A Randa...
Randa
Cri d’une jeunesse
Errant dans les marécages
De notre Orient
En quête d’une passerelle
Vers un Orient amoureux des siens
L’objet de tes douces mains
Jadis épousait l’esprit et la lettre
Convergence de souffrances et de luttes
Puis tout fier projetait l’image
Résultante de toutes les réalités
Cette belle image de tous les temps
Epousant à la fois le réel et le symbolique
Se renouvelant en quête de l’ultime vérité
S’enivrait de ton être, te suppliant encore
de la rendre plus belle et rebelle
Tout fier de toi
Le doyen de nos cèdres
Témoigna de ta présence
Solidement debout et captant
Sur une ligne de séparation
de mon Sud et d’ailleurs
Toutes les réalités d’un instant
Beauté infinie
Belle et rebelle
Défiant la souffrance
L’objet bien tenu dans tes mains
Jadis pliait et repliait
Par ses extrémités mon Pays
Pour n’en faire qu’un
A la fois, acte de résistance
Lueur d’espoir pour des lendemains meilleurs
Et message de paix pour les siens
Le rouge vif
D’une vigueur inouïe
Mais aussi et sans doute
Rejoint par le jaune, le vert, l’orange
Et tant d’autres
T’honorent aujourd’hui
Ton Peuple témoigne de ton œuvre
Beau fragment de son Patrimoine
Lettre de résistance et d’amour infini
A plus de cinq mille
De mon Pays
De ma fenêtre
Je devine la Voie Lactée
Et par hasard
Je lis en elle l’image
Façonnée par tes mains
Puis furent les miennes
Tendues pour la saisir
Et la raconter à mes enfants
Cri d’une jeunesse
Errant dans les marécages
De notre Orient
En quête d’une passerelle
Vers un Orient amoureux des siens
L’objet de tes douces mains
Jadis épousait l’esprit et la lettre
Convergence de souffrances et de luttes
Puis tout fier projetait l’image
Résultante de toutes les réalités
Cette belle image de tous les temps
Epousant à la fois le réel et le symbolique
Se renouvelant en quête de l’ultime vérité
S’enivrait de ton être, te suppliant encore
de la rendre plus belle et rebelle
Tout fier de toi
Le doyen de nos cèdres
Témoigna de ta présence
Solidement debout et captant
Sur une ligne de séparation
de mon Sud et d’ailleurs
Toutes les réalités d’un instant
Beauté infinie
Belle et rebelle
Défiant la souffrance
L’objet bien tenu dans tes mains
Jadis pliait et repliait
Par ses extrémités mon Pays
Pour n’en faire qu’un
A la fois, acte de résistance
Lueur d’espoir pour des lendemains meilleurs
Et message de paix pour les siens
Le rouge vif
D’une vigueur inouïe
Mais aussi et sans doute
Rejoint par le jaune, le vert, l’orange
Et tant d’autres
T’honorent aujourd’hui
Ton Peuple témoigne de ton œuvre
Beau fragment de son Patrimoine
Lettre de résistance et d’amour infini
A plus de cinq mille
De mon Pays
De ma fenêtre
Je devine la Voie Lactée
Et par hasard
Je lis en elle l’image
Façonnée par tes mains
Puis furent les miennes
Tendues pour la saisir
Et la raconter à mes enfants
Dédié à Randa Chahal
Au nom de l’Organisation du Parti Communiste Libanais en France
Palmarès de la 60ème Mostra de Venise
Le 7 Septembre 2003 restera une grande date marquée d'émotion et de reconnaissance pour le cinéma libanais
En recevant son prix pour "Le Cerf-volant", la metteur en scène Randa Chahal Sabbag a déclaré :
«Je viens d'un petit pays qui n'existe presque pas sur la carte. Suis-je menaçante? Représentons-nous l'Axe du mal et (le président) Bush l'Axe du bien?»
Et elle a remercié le jury qui a «compris le message du Cerf-volant»
avant de quitter la scène, poing levé
«Je viens d'un petit pays qui n'existe presque pas sur la carte. Suis-je menaçante? Représentons-nous l'Axe du mal et (le président) Bush l'Axe du bien?»
Et elle a remercié le jury qui a «compris le message du Cerf-volant»
avant de quitter la scène, poing levé
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire