30 août 2008
27 août 2008
A RANDA
A Randa...
Cri d’une jeunesse
Errant dans les marécages
De notre Orient
En quête d’une passerelle
Vers un Orient amoureux des siens
L’objet de tes douces mains
Jadis épousait l’esprit et la lettre
Convergence de souffrances et de luttes
Puis tout fier projetait l’image
Résultante de toutes les réalités
Cette belle image de tous les temps
Epousant à la fois le réel et le symbolique
Se renouvelant en quête de l’ultime vérité
S’enivrait de ton être, te suppliant encore
de la rendre plus belle et rebelle
Tout fier de toi
Le doyen de nos cèdres
Témoigna de ta présence
Solidement debout et captant
Sur une ligne de séparation
de mon Sud et d’ailleurs
Toutes les réalités d’un instant
Beauté infinie
Belle et rebelle
Défiant la souffrance
L’objet bien tenu dans tes mains
Jadis pliait et repliait
Par ses extrémités mon Pays
Pour n’en faire qu’un
A la fois, acte de résistance
Lueur d’espoir pour des lendemains meilleurs
Et message de paix pour les siens
Le rouge vif
D’une vigueur inouïe
Mais aussi et sans doute
Rejoint par le jaune, le vert, l’orange
Et tant d’autres
T’honorent aujourd’hui
Ton Peuple témoigne de ton œuvre
Beau fragment de son Patrimoine
Lettre de résistance et d’amour infini
A plus de cinq mille
De mon Pays
De ma fenêtre
Je devine la Voie Lactée
Et par hasard
Je lis en elle l’image
Façonnée par tes mains
Puis furent les miennes
Tendues pour la saisir
Et la raconter à mes enfants
Dédié à Randa Chahal
Au nom de l’Organisation du Parti Communiste Libanais en France
Palmarès de la 60ème Mostra de Venise
«Je viens d'un petit pays qui n'existe presque pas sur la carte. Suis-je menaçante? Représentons-nous l'Axe du mal et (le président) Bush l'Axe du bien?»
Et elle a remercié le jury qui a «compris le message du Cerf-volant»
avant de quitter la scène, poing levé
24 août 2008
enfants palestiniens détenus dans les prisons de l'entité sioniste
340 enfants souffrent le martyre dans les prisons de l’occupation israélienne |
[ 24/08/2008 - 23:50 ] |
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Ramallah – CPI
La communauté internationale donne une grande importance aux enfants. Les enfants restent l’avenir de toute société. Cependant, les occupants israéliens continuent à garder des centaines d’enfants palestiniens dans leurs prisons, en ne respectant aucune convention internationale. Des chiffres Plus de 3500 enfants palestiniens ont été enlevés par les Israéliens depuis le déclenchement de l’Intifada d’Al-Aqsa, dit l’association Waïd pour les captifs et les libérés. 340 dont sept filles d’entre eux sont encore détenus dans leurs prisons. Ils passent leur vie dans des conditions déplorables, c’est le moins qu’on puisse dire. A noter que 213 enfants sont déjà jugés, et 107 autres attendent toujours ce jugement. 10 enfants sont enfermés sous ce fameux régime de « Détention administrative » qui veut dire : détention sans chef d’accusation, ni jugement ! Parmi ces enfants, 82 ont 15 ans et moins. Il y en a même un qui n’a que treize ans. Beaucoup d’autres enfants ont eu leur majorité dans les prisons. Leur nombre dépasse les 450 personnes. 99% des enfants arrêtés sont le sujet de toutes sortes de torture : frappes, sac sur la tête, position trop difficile à supporter (Chabah), dit un rapport publié par l’association Waïd. Contre les lois Le rapport de cette association juridique précise que le gouvernement israélien d’occupation réagit de façon discriminatoire vis-à-vis des enfants palestiniens. Il justifie ses jugements sur l’ordre 132 donné par le chef militaire israélien de la Cisjordanie. Cet ordre qualifie toute personne de moins de 16 ans comme un enfant, à l’encontre de la convention de l’enfant. Cette loi qualifie d’enfant toute personne dont l’âge ne dépasse 18 ans. Même dans la loi israélienne, tout individu dont l’âge ne dépasse les 18 ans est un enfant. Mais le gouvernement israélien ne l’applique, cette loi, qu’aux enfants israéliens. Y a-t-il une discrimination pire que celle-là ? Pire, les ordres militaires de l’occupation israélienne permettent la détention d’enfants de 12 ans seulement ! Quelles conditions ! Et dans les prisons, les enfants, comme les adultes d’ailleurs, souffrent de cette politique de négligence médicale. Eux aussi, ils n’ont que ce fameux cachet d’Akamol pour toutes sortes de mal. Les enfants captifs sont entassés dans des cellules où il manque les conditions minimums d’une vie normale. Des cellules malpropres, avec beaucoup trop d’insectes… La nourriture y est insuffisante et de très mauvaise qualité. Sans parler du manque de jeu, nécessaire aux enfants. Sans parler également de l’éducation. En outre, ils les volent en leur imposant des amendes financières… Témoignage Un enfant de 17 ans, originaire de Bethléem, apporte son témoignage. Il avait été arrêté par les forces israéliennes d'occupation, il y a deux mois et demi de cela. La nuit, des soldats israéliens ont investi la maison familiale. Ils l’ont tiré de son lit pour lui bander les yeux et l’enchaîner. Dans la colonie sioniste de Maalih Adomim, il a reçu des coups. Il a même été frappé avec des bâtons, pour qu’il tombe par terre et qu’il y reste pour plusieurs heures. Et comme si toute cette torture ne suffisait pas, les soldats l’ont torturé avec un spot qui a laissé des brûlures sur son visage. Puis ils ont lâché un chien sur lui. Et quand le petit s’était plaint d’avoir très mal à la jambe, un soldat israélien a pris le soin de lui frapper dessus. Et dans la foulée, les soldats ont obligé l’enfant à signer des papiers en hébreu, langue qu’il ne connaît pas. Et sur la route vers le camp militaire Al-Jabal, les soldats de l’occupation israélienne ont frappé de façon collective le petit dont les yeux étaient bandés. L’enfant est toujours enfermé dans le camp Atsion. Les enfants otages ! L’association Waïd pour les captifs et les libérés a catégoriquement condamné les autorités israéliennes pour le fait de garder les enfants chez elles comme des otages. Ces autorités ne font que duper le Monde, en libérant de temps à autre quelques centaines de détenus dont la durée de leurs peines est sur le point de s’achever. Pourtant, elles laissent moisir dans leurs cellules des centaines et des centaines d’enfants, de malades, de femmes et de détenus dont la durée de la peine est longue. L’association a appelé toutes les organisations des Nations Unies qui s’intéressent aux droits de l’enfant et aux droits de l’homme et toutes les organisations juridiques internationales à intervenir pour faire toutes les pressions nécessaires sur le gouvernement israélien d’occupation, pour qu’il respecte les droits de l’enfant et la quatrième convention de Genève. |
Sayyed Nasrallah
arrivée à Gaza (blog palestinian pundit)
Palestinians cheer alongside international activists after they arrived to Gaza in an attempt to break an Israeli blockade August 23, 2008.(Reuters) [The lady in the middle is Dr. Mona El-Farra who was overjoyed to embrace her brother who was on board one of the boats]
A Palestinian youth, bottom, waves the Palestinian flag as he and others greet two boats led by the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus on Friday upon there arrival to the Gaza Strip Saturday, Aug. 23, 2008. (AP)
Members of the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus on Friday by boat, are seen as they arrive to the Gaza Strip, Saturday, Aug. 23, 2008.(AP)
A member of the U.S.-based Free Gaza group, right, which left Cyprus by boat on Friday, right, hugs a Palestinian woman upon her arrival to the Gaza Strip, Saturday, Aug. 23, 2008.(AP)
A Palestinian greets an international activist after he arrived to Gaza in an attempt to break an Israeli blockade August 23, 2008.(Reuters)
International activists (R) wave to Palestinians after they arrived to Gaza in an attempt to break an Israeli blockade August 23, 2008.(Reuters)
Members of the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus by boat on Friday, flash the V sign upon there arrival to the Gaza Strip, Saturday, Aug. 23, 2008.(AP)
An international activist waves to Palestinians after arriving to Gaza in an attempt to break an Israeli blockade August 23, 2008.(Reuters)
Two boats led by the U.S.-based Free Gaza group, which left Cyprus on Friday are greeted by Palestinians upon they arrival to the Gaza Strip, Saturday, Aug. 23, 2008 (AP)
ENCORE ELLE ??????????
lire ce que Liban résistance a mis en ligne sur son blog.
LIBAN
Pour une nouvelle loi électorale fondée sur la proportionnelle et une seule circonscription, comme premier pas vers la réforme politique
Le Parti communiste Libanais appelle à un grand rassemblement populaire
et à un sit-in
le 26 Août 2008, à partir de 10h (heure locale)
VENONS NOMBREUX POUR DIRE « NON » AU CONFESSIONNALISME ET POUR EXPRIMER NOTRE VOLONTE DE VOIR ENFIN
LE LIBAN COMME SEULE IDENTITE POUR NOUS TOUS
23 août 2008
La guerre en Afghanistan a-t-elle encore un sens ?
La guerre en Afghanistan a-t-elle encore un sens?
La mort de dix soldats français, mardi, relance le débat sur ce conflit qui dure depuis sept ans.
La mort des dix soldats français de la force de l’Otan en Afghanistan, tués lundi et mardi lors de combats contre les talibans (qui ont également fait 21 blessés dans les troupes françaises), non loin de Kaboul, relance le débat sur le sens de cette guerre démarrée il y a sept ans. Nicolas Sarkozy doit se rendre mardi soir en Afghanistan, où 3300 militaires français sont actuellement déployés.
Où en est la situation, sept ans après les premiers bombardements ?
L’état du pays est de plus en plus chaotique (lire le reportage d’Anne Nivat). L’année 2007 a été marquée par une forte dégradation de la situation. En juin dernier, 49 soldats de la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) de l’Otan et de la coalition sous commandement américain sont morts. Le bilan le plus lourd depuis le début de la guerre.
On est loin du plan initial. Le 7 octobre 2001, moins d’un moins après l’attaque du World Trade Center, George W.Bush annonçait que les frappes américaines, soutenues par les pays de l’Otan, par l’ONU et par l’Alliance du Nord, coalition afghane anti-talibans, avaient commencé contre les camps d’Al-Qaeda, soupçonnée d’être à l’origine des attentats du 11 septembre. Washington avait, en vain, réclamé la tête d’Oussama Ben Laden avant d’attaquer le pays.
En novembre 2001, la chute des talibans, « étudiants en religion » à la tête d’une dictature islamiste brutale depuis 1996, consacrait la victoire-éclair des Américains. Rapide, mais ephémère : la guerre s’est éternisée ; les talibans ont ouvert des fronts dans l’Est du pays et la démocratie rêvée est restée une illusion. En dépit de l’élection présidentielle de 2004 et de l’arrivée au pouvoir d’Hamid Karzaï, les Occidentaux n’ont pu se retirer du pays. L’insécurité n’a fait que croître : plusieurs ministres ont été tués, le président Karzaï a échappé à plusieurs tentatives d’assassinat. Sans compter les victimes civiles afghanes : durant les cinq premiers mois de 2008, la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan a fait état de 698 civils tués, tandis que durant la même période de 2007 on enregistrait 430 décès. Enfin, le nombre de tués au sein de la coalition internationale n’a fait que croître d’année en année :
- 2001 : 12 tués
- 2002 : 68 tués
- 2003 : 57 tués
- 2004 : 58 tués
- 2005 : 130 tués
- 2006 : 191 tués
- 2007 : 232 tués
- 2008 : 183 tués depuis le 1er janvier 2008
Côté français, y compris les pertes d’aujourd’hui, 24 soldats sont morts depuis 2001.
Quel est le rôle joué par la France ?
Malgré la présence d’environ 50000 hommes de l’Isaf -dont près de la moitié d’Américains-, la sécurité se délite continuellement en Afghanistan. Les Etats-Unis ont donc appelé à renforcer la force internationale. L’Allemagne a refusé, le Canada a hésité et la France a dit oui.
Pourtant, en 2007, pendant la campagne présidentielle et alors que des humanitaires français étaient retenus en otages par des talibans, Nicolas Sarkozy estimait que la guerre en Afghanistan n’était pas « décisive » pour la France :
Depuis, Nicolas Sarkozy a changé d’avis et juge désormais prioritaire le renforcement des troupes françaises dans cette partie du monde. En mars 2008, en visite en Angleterre, il déclare :
« Est-ce que l’on peut se permettre, nous, l’Alliance, les alliés, de perdre en Afghanistan ? La réponse est non. Parce qu’en Afghanistan se joue une partie de la lutte contre le terrorisme mondial, donc on doit gagner. Est-ce que la France veut partir, la réponse est non. »
Pourquoi ce revirement ? Officiellement, parce que la situation s’est dégradée et que tant la France que l’Europe ont intérêt à ce que l’Afghanistan ne retombe pas dans le chaos. Pour le grand public, Nicolas Sarkozy place son action sur le plan moral : il s’agit d’empêcher le retour au pouvoir de gens qui « ont amputé d’une main une femme parce qu’elle avait mis du vernis à ongles » (une rumeur non vérifiée, soit dit en passant).
Mais le revirement du président français s’inscrit aussi dans une inflexion de la stratégie nationale. Sarkozy souhaite que la France reprenne sa place pleine et entière dans les instances de l’Otan - à commencer par son commandement militaire - et qu’elle prenne la tête de son « pilier européen ». Envoyer des troupes en Afghanistan, c’était apparaître comme le chef déterminé d’une France qui n’hésite pas à engager ses troupes au côté de ses frères d’armes de l’Alliance sur des terrains éloignés. Une France qui se distinguerait ainsi dans une Europe de plus en plus frileuse.
Sur le terrain, après avoir stationné à Kandahar des Mirage autrefois basés au Tadjikistan et envoyé des formateurs supplémentaires auprès de l’armée afghane, Nicolas Sarkozy décidait en avril d’envoyer 700 hommes supplémentaires. Il y a donc désormais 3 300 soldats français affectés au terrain d’opération afghan.
Cet été, la France a pris la direction du Commandement régional à Kaboul, succédant ainsi à l’Italie. Le contingent français a plusieurs missions : stabiliser et sécuriser les zones qui lui sont attribuées ; surveiller les zones sensibles (aéroports, frontières) ; détruire des munitions (obus et mines) ; soigner militaires et civils dans certaines zones ; assurer le transport des troupes (hélicoptères, avions) et former l’armée nationale afghane.
Ce qui est regrettable, c’est que ces décisions aient été prises sans débat national, presque en catimini. Elles n’ont pas été bien accueillies par l’opinion, qui y a vu non seulement un alignement sur Washington, mais aussi un risque inutile pour la vie de ses soldats. Non sans raisons, comme l’embuscade mortelle le démontre aujourd’hui.
Faut-il négocier avec les Talibans ?
La situation est aujourd’hui si mauvaise pour les forces occidentales, que le parallèle avec l’occupation russe s’impose. Après l’invasion de 1979, l’armée rouge a occupé le pays pendant dix ans, sans jamais parvenir à le contrôler.
L’Américain Eric Margolis, chroniqueur pour le Toronto Sun, l’un des experts les plus réputés de l’Afghanistan, juge cette guerre impossible à gagner, comme il nous l’a expliqué en avril dernier. Dans les années 1980, les Soviétiques avaient mobilisé 160 000 hommes et, face à une communauté pachtoune déterminée, et soutenue par les Etats-Unis, ils n’avaient pas réussi à contrôler le pays, malgré des appuis pro-communistes importants.
Alors, comment espérer contrôler cette mosaïque de tribus avec 20000 soldats occidentaux? « Il ne peut y avoir de solution militaire », assène Margolis, qui suggère de donner aux Pachtouns une représentation politique plus importante et même d’ouvrir une négociation avec les ennemis d’aujourd’hui : les talibans. (Voir la vidéo.)
Margolis n’est pas le seul à prôner le dialogue avec les talibans : c’est une proposition qui a également été avancée en Grande Bretagne. Mais un tel discours est actuellement inaudible aux Etats-Unis (ou « taliban » et « Al-Qaeda » sont quasiment synonymes). Et pour Sarkozy, discuter avec les « amputeurs de mains » n’est pas non plus une option envisageable, même si son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner s’est montré plus ouvert.
Zineb Dryef et Pascal Riché
Photo : Tireurs d’élite du 2e Régiment étranger d’infanterie en Afghanistan en 2005 (Darvic/Wikipedia)
Pari gagné pour le Free Gaza et le Liberty
Pari gagné pour le Free Gaza et le Liberty qui viennent d’accoster dans le port de Gaza
Publié le 23-08-2008
Samedi après-midi le gouvernement israélien décidait qu’il n’avait pas intérêt à bloquer les deux bateaux en provenance de Chypre, attendus par la population de Gaza et des journalistes du monde entier réunis dans le petit port.
Ce matin même, à 4 km de la côte palestinienne, les internationaux transportant du matériel médical et 5000 ballons, se plaignaient de voir soudain leurs communications brouillées et accusaient Israël de les couper du reste du monde et de les mettre en danger.
Alorsqu’ils s’apprêtaient à lancer des SOS au niveau international, les dirigeants israéliens, après moultes consultations, renonçaient à les bloquer, en déclarant "ne pas vouloir céder à la provocation" et en prévenant qu’il s’agissait d’une "autorisation exceptionnelle".
"Israël se garde la possibilité d’intervenir par la force à tout moment", a cru bon d’ajouter le gouvernement.
Le "Free Gaza" (21 mètres) et le "Liberty" (18 mètres) avaient quitté le port de Larnaca hier à 10 H du matin, avec à leurs bords des militants de divers pays et des personnalités telles que Yvonne Ridley, présentatrice d’une chaîne de TV américaine, Lauren Booth, la belle-soeur de Tony Blair et Hedy Epstein une rescapée des camps nazis de 82 ans.
Tous dénoncent l’embargo sur Gaza décrété par Israël depuis plus d’un an, privant ses 1,4 million d’habitants de gaz, d’électricité, de soins et de denrées alimentaires de première nécessité.
A Gaza, c’est l’effervescence depuis ce matin où les familles étaient venues en masse attendre les deux bateaux, en dressant des tentes et en hissant des drapeaux palestiniens sur des petits voiliers pour accueillir les passagers.
"Même si ces bateaux ne parviennent pas à rompre le siège, ils délivrent un message moral, en affirmant que ce qui nous est imposé est illégal et inhumain, et doit cesser", a déclaré Raji Sourani, militant palestinien pour les droits de l’Homme, en se félicitant de cette initiative, rapporte le journal Haaretz.
CAPJPO-Europalestine
21 août 2008
Gaza Libre
à voir ce document de notre blog ami.
Entretien avec Sami El Hajj
Horizons et débats Case postale 729 CH-8044 Zurich Tél.: +41-44-350 65 50 Fax: +41-44-350 65 51 | |
«Nous n’avions aucun droit et n’avons pas été traités comme des êtres humains»
Interview de Sami Elhaj, ancien détenu à Guantánamo, menée par Alfred de Zayas, professeur à l’Ecole de hautes études internationales
Alfred de Zayas: Monsieur Elhaj, vous avez été libéré en mai 2008, après six ans à Guantánamo. Vous êtes maintenant à Genève, où vous allez rencontrer des représentants des Nations Unies et du Comité international de la Croix-Rouge. En décembre 2001, vous avez été arrêté à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan, bien que vous n’ayez rien eu à faire avec le terrorisme, n’ayez pas été un «combattant ennemi» et n’ayez jamais fait l’objet d’une plainte pénale. Comment vous expliquez-vous votre arrestation?
Sami Elhaj: Les militaires des Etats-Unis m’ont reproché à tort de servir de courrier à une organisation musulmane militante. Je suis journaliste d’Al-Jazira et ai été probablement arrêté parce que les Etats-Unis sont hostiles à ce média et que les médias émettent des commentaires sur les violations des droits de l’homme en Afghanistan.
Avez-vous exigé un dédommagement des autorités américaines après plus de six ans d’arrestation arbitraire. L’article 9(5) du Traité international sur les droits civils et politiques prévoit un droit à dédommagement en cas d’arrestation et d’emprisonnement arbitraires. Avez-vous envisagé, contre les Etats-Unis, une action collective d’anciens prisonniers de Guantánamo pour arrestation, mauvais traitements, torture, moqueries à thèmes religieux et diffamation?
Après mon licenciement, je suis venu aussi vite que possible à Genève, car le sort de ceux qui sont encore à Guantánamo Bay et ont besoin de mon aide me préoccupe. Mon but est maintenant de renforcer la conscience et la compréhension à l’égard de la situation de Guantánamo Bay, où j’ai été incarcéré pendant les six ans et demi. Ces hommes doivent être libérés, nombre d’entre eux ne peuvent pas rentrer dans leur pays et doivent recourir à la protection d’autres pays.
A mes yeux, il s’agit aussi de rendre conscients de l’existence de milliers d’incarcérés détenus dans des prisons secrètes du monde entier, en Irak et en Afghanistan par exemple, prisons secrètes érigées dans le cadre de la «guerre contre la terreur». Il faut aussi penser au dédommagement moral et juridique des victimes de ces mesures, qui ont souffert comme nous tous de la torture, de la perte de leur dignité humaine et de leur liberté. En ce moment, je souhaite surtout que les prisonniers soient libérés et que leurs droits de l’homme soient pris en considération.
Avez-vous l’intention d’écrire un livre au sujet de vos expériences? – Si non, pourquoi non?
Je travaille à de nombreux projets et espère être un jour en mesure de décrire mes expériences et réflexions sous cette forme.
Depuis votre incarcération, vous vous appuyez sur une canne pour marcher. Avez-vous été torturé personnellement à Guantánamo?
Beaucoup de choses me sont arrivées durant les six ans et demi de ma détention. J’ai été notamment battu. Quand j’ai eu besoin d’un traitement médical en raison d’une blessure à la tête due à de mauvais traitements, le médecin n’a pu me soigner qu’à travers la grille de ma cellule. J’ai été lié de diverses manières et maintenu dans des positions inconfortables. A titre de punition, j’ai été placé nu dans des cellules très fraîches. Nous ne savions pas combien de jours ou de mois s’étaient écoulés. Lorsque j’ai fait la grève de la faim pour protester contre notre situation, on m’a maltraité de façon inhumaine. J’ai été nourri de force à en tomber malade. Ils utilisaient notamment des canules sales et très douloureuses. Leur manière de traiter les prisonniers en grève de la faim constituait un type de torture. Nous n’avions aucun droit et n’avons pas été traités comme des êtres humains.
Qu’est-ce qui était le plus difficile à supporter à Guantánamo?
Les atteintes à la dignité, l’absence de contacts avec ma famille et l’impossibilité de pratiquer ma religion.
Connaissiez-vous les prisonniers qui se sont suicidés?
J’ai beaucoup à dire à ce sujet. Je ne crois pas que ces prisonniers se soient suicidés, et j’en ai parlé à des représentants du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Je connais ces gens et sais que l’un d’eux venait de recevoir de bonnes nouvelles de son avocat. Dans le cas d’Ahmed Ali Abdullah, citoyen yéménite, la Fondation des droits de l’homme Alkamara a aidé sa famille à procéder à une autopsie du cadavre. Alkamara en a chargé une équipe de médecins dirigée par le directeur de l’Institut de médecine légale de l’Université de Lausanne. L’autopsie a été faite à l’hôpital militaire de Sanaa. Elle a permis de déceler quelques anomalies, par exemple que les autorités américaines n’ont pas remis les organes des voies respiratoires supérieures, primordiales en cas de suicide par pendaison. Ces organes ont également été retenus lors des décès suspects d’Yassir az-Zahrani et de Mani Shaman al-Utaybi. Les dossiers à ce sujet ne sont pas encore refermés.
Avez-vous souffert d’offenses ou humiliations religieuses?
Oui, souvent, et j’en ai vu de nombreuses. J’ai vu piétiner le Saint Coran et écrire dessus des offenses et des phrases obscènes. Pendant les interrogatoires, le tortionnaire était assis sur le Saint Coran et disait ne pas vouloir se lever avant qu’il ne fût répondu à toutes ses questions. Ils ont dessiné des images offensantes du prophète Mohamed. Par punition, ils ont coupé nos barbes et pris nos habits. Ils ont prétendu téléphoner à Allah et se sont moqués de lui. Ils nous ont forcés à voir des films obscènes et violents, ainsi qu’à décrire ce que nous avions vu. Au fil des ans, beaucoup s’est passé et ce thème est très douloureux. On a même proféré des injures racistes à mon égard, ce que je n’aurais pas cru possible au cours de ce siècle.
Monsieur Elhaj, grand merci de cette interview. Je vous souhaite plein succès dans vos efforts tendant à libérer les autres prisonniers innocents de Guantánamo et d’ailleurs. •
15 août 2008
La Résistance, c'est l'espoir
Victoire 2006 : La Résistance c’est l’Espoir… | ||
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15/08/2008 |
14 août 2008
Rapport sur les violations des droits de l'Homme par Israël
Date: 13 Aug 2008
Israeli Occupation Forces (IOF) Continue Systematic Attacks against Palestinian Civilians and Property in the Occupied PalestinianTerritory(OPT)
- 18 Palestinian civilians, including 3 children, were injured by IOF gunfire in the West Bank.
- 17 of these civilians were injured when IOF used force against 3 peaceful demonstrations organized in protest at the construction of the Annexation Wall in Ne’lin village, west of Ramallah.
- IOF conducted 26 incursions into Palestinian communities in the West Bank.
- IOF arrested 33 Palestinian civilians, including 10 children.
- IOF have continued to impose a total siege on the OPT and have isolated the GazaStrip from the outside world.
- IOF troops positioned at various checkpoints in the West Bank arrested at least three Palestinian civilians.
- IOF have continued settlement activities in the West Bank and Israeli settlers have continued to attacks Palestinian civilians and property.
- The Israeli Ministry of Interior approved the construction of 400 housing units in a settlement block to the north of East Jerusalem.
- Israeli authorities invited tenders for the construction of 416 housing units in two settlements near Bethlehemand Jerusalem.
- Israeli settlers continued to attack Palestinian civilians and property in Hebron.
Summary
Israeli violations of international law and humanitarian law continued in the OPT during the reporting period (7 – 13 August 2008):
Shooting: During the reporting period, IOF injured 18 Palestinian civilians, including three children, in the West Bank. Most of these civilians were injured when IOF used force against peaceful demonstrations organized in protest at the construction of the Annexation Wall.
During the reporting period, IOF used force to disperse peaceful demonstrations organized in protest to the construction of the Annexation Wall in Bal’ein and Ne’lin villages, west of Ramallah. As a result, 17 Palestinian civilians were injured by rubber-coated metal bullets, whilst dozens of others suffered from tear gas inhalation. IOF also used a foul smelling liquid against the demonstrators. On 13 August, a Palestinian child was injured when IOF moved into al-Duhaisha refugee camp, south of Bethlehemand opened fire indiscriminately.
In a step that encourages IOF troops to kill Palestinians, IOF exempted IOF the soldiers who killed Fadel Shana’a, a Reuters cameraman, in Juhor al-Dik in the central Gaza Strip on 16 April 2008. The Israeli military advocate-general, Avihai Mendelblit, claimed that an Israeli tank crew who killed Shana’a, and a number of other unarmed civilians, including children, acted properly and will not face any legal action. In a letter sent to Reuters news agency on Tuesday, 12 August 2008, Mendelblit claimed that troops could not see whether Shana’a was operating a camera or a weapon. He also claimed that Shana’a was wearing body armor that resembled that worn by Palestinian resistance activists.
Incursions: During the reporting period, IOF conducted at least 26 military incursions into Palestinian communities in the West Bank. During these incursions, IOF arrested 34 Palestinian civilians, including 10 children. Since the beginning of 2008, IOF have arrested 1,751 Palestinian civilians in the West Bank.
Restrictions on Movement: IOF have continued to impose a tightened siege on the OPT and imposed severe restrictions on the movement of Palestinian civilians in the Gaza Strip and the West Bank, including occupied East Jerusalem.
Gaza Strip
IOF have continued to close all border crossings to the Gaza Strip for more than two years. The IOF siege of Gaza, which has tightened since June 2007, has had a disastrous impact on the humanitarian situation in the Gaza Strip, and has violated the human, economic and social rights of the approximately 1.5 million Palestinian civilian population, particularly their rights to appropriate living conditions, health and education. The siege has also paralyzed the Gazan economy. In addition, the siege has severely impacted the flow of food, medical supplies and other necessities such as fuel, construction materials and raw materials for various economic sectors. IOF have continued to prevent the entry of raw materials into the Gaza Strip, and many factories have been forced to close. Severe restrictions have been imposed on the movement of the entire Palestinian civilian population. Regarding civilian movements, IOF permit very few Palestinian civilians to pass through Beit Hanoun (Erez) crossing in order to travel to the West Bank or Israel. Rafah International Crossing Point in the southern Gaza Strip is the sole outlet for the Gaza Strip to the outside world via a country other than Israel. IOF have closed Rafah International Crossing Point, even though they do not directly control it, and have also obstructed European observers working at the Crossing Point from reaching it. Although the Egypt-brokered truce between Palestinian resistance groups and Israelentered into force on June 19, no major changes have been observed regarding the movement of persons and goods through the six Gaza Strip border crossings. The closure of these border crossings deprives the Palestinian civilian population in the Gaza Strip of their right to freedom of movement, education and health.
West Bank
IOF have continued to impose severe restrictions on the movement of Palestinian civilians throughout the West Bank. Thousands of Palestinian civilians from the West Bank and the Gaza Strip have been denied access to Jerusalem. IOF have established many checkpoints around and inside the city. Restrictions of the movement of Palestinian civilians often escalate on Fridays to prevent them from praying at the al-Aqsa Mosque. IOF often assault Palestinian civilians who attempt to bypass checkpoints and enter the city. IOF have also tightened the siege imposed on Palestinian communities in the West Bank. IOF positioned at various checkpoints in the West Bankhave continued to impose severe restrictions on the movement of Palestinian civilians. IOF also erected more checkpoints on the main roads and intersections in the West Bank. During the reporting period, IOF troops positioned at various checkpoints in the West Bankarrested three Palestinian civilians.
Settlement Activities: IOF have continued settlement activities and Israeli settlers living in the OPT have, in violation of international humanitarian law, continued to attack Palestinian civilians and property. During the reporting period, the Israeli Ministry of Interior approved the construction of 400 housing units in “Neve Ya’qoub” settlement neighborhood in the north of East Jerusalem. The Ministry also approved inviting tenders for the construction of 286 housing units in “Beitar Elite” settlement, west of Bethlehem, and 130 others on Abu Ghunaim Mount (“Har Homa” settlement), south of East Jerusalem. In the same context, the Israeli media reported that IOF agreed with the settlement movement on the transfer of settlers living in “Migroun” settlement outpost, east of Ramallah, to another settlement, and that 40 housing unit would be built for those settlers. IOF also demolished two houses and a building in East Jerusalemclaiming that they were built without licenses.
During the reporting period, Israeli settlers launched three attacks against Palestinian civilians and property in the West Bank. As a result, a woman and a child were injured and a number of houses were damaged.
11 août 2008
vos mains sont tachées du sang des enfants palestiniens
INTELLECTUELS OCCIDENTAUX, VOS MAINS SONT TACHÉES DU SANG DES ENFANTS PALESTINIENS
Depuis plusieurs jours, un massacre sans nom est perpétré dans la bande de Gaza (dans le bantoustan de Gaza) sans soulever la moindre protestation de la part de la soi-disant communauté internationale.
Sans discernement, des chars, des hélicoptères et des avions de guerre bombardent une population trois fois plus nombreuse que celle de la Martinique, mais parquée sur un territoire trois fois plus petit.
Gaza, pour ceux qui l’ignoreraient, c’est 1,5 millions d’habitants sur 350 km2.
Le plus infâmant est que des bébés (cf. photo ci-contre) sont froidement abattus dans les bras de leurs mères et que les assassins n’hésitent pas à se glorifier dans leur medias d’avoir abattu des…terroristes.
Chassé de sa terre il y a bientôt 60 ans, le peuple palestinien est un peuple martyre. Un peuple qui vit dans la terreur quotidienne, dans l’indigence économique, un peuple qui vit dos au mur, abandonné de tous, et qui est contraint d’utiliser de dérisoires roquettes artisanales pour tenter de riposter à un ennemi d’une sauvagerie rarement vue dans l’histoire de l’humanité.
L’Occident tout entier, à commencer par les Etats-Unis, l’Angleterre et la France sont les meilleurs soutiens de cette sauvagerie.
Jusqu’à ce jour, les hommes politiques et les militaires étaient tenus pour seuls responsables de ce que l’on pourrait qualifier de « crime permanent contre l’humanité » et c’est contre eux que la (faible) riposte s’organisait, faute d’armes dignes de ce nom.
J’estime qu’avec le massacre en cours à Gaza qu’un nouveau pas a été franchi dans la barbarie et qu’il est grand temps de dire que les intellectuels occidentaux en sont tout aussi responsables que leurs dirigeant politiques ou leurs forces armées.
Il est grand temps de dire que les mains des intellectuels occidentaux sont tâchées du sang des bébés palestiniens.
Il est grand temps de dire que les intellectuels occidentaux doivent être comptés au nom des combattants au même titre que les politiciens et les militaires occidentaux.
Car ce sont des pousse-au-crime, des justificateurs de l’innommable, des théorisateurs de la domination néo-impéraliste dont l’occupation de la Palestine n’est que l’exemple le plus criant.
Par leurs écrits, par leurs articles de presse, par leurs interventions télévisées et par leurs ouvrages, ils justifient à longueur de journée les pires exactions tout en s’employant à donner des leçons de « démocratie » et de « droits de l’homme » aux indigènes.
Ce faisant, ils ont perdu tout honneur, si tant est qu’ils en aient jamais eu. Oui, messieurs, sachez désormais que nous vous comptons au nombre des combattants au même titre que vos dirigeants politiques et vos généraux et que vous ne bénéficierez plus de cette impunité dont vous avez usé et abusé jusqu’à ce jour.
Le sang des bébés palestiniens tâche de manière indélébile chacun des mots que vous écrivez.
Raphaël Confiant
Alter Info