Semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques
Du 14 au 21 avril 2013, à Paris
3 avril 2013
Le programme complet
DIMANCHE 14 AVRIL 2013
16h00 : Projection du film Free Angela & All Political Prisoners suivie d’une discussion sur le cas de Mumia Abu Jamal et la lutte pour la libération des prisonniers politiques dans le monde.
Cinéma des Cinéastes, 7 avenue de Clichy, Paris 17e
Métro : Place de Clichy (L2, L13)
Métro : Place de Clichy (L2, L13)
Tarif : 9 € / Tarif réduit : 7 € / Cartes UGC illimitée et Le Pass acceptées
Free Angela & all political prisoners raconte
l’histoire d’une jeune professeure de philosophie, née en Alabama,
issue d’une famille d’intellectuels afro-américains, politiquement
engagée.
Durant sa jeunesse, Angela Davis est
profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de
la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle.
Féministe, communiste, militante du
mouvement des droits civiques aux États-Unis, proche du parti des Black
Panthers, Angela Davis s’investit dans le comité de soutien aux Frères
de Soledad, trois prisonniers noirs américains accusés d’avoir assassiné
un gardien de prison en représailles au meurtre d’un de leur codétenu.
Accusée en 1970 d’avoir organisé une
tentative d’évasion et une prise d’otage qui se soldera par la mort d’un
juge californien et de 4 détenus, Angela devient la femme la plus
recherchée des États-Unis. Arrêtée, emprisonnée, jugée condamnée à mort,
elle sera libérée faute de preuve et sous la pression des comités de
soutien internationaux dont le slogan est FREE ANGELA !
Devenue un symbole de la lutte contre
toutes les formes d’oppression : raciale, politique, sociale et
sexuelle, Angela Davis incarne, dans les années 70, le « Power to
People ». Avec sa coupe de cheveux « boule » et sa superbe silhouette
elle lancera, malgré elle, la mode « afro », reprise à cette époque par
des millions de jeunes gens.
Quarante ans plus tard, à l’occasion de l’anniversaire de l’acquittement d’Angela Davis, Shola Lynch, avec Free Angela & all political prisoners, revient sur cette période cruciale de la deuxième partie du XXe siècle.
Toujours engagée, militante abolitionniste, l’icône Angela continue le combat.
Power to people !
LUNDI 15 AVRIL 2013
19h00 : Soirée de lancement de la Semaine de solidarité avec les prisonniers politiques
Académie des arts et culture du Kurdistan
16 rue d’Enghien, Paris 10e
Métro : Bonne Nouvelle (L8, L9) ou Strasbourg-Saint-Denis (L4, L8, L9)
16 rue d’Enghien, Paris 10e
Métro : Bonne Nouvelle (L8, L9) ou Strasbourg-Saint-Denis (L4, L8, L9)
Buffet de la liberté – Musique
traditionnelle kurde – Présentation de la semaine et interventions sur
les prisonniers politiques kurdes, tamouls, du Comité de Soutien à
Georges Ibrahim Abdallah, du Comité Pérou. Présence de Salah Hamouri,
ancien prisonnier politique palestinien (à confirmer).
MARDI 16 AVRIL 2013
19h00 : Soirée en soutien aux 22 prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik
Projection du film documentaire Les Sahraouis assiégés, devoir de mémoire, devoir d’action
suivie d’une discussion avec l’Association des familles des prisonniers
et des disparus sahraouis, le Comité pour le Respect des Libertés et
des Droits Humains au Sahara Occidental et le Secrétariat International
de la CNT.
Confédération Nationale du Travail
33 rue des Vignoles, Paris 20e
Métro : Buzenval (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)
33 rue des Vignoles, Paris 20e
Métro : Buzenval (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)
Anthony JEAN est photographe, passionné
de voyages et militant des droits humains. En septembre 2010, il part
pour un voyage d’un an à travers l’Afrique accompagné de Lise Trégloze
avec qui il a crée « TotasproD » : une structure spécialisée en outils
de communications pour luttes sociales, activités altermondialistes
ainsi que voyages insolites.
Ensemble, ils réalisent un projet autour
du FORUM SOCIAL MONDIAL (6 au 11 février 2011 à Dakar, Sénégal). Sur la
route, entre le Maroc et la Mauritanie, ils passent par le Sahara
Occidental, avec la volonté de traverser ce territoire les yeux ouverts
sur la réalité de ses habitants. A leur arrivée à Laâyoune, la
capitale, ils apprennent l’existence du campement de Gdeym-Izik.
Anthony et Lise entreront clandestinement
pour la première fois dans le campement le samedi 23 octobre 2010. Ils
prennent alors conscience de l’importance historique de cette
mobilisation du peuple sahraoui, et des risques d’envenimement de la
situation. Les seules informations sont transmises difficilement par des
Sahraouis et 4 observateurs espagnols et mexicain.
A partir de ce jour, Anthony n’aura de
cesse de photographier toute la vie du campement et de ses habitants
dans leur petit monde fragile et menacé. Les conditions pour
photographier et filmer et les aller-retour avec la ville nécessaires
pour diffuser les images et recharger les batteries sont difficiles.
Malgré les risques, Anthony réalisera
quelques centaines de clichés et dizaines d’heures de film. Si peu au
regard de l’enjeu de l’évènement, mais suffisamment pour faire connaître
ce conflit oublié.
Il s’agit donc d’un devoir de mémoire et
d’action pour Lise et Anthony de les diffuser le plus largement pour que
les Sahraouis militants des droits humains emprisonnés par le régime
marocain ne soient pas réduits au silence une seconde fois.
MERCREDI 17 AVRIL 2013
19h00 : Conférence « Journée des
prisonniers palestiniens » organisée par le Collectif national pour une
paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens
Bourse du travail de Saint-Denis
9-11 rue Génin, Saint-Denis (93)
Métro : Saint-Denis – Porte de Paris (L13)
9-11 rue Génin, Saint-Denis (93)
Métro : Saint-Denis – Porte de Paris (L13)
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18h00 – 20h00 : Rassemblement
hebdomadaire pour la libération de Leonard Peltier et de Mumia Abu
Jamal, pour l’abolition de la peine de mort
Place de la Concorde (à l’angle du jardin des Tuileries et de la rue de Rivoli)
Paris 8e
Métro : Concorde (L1, L8, L12)
Paris 8e
Métro : Concorde (L1, L8, L12)
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20h00 : Soirée de solidarité avec les prisonniers et prisonnières de 520 ans de résistance dans les Amériques
Prisonniers de la Sexta / Mexique –
Prisonniers amérindiens aux Etats-Unis (Leonard Peltier – Oso Blanco) –
Prisonniers mapuches / Chili
Organisée par le Comité de Solidarité
avec les Peuples du Chiapas en Lutte (CSPCL), le Comité de Solidarité
avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan), le Groupe de soutien à
Leonard Peltier, Les Trois Passants et Terre et Liberté pour Arauco.
Confédération Nationale du Travail
33 rue des Vignoles, Paris 20e
Métro : Buzenval (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)
33 rue des Vignoles, Paris 20e
Métro : Buzenval (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)
JEUDI 18 AVRIL 2013
19h00 : Soirée de soutien aux prisonniers politiques corses
Projection du film documentaire Les enfants d’Aleria suivie d’une discussion avec l’Associu Sulidarità – Bar de la solidarité et chants corses avec le groupe musical SCONTRU
Centre international des cultures populaires (CICP)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (L1, L2, L6, L9 / RER A)
Comment en est-on arrivé là ? Libérés des
clichés et agacements actuels concernant «le problème corse», les
réalisateurs, Marie-Ange Poyet et Jean Michel Vecchiet, sont revenus sur
un point de l’histoire entre la Corse et l’Etat français, un épisode
survenu en 1975. L’affaire d’Aléria. Un événement fondateur à plus d’un
titre dont la compréhension éclaire les deux décennies qui suivront. Le
film est un rappel des faits sans commentaire illustré d’images
d’archives, sous le regard (d’aujourd’hui) des protagonistes d’alors, et
surtout d’Edmond Simeoni qui fut le père d’un autonomisme corse.
Le 21 août 1975, une cinquantaine
d’agriculteurs insulaires conduits par Simeoni (dirigeant, alors,
l’Action pour la renaissance de la Corse) occupent la cave d’un gros
viticulteur pied-noir, Depeille, à qui ils reprochent la chaptalisation
du vin et une escroquerie financière. Dès le lendemain, 1 500 gardes
mobiles donnent l’assaut : deux morts du côté des forces de l’ordre, un
blessé grave chez les militants de l’ARC. Dans la foulée naît le FLNC
(Front de libération nationale de la Corse) et, avec lui,
l’indépendantisme insulaire. Après Aléria, plus rien ne sera comme
avant, dit-on.
Le film remonte le fil des choses. Depuis
la lutte contre le projet d’une base d’essai nucléaire dans l’île en
1960 jusqu’au silence de l’État devant le déversement des déchets
toxiques au large du cap Corse en 1972. «Nous avions le sentiment d’un
abandon de la part de l’État français», dit un nationaliste. Dans ce
contexte, qui est aussi celui de la Cour de sûreté de l’État et d’un
délabrement de l’économie insulaire de l’après-68, les Corses règlent le
problème en faisant sauter le bateau pollueur. «Il n’y avait plus que
cela à faire», dit Jean-Pierre Susini. A Aléria se joue alors l’avenir
de la Corse. L’État de Giscard choisit la politique répressive, l’ARC
est dissoute. Libération titre alors : «On ne dissout pas le peuple
corse». Le fait est. Un militant raconte comment ces quelques hommes qui
fuient Aléria pour prendre le maquis seront le noyau des futurs
indépendantistes.
Le viticulteur Depeille reconnaît
(aujourd’hui) et la cheptalisation et l’escroquerie. Un autre pied-noir
fustige «la mère patrie qui n’a pas voulu développer ce pays qui lui a
offert ses fils pendant les deux guerres mondiales». Simeoni évoque «ces
gens de gauche qui ne comprennent pas l’aspiration des Corses à la
dignité». Les éléments du scénario sont là. Il ne reste plus qu’à écrire
l’histoire de ces vingt dernières années. Avec à l’oreille ces mots des
frères Simeoni: «Si on me demande de choisir entre la Corse et la
France, je dirais comme Marcel Camus, je choisis ma mère» .
Annick Peigne-Giuly
Article publié dans Libération du 28 février 2000
Article publié dans Libération du 28 février 2000
VENDREDI 19 AVRIL 2013
19h00 : Soirée de solidarité avec les prisonniers politiques basques
Projection du film documentaire Barrura Begiratzeko Leihoak (Fenêtres sur intérieur) suivie d’une discussion avec le Comité de Solidarité avec le Peuple Basque.
Le film est sous-titré en français.
Espace Louise Michel
42ter rue des Cascades, Paris 20e
Métro : Jourdain (L11)
42ter rue des Cascades, Paris 20e
Métro : Jourdain (L11)
Barrura Begiratzeko Leihoak, ce
sont cinq metteurs en scène qui dressent le portrait de cinq prisonniers
basques, “cinq histoires racontées en lettres minuscules à la recherche
de la personne qui reste cachée derrière les barreaux, derrière les
évènements, derrière les clichés”. Josu Martinez, Txaber Larreategi,
Mireia Gabilondo, Enara Goikoetxea et Eneko Olasagasti apportent chacun
leur regard sur la question, et ont choisi de suivre la trajectoire d’un
prisonnier. Le long-métrage montre Irati qui compte les jours jusqu’à
sa détention, Jon qui réintègre la société après 17 ans de réclusion,
Gotzone emprisonné depuis 22 ans et dont la mère est disparue en 2004,
Jexux Mari un intellectuel professeur de journalisme qui se cherche dans
la solitude de sa cellule et enfin Mikel un ex-dirigeant d’ETA qui
retrouve son ami de jeunesse Eneko Olasagasti, devenu cinéaste. Ou la
question des prisonniers basques abordée sous l’angle d’une perspective
fondamentalement humaine.
Retrait de subvention, censure, Barrura Begiratzeko Leihoak ne s’est
pas vu déployer le tapis rouge… Alors qu’une subvention de la ville de
Donostia était initialement accordée à hauteur de 9000 euros, la boîte
de production Zinez se voit dans l’obligation d’y renoncer en juin. En
effet, l’opposition dénonce cette subvention, accusant le maire Juan
Karlos Izagirre et donc Bildu (coalition indépendantiste de gauche)
d’apporter son soutien à “un film sur les activités du groupe terroriste
ETA”. Le Parti Populaire ayant affirmé qu’une telle subvention pourrait
être “un motif d’illégalisation pour la coalition abertzale Bildu”.
Face à une telle menace, Zinez renonce à ladite subvention et anticipe
en annonçant qu’elle n’en acceptera aucune, dénonçant “une limite et une
atteinte à la liberté de création” de la part du ministère de
l’Intérieur du gouvernement espagnol. Une souscription est alors lancée
sur la page web de Zinez aux “amoureux de la culture, et ce, quelle que
soit leur idéologie”. Une initiative qui permet aux cinq réalisateurs de
récupérer l’intégralité des fonds et de mener le projet à bien, grâce à
une forte mobilisation populaire.
En septembre dernier, alors que le film doit être présenté au
Zinemaldia de Donostia, il est écarté de la sélection officielle. À
quelques semaines du festival de cinéma donostiar, le 9 septembre, le
documentaire est largement censuré, le gouvernement du Pays Basque
sollicitant auprès de l’Audience nationale espagnole son interdiction.
Après une projection privée par Zinez au Théâtre Victoria Eugenia,
Carlos Urquijo, délégué du gouvernement basque a rappelé au maire de la
capitale gipuzkoar les responsabilités administratives et pénales
encourues s’il autorisait la projection de Barrura begiratzeko Leihoak
et ne rejoignait pas les signataires de la pétition l’interdisant.
“La meilleure manière d’en finir avec les
soupçons, les accusations, les polémiques et les menaces autour du
documentaire est de le diffuser dans les salles. La société se rendra
alors compte du non-sens de cette persécution ” assure la production.
Cécile Vignau
Article publié dans Le Journal du Pays basque du 2 novembre 2012
Article publié dans Le Journal du Pays basque du 2 novembre 2012
SAMEDI 20 AVRIL 2013
14h00 à 17h00 : RASSEMBLEMENT POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIÈRES ET PRISONNIERS POLITIQUES
Fontaine des Innocents
Paris 1er
Métro : Châtelet (L1, L4, L7, L11, L14 / RER A, B, D)
Paris 1er
Métro : Châtelet (L1, L4, L7, L11, L14 / RER A, B, D)
———————————————————————————————————————————
17h00 à 19h00 : Soirée de solidarité avec les prisonnières et prisonniers adhérents-es à la Sexta de l’EZLN – Mexique
Présentation sur les prisonnier-e-s
adhérents à Sexta de l’EZLN (Armée Zapatiste de Libération Nationale) /
Projection du documentaire Koltavanej – Libération sur Rosa López Díaz, la seule femme prisonnière de la Sexta au Chiapas / Performance Femmes prisonnières – Solidaridad / Lecture des lettres des prisonniers de la Sexta envoyées pour l’occasion / Échanges avec le public / Tables de presse
A partir de 19h, concert organisé par le Transfo en soutien à la caisse juridique du lieu.
Le Transfo
57 avenue de la République, Bagnolet (93)
Métro : Gallieni (L3) ou Robespierre (L9)
57 avenue de la République, Bagnolet (93)
Métro : Gallieni (L3) ou Robespierre (L9)
Qu’est-ce que la Sixième (Sexta) Déclaration Zapatiste ?
C’est une proposition politique lancée
par l’EZLN à la société civile au Mexique et ailleurs sur la planète.
Dans cette déclaration, les zapatistes font le bilan de leur lutte,
analysent la situation du Mexique et du monde, concluent à la nécessité
d’élargir le mouvement à d’autres secteurs de la société (ouvrier-e-s,
paysan-ne-s, étudiant-e-s, enseignant-e-s, associations de quartier,
collectifs, organisations en lutte pour la terre et le territoire, pour
l’autonomie…) et de mettre en oeuvre une nouvelle forme de rencontre et
de solidarité des luttes, dans une logique anticapitaliste. Il s’agit
d’une proposition organisationnelle qui se confronte aux campagnes
électorales et à toute logique électorale. Finalement, la Sixième
Déclaration propose une façon inédite de faire la politique, »en bas à
gauche ». Des milliers de personnes au Mexique et dans le monde ont
adhéré à cette initiative. Cependant, la réponse de l’État à ces luttes a
toujours été la répression, la torture, la persécution, la disparition
et la prison. Dès lors, plusieurs campagnes nationales et
internationales ont été lancées pour la libération des compagnons et
compagnes adhérents à la Sexta.
Rosa López Díaz
Nous avons rencontré Rosa en prison, et
elle nous a donné une force énorme et l’envie de continuer à nous battre
pour la libération des personnes enfermées pour des raisons politiques
ou autres. La situation de Rosa comme celle de beaucoup de femmes
incarcérées est extrêmement difficile, car non seulement elles ont été
torturées sexuellement mais certaines sont mères et militantes, chose
très compliquée dans le cadre extrêmement patriarcal de la prison (au
Mexique comme ailleurs). Comme la parole des femmes prisonnières est
difficilement reprise à l’extérieur, il est essentiel, dans la lutte, de
leur accorder une place importante en tant que femmes, prisonnières,
militantes, mères et indigènes. De là l’intérêt de donner une place
spéciale à l’évocation de leur résistance, lors de cette journée.
Selon les analyses menées par des femmes
prisonnières ou ex-prisonnières (avec qui nous sommes en contact pour la
construction de cette pièce), l’État a nié qu’il y ait eu des femmes
torturées sexuellement. Face à des preuves irréfutables, il a insisté en
déclarant que ce qui était arrivé aux femmes sur le parcours vers la
prison était le fait d’actes isolés. Or, cette violence faite aux femmes
est au contraire une pratique concertée, employée très couramment
pendant leur arrestation.
Grâce à la solidarité et au travail
collectif, cette épreuve difficile devient moins douloureuse et se
transforme en une lutte contre l’enfermement. C’est cette idée-là que
nous mettons en valeur dans notre performance.
Soirée organisée par le groupe les trois passants (Libérons-Les !)
Pour plus d’information sur les prisonnier-e-s de la Sexta de l’EZLN : http://liberonsles.wordpress.com
Pour plus d’information sur les prisonnier-e-s de la Sexta de l’EZLN : http://liberonsles.wordpress.com
DIMANCHE 21 AVRIL 2013
16h00 : Réunion d’information sur les prisonniers politiques irlandais
Projection suivie d’une discussion avec Libération Irlande
Espace Louise Michel42ter rue des Cascades, Paris 20e
Métro : Jourdain (L11)
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