qu'en 1967, lorsqu'un général israélien s'était demandé à quelle troupe il fallait s'attendre du Liban, la seule réponse qu'il a eu de son supérieur israélien était " une troupe musicale" .

Celui qui a rendu le Liban l'équation la plus difficile face à Israël n'est pas la troupe musicale mais votre résistance, votre force, et votre persévérance. Nous avons fait l'objet de beaucoup de pressions internes et externes, mais nous sommes restés attachés à notre résistance tout de même.Après l'échec des efforts politiques, il y a eu le guerre de juillet qui voulait éradiquer cette résistance et d'écraser l'environnement populaire qui la sauvegarde ; là aussi, c'est grâce à votre patience et persévérance et à celle des combattants que cette guerre a été échec cuisant

Après la guerre, on est revenu à la même symphonie, celle de l'armement de la résistance.. Regardez, Israël qui a subi la défaite tente depuis trois ans de tirer les leçons de sa défaite, en effectuant des manœuvres, en apportant encore plus d'armements, en plus de l'arsenal immense qu'il détient déjà. Alors qu'ici, cette résistance qui est la seule force capable de défendre le pays se doit de répondre à ceux qui lui exigent de déposer ses armes, et refusent même de mettre au point une forte stratégie.

Où est donc la justice ? Israël s'apprête et le Liban ne fait rien. Au Liban, certains travaillent pour mettre fin aux atouts de force qui ont fait la victoire du Liban en juillet et en l'an 2000. Nous ne cessons de le dire, allez édifier un état fort et nous irons nous reposer. Qui donc est il prêt a financer l'armement de l'armée ? Après toutes les expériences que nous avons traversées, tout le monde sait très bien que ni les USA, ni l'Occident ni la plupart des pays arabes ne sont prêts à le faire. Le fait d'arguer que si on donne l'armement à l'armée, on craint qu'il ne retrouve en fin de compte entre les mains du Hezbollah est une mascarade. Tout le monde sait très bien que la résistance qui a un armement qui lui permet de détruire toutes les troupes de l'armée israélienne n'a pas besoin de l'armement que l'Amérique va donner à l'armée.

La véritable raison est que les USA ne veulent pas donner un armement qui puisse combattre Israël. Mêmes les russes, les dix Migs qu'ils veulent donner au Liban n'y font rien dans ce déséquilibre des forces.

Public de la résistance, sachez que la résistance traverse des défis à l'heure actuelle et dans l'avenir, des défis grands dangereux ; ce qui nous incombe de grandes responsabilités. Après la libération du 25 mai, les sionistes ont adopté une nouvelle stratégie. Elle a été annoncée par la voix de l'ex-ministre israélien des affaires étrangères, Sylvain Shalom. Il avait alors dit qu'Israël allait agir en sorte pour que mettre toute la communauté internationale contre le Hezbollah, et de faire décréter des résolutions internationales contre le Hezbollah pour mettre fin au Hezbollah, en le consacrant en tant qu'une organisation terroriste dans la plupart des paysAprès l'an 2000, certains pays ont acquiescé la demande, comme la Hollande, d'autre ont refusé comme la France, d'autres ont une formule médiane, comme la Grande Bretagne Shalom avait en personne reconnu que c'est Israël qui a été derrière la résolution 1559. Certains libanais avaient donné leur contribution, leur participation, dans cette résolution ; peut-être sans être conscients de ses dimensions israéliennes. Peut être qu'il y a eu un recoupement d'intérêts, internes et externes pour confectionner la 1559 et mettre la résistance sous pression. Mais Shalom reconnaît que cette résolution a été faite par Israël.Et puis il y eu plusieurs évènements qui se sont succédés : les attentats du 11 septembre, l'invasion de l'Afghanistan, celle de l'Irak, puis il y a eu l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, le départ des troupes syriennes du Liban, et l'avènement de cette équipe politique au pouvoir. Dès le début, malgré l'alliance quadripartite, malgré notre grande ouverture, c'est le thème de l'armement de la résistance qui était le plus récurent.Il a été formulé entre le terme du désarmement et celui de déposer les armes.Bien entendu, le terme désarmement insinue le recours à la forceD'autres n'ont pas véhiculé cette logique, parce qu'ils savaient qu'ils ne peuvent pas désarmer la résistance par la force; alors ils ont suggéré que cet armement soit livré volontairement par la résistance.On nous a mis face à cette échéance comme s'il n'y avait aucune crise au Liban, aucun problème économique, social, comme si le Liban n'avait pas 40 à 50 milliards de dollars de dettes, comme s'il n'y avait pas d'occupation ou de violations israéliennes comme s'il si ce n'est pas cet armement qui a libéré le Liban de la plus grande invasion israélienne d'un pays arabe.Moi je leur répondais à chaque fois, allez résoudre les problèmes des gens, pour qu'ils sachent que vous êtes réellement responsables; allez renforcer l'armée, après venez nous parler d'armementsOr il s'est avéré que le délai qui leur était donné n'était pas long, mais limité. En échange, nous avons proposé le dialogue et avons lancé le débat sur une stratégie défensive nationale, même après l'accord d'entente conclu avec le Courant patriotique libre, nous les avons invités à y participer; pour savoir comment protéger le Liban, libérer les territoires occupés, et les détenus dans les geôles israéliennes, faire face aux menaces et aux violations israéliennes, Nous avons senti que certains n'avaient de souci que de désarmer le Liban et rien d'autreCette mentalité est responsable de l'impuissance du Liban face à l'ennemi sioniste, cette mentalité qui refuse de répondre à la question de savoir protéger le Liban, et qui n'a eu pour réponse pendant longtemps que de lancer:" la force du Liban réside dans sa faiblesse" Savez-vous qu'en 1967, lorsqu'un général israélien s'était demandé à quelle troupe il fallait s'attendre du Liban, la seule réponse qu'il a eu de son supérieur israélien était " une troupe musicale" .Celui qui a rendu le Liban l'équation la plus difficile face à Israël n'est pas la troupe musicale mais votre résistance, votre force, et votre persévérance. Nous avons fait l'objet de beaucoup de pressions internes et externes, mais nous sommes restés attachés à notre résistance tout de même.Après l'échec des efforts politiques, il y a eu la guerre de juillet qui voulait éradiquer cette résistance et d'écrase l'environnement populaire qui la sauvegarde; là aussi, c'est grâce à votre patience et persévérance et à celle des combattants que cette guerre a été échec cuisant Après la guerre, on est revenu à la même symphonie, celle de l'armement de la résistance.. Regardez, Israël qui a subi la défaite tente de puis trois ans de tirer les leçons de sa défaite, en effectuant des manœuvres, en apportant encore plus d'armements, en plus de l'arsenal immense qu'il détient déjà, Alors qu'ici, cette résistance qui est la seule force capable de défendre le pays se doit de répondre à ceux qui lui exigent de déposer ses armes, et refusent même de mettre au point une forte stratégie. Où est donc la justice?Israël s'apprête et le Liban ne fait rienAu Liban, certains travaillent pour mettre fin aux atouts de force qui ont fait la victoire du Liban en juillet et en l'an 2000. Nous ne cessons de le dire, allez édifier un état fort et nous irons nous reposer. Quand on veut vraiment combattre, on apporte des missiles antiaérien, des antis chars, des missiles sol-sol, sans ces armes, il n'y a pas d'équilibre possibleQui est prêt à donner des armes à l'armée?Moi je vous le dirai quand vous aurez voté pour l'opposition Est-ce que le gouvernement libanais a demandé à la Syrie de l'aider, et elle le lui a refusé ??

Concernant, l'Iran, je vais vous dire pourquoi elle ne propose pas au Liban de lui donner des armements, mais le Liban, en contre partie, n'a jamais demandé à l'Iran de l'assister militairement. Si elle propose seulement de le faire, beaucoup iront dire que l'Iran veut impliquer le Liban une guerre, ou il veut l'introduire dans son axe avec la Syrie

Que le Liban fasse la demande ceci, nous verrons alors la réponse de l'Iran. Ce dont je sais est l'imam Sayed Khamenei ne sera jamais avare pour le Liban, pour lui accorder tout ce qui le rend plus puissant; et ce sans condition préalable, sans rien en échange…

Je vous annonce que la coalition de l'opposition, si elle remporte les élections, elle va former un gouvernement d'union nationale, et va agir pour que l'armée nationale libanaise devienne une armée puissante et capable de défendre le Liban. Certains nous proposent de donner l'armement de la résistance à l'armée; ceci est impossible; car l'armement que nous avons convient aux organisations populaires, qui ont leur façon d'agir militairement différentes de celle des armées régulières. L'organisation populaire a sa propre structure, ses écoles, ses tactiques, ses propres méthodes qui diffèrent de ceux d'un armée régulière; si nous leur donnons l'armement que nous avons, ils ne sauront pas avec défendre le Liban. L'essentiel est qu'il se forme une conviction chez les forces politiques de vouloir construire une armée forte et d'abandonner pour de vrai le crédo de " la force du Liban réside dans sa faiblesse"

Oui les défis nous guettent toujours. L'éventualité d'une guerre israélienne contre nous est toujours probable. Or ils savent très bien qu'elle ne mettra pas fin à la résistance, comme elle n'est pas parvenu à le faire dans le passé. Donc ils n'ont plus d'autre que cette guerre sécuritaire, celle des attentats, comme ils ont fait avec le martyr Imad Moughniyeh. Ceci explique le nombre énorme de réseaux d'espions et d'agents à la recherche de cibles. Or le défi le dangereux qui nous menace est celui qui s'inscrit dans la poursuite de la stratégie de Shalom, après l'an 2000, et qui consiste à présenter le Liban comme étant une organisation terroriste, qui commet des attentats dans les autres pays, et menace leur sécurité nationale, voire internationale, et la pire des accusations est celle d'avoir assassiné le martyr Rafic Hariri pour semer la discorde.


Concernant l'article de Der Spiegel, et en réponse à ceux qui ont dit qu'il puise ses sources du Liban, je m'obstine à leur dire que c'est un article de source israélienne, il suffit de voir l'exploitation qu'en ont fait les responsables israéliens pour le deviner. Depuis la victoire 2000, certains sont aux aguets contre la résistance et son armement et sa base populaire. Ils concoctent les intrigues et les complots sécuritaires, politiques, et militaires, et agissent pour diriger l'enquête du Tribunal spécial pour le Liban pour incomber au Hezbollah la responsabilité de cet attentat, parce qu'ils n'ont plus rien dans leur gourdeParce qu'ils n'ont plus beaucoup d'atouts pour faire face au Hezbollah : ils ont tué son secrétaire général Sayed Abbas Moussaoui, ça na servi à rien, ils ont détruit nos villages et quartiers, ils ont tué le martyr Imad Moughniyeh… tout ceci n'a servi à rien, ils se trouvent face à une résistance étrange, solide, avec qui rien n'y fait…Ils savent très bien que ni les attentats, ni les destructions ni les bombardements n'y feront rien avec le Hezbollah.. Ils savent très bien que ce n'est pas en nous faisant peur de la mort qu'ils peuvent nous intimider. Nous sommes l'exemple même de la parole de l'Imam Khomeiny que Sayed Abbas se plaisait à répéter: " tuez nous, notre peuple n'en deviendra que plus conscients ( de vos crimes)"

Il ne leur reste plus que les attentats terroristes, les tentatives de semer la discorde confessionnelle, et de diriger les plumes empoisonnées contre le Hezbollah. Nous avons traversé une phase très dangereuse, Dieu merci, grâce à la vigilance des dirigeants, et aux différentes positions libanaises responsables, nous sommes parvenus à affronter cette phase…Mais les défis se poursuivront, parce qu'ils n'ont plus d'autres choixMais sachez que nous les vaincrons et garderons hautes nos têtes.


Le deuxième titre de mon discours est: la Békaa et l'Etat. Cette région a toujours souffert de la privation. La véritable question à ce propos est la suivante : l'Etat en tant que système, les gouvernements qui se sont succédé, croient-ils vraiment que cette région fait partie du pays?


Il faut répondre à cette question. Le problème réside dans cette mentalité dont souffrent toutes les régions frontalières du pays et les banlieues de la capitale. Au cours des années précédentes, certains disaient que le problème avec la Békaa découle du choix de ses habitants de soutenir la résistance, et ce n'est pas vrai. Même avant les années soixante, avant la naissance de la résistance, et depuis que la Békaa est devenue une partie du Grand Liban, cette région a été négligée. Sayed Abdel Hussein Charafedine a adressé une lettre au président de l'époque Béchara Khoury, suite à la fuite de plusieurs jeunes de la Békaa vers les montagnes, après une rixe avec l'armée. L'Etat a alors envoyé une importante force militaire à leur traque. Dans sa lettre datant de septembre 1948, Sayed Charafedine a interrogé le président libanais: "A qui dirigez-vous votre force et votre arme? A ces gens dignes et fidèles au pays, malgré la privation, la pauvreté et la famine? Ils vivent dans deux enfers: celui de l'Etat et celui de la famine. Pourriez-vous monsieur le président réviser votre décision de poursuivre ces gens? Pourriez-vous leur donner de l'espoir? Leur offrir des chances de travail? Nous avons confiance en votre esprit pour favoriser le développement du pays.Mais hélas, depuis 1948, c'est la même mentalité, la Békaa reste toujours aux yeux de l'Etat la terre des fugitifs et des hors la loi. Pourtant cette région a prouvé tout au long des années qu'elle est fidèle à la patrie.Nous avons toujours tenté au Hezbollah de faire face à la privation dans cette région, malgré les difficultés et les obstacles politiques.Toutefois, nous sommes certains qu'aucun parti ne peut se substituer à l'Etat. Lors des élections 2005, nous avions espéré qu'à travers l'alliance quadripartite de déployer des efforts communs pour servir les régions frontalières du pays. Malheureusement le gouvernement précédent n'avait que des projets politiques.

On leur parlait de la privation à Baalbek-Hermel, ils nous parlaient de l'arme de la résistance. Maintenant aux élections de 2009, nous avons une chance meilleure. Allez aux urnes pour élire une alliance unie, solide et ayant la même vision, votez pour l'opposition. C'est une alliance en faveur des gens pauvres, une alliance qui a pu surmonter les moments les plus difficiles et les plus dangereux. Si vous votez pour cette alliance, vous pourrez profiter des projets de développements. La simple décision de créer la circonscription de Baalbek- Hermel et d'Akkar a pris un long temps, et jusqu'à ce jour-ci on n'arrive pas à élire un gouverneur à la tête de cette circonscription à cause des calculs politiques. Nous vous assurons que dans le prochain gouvernement, nous n'accepterons l'élection d'aucun gouverneur au niveau de tout le pays s'il n'y a pas de gouverneur à la circonscription de Baalbek-Hermel.


J'aborde maintenant le dossier des mandats d'arrêt à l'encontre de dizaines de milliers des habitants de la Békaa. Si l'opposition gagne le scrutin, nous appellerons à la formation d'une commission pour étudier tous ces cas. Je n'appelle pas à une amnistie, parce qu'il y a des meurtriers et des criminels parmi eux. D'autres sont des voleurs qui ont terrorisé les citoyens, mais il y a des milliers d'innocents poursuivis. Il faut étudier sérieusement ce dossier, pour que l'armée ne continue pas à user de la force à la recherche des gens fugitifs, ce qui provoque la mort de certains et des conflits avec l'armée. Nous ne voulons pas de conflit entre les gens et l'armée, surtout que certains accusent le Hezbollah d'être derrière ces rixes. Apres les élections, j'appelle à une résolution radicale de ce dossier. C'est illogique que l'armée poursuive 30 mille personnes à la fois! L'Etat est venu mettre fin à la culture de la drogue, nous sommes d'accord, mais quelles sont les cultures alternatives?Si l'opposition gagne le scrutin, le gouvernement souverain qui en sera issu ne sera pas opposé à la Syrie. Lorsque la situation politique se calme entre le Liban et la Syrie, la situation économique va complètement changer. Avant 2005, lorsqu'il y avait de très bonnes relations entre les deux pays, la zone qui s'étend de Chtoura à la frontière libano-syrienne jouissait du meilleur marché dans le pays. Actuellement toute la région est appauvrie. Certains essaient d'avertir que la victoire de l'opposition transformera le pays en une deuxième Gaza, mais il y a des différences entre les deux cas.

Le 7 juin, vous serez devant une grande responsabilité. A Zahlé et Rachayya, il y a une compétition électorale, mais à Baalbek-Hermel, pas de compétition, donc dans cette région, il faut recourir à un référendum.

Tout comme le sud est concerné par le référendum sur l'arme de la résistance, Baalbek et Hermel le sont aussi, parce que ces deux villes font partie de la résistance. Depuis 1982, à chaque fois que le sud est bombardé, l'ennemi attaque également Baalbek-Hermel. Elles sont un partenaire complet dans la résistance. A Zahlé, Rachayya, et la Békaa de l'ouest, il faut voter pour l'opposition et considérer que chaque candidat est le candidat de la résistance, du Hezbollah, de Sayed Abbas Moussawi. A Baalbek-Hermel, je n'oublie pas de remercier les députés qui ont fait partie du bloc de la résistance ces dernières années, ainsi que les députés Ismail Soukariyeh et le docteur Pierre Sarhal.

Je m'adresse à vous tous : nous faisons face à des élections dans lesquelles les Américains interviennent directement, ils forment les listes électorales, ils payent de l'argent, ils envoient leurs responsables, même le vice-président américain s'y implique, et s'ils peuvent faire venir le président Barak Obama pour soutenir les forces du 14 mars, ils le feront. Et lorsque le président iranien se contente de décrire la situation au Liban, sans intervenir dans les élections, sans soutenir une partie aux dépens d'une autre, les critiques tombent en averse. Pourtant ce qu'il a dit est vrai. Le président Ahmadi Najad a estimé que si l'opposition gagne le scrutin, la situation dans la région va changer. Mais oui, il a raison. Les relations avec la Syrie vont changer. Malheureusement, tous ceux qui ont commenté les propos de Najad, n'ont pas commenté les propos d'Ehud Barak, lorsqu'il a averti les Libanais de ne pas élire le Hezbollah, lorsqu'il a mis en garde que si l'opposition gagne, le peuple libanais s'exposera à la superpuissance de l'armée israélienne. Mais Barak ne sait pas que la superpuissance de son armée a été détruite sous les pieds de nos enfants au Liban. Il se croit toujours en 1948.

Israël participe aujourd'hui aux élections au Liban, à travers les menaces, les congrès aux universités de Tel Aviv, l'article de Der Spiegel, puisque la victoire de l'opposition signifie que le projet de contrecarrer la résistance a échoué, que des dirigeants croyant que la force du Liban découle de sa force et non de sa faiblesse vont accéder au pouvoir, que des dirigeants libanais courageux croyant à la souveraineté du pays, qui n'ont pas peur des menaces vont diriger les institutions.

La décision est la vôtre, le 7 juin, la réponse à ces menaces retentira dans les urnes. Je ne vais pas commenter les propos de Barak, comme certains l'ont fait avec Najad. L'objectif des élections de 2009 est de protéger la résistance qui protège le pays, construire le Liban et préserver sa souveraineté.Vous avez toujours offert votre sang pour ce pays, vous serez aussi généreux pour voter en faveur de la résistance.

Votre slogan reste toujours celui de votre imam des martyrs: Halte à l'humiliation! Vous vous êtes sacrifiés, vous avez enduré, vous avez résisté jusqu'à la réalisation de la victoire. Vous, protecteurs de la patrie et des martyrs de la résistance, hommes fidèles, le 7 juin vous attend, vous qui avez prêté serment avec l'imam Sader dans cette place et renouvelé ce serment avec Sayed Abbas, et vous étiez toujours fidèles malgré toutes les difficultés, vous êtes appelés le 7 juin à faire preuve de nouveau de fidélité et de loyauté.

Je vous appelle à venir en masse pour plébisciter la résistance, arboré les drapeaux libanais et celui du Hezbollah, je vous appelle à considérer que tout candidat sur la liste de Baalbek- Hermel est égal à Sayed Abbas Moussawi, Ragheb Harb et Imad Moughniyeh.

Je vous connais bien, moi qui ai vécu plusieurs années parmi vous, je mise sur votre loyauté et votre sincérité pour renouveler votre engagement en faveur de la résistance le 7 juin.

Je vous félicite en cet anniversaire que vous avez réalisé par les larmes, les souffrances, la persévérance, vous qui avez fermé à jamais la porte des défaites et ouvert la porte des victoires.


Vive le Liban, vive la résistance, et Salam alaykoum.

27 mai 2009

Tunisie (article en arabe) blog journaliste tunisien (11)




جريدتا "واب ماناجر سنتر" و "أفريكان ماناجر" الالكترونيتان يوم الإثنين 25 ماي 2009، خبر انسحاب السيد محمد علي المبروك رئيس مدير عام شركة "ميكو سيكاف" من مجلس إدارة "التجاري بنك" تاركا مكانه لرجل الأعمال الشاب صخر الماطري مدير عام "مجموعة النقل". وطالت العملية تداول 1,93٪ من أسهم البنك

http://ar.webmanagercenter.com/management/article.php?id=1390

http://www.africanmanager.com/articles/122862.html



وعلاقة صخر الماطري بالتجاري بنك ليست جديدة. فقد سبق له في أوت 2005 أن اشترى 16,96٪ من أسهم هذا البنك عندما كان يحمل اسم "بنك الجنوب" حينها. وذلك قبل أن يغيّـر اسمه إلى "التجاري بنك"، في 26 ماي 2006 إثر اقناء مجموعة «التجاري وفا بنك» المغربية و البنك الإسباني

Grupo Santander

لأغلب أسهمه (33,54٪ من الأسهم التي كانت تملكها الدولة التونسية، إضافة إلى 16,96٪ من الأسهم التي آلت إلى صخر الماطري). وقد تمكّن صخر الماطري من شراء أسهم البنك الإيطالي

Banca Monte Dei Paschi di Siena

في بنك الجنوب التي سبق له أن اشتراها في إطار خوصصة هذا البنك. وهي عملية جنى منها صخر الماطري 22 مليارا كربح صافي دون أن يدفع مليما واحدا. ذلك أن شراءه لأسهم البنك الإيطالي تمّت بواسطة قرض أسنده له بنك الجنوب نفسه!!؟
بل تذهب بعض المصادر إلى حدّ التشكيك في الصفقة ككلّ، مؤكدة بأن البنك الإيطالي لم يكن سوى محلّل أو «تيّـاس» باللهجة العامية، تمّ استخدامه كوسيط لعدم إظهار تورط الدولة بشكل مباشر في الصفقة مثلما حصل في صفقة شركة "النّـقل" العمومية التي «فاز» بها صخر الماطري!؟
وفي ظل غياب الشفافية واستشراء استغلال النفوذ، تبقى الساحة مفتوحة لكل الاحتمالات والتخمينات مهما كانت بعيدة عن الواقع؟
لكن بقطع النظر عن ذلك كلّه، يبقى السؤال قائما: كم خسرت المجموعة الوطنية من أموال الصفقات المشبوهة التي آل رصيدها إلى الجيوب النافذة!؟

http://journaliste-tunisien-11.blogspot.com/2009/05/blog-post_26.html

26 mai 2009

la fin du discours du 25 mai, par Sayed Nasrallah

"le Hezbollah fera de vastes entrainements ces 4 jours à venir sans être vu par la moindre personne".

TRES IMPORTANT: à partir de la 7eme minute et 43eme seconde il a dit:"au 7 juin inshallah, nous verrons vos drapeux soulevés et le sourire de la victoire sur vos visages,Bonne année à vous et la victoire sera entière lorsque les fermes chebaa et les collines kafer chouba redeviendront pour le liban et la grande fete pour notre ouma sera lorsque la palestine reviendra au peuple palestiniens el al quds pour tous les habitants de quds.vive (vous) et vive le liban, vive la Résistance et salam alaykom

25 mai 2009

Sayed Nasrallah - discours du lundi 25 mai 2009


Sayed Nasrallah : L'article de Der Spiegel veut ressusciter la guerre civile

Leila Mazboudi- Nada Raad


25/05/2009

Les idées principales du discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah à l'occasion de la neuvième commémoration de la victoire de la résistance libanaise contre l'entité sioniste en l'an 2000.

(( Je voudrais en introduction rappeler que depuis la fondation du Hezbollah en 1985, nous avons consacré notre vie et notre jeunesse pour une seule cause : celle de la résistance, la libération des territoires, la défense de la patrie et la restitution des détenus et celle des dignités. Nous nous étions écartés de toutes les affaires internes du pays jusqu'en l'an 2000. Depuis cette date, beaucoup nous ont reprochés de nous être mis à l'écart, nous incombant que nous devions assumer nos responsabilités sur les questions internes pour combattre la corruption et agir pour le bien du pays. Même après l'an 2000, nous avons refusé d'entrer dans l'équation interne, parce que nous nous attendions à une frappe israélienne de grande envergure, en riposte à la victoire du Liban contre eux, nous nous attendions à ses représailles, et voulions nous préparer à riposter, tout en priant qu'elles auront lieu le plus tard possible pour que nous soyons le mieux préparés.

Lors des évènements qui ont eu lieu en 2005 et les évolutions survenues après l'assassinat du martyr Rafic Hariri, nous avons pressenti que la résistance, le peuple et la patrie étaient en danger..Sachez que nous au Hezbollah veillions à de meilleures relations avec toutes les parties au Liban.À partir de là je vais m'adresser à la montagne, par la suite à Beyrouth et aux habitants de Beyrouth, et enfin je m'adresserai à la banlieue sud.

Depuis la fondation du Hezbollah, nous avons entretenu de bonnes relations avec toutes les directions politiques et spirituelles des Druzes et avons tissé de très bonnes relations sociales avec cette communauté. Depuis, nous n'avons jamais senti qu'il y avait un problème quelconque, un malentendu ou une confusion entre les Chiites et les Druzes en général ou entre les PSP et le Hezbollah en particulier. Et comme nous ne sommes en rivalité avec personne, et comme nous ne convoitons nullement les hauts postes dans l'appareil de l'état, cette relation est restée bonne même après les évènements de 2005. Maintenant, nous n'allons pas faire de révision publique, le PSP n'a pas non plus procédé à une révision en publique. Mais le problème a commencé après un discours dans lequel l'armement de la résistance a été qualifié de tous les noms, c'est à ce moment là que la détérioration a été amorcée jusqu'aux évènements du 7 maiGrâce à l'émir Talal Arslane que les relations ont été relancées, ce qui a permis que nous nous dirigions tous à Doha et que nous parvenions aux accords de Doha.Depuis, il y a eu des rencontres avec des responsables su PSP dans la demeure de l'émir qui ont permis de calmer les esprits, tout en préservant chacun sa position politiqueJe voudrais aujourd'hui assurer que nous sommes tous concernés par l'entente, par le fait de communiquer entre nous, et de se rencontrer. Raison pour laquelle, nous devons nous rencontrer après les élections, tous les Libanais doivent se rencontrer parce qu'il est impossible de construire un pays écartés les uns des autres. Je voudrais assurer à nos frères Druzes au nom du Hezbollah et du mouvement Amal aussi notre attachement à la coexistence…Nous sommes prêts à des rencontres pour résoudre tous les problèmes, et aplanir les malentendus…Je m'adresse à nos frères Druzes pour leur dire que tous ceux qui veulent vous montrer les Chiites comme étant vos ennemis sont eux les véritables ennemis.Comme je m'adresse aux Chiites pour leur dire la même chose concernant les Druzes… Les Israéliens veulent créer cette animosité entre les différentes communautés libanaises .

Concernant l'alliance avec le courant patriotique libre, je vais évoquer ce sujet en détails, je vais parler des élections 20005, de notre alliance avec le CPL dans plusieurs circonscriptions, et de notre décision de soutenir ses listes électorales dans tout le pays. Dès le début, nous n'étions pas éloignés les uns des autres du point de vue psychologique. Avant et après l'an 2000, nous étions en contact avec le courant patriotique, aussi bien dans les moments les plus difficiles entre le CPL, l'Etat libanais et l'armée syrienne. Le premier contact direct qui a eu un impact positif sur nos relations mutuelles fut l'interview faite par la chaîne al Manar en France avec le général Michel Aoun. Nous avions deux voies politiques différentes, nous étions dans les rangs du 8 mars alors que le CPL était le pilier fondamental du 14 mars. Nous avons conservé le respect entre nous malgré cette différence. Et je rappelle notre alliance locale dans la localité de Haret Hreik lors des élections municipales en 2004. Est venue ensuite l'alliance quadripartite entre le mouvement Amal, le Hezbollah, le parti progressiste communiste et le courant du futur. Le point de litige était le choix de l'allié chrétien. Pour nous, nous n'avions aucun problème de choisir le courant du général Aoun, mais d'autres parties de l'alliance ont refusé que ce dernier soit notre allié. Le différend politique entre eux avant notre contact avec le général. Nous étions concernés de faire réussir cette alliance, parce que l'objectif principal était de préserver la stabilité du Liban, et d'empêcher le conflit entre sunnites et chiites. Si la compétition électorale entre le courant du futur et le Hezbollah-Amal était à la base de la zizanie sunnite-chiite, le Liban aurait explosé. Face au refus des autres alliés de participer aux côtés du CPL, nous étions obligés en 2005 d'accepter le choix des autres. Notre base électorale a dans la plupart des cas élu le CPL dans la plupart des circonscriptions. Les divergences entre le général Aoun et les autres forces chrétiennes du 14 mars ont précédé notre alliance avec le CPL. Nous avons entamé des contacts après les élections avec le général, car le scrutin de 2005 a prouvé que la majorité des chrétiens soutiennent le général Aoun. Le dialogue a duré quelques mois, et enfin de compte nous sommes parvenus à une entente dans l'église de Mar Michael, tout était public. Nous avions dit que le contenu de cette entente constituerait la base de tout accord avec les autres partis politiques, et nous avons présenté ses clauses à la table du dialogue national. Mon discours n'a pas de visée politique. Notre expérience avec le général Aoun nous a fait comprendre que notre alliance est nationale non électorale, cette alliance a aidé le pays à surmonter les moments les plus difficiles. Notre expérience avec le général Aoun nous a prouvé qu'il a une personnalité nationale, indépendante des diktats des ambassades, franc et transparent. Il aime être respecté et respecte les autres. Il est fidèle au Liban uni, au peuple uni, et surtout aux chrétiens du Liban et à leurs rôles. Le plus important chez lui c'est qu'il est loyal. Je me rappelle de sa ténacité lors dans la guerre de juillet, au moment où tous les pays du monde nous attaquaient: l'ONU, les Etats-Unis, la France, et tout l'Occident.Je cite un certain politicien sans le nommer. Celui-ci avait commenté la position du général Aoun pendant la guerre de 2006 en disant:" Attendez quelques jours après la défaite du Hezbollah, vous allez trouver Michel Aoun dans un asile de France. Cet homme met tout son courant, sa voie politique et ses positions au service de son entente avec les autres. Il nous disait: "Personne ne peut nous obliger de faire des concessions par la force. Mais s'agissant de la loyauté, nous sommes très loyaux".Ils l'accusent actuellement d'être l'allié du Hezbollah, mais en 2004 il n'était pas notre allié alors que vous l'étiez! Ils disent que si l'opposition gagne les élections, c'est Sayed Hassan qui va gouverner et non le général Aoun. Vous savez que personne ne peut gouverner tout seul le pays. Ils essaient de tout faire pour changer le point de vue de la rue chrétienne Ils ne peuvent ni attaquer son projet, ni sa personnalité, donc ils fabriquent des mensonges pour l'attaquer.La présence de ce général, de ce dirigeant, constitue la garantie d'un Etat libre, uni et indépendant.

Passons à Beyrouth: c'est la ville dans laquelle vivent toutes les obédiences politiques, nous faisons partie de Beyrouth. Le Hezbollah n'a pas besoin de présenter des preuves sur l'unité et la solidarité entre les musulmans. Nous, tout au long des années précédentes, n'avions aucun problème avec vous, les sunnites de Beyrouth. Suite aux divisions politiques survenues après la guerre de juillet 2006, et notre réclamation d'un gouvernement d'union nationale pour reconstruire le pays, de nouvelles divergences sont nées, elles se sont distinguées par l'opposition d'une part et les forces du 14 mars de l'autre. Depuis 1982 , est-ce que vous m'avez entendu lancer un discours confessionnel à l'instar des autres membres du Hezbollah? Malgré notre divergence avec le courant du futur, nous n'avons jamais attaqué les sunnites, alors que les médias attaquent les chiites. Pour nous, ce comportement est illicite, il est même une trahison. Il y avait un projet en cours de préparation contre la résistance, les éléments de ce projet ont été tout prêts avant le 5 mai. Des milices ont été créées sous le titre de sociétés sécuritaires. Est-ce que la ville de Beyrouth avait besoin de bureaux militaires? Puisque vous dites que vous êtes avec l'Etat, quel est l'objectif de créer des milices armées dans la ville? Posez cette question au courant du futur et aux forces du 14 mars. Des milliers de jeunes ont été emmenés de toutes les régions du pays à Beyrouth pour s'entraîner militairement dans des pays arabes. Pouvez-vous nier cette réalité? Le gouvernement de Siniora s'était ensuite réuni pour débattre du réseau de communication de la résistance et du service sécuritaire de l'aéroport, mais pourquoi agir d'une façon unilatérale et sans respecter le calendrier? Nous avions auparavant rassuré les dirigeants sécuritaires dans plusieurs réunions que le réseau de communication atteint seulement le sud et que n'avions pas l'intention de s'étendre ni vers le Mont Liban, ni vers le nord, ni vers Beyrouth. J'aimerai bien savoir qui a rouvert ce sujet de nouveau au conseil gouvernemental? Qui profite du démantèlement dur réseau de communication de la résistance a Beyrouth, à savoir ce réseau date de l'avant 2000? N'êtes-vous pas aux côtés de la résistance? Certains ministres ont insisté de débattre de cette affaire au gouvernement, bien que nous ayons averti que ces actions mèneraient à une guerre intestine. Mais malgré tout vous avez décrété les deux fameuses lois en pleine nuit. Qui bénéficie de ces lois? Posez cette question au courant du futur. J'ai posé ces questions il y a dix jours, mais personne n'a répondu. Il y avait un plan de guerre à Beyrouth, une guerre de rues qui aurait duré plusieurs semaines, et je possède le plan détaillé de cette guerre. Nous avons alors recouru à l'insurrection civile pour empêcher cette guerre. Ce qui s'est passé le 7 mai a mis fin à un projet de guerre a Beyrouth. Il est évident qu'une guerre à Beyrouth ne se limitera pas à un conflit entre sunnites et chiites, mais elle s'étendra sur toute la patrie. Le 7 mai a écarté la division et la zizanie du Liban. Les dangers et les maux nés du 7 mai restent beaucoup moins dangereux de ce qui se tramait contre le Liban à la base des décisions du 7 mai. J'assure a nos frères a Beyrouth, je vais m'adresser aux sunnites du 14 mars en cette fête: nous avons lutté au sud pour la libération de toutes les régions du sud, bent Jbeil tout comme Chebaa et Jezzine. Nous avons offert le sang de nos plus chers fils, dirigeants et oulémas pour la préservation du pays.Je dis à tous les Libanais: notre âme est la vôtre, notre sang est le vôtre.

Concernant l'article de Der Spiegel, je voudrais vous dire que le plan dont je vous ai parlé la semaine dernière se poursuit toujours. Lors d'une conférence sur la conscience et la mémoire, j'ai dit que la dernière bataille dans la région est une confrontation entre les Sunnites et les Chiites d'un côté, et une confrontation entre les arabes et les Iraniens de l'autre. Au Liban, après la guerre juillet, la dernière bataille est celle d'accuser le Hezbollah d'avoir tué le martyr Rafic HaririTout le monde sait le contenu de l'article de Der Spiegel; je ne vais pas le répéter; je vais en revanche vous donner notre explication de ce que Der spiegel a dit.Il faut savoir que ce qui s'est passé est très dangereux.Ce n'est pas n'importe quel article. Il est vrai comme l'a dit le communiqué du Hezbollah que ce n'est pas la première fois que ce genre d'affabulations est publiées par des médias; Il y a eu avant le journal koweitien, " la politique" qui ressemble beaucoup à un ancien tabloïd libanais à scandales. Il n'a cessé de publier des articles dans lesquels il a accusé le Hezbollah d'être derrière l'assassinat du martyr Rafic Hariri, avec soi- disant des dizaines de lignes téléphoniques et de témoins à l'appui, pas seulement deux ou trois, tout en forçant les accusations contre les quatre officiers… Nous avions alors décidé de ne pas commenter ce journal. Il y a eu par la suite d'autres journaux du Golf ainsi que des journaux égyptiens surtout après mon discours sur Gaza, ils ont été dire que bien entendu c'est le Hezbollah qui a tué le martyr Rafic Hariri. Mais avec Der spiegel le climat et les données sont différents et bien plus graves, de part le timing de sa parution et de par l'exploitation israélienne qui lui a été faite. c'est pour cela nous avons décidé d'émettre un communiqué et que je parle moi aussi de cet article.. Et aussi du reportage de la chaîne Arabiya qui l'a présenté en première ; elle a essayé d'obtenir des interviews, mais n'a trouvé personne; seuls les Israéliens sont entrés dans cette campagne, quelques heures après la parution de l'article..Lieberman est sorti pour dire qu'à la base de l'article de Der Spiegel, il faut émettre un mandat d'arrêt contre Nasrallah et procéder à son arrestation par la force. Qu'en pensez-vous? Or les paroles de Barack sont plus dangereuses que celles de Lieberman, je ne sais pas si c'est un lapsus, il dit " si la décision du TSL, (il n'a pas dit Der Spiegel,) est de considérer le Hezbollah responsable de l'assassinat du Premier ministre libanais, ceci montre la nature et la fonction du Hezbollah non seulement en voulant nous combattre mais en voulant combattre la rationalité au Liban"Que dit-il?? ne fait-il pas la distinction entre Der Spiegel et le tribunal?? il se peut que ce soit un lapsus, sinon il ne sait pas de quoi il parle. Depuis, Barack, Shahak, Haïm Ramon, tous ne parlent que de cela. Les médias ont tous un seul titre " Le Hezbollah a tué Hariri". Voilà les faits, les Israéliens ont décrété le verdict, et exigent le châtiment; et si la communauté internationale s'abstient de le faire, c'est Israël qui va venger les Sunnites du Hezbollah et de son secrétaire général. Donc, lorsque nous voyons la réaction israélienne, on se rend compte que ce n'est plus un article, mais c'est quelque chose de plus grave. Dans le timing, il y a les élections, appréhendées par les Américains et Israéliens qui craignent une victoire de l'opposition, et cherchent par tous les moyens à influer sur le choix des électeurs. Grâce à Der Spiegel. Il y a aussi le démantèlement des réseaux d'espionnage et d'agents dont certains ont commis des missions exécutives; ils veulent les couvrir. De point de vue régional, le nouveau gouvernement est sommé d'accepter la solution des deux états donc il faut prendre toute la région ailleurs, de sorte que la priorité ne soit plus en Palestine, mais au Liban et chez le Hezbollah.dans le timing, il y a aussi les manœuvres militaires, il y a le projet d'implanter les palestiniens en Jordanie, que l'administration d'Obama adopte entièrement..

Le plus dangereux n'est pas seulement dans le Timing, mais dans la dimension stratégique : Lorsque le martyr Hariri a été tué, nombreux ont été ceux qui ont pointé du doigt les Chiites, parce qu'ils voulaient provoquer un conflit contre eux. Que dit maintenant der Spiegel? que disent Barak et Lieberman? que disent les mains noires qui fabriquent ces affabulations; ils disent aux sunnites "que vous aimiez Hariri ou pas, et bien sachez que ce sont les Chiites qui l'ont tué, et en particulier le Hezbollah". Ces gens là ne veulent pas la vérité, ils veulent la zizanie, et c'est ce que les sages de nos hommes politiques ont déduit lorsqu'ils ont dit qu'il s'agit là d'une résurrection de la zizanie, Je voudrais à ce stade rendre hommage même à ceux avec qui on est en désaccord politique, au chef du PSP Walid Joumblatt qui est derrière ce terme que je lui ai emprunté, pour son courage hier et la bonne lecture qu'il a faite de l'article de Deir Spiegel. Et duquel j'emprunte aussi la phrase " le rapport de Der Spiegel est pire que l'incident du bus de Eïn Remmené " (qui a été la cause directe de l'éclatement de la guerre civile au Liban en 1975)Raison pour laquelle il faut le prendre avec beaucoup de responsabilité.J'ai dit il y a plusieurs semaines que les portes du tribunal ne devraient pas rester ouvertes à ceux qui ont fourvoyé l'enquête pendant quatre ans, en fabriquant les témoins et les versions.. Hélas, nos informations nous rapportent que ces portes sont toujours ouvertes, j'en appelle à agir avec responsabilité, et loin des émotions.En ce qui nous concerne, ce que Der Spiegel, et ce que les israéliens se sont empressés de commenter, après quelques heures, nous le considérons comme étant des accusations israéliennes par excellence))

Par la suite, le secrétaire général du Hezbollah a rendu hommage aux habitants de la Banlieue sud de Beyrouth, pour leur participation active dans la résistance depuis son déclenchement, et pour la persévérance dont ils ont fait preuve durant la dernière guerre de juillet contre le Liban (..): ils ont voulu que la Banlieue soit la ceinture de la misère, elle est devenue la ceinture de la résistance; ils ont voulu en faire une terre oubliée, elle est entrée au cœur de l'histoire" a-t-il déclaré. Sayed Nasrallah a également invité les habitants de la banlieue sud à une forte participation au scrutin législatif.

Et pour terminer son discours, il a rendu hommage au président de la république libanaise Michel Sleïmane pour avoir convoqué le Haut conseil de défense, afin de prendre les mesures adéquates face aux plus grandes manœuvres militaires que l'ennemi israélien compte effectuer du 31 mai au 4 juin. S'adressant au ministre israélien de la guerre Ehud Barak, il l'a mis en garde contre toute aventure contre le Liban, durant ces manœuvres, assurant que la résistance islamique sera en alerte maximale, pour éradiquer toutes les brigades israéliens qui seront dépêchées: "nous ne comptons pas sur la générosité des Sionistes, ni sur le soutien des Etats Unis, ni sur la conscience de Nations Unies ; nous ne comptons que sur la force de notre armée, de notre résistance et de notre peuple" a-t-il dit.

Et comme dernier mot, le commandant de la résistance a lancé: " Bonne année, mais sachez que la libération ne sera entière qu'après la restitution des hameaux de Chébaa et des collines de Kfar Chouba. Mais notre plus grande fête est le jour où la Palestine et al-Quds (Jérusalem) seront restituées au peuple Palestine"

vive le Liban Libre





APPEL DE « LIBAN RESISTANCE »


Comme prévu, les médias occidentaux, à la solde de leurs dirigeants impérialistes et sionistes, se déchaînent contre notre Résistance l’accusant d’avoir assassiné Rafik HARIRI.Ce n’est pas par hasard que ces médias aient choisi le 24 mai comme point de départ de leurs nouvelles inventions s’inscrivant dans leur logique permanente de désinformation.En effet, leur acharnement intervient suite au démantèlement des réseaux d’espionnage et de terrorisme à la solde de l’entité sioniste et à deux semaines qui nous séparent de la date de 7 juin 2009.Le démantèlement des réseaux d’espionnage et de terrorisme est un processus que l’impérialisme n’a pu digérer et il ne lui reste plus comme manœuvre que le mensonge véhiculé par ses médias en vue de discréditer notre Résistance et de contrer la forte poussée des candidats des forces et partis politiques aux élections législatives du 7 juin ayant opté pour l’acte résistant.

Tous les libanais, toutes tendances confondues, se voient ainsi face à la plus dangereuse des ingérences occidentales et sionistes qui joue sa dernière carte pour venir à bout de la souveraineté du Liban.


Nous sommes toutes et tous, sans aucune exception, concernés et, à cette nouvelle agression, nous répondons clairement :

1- Notre vigilance et notre unité autour de notre Armée s’élargiront et se renforceront en vue de la poursuite du démantèlement des réseaux d’espionnage et de la terreur ;

2- Notre attachement à notre Résistance, cette résistance que nos mères ont enfantée, se traduira le 7 juin dans les urnes.
3- Nous dénonçons le silence inouï de l’Occident face aux préparatifs d’agression sioniste contre notre Liban, programmés en Mai-Juin 2009.


VIVE LE LIBAN LIBRE

23 mai 2009

regardez et écoutez cet enfant..... il est Palestinien.

Discours de Sayed Nasrallah, le vendredi 22 mai 2009


Nasrallah exige la peine capitale aux collaborateurs à commencer par les Chiites


Leila Mazboudi- Nada Raad

22/05/2009
Les idées principales du discours du secrétaire général du Hezbolah Sayed Hassan Nasrallah, à l'occasion de la célébration annuelle de la Victoire et de la libération contre l'ennemi sioniste, célébrée dans la ville de Nabatiyé au sud du Liban. Il devra prononcer un deuxième discours le lundi 25 mai prochain, pour la même accasion et un troisième le vendredi 29 mai.


LE SUD DU LIBAN A TOUJOURS FAIT L'OBJET D'AGRESSIONS ISRAELIENNES DEPUIS 1948


Nous sommes fiers de venir de tout le Sud (Liban) pour commémorer le jour de la résistance et de la libération dans la ville de Nabatiyeh, la ville du maître des martyrs l'imam Abou Abdullah Hussein. Vous avez réalisé cette libération grâce à votre sang, votre ténacité et vos sacrifices; c'est Dieu qui vous a offert ce cadeau en récompense à votre sincérité et à votre endurance.Vous êtes ensuite restés humbles, vous avez offert cette victoire et cette libération à tout le Liban, à toute la nation. Que la paix de Dieu soit sur vous, les défenseurs de la patrie, vous vous n'êtes jamais résignés aux pressions des sionistes et des méchants du monde, vous avez lancé le même appel de votre imam "halte à l'humiliation".Vous avez souffert des prisons, de la faim, des massacres, mais vous n'avez jamais capitulé.

Nous commémorons aujourd'hui le jour de la libération et de la résistance, en parallèle à une échéance très importante attendue prochainement, illustrée par les élections législatives. J'évoquerai dans ce discours plusieurs titres: la résistance et l'état, les réseaux d'espionnage, les mines, le développement et l'eau, le dossier des élections et des listes électorales.

Concernant la résistance et l'état: Depuis 1948, date de la création de "l'entité sioniste" usurpatrice, le Liban et surtout le sud, les régions frontalières, ont toujours subi la pression des menaces, des convoitises , des aggressions, des déplacements en masse.

Nos pères et grands pères, les documents historiques et les médias prouvent cette réalité. Le pays était toujours menacé. Pourtant, dès le début, le choix des habitants du sud étaient celui de l'adhésion à l'état , si nous retournons aux positions de nos dignitaires, nos poètes, nos politiciens, nous trouverons que toute la population cherchait la protection de l'état Je vais citer l'un d'entre eux, sayed Abedel Hussein Charafeddine.

En 1948 et après le massacre perpétré par les sionistes contre les habitants de la localité frontalière de Houla, à l'instar du massacre perpétré à Deir yassine, l'imam Charafedine a envoyé une lettre au président libanais Béchara el khoury, dans laquelle il a écrit: "le Liban a cru que sa situation allait s'améliorer avec le temps, mais en effet, nous avons vu le contraire, surtout au sud, à cause de la privation et de la négligence des ministères du pays, au moment où les sionistes perpétraient les massacres et rasaient les cultures et les terrains".Cette lettre contredit les assertions de certains politiciens, qui disent que le Liban n'a amais fait l'objet des aggressions israéliennes qu'après l'arrivée des factions de résistance palestiniennes et libanaises.Je dis à cet imam: sois tranquille, la montagne Amel s'est révoltée grâce à toi et à sayed Moussa Sader. Dans sa lettre adressé au président libanais, sayed Charafedine a ajouté: "Si monsieur le président, vous n'êtes pas capable de protéger la population, aidez-la au moins à sécher ses larmes, mettez fin à sa privation.." Ces propos datent donc de 1948, à l'occasion du massacre de Houla, dans lequel des dizaines de Libanais ont péri.


LE LIBAN SUD S'EST TOUJOURS BALANCE ENTRE LA NEGLIGENCE ET L'INDIFFERENCE DE L'ETAT LIBANAIS


La situation au Liban Sud s'est toujours balancée dans son histoire entre la négligence et l'indifférence de l'état libanais, comme si le sud ne faisait partie du LibanCeci ne peut être que le résultat de l'incapacité, ou celui de la faiblesse …Les gens du sud ont dû le payer de leur vie, de leur sang, de leur sécurité, de leur bien être; c'est pour cela que Sayed Moussa a lancé un appel aux gens pour s'armer et a formé les factions de résistance libanaise pour défendre le sud et protéger ses habitants, sans toutefois omettre d'inviter l'état à assumer ses responsabilités…Puis s’en est suivie l'occupation israélienne en 1978, que je vais m'abstenir d'évoquer pour ne pas ouvrir de nouvelles blessuresC'est vous fils de Moussa Sader, du mouvement Amal et du Hezbollah, qui avez défendu vos villages, protégé vos familles, qui avez lutté contre cet ennemi, et l'avez chassé de vos terres, alors que l'état était totalement absent…Exception faite, il faut le reconnaître, des derniers gouvernements lorsque le général Emile Lahoud était président de la république, et lorsque les gouvernements libanais étaient dirigés par Sélim Hoss et Omar Karamé. Nous voulons aussi rendre hommage au président actuel le général Miche Suleïmane pour son patriotisme…


LE PECHE DES GENS DU SUD EST D'AVOIR RESISTE ET VAINCU L'ENNEMI
SIONISTE

Savez-vous quel a été votre péché, quel a été votre crime??Votre péché a été que vous avez refusé l'occupation, alors que vous auriez dû l'accepter, que vous l'avez combattue alors qu'ils voulaient que vous cédiez, et surtout que vous avez vaincu, parce qu'il fallait que vous essuyiez une défaite.Vous avez combattu à l'arme blanche et avec beaucoup de foi alors que tout le monde vous avait abandonnéVotre plus grand crime est que vous avez vaincu et avez chassez Israël grâce à votre résistance et que vous avez libéré vos détenus grâce à vos efforts…Ceci a embarrassé ceux qui veulent capituler et qui en appelle à la reddition; ils veulent maintenant vous punir et vous châtier…Durant la guerre de juillet, parce que vous avez patientez face à l'agression israélienne, et parce que vous avez vaincu, là aussi vous avez commis votre plus grand péché.Je n'oublierai jamais le mot que le chef du parlement libanais Nabih Berri m'avait soufflé après la fin des hostilités, me disant que nous devrions faire attention, qu'ils ne vont pas nous laisser savourer cette victoire, et qu'ils vont nous faire payer cette victoire cher…Aujourd'hui, nous renouvelons l'appel de nos aïeux et exprimons notre attachement à l'état, fort, juste, courageux et responsable, avec une armée et des forces de sécurité capables de défendre le sud, ses habitants et sa dignitéJe vous dis franchement que ne nous présentons pas en tant qu'alternative à cet état fort, juste et responsable, mais nous le serons quand l'état sera faible, et se désiste de ses responsabilités… Nous, dans l'opposition, voulons un état sérieux, assidu, qui veut défendre la terre, les eaux, la dignité…Grâce à vous le 8 juin prochain nous allons bâtir cet état fortCet état doit s'acquérir la confiance des gens grâce à la pratique, aux actes (…) et non en brandissant des slogans qu'il ne met pas en applicationMême si vous lancez des milliers de slogans, ceci ne va pas résoudre les problèmes…


AU NOM DES VICTIMES JE DEMANDE LA PEINE CAPITALE AUX COLLABORATEURS QUI ONT CAUSE LES CRIMES ISRAELIENS

Deuxièmement, je vais parler des réseaux d'espions et des cellules d'agents découverts au LibanNous voulons d'abord rendre hommage aux Forces de sécurité intérieur et à l'armée libanaise pour leurs efforts déployés pour capturer ces réseaux, et nos estimons que ce sont bien les efforts qu'ils auraient dÜ déployer dès le début, sachant que c'est grâce à cette assiduité que vous obtiendrez la confiance des gens …Il nous importe, nous dans l'opposition et la résistance que ces réseaux soient démantelés et d'aveugler les yeux des sionistes et nous n'avons cure des décorations. Raison pour laquelle nous en appelons, un, à la nécessité d'une collaboration populaire avec toutes les forces de sécurité libanaises et l'armée.

Toute information, tout soupçon devrait leur parvenir

Deuxièmement, il faut soulever toute couverture aux espions et aux agents quelque soient leurs confessions, leurs familles, leurs régions…Toute relation avec l'ennemi est un crime de trahison

Je demande, en votre nom, au nom des familles des martyrs, des blessés, des déplacés, de ceux dont les maisons et les lieux de travail ont été détruits par l'ennemi sioniste, j'exige la peine capitale contre tous les agents qui ont livré les informations qui ont permis ces crimes…Ces peines d'un ou deux mois, d'un an ou deux ans, voire de 10 ans ne protègent pas un pays, ne protègent pas un peuple. Ce laxisme a coûté aux Libanais leur sang …Je vous mets en garde de vous jouer de la sécurité et de la justice en usant du jeu de l'équilibre confessionnel : en exigeant le même nombre de chrétiens et de musulmans agents

C'est pour cela que je vous propose de commencer à exécuter les collaborateurs qui appartiennent à la communauté chiite

Quatrièmement, je m'adresse aux autres espions et agents qui n'ont pas encore fui et se trouvent encore au Liban, pour leur dire qu'ils sont déjà dévoilés, c'est pour cela je leur propose de se rendre aux forces de l'ordre, peut-être ceci va contribuer à alléger la punition qu'ils vont subir..Sachez que vous n'avez aucune valeur chez les sionistes, pas plus qu'une poignée de sable… revenez à votre patrie avent qu'il ne soit trop tard..Cinquièmement, nous au Hezbollah avons toujours coordonné avec les services de renseignements de l'armée allons désormais collaborer entièrement avec toutes les forces de sécurité libanaises. Nous devons tous nous entraider pour purifier le climat politique, pour que personne ne justifie la collaboration


IL NE FAUT PAS SE VENGER DES PARENTS DES COLLABORATEURS ET AGENTS

Il faut que je dise à nos chers habitants dans les régions di sud et leur demander d'agir avec responsabilité à l'encontre de cette affaire, et en respect à la légitimité.Le Coran nous prescrit de ne pas nous venger d'un criminel en nuisant à sa famille, ses parents, ses enfants ou autres…C'est déjà assez suffisant le grief qu'il a lui-même perpétré à leur encontre…Sachez que ce sont nos familles et devons nous désoler pour leur cas car leur souffrances est bien grande … Vous au Liban devez savoir plus que quiconque les émotions d'une famille quand elle découvre que l'un de ses fils est un collaborateur … À l'instar de Dieu, nous devons être cléments avec ces familles, tout en insistant pour que les espions subissent le châtiment qu'ils méritent…


CERTAINS AGENTS AVAIENT POUR MISSION DE SEMER LA DISCORDE ENTRE LES LIBANAIS

La mission de ces espions et agents ne se limitent pas à récolter seulement des informations.Certains exécutent des attentats: chez l'un d'entre eux ont été trouvés 20 Kg d'explosifs.Généralement, des agents qui doivent recueillir des informations peuvent s'acquérir des armes pour se protéger… mais à quoi servent 20 Kg d'explosifs..D'aucuns, comme le collaborateur Jarrah ont reconnu avoir transporté des sacs d'explosifs; d'autres ont effectué des opérations exécutives; certains ont fait entrer des israéliens au Liban…Oui, il faut prendre ceci en considérationIl faut que soient convaincus ceux qui se targuent de préjugés et de décisions juridiques prématurées, que ce parcours israélien doit subir une enquête très précise, pour arriver à la piste des attentats qui ont été perpétrés en 2005. Certains agents avaient aussi pour mission de semer la discorde confessionnelle, religieuse, régionales, même entre le Hezbollah et le mouvement Amal, durant les dernières annéesDans certaines localités, et malgré une atmosphère politique, sentimentale, familiale excellente, des problèmes ont eu lieu: il s'est avéré qu'ils ont été causés par ces agents pro israéliens. Raison pour laquelle nous devons être méfiants dans ce sujet de réseaux que nous devons affronter avec assiduité.


LE HEZBOLLAH VA DEPLOYER TOUS SES EFFORTS POUR CLORE DEFINITIVEMENT LE DOSSIER DES CHAMPS DE MINES

Le champ des mines Grâce à l'armée, aux organisations de déminage et à la résistance islamique, un très grand nombre de mines ont été démantelées.Le gouvernement est responsable de financer les travaux des démineurs. Au cas où l'état n'arrive pas à en assumer l'entière responsabilité, je m'engage au nom de la résistance à déployer toute notre force pour mettre fin au dossier des mines le plus vite possible.

Le développement et l'eau:

Suite à la libération de la région frontalière, nous avons prononcé un discours à Bint jbeil. Les Israéliens ont essayé en 2006 de planter leur drapeu sur le lieu même du discours mais en vain. Nous avons alors déclaré que nous ne sommes pas à la place de l'état, cet état qui était absent avant l'occupation, pendant l'occupation, et après l'occupation. Que l'état impose maintenant sa souveraineté , et qu'il mette fin à la privation dont souffrent Bint jbeil, Hasbaya, Chébaa, Jezzine, et les autres villes frontalières. Les fils de cette région la quittent en masse à la recherche du travail. Vous prétendez que l'armée n'était pas sur le terrain, et que vous ne pouviez pas ainsi entamer des travaux de développement. Trois ans sont passés, l'armée s'est déployée tout au long du sud Liban et travaille en corrélation avec la FINUL.

L'état qui sera issu des élections, issu de la victoire de l'opposition, sera un état juste. S'agissant de la crise de l'eau, demain les Américains vont nous demander d'offrir nos ressources au pauvre "Israël". Nous, dans l'opposition, travaillerons avec le chef du parlement pour trouver des solutions et entamer des projets pour approvisionner la région en eau.


L'échéance des élections :

Peut-être qu'au sud Liban il n'y aura pas de compétition, peut-être que les électeurs ne seront pas enthousiastes à aller aux urnes. Je vous dis: toutes les régions du Liban sont concernées par ce scrutin, mais les habitants du sud sont les premiers qui devraient aller massivement aux urnes. S'agissant des circonscriptions électorales: A Jezzine, nous avons oeuvré pour qu'il y ait une seule liste électorale pour l'opposition, mais en fin de compte, nous sommes parvenus à deux listes. Les deux parties sont chères, inchallah nous allons coopérer avec elles pour les satisfaire toutes les deux. Je vous assure que la compétition entre deux listes électorales de l'opposition ne doit pas empêcher les électeurs d'élire. Nous devons garantir la victoire des trois députés de l'opposition à Jezzine. Dans les autres circonscriptions: L'alliance Amal-Hezbollah et les autres parties de l'opposition: J'insiste de nouveau sur la solidité de cette alliance. Nous savons tous qu'au cours des cinq dernières années, le Liban a connu des tourments et des séismes politiques , sécuritaires et militaires. Tout ceci a prouvé la solidité de cette alliance; personne ne peut miser sur une faiblesse de cette alliance. En effet, cette alliance était le facteur fondamental de la victoire en juin 20006. Pendant cette guerre, les Israéliens visaient en premier lieu l'environnement uni du Hezbollah et du mouvement Amal. Le sang des martyrs nous a unis, notre appartenance au même imam, à la même cause, plusieurs facteurs nous unissent fermement.Cette alliance constitue un pilier essentiel de l'opposition, qui a aidé le Liban à sortir des troubles les plus dangeureux . Cette alliance sert l'intérêt du sud, du Liban, les premiers à en profiter sont les habitants du sud. Je vous assure que plusieurs politiciens misent sur la rupture de cette alliance entre le Hezbollah et Amal, ainsi qu'entre le Hezbollah et les autres partis chrétiens et sunnites, surtout lorsqu'ils emploient l'expression "le Hezbollah et ses auxiliaires". Ils veulent inciter et avertir les pays occidentaux pour venir à leur aide face à l'opposition. Actuellement ils disent: si l'opposition remporte les élections, c'est le Hezbollah qui sera victorieux. Dans le prochain gouvernement, nous serons au service de nos alliés; personne ne croira à ces propos. Face à cette provocation, nous nous basons sur la confiance, la relation mutuelle , l'émotion et la fraternité.Dans les autres circonscritpions, nous nous sommes mis d'accord avec le mouvement Amal sur les noms des candidats en un quart d'heure, pour ne pas dire en cinq minutes.


LES GENS DU SUD DOIVENT ALLER EN MASSE AUX URNES POUR PLEBISCITER LA RESISTANCE

Oui les gens du sud doivent se rendre en masse aux urnes et ce malgré l'absence de rivalité dans les circonscriptions sudistes…Car certains essaient de présenter les élections comme étant un référendum sur l'armement de la résistance..Sachez, vous gens du sud, que vous êtes les premiers concernés par la légitimité de cet armement. Ce sont les gens du sud qui le sont en premiers parce c'est le sud qui se trouve aux confins avec la frontière, c'est le sud qui fait l'objet de convoitises israéliennes, ses terres, son eau.. Et c'est lui qui a subi le plus d'agressions israéliennes; car ce sont les gens du sud qui risquent d'être chassés de leur terre…C'est pour cela que les premiers qui devraient se prononcer sur l'arment de la résistance sont les gens du sud et le peuple du sudOui, la résistance vous défend et vous protégez cette résistance, parce que vous êtes la résistanceLe 7 juin quand les médias vont surveiller ce scrutin, nous devons leur offrir dans chaque village des scènes de fêtes et de cérémonies sur la résistance, la victoire et les martyrsLe 7 juin, nous irons tous vers les urnes, nous irons au sud pour dire que nous, dont les maisons ont été détruites n'abandonnerons jamais la résistanceNous, dont vous avez tué les enfants et les femmes dans les massacres perpétrés durant la guerre de juillet n'abandonnerons jamais la résistanceLe 7 juin, il faut que ce soit un jour pour pousser tous les comploteurs, tous les conspirateurs et tous les fous qui veulent comploter contre la résistanceLe 7 juin, il faut que vous assuriez que cette résistance qui est vous, qui est dans vos cœurs, dans vos raisons, et dans vos bras, qu'elle est pour tous les gens du Sud, pour tous les Libanais.C'est la résistance qui a rendu au Liban sa dignité, et la grandeur de ses cèdres dans tout le mondeLe 7 juin, Vous allez prouver une fois de plus que vous êtes les fils de l'Imam Moussa Sader, que vous êtres l'espoir des opprimés et déshérités sur terre, que vous êtes le cri inlassable contre les tyrans.. Pour terminer, mes chers, le 7 juin, vous allez prouver une fois de plus, comme un certain 22 septembre, que vous êtes vraiment les gens les plus nobles, les plus généreux et les plus purs…


Que Dieu vous bénisse, que Dieu vous assiste, comme il le fait avec ceux qui patientent et combattent avec fidélité, jusqu'à notre prochain rendez vous..


Quand l'on voit vos visages, on sait que nous pouvons compter sur votre niveau de conscience, sur vos cœurs, vos raisons et la force de vos bras, nous savons que nous ne sommes plus très loin du verbe ultime: le temps des défaites est bien révolu, c'est le temps des victoires

22 mai 2009

Réseaux d'espionnage au Liban : Liban porte plainte


Réseaux d'espionnage: Beyrouth porte plainte contre Israël auprès de l'ONU


Monde - International jeu 21 mai,


Le Liban a porté plainte contre Israël auprès des Nations unies au sujet des réseaux d'espionnage présumés travaillant pour le compte de l'Etat hébreu sur son territoire, a annoncé jeudi le bureau du premier ministre libanais Fouad Siniora.

"Le Liban a demandé à la délégation libanaise aux Nations unies de porter plainte contre Israël pour violation de la souveraineté libanaise et de la résolution 1701, à travers l'implantation sur son territoire de réseaux d'espionnage qui ont été démasqués par l'armée et les services de sécurité libanais", lit-on dans le communiqué. La résolution 1701 du conseil de sécurité de l'ONU avait mis fin à la guerre destructrice entre Israël et le Hezbollah chiite lors de l'été de 2006. Le Liban démantèle, depuis plusieurs mois, des réseaux d'espionnage présumés à travers le pays. Au total, 18 personnes, dont 12 sont actuellement détenues, ont été inculpées pour espionnage depuis avril, parmi lesquelles un ex-général de la Sûreté générale qui a reconnu avoir travaillé pour le compte d'Israël pendant plus de 15 ans. (CLA)


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Berry dénonce "une nouvelle forme de guerre israélienne"


21/05/2009


Le chef du Parlement libanais, Nabih Berri a affirmé que la récente découverte de nombreux réseaux d'espionnage libanais pour le compte de l’ennemi israélien indique, "une nouvelle forme d'offensive israélienne contre le Liban."

Cette guerre, a pris pour cible "tout le Liban, toutes ses catégories et toutes ses régions, sans exception." Commentant le refus de l’entité sioniste de se retirer de la partie libanaise du village frontalier de Ghajar, le chef du Parlement a affirmé que le fait que l’entité sioniste ait lié ce retrait à la résolution du conflit arabo-israélien est une preuve de plus qu'elle ne fait que violer la résolution 1701, et n'est nullement prête à des solutions pacifiques, mais plutôt à de nouvelles offensives.


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Le Conseil de sécurité adopte une résolution sur le Liban

Le Conseil de sécurité11 août 2006 –


Clôturant plusieurs semaines de négociations, le Conseil de sécurité a adopté aujourd'hui une résolution d'envergure appelant à une cessation totale des hostilités entre le Hezbollah et Israël, demandant au gouvernement libanais de déployer son armée au Sud-Liban et renforçant le mandat de la FINUL, dont les effectifs seront accrus et le mandat musclé. Le Conseil de sécurité était réuni en présence des ministres des affaires étrangères du Danemark, de la France, de la Grèce, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Secrétaire d'Etat des Etats-Unis, ainsi que du Secrétaire général et du Vice-Secrétaire général de l'ONU et des représentants d'Israël et du Liban.

La résolution 1701 (2006), parrainée par le Danemark, les Etats-Unis, la France, la Grèce, la Slovaquie, et le Royaume-Uni, a été adoptée à l'unanimité de ses quinze membres. La résolution appelle en tout premier lieu à une « cessation totale des hostilités », en particulier « la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes ses attaques » et « la cessation immédiate par Israël de toutes ses opérations militaires offensives ».

Elle appelle ensuite « le gouvernement du Liban et la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) à déployer leurs forces de concert à travers le Sud [du Liban] » et le gouvernement israélien « lorsque commencera ce déploiement, à retirer en parallèle toutes ses forces du Sud-Liban ». Le gouvernement libanais a annoncé cette semaine qu'il était prêt à déployer 15.000 soldats dans le sud de son pays.

Le Conseil de sécurité « souligne l'importance de l'extension du contrôle du gouvernement sur tout le territoire libanais, conformément aux dispositions de la résolution 1559 (2004), de la résolution 1680 (2005) et de l'Accord de Taëf » de 1989 qui avait mis fin à la guerre civile au Liban entre 1975 et 1990.

Un des principaux objectifs de cette extension est « qu'il n'y ait plus d'armes déployées sans le consentement du gouvernement du Liban » et « pas d'autre autorité que celle du gouvernement libanais », dit la résolution. Le Hezbollah, groupe armé chiite, occupe actuellement le sud du Liban. C'est la seule milice armée à être représentée au parlement et au gouvernement libanais. Dans la perspective d'un règlement politique de la crise à plus long terme, le Conseil de sécurité recommande la mise en place « de mesures de sécurité pour éviter la reprise des hostilités ». Outre le contrôle exclusif de l'armée libanaise et de la FINUL sur la zone entre la Ligne bleue et la rivière Litani, le Conseil de sécurité recommande d'interdire la « vente ou la fourniture d'armes » au Liban, « sauf autorisation de son gouvernement ».

Cette injonction est assortie d'un embargo sur les armes, qui s'impose à tous les Etats Membres, sur la vente d'armes, de munitions, de matériel militaire ou d'assistance militaire à destination du Liban, sauf autorisation du gouvernement libanais ou de la FINUL. La résolution demande également « la transmission à l'ONU de toutes les cartes sur les champs de mines au Liban en possession d'Israël ».

La médiation du Secrétaire général de l'ONU est requise pour la mise en oeuvre de l'Accord de Taëf et des résolutions 1559 et 1680 du Conseil de sécurité, qui requièrent notamment le désarmement de toutes les milices au Liban. Elle est aussi requise pour « la délimitation des frontières internationales du Liban, en particulier dans les zones où elle sont contestées ou incertaines, notamment en abordant la question de la zone des fermes de Chebaa ».

Le Secrétaire général doit rendre compte de « propositions en ce sens dans les 30 jours ». Enfin, dernier volet principal de cette résolution, le Conseil procède au renforcement de la FINUL ainsi que souhaité par le Secrétaire général.

La FINUL voit ses effectifs portés à un maximum de 15.000 troupes, soit sept fois plus qu'à l'heure actuelle. Elle bénéficie aussi d'un renforcement significatif de son mandat qui est de « surveiller la cessation des hostilités, ainsi que « d'accompagner et de soutenir les forces armées libanaises dans leur déploiement au Sud du Liban » et dans les efforts pour que l'armée libanaise soit la seule force armée au sud du pays.

A l'appui de ce mandat, le Conseil de sécurité « autorise la FINUL à prendre toutes les mesures nécessaires [...] afin de s'assurer que sa zone d'opération n'est pas utilisée pour des activités hostiles quelles qu'elles soient, pour résister aux tentatives de recourir à la force pour l'empêcher de remplir son mandat » et pour « protéger les civils exposés à une menace imminente de violence physique ». Prorogeant le mandat de la FINUL jusqu'au 31 août 2007, la résolution précise qu'une résolution renforçant son mandat suivra prochainement. Sur le front humanitaire, la résolution du Conseil appelle « la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour apporter son assistance financière et humanitaire au peuple libanais, notamment en facilitant le retour en sécurité des personnes déplacées » ainsi que « la réouverture des aéroports et des ports ».

Le Conseil envisage aussi une assistance à la reconstruction et au développement du Liban. La résolution demande « à toutes les parties » de ne rien faire qui puisse compromettre « l'accès humanitaire aux populations civiles, notamment le passage en toute sécurité des convois humanitaires » et le retour des personnes déplacées. Le Conseil demande enfin au Secrétaire général de lui rendre compte dans une semaine des progrès accomplis dans la mise en oeuvre de sa résolution. La FINUL avait reçu pour mandat, au terme de la résolution 425 et de la résolution 426 de 1978, de « confirmer le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban », de surveiller le cessez-le-feu le long de la Ligne bleue et «d'aider le gouvernement libanais à assurer le rétablissement de son autorité effective dans la région ». La FINUL a certifié en 2000 le retrait israélien de l'intégralité du territoire libanais. Constatant néanmoins le maintien de la présence de troupes syriennes au Liban ainsi que de milices armées, le Conseil de sécurité avait demandé leur retrait et leur désarmement par sa résolution 1559 (2004) du Conseil de sécurité. Après le retrait syrien du Liban en avril 2005, le Conseil de sécurité avait demandé « la mise en oeuvre intégrale » de la résolution 1559, notamment la délimitation des frontières avec la Syrie, la dissolution des milices et regretté que des armes continuent d'entrer au Liban à leur intention. (dépêche du 17.05.06).

Israël a entamé le 12 juillet au Liban une opération contre le Hezbollah, suite à une opération « non provoquée » du groupe armé au nord d'Israël, qui a fait huit morts parmi les soldats israéliens et qui a conduit à l'enlèvement de deux autres soldats, ainsi qu'en réponse aux attaques à la roquette contre les villes du nord d'Israël (dépêche du 12.07.06). Les combats ont fait près de 1.000 morts du côté libanais et au moins 41 morts du côté israélien parmi les civils. Près de 900.000 Libanais sont déplacés, dont 220.000 ont fui le pays. Par ailleurs, de nombreux habitants du nord d'Israël ont quitté leur foyer ou sont réfugiés dans des abris contre les bombes.

18 mai 2009

Sayed Nasrallah : la Résistance prête à contrer toute éventuelle attaque


Sayed Nasrallah: la Résistance prête à contrer toute éventuelle attaque

Leila Mazboudi - Nada Raad

18/05/2009 Les idées principales du discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasralah.

Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que la Nakba, en allusion à l'usurpation de la Palestine par les sionistes est la catastrophe de toute la nation, insistant sur la nécessité de rappeler de nombreuses réalités, notamment les massacres commis à l'encontre des femmes et des enfants, en plus des déplacements en masse subie par la population palestinienne.

Lors d'une intervention télévisée sur la chaîne al-Manar à l'occasion de la Nakba, Sayed a réitéré la position du Hezbollah qui refuse d'accorder la légitimité à cette entité, quelles que soient les conditions, lui imputant la majeure partie des problèmes et des crises traversés par les pays de la région arabe et islamique, vu qu'elle se trouve au cœur de cette région.

Et d'estimer qu'il revient aux générations actuelles de subir les conséquences d'avoir planté cette tumeur cancéreuse. Selon lui, tout le monde sait que ce sont les guerres et l'arrogance et l'agressivité de cette entité qui ont poussé les habitants de ces régions, leurs armées et leurs résistances à riposter à l'existence de cette entité usurpatrice.
"S'agissant des manoeuvres israéliennes prévues vers la fin de ce mois, essayons de mettre l'accent sur la nature de ces manoeuvres, de présenter une lecture sur ce que projettent les Israéliens, et de voir quelles sont les éventualités.
Juste après la fin de la guerre de juillet 2006, toute l'entité israélienne, le gouvernement, les services militaires, les médias et le peuple étaient d'accord pour reconnaitre leur défaite flagrante, et c'est ce que nous avons remarqué dans le rapport de Winograd.
L'armée et le ministère de la guerre israéliens ont formé 40 commissions d'enquête pour mettre l'accent sur les problèmes techniques qui ont entravé leur victoire.
A la lumière de ces rapports, les Israéliens ont reconnu la présence de lacunes. Ils ont alors mis des plans pour remédier à ces lacunes et entamé une longue série d'entrainements et de manoeuvres militaires.
Les entrainements effectuées depuis la guerre de juillet 2006 sont multiples , à titre d'exemple "bras croisés", "premier tournant" , "les vents du nord", "les pierrres du feu", qui impliquent l'armée de l'air, de mer et de terre, en plus de quatorze manoeuvres offensives. ce matin encore, la radio militaire a parlé d'une manoeuvre qui s'étend sur tout "le pays".

Sans oublier les manoeuvres militaires communes effectuées avec les Américains, pour contrecarrer les missiles sophistiqués.

Cette manoeuvre prévue du 31 mai au 4 juin, aura lieu sur tout le territoire. Il s'agit de la troisième phase de deux autres manoeuvres achevées après Juillet 2006. Le but de cette manoeuvre est d'entrainer les différentes instances militaires et civiles à opérer en état d'alerte en prévision d'une guerre, de sorte que ces dernières en fassent partie. Le but est d'initier le peuple à la culture de conflit. L'efficacité de tous les hopitaux, du gouvernement, des médias, des écoles, des abris sera testée.

Les Israéliens ne prennent pas en compte l'état moral de leur peuple parce que les dimensions stratégiques sont plus importantes. Ils vont s'entrainer comme si la guerre était sur le point d'éclater demain matin.

Je vous rappelle les propos d'Ashkenazi lorsqu'il a parlé des défis complexes à partir de l'an 2009, et que l'état devra être vigilent.

Le vice-ministre de la guerre israélien résume en deux mots l'importance de cette manoeuvre: tout un pays va s'entrainer pendant cinq jours.
Cette manoeuvre baptisée "troisième tournant" englobera les autorités concernées par l'état d'alerte, le gouvernement sera mobilisé, le cabinet ministériel tiendra des réunions et prendra des décisions comme s'il était en état de guerre, tout comme l'armée israélienne, dont à sa tête l'armée de l'air, les ministères, les conseils locaux, les institutions pédagogiques, les forces de la police, de la défense civile, l'étoile de David.

Le scénario qu'ils évoquent consiste à faire face à une offensive de missiles provenant de l'Iran, de la Syrie, du Liban, et de la bande de Gaza, en parallèle à une escalade en Cisjordanie, une attaque par des missiles sophistiqués, une explosion de matières nocives à Yafa, une attaque "terroriste" à Eilat, une série d'incidents mobiles tout au long de l'entité israélienne.
Toute l'entité sioniste sera occupée par cette manoeuvre pendant cinq jours, malgré les répercussions négatives sur la population. Ils considèrent que le peuple peut supporter l'état d'inquiétude et les bombardements, en faveur d'objectifs plus importants recherchés par leurs dirigeants.
Si on aborde une lecture profonde de cette manoeuvre, on ne peut la séparer de la série de plans militaires établis par l'ennemi ni des multiples développements survenus dans la région.
Il y a sans doute, la défaite de l'armée israélienne le 25 mai 2000, et son retrait humiliant du Liban, sans aucun accord, qui ont eu des répercussions dangereuses sur l'entité sioniste et l'armée, selon les hauts responsables de cette période.
En l'an 2000, l'intifada palestinienne a éclaté. Elle s'est transformée en une forte résistance armée, ce qui a poussé l'ennemi à se retirer de la bande de Gaza d'une façon unilatérale.
Vient ensuite la guerre de Juillet 2006, la défaite flagrante de l'armée israélienne, les conclusions de la commission de Winograd, les répercussions de cette guerre sur l'armée, le gouvernement et la population. En plus, le développement des mouvements de résistance.
A cela s'ajoute le rejet des peuples arabes de l'idée de la normalisation, surtout dans les pays qui ont signé des accords de paix avec Israël. Ces accords sont restés au niveau officiel, mais n'ont pas été admis par les peuples, notamment égyptien et jordanien.
Les peuples arabes sont devenus plus conscients de ce danger, les mouvements de résistance ont ainsi joui d'un large appui, malgré les tentatives de les isoler
Il y aussi l'élévation du niveau de l'Iran au niveau technologique, scientifique et surtout le fait qu'il ait développé l'énergie nucléaire, ce qui lui a valu les accusations d'Israël de fabriquer l'arme atomique, malgré ses démentis.
A noter aussi l'évolution des capacités militaires syriennes, qui s'ajoute à la collaboration stratégique avec l'Iran, et à son soutien aux mouvements de résistance au Liban, en Palestine, malgré les pressions les plus difficiles qui ont été exercées contre elle, et qui ont connu un niveau inégalable.

Cinquièmement: la défaite ou le recul du projet américain sans en arriver à déclarer sa défaite, et surtout son incapacité à déclencher de nouveaux conflits, comme en Afghanistan et en Irak.

Sans oublier l'avènement de la crise économique mondiale qui occupe tout le monde


A noter aussi les progrès connus par les mouvements de résistance en Palestine et au Liban, de point de vue quantitatif, qualitatif, au niveau de la compréhension, du comportement et de la tactique; alors que l'ennemi affrontait dans le passé des bandes, il est maintenant en train de faire face à une école qui s'est exprimée durant la guerre de Juillet.

En plus que l'ennemi estime désormais que c'est toute la Palestine occupée qui sera dorénavant le théâtre de la prochaine confrontation, les mouvements de résistance sont considérés comme étant une menace de sa sécurité stratégique.

Après la guerre de juillet et l'avènement d'un nouveau gouvernement israélien, le processus est retourné à la case départ comme le disent certains Palestiniens. Et le monde est de nouveau en train de quémander de Netanyahou la solution des deux états.


C'est dans ce contexte que surviennent les manœuvres militaires israéliennes.
(Pour les expliquer), nous parlons d'éventualités, ce qui ne les empêche de se réunir ou qu'il y en ait d'autres.

La première éventualité est que le but de ces manœuvres est essentiellement psychologique et moral, après la crise de confiance à l'encontre de l'armée israélienne dont la réputation a été ébranlée, et à l'encontre des dirigeants du gouvernement israélien. Le but étant de restaurer cette confiance à l'encontre des généraux, des officiers et des soldats et à l'égard du gouvernement aussi; oui, on peut évoquer la dimension morale de ces manœuvres.

La deuxième éventualité est qu'Israël se sent réellement inquiet pour son existence en raison des évolutions survenues, ou au moins pour sa sécurité stratégique et fait de son mieux pour se préparer à les affronter. La dimension ici serait défensive.

La troisième éventualité consiste à envoyer un message fort à tout le monde dans la région: aux Palestiniens, Syriens, Libanais, Iraniens, à tous les gouvernements arabes et aux peuples arabes: celui qu'Israël n'est ni faible, ni hésitant ni en recul, qu'Israël est puissant, capable, supérieur, et peut écraser tout le monde, voire mener une guerre au niveau régional.

Adressé aux Palestiniens, il les somme d'accepter le statu quo en place avec le gouvernement Netanyahou, qui veut conduire les choses vers une auto gouvernance limitée, vers Israël, l'état juif, ce qui menace les Palestiniens de 1948 de déplacement, et vers plus d'implantations: aujourd'hui encore nous avons entendu d'une nouvelle offre pour construire de nouvelles colonies;
Les palestiniens devraient accepter ce que les Israéliens leur accordent, rien de plus.


Adressé aux Syriens qui veulent libérer leurs terres, ainsi qu'à tous les peuples et gouvernements arabes, ce message leur annonce que les Israéliens vont poursuivre ce qu'ils ont déjà entrepris à votre insu: la poursuite de l'occupation, la judaïsation de Jérusalem, l'expulsion des Palestiniens, et vous autres Arabes, vous n'y pouvez rien: Israël est armé jusqu'aux dents et il est prêt pour la guerre.

Le message adressé au Liban est que les Israéliens vont continuer à vous tuer, que leurs avions poursuivront leur violation de l'espace aérien libanais, et que leurs réseaux d'espions continueront à vous surveiller. Il signifie qu'Israël va continuer à vous tuer et vous n'avez qu'à accepter, sans aucune réaction,

S'adressant à l'Iran, Israël signifie qu'il ne sera pas tolérant avec la question nucléaire, qui même si elle n'en est pas au stade militaire constitue toutefois une menace. "Quoique nous fassions, si vous réagissez, nous riposterons et tout Israël est en état d'alerte" ( dit Sayed Nasrallah simulant les objectifs israéliens).


La quatrième éventualité que l'on ne peut ignorer est qu'Israël est réellement sur le point de préparer une nouvelle guerre éclair. Dans leurs discours, les responsables israéliens parlent de réactions soudaines alors qu'ils savent très bien que personne n'a l'intention à l'heure actuelle d'ouvrir un front contre Israël.
Ceci pourrait insinuer qu'ils sont en passe de préparer une action militaire qui va en conséquence provoquer des ripostes, raison pour laquelle toute la population doit être prête en quelques minutes, lorsqu'Israël va déclencher la bataille et s'attend à des ripostes.


Nous n'avons certes pas d'information, et ne pouvons trancher aucune de ces éventualités.
Devant cette lecture, que devons nous faire??
Au début je voudrais calmer un peu les esprits.
Selon notre propre analyse, nous ne sommes pas enclins à croire qu'il y a une guerre soudaine menée par l'ennemi, mais ce n'est qu'une analyse, qui ne devrait pas nous dissuader de prévoir les pires scénarios.
Nous devons être vigilants et sur nos gardes.
Etant donné que nous poursuivons les manœuvres israéliennes, nous avons précocement mis la lumière sur le danger qu'elles représentent pour le Liban et en avons fait état aux dirigeants libanais lors du dialogue inter libanais, par le biais du chef du bloc de fidélité à la résistance Mohammad Raad, qui a demandé aux Libanais d'assumer leur responsabilité.

Notre but n'étant certes pas de marquer des points contre les autres, nous voulions une politique officielle et nationale à l'égard de cette question parce qu'elle concerne tout le Liban. Mais hélas, ce sujet n'a pas trouvé l'intérêt qu'il mérite, notamment chez ces parties officielles; même le gouvernement est resté impassible et ne s'est même pas donné la peine de susciter la question lors d'une réunion ministérielle.

Cette autorité qui se targue d'être responsable du pays aurait dû prendre des mesures: or il n'en a rien été.

Hélas nous entendons seulement des slogans qui nous martèlent que la décision de la guerre est une responsabilité propre à l'état: est-ce que cet état a pris une seule décision pour défendre le Liban, le libérer, le protéger?

C'est pour cela nous exigeons sans cesse un état fort, non seulement de point de vue logistique mis aussi au niveau de la décision.
Alors qu'Israël déclare vouloir effectuer les manœuvres militaires les plus énormes de son histoire, le Liban officiel qui considère Israël comme étant son ennemi, ne cherche même pas à savoir ce qu'il doit faire. Nous aurions voulu que le gouvernement libanais adopte une attitude différente.


Il reste toutefois quelques jours encore avant ces manœuvres, que la table du dialogue se réunisse exceptionnellement, que le gouvernement se réunisse aussi et discute de ces manœuvres, et mette au point une politique nationale.

Certains ont même dit que ce sujet ne concerne pas le Liban alors qu'Israël dit le contraire.

Je comprends bien les dessous de cette question, ce n'est que dans les communiqués qu'ils disent qu'Israël est un ennemi, alors que le comportement politique ne l'illustre pas du tout.

Certains se sont lancés dans des accusations contre le Hezbollah, le soupçonnant d'avoir fabriqué cette histoire, et s'interrogeant sur ses visées, ne serait-ce avant les élections; je voudrai les rassurer que nous sommes très attachés à ce scrutin.

L'état a toujours été absent sur le dossier de la libération, ce qui a poussé les gens à en assumer la responsabilité.
Je le déclare officiellement, nous, dans la Résistance, sommes concernés de prendre un ensemble de mesures préventives, pour contrecarrer toute action qui puisse prendre le Liban comme cible, en même temps nous serons vigilants.
Je déclare ceci pour rassurer les gens et non les inquiéter, c'est pour cela que nous nous préparons.
Cette résistance ne manquera pas à son devoir de défendre ce pays et ses habitants.
Lorsque les Israéliens sauront ceci, le facteur de surprise aurait au moins été amorti. Les Israéliens savent très bien que la résistance n'a jamais manqué à son devoir. Nous n'avons pas besoin de réitérer nos menaces.

Nous sommes vigilants et n'avons pas l'intention d'enterrer nos têtes dans le sable. Nous vivons dans un pays frontalier d'une terre sainte qui est la Palestine, où a été plantée l'entité la plus dure, la plus mauvaise, la plus terroriste du monde.
C'est pour cela que nous avons décidé de l'affronter.
Avons-nous fui un jour ?? Avons-nous collaboré? Nous n'avons jamais fait ceci depuis 1982.


J'espère que les gens vont poursuivre leur vie normale, les écoles, les travaux, les préparatifs au scrutin législatif. Alors que notre résistance est aux aguets.

Dans un monde de loups où les forts dévorent les faibles, où sévit la loi de la jungle, où personne ne peut dénoncer l'ennemi pour avoir tué les enfants et les femmes en utilisant le veto, où les gens n'ont de refuge qu'auprès de Dieu et n'ont d'assistants que leurs propres capacités, nous n'avons d'autres moyens que de nous défendre de nous-mêmes.
L'ennemi israélien sait très bien que toute guerre qu'il va entamer doit avoir des résultats garantis sinon il l'éviterait. Notre armement constitue ce bouclier qui devrait le dissuader de toute action contre notre pays.
Tant que la résistance est sur le qui vive, et grâce à sa popularité et à la présence de l'armée et des forces de sécurité, et à notre sentiment national, cette force de dissuasion demeure efficace.
Vive le Liban, et les Libanais , notre confiance en Le Liban et notre peuple et notre armée doit être grande.


Le temps des défaites est révolu, notre temps est celui des victoires.