31 octobre 2009

Appel du Premier novembre 1954 - texte intégral


L’Appel du Premier Novembre 1954 - Texte Integral


Appel au peuple algérien

PEUPLE ALGÉRIEN,


MILITANTS DE LA CAUSE NATIONALE,


A vous qui êtes appelés à nous juger (le premier d’une façon générale, les seconds tout particulièrement), notre souci en diffusant la présente proclamation est de vous éclairer sur les raisons profondes qui nous ont poussés à agir en vous exposant notre programme, le sens de notre action, le bien-fondé de nos vues dont le but demeure l’indépendance nationale dans le cadre nord-africain. Notre désir aussi est de vous éviter la confusion que pourraient entretenir l’impérialisme et ses agents administratifs et autres politicailleurs véreux.
Nous considérons avant tout qu’après des décades de lutte, le mouvement nationale a atteint sa phase de réalisation. En effet, le but d’un mouvement révolutionnaire étant de créer toutes les conditions d’une action libératrice, nous estimons que, sous ses aspects internes, le peuple est uni derrière le mot d’ordre d’indépendance et d’action et, sous les aspects extérieurs, le climat de détente est favorable pour le règlement des problèmes mineurs, dont le nôtre, avec surtout l’appui diplomatique de nos frères arabo-musulmans. Les événements du Maroc et de Tunisie sont à ce sujet significatifs et marquent profondément le processus de la lutte de libération de l’Afrique du Nord. A noter dans ce domaine que nous avons depuis fort longtemps été les précurseurs de l’unité dans l’action, malheureusement jamais réalisée entre les trois pays.
Aujourd’hui, les uns et les autres sont engagés résolument dans cette voie, et nous, relégués à l’arrière, nous subissons le sort de ceux qui sont dépassés. C’est ainsi que notre mouvement national, terrassé par des années d’immobilisme et de routine, mal orienté, privé du soutien indispensable de l’opinion populaire, dépassé par les événements, se désagrège progressivement à la grande satisfaction du colonialisme qui croit avoir remporté la plus grande victoire de sa lutte contre l’avant-garde algérienne.

L’HEURE EST GRAVE !

Devant cette situation qui risque de devenir irréparable, une équipe de jeunes responsables et militants conscients, ralliant autour d’elle la majorités des éléments encore sains et décidés, a jugé le moment venu de sortir le mouvement national de l’impasse où l’ont acculé les luttes de personnes et d’influence, pour le lancer aux côtés des frères marocains et tunisiens dans la véritable lutte révolutionnaire.
Nous tenons à cet effet à préciser que nous sommes indépendants des deux clans qui se disputent le pouvoir. Plaçant l’intérêt national au-dessus de toutes les considérations mesquines et erronées de personnes et prestige, conformément aux principes révolutionnaires, notre action est dirigée uniquement contre le colonialisme, seul ennemi et aveugle, qui s’est toujours refusé à accorder la moindre liberté par des moyens de lutte pacifique.
Ce sont la, nous pensons, des raisons suffisantes qui font que notre mouvement de rénovation se présente sous l’étiquette de FRONT DE LIBÉRATION NATIONALE, se dégageant ainsi de toutes les compromissions possibles et offrant la possibilité à tous les patriotes algériens de toutes les couches sociales, de tous les partis et mouvements purement algériens, de s’intégrer dans la lutte de libération sans aucune autre considération.

Pour préciser, nous retraçons ci-après, les grandes lignes de notre programme politique :

BUT :

L’Indépendance nationale par :
1) La restauration de l’Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.
2) Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions.

OBJECTIFS INTÉRIEURS :

1) Assainissement politique par la remise du mouvement national révolutionnaire dans sa véritable voie et par l’anéantissement de tous les vestiges de corruption et de réformisme, cause de notre régression actuelle.
2) Rassemblement et organisation de toutes les énergies saines du peuple algérien pour la liquidation du système colonial.

OBJECTIFS EXTÉRIEURS :

- Internationalisation du problème algérien.
- Réalisation de l’Unité nord-africaine dans le cadre naturel arabo-musulman.
- Dans le cadre de la charte des Nations Unies, affirmation de notre sympathie à l’égard de toutes nations qui appuieraient notre action libératrice.

MOYENS DE LUTTE :

Conformément aux principes révolutionnaires et comptes tenu des situations intérieure et extérieure, la continuation de la lutte par tous les moyens jusqu’à la réalisation de notre but.
Pour parvenir à ces fins, le Front de libération nationale aura deux tâches essentielles à mener de front et simultanément : une action intérieure tant sur le plan politique que sur le plan de l’action propre, et une action extérieure en vue de faire du problème algérien une réalité pour le monde entier avec l’appui de tous nos alliés naturels.
C’est là une tâche écrasante qui nécessite la mobilisation de toutes les énergies et toutes les ressources nationales. Il est vrai, la lutte sera longue mais l’issue est certaine.
En dernier lieu, afin d’éviter les fausses interprétations et les faux-fuyants, pour prouver notre désir de paix, limiter les pertes en vies humains et les effusions de sang, nous avançons une plate-forme honorable de discussion aux autorités françaises si ces dernières sont animées de bonne foi et reconnaissent une fois pour toutes aux peuples qu’elles subjuguent le droit de disposer d’eux-mêmes.
1) La reconnaissance de la nationalité algérienne par une déclaration officielle abrogeant les édits, décrets et lois faisant de l’Algérie une terre française en déni de l’histoire, de la géographie, de la longue, de la religion et des mœurs du peuple algérien.
2) L’ouverture des négociations avec les porte-parole autorisés du peuple algérien sur les bases de la reconnaissance de la souveraineté algérienne, une et indivisible.
3) La création d’un climat de confiance par la libération de tous les détenus politiques, la levée de toutes les mesures d’exception et l’arrêt de toute poursuite contre les forces combattantes.

EN CONTREPARTIE :

1) Les intérêts français, culturels et économiques, honnêtement acquis, seront respectés ainsi que les personnes et les familles.
2) Tous les français désirant rester en Algérie auront le choix entre leur nationalité et seront de ce fait considérés comme étrangers vis-à-vis des lois en vigueur ou opteront pour la nationalité algérienne et, dans ce cas, seront considérés comme tels en droits et en devoirs.
3) Les liens entre la France et l’Algérie seront définis et feront l’objet d’un accord entre les deux puissances sur la base de l’égalité et du respect de chacun.

Algérien ! nous t’invitons à méditer notre charte ci-dessus. Ton devoir est de t’y associer pour sauver notre pays et lui rendre sa liberté ; le Front de libération nationale est ton front, sa victoire est la tienne.
Quant à nous, résolus à poursuivre la lutte, sûrs de tes sentiments anti-impérialistes, nous donnons le meilleur de nous-mêmes à la patrie.

1er Novembre 1954
Le Secrétariat national


Le texte de cet appel a été imprimé dans la nuit du 26 au 27 octobre 1954, sous la supervision du grand maquisard Ali ZAMOUM, à Ighil Imoula, un village situé en Kabylie ; la maison où a été imprimé l’appel de la révolution a été transformée en musée par le comité du village.


Les 22 :

BADJI Mokhtar
BELOUIZDAD Athmane
BEN BOULAID Mustapha
BENABDELMALEK Ramdane
BENAOUDA Amar
BENM’HIDI Larbi
BENTOBBAL Lakhdar
BITAT Rabah
BOUADJADJ Zoubir
BOUALI Said
BOUCHAIB Ahmed
BOUDIAF Mohamed
BOUSSOUF Abdelhafid
DERRICHE Elias
DIDOUCHE Mourad
HABACHI Abdesslam
LAMOUDI Abdelkader
MECHATI Mohamed
MELLAH Rachid
MERZOUGUI Mohamed
SOUIDANI Boudjema
ZIGHOUD Youcef

30 octobre 2009

TUNISIE : articles divers sur les cas connus d'arrestations arbitraires ou disparitions forcées


Lettre ouverte à Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères

Et

Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture


Monsieur le Ministre des Affaires étrangères,

Monsieur le Ministre de la Culture,

Nous pouvons comprendre, ou ne pas comprendre, que vous ayez réagi avec une extrême rapidité et que vous vous soyez indignés à l'arrestation de Roman Polanski il y a quelques semaines. En revanche, nous ne comprenons pas votre absence de réaction et votre indifférence face aux événements récents intervenus en Tunisie:

Enlèvements de Slim Boukhdhir, correspondant de Al-arabya, Mohamed Soudani, étudiant syndicaliste,

Harcèlement et actes de violence à l'encontre de Sihem Bensedrine, rédactrice en chef de Kalima, Radhia Nasraoui, avocate et Présidente de l'Association Tunisienne de Lutte contre la Torture,

Détentions arbitraires de 38 manifestants du bassin minier de Gafsa, de Zouhair Maklouf, journaliste et reporter et enfin de Taoufik Ben Brik, journaliste et écrivain,

Interdiction d'entrée sur territoire tunisien de Florence Beaugé, journaliste au Monde.

Il est vrai, qu'il est plus facile de s'empresser de saluer le score démocratique obtenu par le Président tunisien Ben Ali ce dimanche avec 89,62%, que de défendre l'exercice de la liberté d'expression et d'opinion au sein d'un pays avec lequel, la France se targue d'entretenir des relations d'amitié basées sur des principes et des valeurs qui nous unissent.

Il est plus que temps que la France, au nom de sa relation privilégiée avec la Tunisie, cesse d'empêcher l'Union européenne d'avoir une politique ambitieuse en termes de promotion des droits de l'Homme et de démocratie. Puisque vous l'ignorez encore, force est de vous rappeler que la défense des droits de l'Homme constitue un principe fondateur devant inspirer la politique étrangère de la France et de l'Union européenne. Vendre des centrales nucléaires tout en fermant les yeux sur ces violations est une attitude indigne.

Nous, parlementaires européens, vous demandons d'intervenir avec le même zèle que dans l'affaire Polanski pour les affaires Boukhdhir, Soudani, Bensedrine, Nasraoui, Maklouf, Ben Brik et les 38 manifestants du bassin minier de Gafsa.

Cordialement,

Dany Cohn-Bendit
Président du groupe des Verts/ALE

Hélène Flautre
Présidente de la délégation UE-Turquie

Eva Joly
Présidente de la commission développement

José Bové
Vice-Président de la commission agriculture et développement rural


**********************
Taoufik Ben Brik: la désobéissance en danger

Ecrivain et journaliste, Taoufik Ben Brik est une plume indépendante, courageuse et intransigeante, en butte au harcèlement d'un régime indigne.

Le gouvernement poursuit de sa vindicte le journaliste et sa famille: traquenard, pression, répression, menaces, intimidations, convocations injustifiées à la police, tel est le quotidien de cette figure emblématique de la critique inlassable du régime.

Pour avoir couvert avec amertume et causticité les «élections» tunisiennes dans des médias français, pour avoir démasqué cette sombre farce politique, pour avoir osé faire entendre une voix discordante dans le concert obscène de louanges qui salue le sacre arrogant de Ben Ali, Taoufik Ben Brik se retrouve maintenant isolé, baillonné et réduit au silence.

Jusqu'à son arrestation aujourd'hui qui nous fait redouter le pire.

Nous ne pouvons tolérer la criminalisation de la dissidence.

Nous dénonçons le silence complice du gouvernement français devant ces atteintes aux libertés essentielles, ainsi que sa complaisance envers une dictature policière féroce.

Une dictature qui n'hésite pas à enlever et faire disparaître les journalistes comme Slim Boukhdhir, correspondant d'Al Arabya, agressé, roué de coups, menacé 2 heures après une interview à la BBC sur le rapport de RSF, ou encore Zouhaier Makhlouf, arrêté depuis le 20 octobre, et aussi des syndicalistes comme Mohamed Soudani, coupable d'avoir parlé à des média étrangers. Sans parler de Florence Beaugé, journaliste au Monde, refoulée à son arrivée en Tunisie et insultée dans une presse aux ordres !

L'impunité aux tortionnaires, ça suffit !

Nous serons toujours aux côtés de ceux qui s'élèvent contre le déni de démocratie.

Nous témoignons avec force notre solidarité et notre soutien à Taoufik Ben Brik et toutes les victimes de la torture et de la maltraitance dans les prisons tunisiennes.

Signataires: Mouloud Aounit MRAP, Clémentine Autain FASE coordinatrice de Regards, Olivier Besancenot NPA, Tarek Ben Hiba FASE, Daniel Bensaïd NPA, Mouhieddine Cherbib FTCR, Annick Coupé Union Syndicale Solidaires, Iyed Dahmani PDP, Cécile Duflot Les Verts, Abid El Khattabi ASDHOM, Jacques Fath PCF, Kamel Jendoubi REMDH & CRLDHT, Alain Krivine NPA, Noël Mamère Les Verts, Christian Mahieux Union Syndicale Solidaires, Lumamba Mohsni NPA, Marguerite Rollinde chercheure, Omeyya Sedik, Adel Thabet PCOT.

REPORTERS SANS FRONTIERES
COMMUNIQUE DE PRESSE
29.10.2009

TUNISIE

Violence et arrestation post-électorales contre deux journalistes : les menaces présidentielles mises à exécution

A la veille de l’élection présidentielle, le 24 octobre 2009, Zine el-Abidine Ben Ali, candidat à sa propre succession pour un cinquième mandat, avait averti publiquement ses détracteurs que la loi serait "appliquée contre quiconque émettra des accusations ou des doutes concernant l'intégrité de l'opération électorale, sans fournir de preuves concrètes". Une fois le chef de l’Etat réélu avec 89,62% des voix le 25 octobre, les hommes de main du régime n’ont pas tardé à mettre ces menaces à exécution.

« L’arrestation de Taoufik ben Brik et l’agression de Slim Boukhdhir constituent des violations inacceptables de la liberté d’expression. Nous appelons la communauté internationale à réagir face à ces agissements dignes d’un régime mafieux, au lendemain de la réélection de Zine el-Abidine Ben Ali », a déclaré l’organisation.
Aujourd’hui, le 29 octobre, le journaliste Taoufik Ben Brik a été arrêté alors qu’il était convoqué à 10h pour la prétendue agression d’une femme dans la rue la semaine passée. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une affaire montée de toutes pièces par les autorités pour inquiéter le journaliste, connu pour ses articles critiques à l’égard du président Ben Ali. Il a été transféré au centre de détention de Bouchoucha à Tunis. Il devrait être présenté demain devant un juge.

Le 28 octobre, vers 19h30, le journaliste indépendant Slim Boukhdhir a, quant à lui, été agressé par cinq hommes en civil dans le quartier du Bardo à Tunis, alors qu’il descendait de taxi pour rentrer à son domicile. Deux heures plus tôt, le journaliste avait été interviewé par la BBC pour discuter du rapport de Reporters sans frontières suite à la mission de l’organisation en Tunisie. Il a dénoncé l’impossibilité, pour les journalistes indépendants, de faire leur travail.

Slim Boukhdhir a été violemment poussé dans une voiture garée à proximité. Après lui avoir bandé les yeux, les hommes de main l’ont roué de coups, au visage et sur l’ensemble du corps, l’insultant et le menaçant ainsi que sa famille. Ils l’ont déshabillé. Il a également été menacé avec un couteau à cran d’arrêt. « Ils ont roulé longtemps, tellement longtemps que j’avais l’impression qu’on était à la forêt de Radis, à 6km de Tunis. J’avais le visage en feu tellement les coups pleuvaient », a conflié le journaliste.

Slim Boukhdhir a été relâché au niveau du parc du Belvédère, au nord de la ville, dépouillé de tous ses effets, vêtements, papiers, argent et téléphone. Il est parvenu à se rendre chez des amis qui l’ont conduit à l’hôpital. Bilan : quatorze jours de repos, fracture du nez, altération de la vision de l’œil gauche, hématomes sur le visage, les côtes, aux épaules, dans le dos et aux jambes. Il a déclaré son intention de porter plainte.


NICOLE BORVO
COHEN-SEAT

Vice-Présidente de la
commission des lois

Présidente du
groupe CRC-SPG

Sénatrice de Paris





Monsieur Bernard KOUCHNER

Ministre des Affaires étrangères et européennes

37, quai d’Orsay

75007 PARIS



Réf. MD

Paris, le 29 octobre 2009


Monsieur le Ministre,

J'apprends aujourd'hui même l'arrestation, en Tunisie, de Monsieur Taoufik Ben Brik, journaliste connu, harcelé par les autorités policières pour ses articles et reportages critiques.

Cette arrestation, après un processus électoral anti-démocratique, témoigne d'un renforcement très préoccupant de l'autoritarisme du régime tunisien, et de l'accentuation d'une répression qui vise à étouffer toute opposition et plus généralement la liberté d'expression.

Deux autres journalistes sont victimes de cette inacceptable politique : Monsieur Slim Boukhdir, correspondant de la chaîne satellitaire Al-Arabya, enlevé hier de chez lui par la force, frappé, dénudé et abandonné dans un parc en plein centre de Tunis. Monsieur Slim Boukhdir a été lui aussi harcelé par la police pour les mêmes raisons.

Il s'agit aussi de Monsieur Zouhaier Makhlouf, emprisonné à Mornaguia. Il fut arrêté le 20 octobre pour un reportage sur des problèmes environnementaux dans la zone industrielle de Nabeul. Ce reportage s'insérait dans le cadre de la Commission environnement liée à la liste du PDP (Parti démocratique progressiste), pour les élections.

Cette répression qui frappe des journalistes est en contradiction totale avec les pratiques les plus élémentaires d'un Etat de droit. Elle constitue une violation manifeste du sens et de la lettre de l'Accord d'association Union européenne/Tunisie, explicitement conditionné au respect des Droits de l'Homme.

…/…

Je vous demande instamment, Monsieur le Ministre, de réagir dans l'urgence et d'intervenir auprès des autorités tunisiennes pour que les journalistes arrêtés soient libérés immédiatement, que les harcèlements cessent et que le droit d'expression des journalistes mais aussi des opposants et de toute personne soit effectivement respecté.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes salutations distinguées.

Nicole BORVO COHEN-SEAT


Marie-George Buffet

Secrétaire nationale

Députée de la Seine-Saint-Denis



Monsieur Nicolas Sarkozy

Président de la République

Palais de l'Elysée

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 Paris



Paris, le 29 octobre 2009



Monsieur le Président,

Je viens de prendre connaissance de votre réaction suite aux élections en Tunisie. Selon la presse de ce pays, vous avez téléphoné à Monsieur Ben Ali pour lui faire part de vos «plus vives félicitations». Vous lui avez souhaité «succès et réussite». Vous avez exprimé votre satisfaction pour «le niveau excellent atteint par les relations tuniso-françaises» et réaffirmé «la volonté de la France de hisser le partenariat entre les deux pays à des paliers supérieurs».

S'il s'agit bien du message, ou du sens du message, que vous avez transmis, au nom de la France, à Monsieur Ben Ali, alors je me sens dans l'obligation de vous exprimer ma consternation et ma réprobation.

Il est en effet de notoriété publique en Tunisie et en France que M. Ben Ali et son régime ont instrumentalisé la loi électorale pour procéder à un choix préalable des candidats ayant le droit de se présenter. La police n'a cessé de harceler l'opposition démocratique dont certains responsables (dont M. Hamma Hamami, Secrétaire général du Parti communiste ouvrier de Tunisie) ont été agressés physiquement par des agents en uniforme et en civil. Le seul candidat d'opposition ayant pu mener sa candidature jusqu'au scrutin a été quasiment interdit de campagne et entravé systématiquement dans son action. Des journalistes ont fait l'objet d'intimidation. Des menaces de poursuites judiciaires ont été proférées contre la presse. Des correspondants étrangers ont été refoulés et l'une d'entre elle fait l'objet d'une campagne publique et honteuse de haine et de dénigrement. Les défenseurs des libertés et des Droits de l'Homme sont sous une pression policière constante... C'est le cas de Madame Radhia Nasraoui, avocate, poursuivie et assiégée en permanence par les forces de police.

Les faits sont si graves que certains responsables de l'opposition tunisienne ont refusé de parler d'élection digne de ce nom pour qualifier ce qui vient de se passer de «mascarade».

Je crois, Monsieur le Président, qu'il faut aujourd'hui oser dire qu'à l'évidence le régime tunisien est un Etat policier qui bafoue les droits humains et les règles élémentaires d'un Etat de droit. On le sait depuis longtemps car ses pratiques répressives sont connues. Le scrutin qui vient d'avoir lieu, sous un contrôle policier total très sophistiqué, le confirme, hélas, pleinement.

Je regrette vivement que les plus hautes autorités françaises fassent le choix de féliciter un chef d'Etat «élu» par la manipulation et par la peur dans un contexte où la liberté d'expression et d'association est étouffée.

Je souhaite vivement que la France dans les relations d'Etat à Etat qu'elle se doit d'entretenir avec la Tunisie, puisse adopter une attitude qui corresponde davantage aux valeurs dont elle se réclame.

Dans cet esprit, je vous demande instamment, Monsieur le Président, d'intervenir auprès des autorités tunisiennes afin que Madame Radhia Nasraoui et Monsieur Hamma Hamami soient effectivement respectés dans leur droits de citoyens et dans l'exercice normal des libertés qui s'attachent à chaque individu.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes respectueuses salutations.

Marie-George Buffet



COMMUNIQUE DE PRESSE

Le PCF réaffirme sa solidarité avec les progressistes tunisiens

Mr Ben Ali a donc été officiellement « réélu » Président de la République pour la 5ème fois, après 22 ans de pouvoir. 22 ans durant lesquels le régime tunisien s'est mué en État policier qui sait, avec une « remarquable » efficacité, instrumentaliser la Constitution et la loi, museler l'opposition, violer les droits humains, harceler les défenseurs des libertés, agresser physiquement les opposants...
La ligue tunisienne des droits de l'homme est régulièrement sous pression ou attaquée. Des journalistes étrangers sont refoulés.

Pour cette raison, il n'y a pas eu « d'élection » digne de ce nom en Tunisie mais une mascarade honteuse au service d'intérêts financiers étrangers, notamment européens, et d'une bourgeoisie loin du peuple qui profite des très bas coûts salariaux et d'un système répressif quasi-totalitaire.

Le PCF exprime son indignation devant un tel déni des libertés et un tel mépris des règles élémentaires de la démocratie et d'un État de droit. Il réaffirme sa solidarité avec l'ensemble de l'opposition progressiste et démocratique.

Il est consternant et profondément choquant que les autorités françaises, et notamment Nicolas Sarkozy, Président de la République, aient pu soutenir en permanence un tel régime.

Les autorités tunisiennes bafouant systématiquement le sens de l'accord d'Association Union européenne/Tunisie, conditionné par l'exigence du respect des droits de l'homme, la question se pose alors de la suspension de cet accord pour des sanctions ciblées sur les intérêts du régime, tant que celui-ci ne respectera pas les libertés.

Parti communiste français
Paris, le 26 octobre 2009.
Infos express du 28.10.2009

Tunisie: Mohamed Soudani disparu depuis une semaine
Mohamed Soudani a été enlevé à Tunis le soir du jeudi 22 octobre 2009 à sa sortie de l'hôtel Africa. Un groupe de flics l'attendait devant l'hôtel après avoir rencontré deux journalistes de RFI et de radio Montécarlo venues couvrir les élections de dimanche dernier. Depuis, ses proches et ses avocats n'ont aucune nouvelle de lui. Ils expriment leurs vives inquiétudes quant au risques de torture et de mauvais traitements dont il pourrait être victime. Souvent ce genre de cas de disparition s'accompagne de torture et de mauvais traitements.

Mohamed Soudani est membre du bureau fédéral de l'union générale des étudiants de Tunisie (UGET) de la faculté des sciences économiques et de gestion de Mahdia. Il a été renvoyé des études, arrêté et condamné à plusieurs reprises à cause de ses activités syndicales. Sa dernière condamnation date du 16 juin dernier, il a écopé d'une peine 2 mois de prison ferme qu'il a purgée. Il avait entamé, avec 4 de ses camarades, le 11 février 2009 une grève de la faim qui a duré 58 jours pour exiger leur réintégration dans leurs études.

Tunisie: Procès du syndicaliste étudiant Zouhair Zouidi
Le procès de Zouhair Zouidi, syndicaliste étudiant au sein de l'UGET, aura lieu demain jeudi 29 octobre 2009.

Zouhair a été arrêté et écroué le 16 octobre 2009 alors qu'il quittait la cité universitaire des étudiantes de Manouba (banlieue de Tunis) où avait lieu un sit-in pour le droit au logement universitaire (voir communiqué de la LTDH daté du 20 octobre 2009).

Zouhair Zouidi a déjà été condamné par le passé à cause de ses activités syndicales. Le 24 décembre 2008, il a été condamné en appel en compagnie de son camarade Anis Ben Fraj à 4 mois de prison ferme.

Tunisie: Enlèvement du journaliste Slim Boukhdhir
Le journaliste Slim Boukhdhir, correspondant du site internet (www.alarabiya.net) de la chaîne de télévision satellitaire Al-Arabya, a été enlevé devant chez lui en début de soirée. Ses ravisseurs lui ont bandé les yeux et l'ont embarqué de force à bord d'un véhicule. Ils l'ont sauvagement tabassé, lui ont enlevé ses chaussures et ses vêtements avant de l'abandonner presque nu au parc du Belvédère en plein centre de Tunis. Slim Boukhdhir souffre de plusieurs blessures et d'une fracture au nez suite à cette agression.

Slim Boukhdhir a été privé de ses droits les plus élémentaires et agressé à plusieurs reprises à cause de ses articles critiques vis à vis du régime de Ben Ali. Le 4 décembre 2007, il a été condamné à 1 an de prison ferme et 5 dinars d’amende dans le cadre d'une affaire montée de toute pièces («outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions», «atteinte aux bonnes mœurs» et «refus de présenter sa carte d’identité aux forces de l’ordre»). Il a été libéré le 21 juillet 2008, soit 4 mois avant le terme de sa peine, suite à une campagne de solidarité internationale.
(un grand merci à Sonia pour cet envoi)

Taoufik Ben Brik arrêté et écroué

TUNISIE

Taoufik Ben Brik arrêté et écroué

NOUVELOBS.COM | 29.10.2009 |

Le journaliste et opposant tunisien avait été convoqué par la police après qu'une femme eut porté plainte contre lui pour agression. RSF parle d'"une affaire montée de toutes pièces pour inquiéter le journaliste". Sa femme s'inquiète pour sa santé.


La femme du journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik a indiqué, jeudi 29 octobre à nouvelobs.com, que son époux avait été arrêté et emprisonné. Il était convoqué par la police plus tôt dans la matinée après la plainte d'une femme. Celle-ci affirme que le journaliste l'a agressé et a tenté de la violer en pleine rue, à Tunis.
La femme de Taoufik Ben Brik, Azza Zarrad, explique que "[son] mari a été envoyé dans le bureau des SS pour y passer la nuit et être jugé le lendemain". "On est sans nouvelles de lui depuis ce matin. On ne peut pas aller le voir, on ne peut le joindre, on ne sait rien..."
Elle s'inquiète surtout pour la santé de son époux. "Il atteint par le syndrome de Cushing, maladie chronique qui lui ôte toute immunité. Il doit rester dans un milieu sain, disposer d'une bonne hygiène de vie et surtout prendre des médicaments. En prison, il n'a rien de tout cela. Sans médicament, il peut tomber dans le coma et mourir...", explique-t-elle.
Azza Zarrad appelle la Comunauté internationale à réagir.

"Une affaire montée de toutes pièces"

Mardi, Taoufik Ben Brik racontait au nouvelobs.com son altercation avec la femme qui l'accuse. "Jeudi dernier, à Tunis, j'avais mis ma voiture dans un parking", explique-t-il. "Avant même que j'ai mis le contact, une voiture garée derrière moi m'a embouti. La conductrice, qui, je pense, était de la police, en est sortie, me criant dessus, m'accusant d'avoir voulu lui rentrer dedans ; elle déchire mes habits, essaie de me pousser à la violence", rapporte Taoufik Ben Brik. "Elle a essayé de m'amener à user de la violence pour m'inculper d'agression".
Il "doit être traduit demain [vendredi] devant le tribunal de première instance", rapporte au nouvelobs.com Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération International des Droits de l'Homme (FIDH).
"Tout porte à croire qu’il s’agit d’une affaire montée de toutes pièces par les autorités pour inquiéter le journaliste, connu pour ses articles critiques à l’égard du président Ben Ali", renchérit Reporters Sans Frontières (RSF).

"Des atteintes à la liberté d'expression"

La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) explique au nouvelobs.com que Taoufik Ben Brik a été arrêté "à cause de ses écrits. La police essaye de fomenter une histoire pour le faire taire et ce n'est pas la première fois". La FTCR s'élève "contre des atteintes à la liberté d'expression qui touche ce journaliste mais aussi tous les Tunisiens".
De son côté, la FIDH estime que cette affaire est liée "aux fabulations d'une femme soi-disant agressée, mais aussi aux déclarations du Président qui souhaite traduire en justice toute personne critique vis-à-vis du pouvoir". Souhayr Belhassen affirme que "la Tunisie est en pleine régression. L'arrestation de Taoufik est le premier passage à l'acte".
Contacté par le nouvelobs.com, l'ambassade de la république tunisienne en France ne souhaite faire "aucun commentaire", avant de raccrocher violemment.

Appels à la communauté internationale

La FIDH "condamne fermement des actes qui accentuent les tensions en Tunisie" et en appelle à la Communauté internationale "avec beaucoup de scepticisme". La présidente de la FIDH insiste surtout pour que la "France bouge, c'est la première concernée".
En ce sens, la FTCR dénonce "le silence complice du gouvernement français devant ces atteintes aux libertés essentielles, ainsi que sa complaisance envers une dictature policière féroce".
Enfin, Azza Zarrad s'élève contre "l'appui de la France à Ben Ali. On est furieux, on est révolté contre Nicolas Sarkozy qui a été le premier à féliciter Ben Ali de sa réélection alors qu'il sait très bien les conditions en Tunisie".
RSF appelle "la communauté internationale à réagir face à ces agissements dignes d’un régime mafieux, au lendemain de la réélection de Zine el-Abidine Ben Ali".
Les Verts ont demandé la libération immédiate du journaliste tunisien Taoufik Ben Brik. Dans un communiqué, ils affirment qu'"il s'agit d'une manipulation du régime de Ben Ali, à l'égard duquel le journaliste s'est montré critique". Pour eux, Nicolas Sarkozy et son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner "doivent condamner immédiatement et sans ambiguïté ces atteintes à la démocratie".
La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, enfonce le clou. Dans une lettre publique à Nicolas Sarkozy, elle appelle le chef de l'Etat a "oser dire qu'à l'évidence le régime tunisien est un Etat policier qui bafoue les droits humains et les règles élémentaires d'un Etat de droit. Je souhaite vivement que la France dans les relations d'Etat à Etat qu'elle se doit d'entretenir avec la Tunisie, puisse adopter une attitude qui corresponde davantage aux valeurs dont elle se réclame".
La FTCR a lancé un appel pour Taoufik Ben Brik, déjà signé par Olivier Besancenot (NPA) et Noël Mamère (Verts).

(Boris Manenti - Nouvelobs.com)

29 octobre 2009

Zouheir Makhlouf

Lettre de prison de Zouhaïer Makhlouf, journaliste en grève de la faim

Lettre de prison de Zouhaïer Makhlouf, journaliste en grève de la faim
Voici la lettre que le journaliste et activiste tunisien Zouhaïer Makhlouf a écrite depuis la prison. Accusé d’être entré illégalement dans une zone industrielle et d’avoir usurpé le titre de journaliste, il risque une peine de prison.

« J’écris cette lettre de la prison de Mornaguia, dans la banlieue de Tunis. Mon nom est Zouhaïer Makhlouf, reporter et militant des droits de l’homme, membre de la section de Tunis d’Amnesty International, membre fondateur de l’Organisation Liberté et Equité, ex-membre aussi de l’Association internationale de soutien aux prisonniers politiques, et militant du Parti démocratique progressiste (PDP), parti d’opposition reconnu. J’ai été candidat pour la liste que ce dernier a présentée dans la région de Nabeul lors des élections du dimanche 25 octobre 2009. Je suis également correspondant du journal électronique Assabilonline, inaccessible depuis la Tunisie.

Alors que la Tunisie vivait un événement politique important, à savoir les élections législatives et présidentielle du 25 octobre 2009, et que de larges franges du peuple tunisien et des élites politiques s’attendaient à des initiatives venant du pouvoir en place dans le sens d’une ouverture politique, j’ai été arrêté et écroué le 20 octobre 2009, à la suite d’un reportage vidéo sur les problèmes environnementaux de la zone industrielle de Nabeul. Ce reportage s’insérait dans le cadre de la commission Environnement de la liste électorale du PDP de Nabeul, qui avait obtenu un récépissé définitif, avant de se retirer de la compétition électorale en application d’une décision du Parti. Ces autorités ont, en effet, invalidé l’ensemble de ses listes et refusé la candidature de Maître Ahmed Nejib Chebbi à la présidentielle en vertu d’une amendement à la Constitution.

Après que le parti s’est retiré de la compétition électorale, les autorités ont voulu le sanctionner à travers ma personne et ont poussé Mourad Ladhib, artisan local qui apparaît de son plein gré sur la vidéo, à m’attaquer. Ce monsieur est à l’origine de l’accusation contre moi portée par le parquet pour “nuisance à un tiers à travers le réseau public des télécommunications”, en vertu de l’article 86 du Code des télécommunications. Dans la plainte qu’il a déposée contre moi, Mourad Ladhib prétend qu’on lui a nui et exige des dédommagements financiers conséquents, tout ceci sur injonction des pouvoirs politiques et sécuritaires. A la suite de quoi, j’ai été convoqué pour une enquête au poste de police de la délégation de Maamoura, qui relève du gouvernorat de Nabeul, les 15 et 16 octobre 2009. Le 20 octobre, j’ai eu la surprise d’être convoqué à nouveau au poste de police qui a décidé de m’arrêter et de me déférer. J’ai été écroué à la prison de Mornag et de là, transféré à celle de Mornaguia.

Après la visite de mes avocats en prison, j’ai été surpris. Un témoin, Saïd Jazi, est devenu un accusateur. Je l’avais sollicité pour confirmer l’accord de Mourad Ladhib à être filmé dans la vidéo en commentant la réalité de la zone industrielle de Nabeul et les conditions vécues par les professionnels. Ceci confirme que le pouvoir est bien décidé à m’impliquer et à monter une accusation pour me priver du moyen de défense que j’avais présenté pour prouver mon innocence. Pour protester contre cette injustice et l’acharnement des autorités à mon endroit, j’ai commencé une grève de la faim illimitée, le 21 octobre 2009, dans le but d’obtenir ma libération et un non-lieu.

Je m’adresse à vous et sollicite votre intervention rapide pour mettre un terme à l’injustice qui s’abat sur moi et ma famille dont je redoute qu’elle ne soit l’objet des représailles du pouvoir. Des agents de la police politique encerclent encore notre domicile, d’après ce que m’a rapporté mon épouse, la dernière fois qu’elle m’a rendu visite.

Signature : Zouhaïer Makhlouf, reporter et militant des droits de l’homme »

27 octobre 2009

amnesty international : israel prive d'eau les Palestiniens


Israël prive d'eau les Palestiniens, accuse Amnesty International

© 2009 AFP (Said Khatib)


Amnesty International a accusé mardi Israël de priver les Palestiniens d'eau tout en laissant les colons israéliens de Cisjordanie profiter de quantités "presque illimitées".

Israël limite sévèrement l'accès à l'eau dans les Territoires palestiniens "en maintenant un contrôle total sur des ressources communes et en poursuivant des politiques discriminatoires" , déplore l'organisation de défense des droits de l'homme dans un rapport.

"Israël ne laisse les Palestiniens accéder qu'à une fraction des ressources communes en eau, qui se situent surtout en Cisjordanie occupée, alors que les colonies israéliennes illégales reçoivent des quantités pratiquement illimitées", écrit Amnesty.

Les Israéliens consomment quatre fois plus d'eau que les Palestiniens, selon le rapport. Cette "inégalité" est encore plus criante dans certaines régions de Cisjordanie où des colonies utilisent 20 fois plus d'eau par tête d'habitant que les Palestiniens des localités voisines qui survivent avec 20 litres par jour.

"Piscines, pelouses bien arrosées et vastes exploitations agricoles irriguées dans les colonies contrastent avec les villages palestiniens voisins dont les habitants doivent se battre quotidiennement pour assurer leurs besoins en eau", poursuit le rapport.


Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, Israël partage équitablement les ressources en eau avec les Palestiniens.

Selon Amnesty, en revanche, les Palestiniens ne sont pas autorisés à creuser des nouveaux puits ou à restaurer les anciens sans permis des autorités israéliennes. En outre, de nombreuses routes de Cisjordanie sont fermées ou limitées à circulation, ce qui contraint les camions-citernes à faire des détours pour ravitailler les villages qui ne sont pas reliés au réseau de distribution d'eau.

Amnesty évalue à quelque 180.000/200. 000 le nombre des Palestiniens qui n'ont pas accès à l'eau courante en Cisjordanie.

Dans la bande de Gaza, l'offensive israélienne de l'hiver dernier a endommagé les réservoirs d'eau, les puits, les égoûts et les stations de pompage, des dégâts qui s'ajoutent à l'impact du blocus israélien et égyptien du territoire.

Le système de traitement des eaux usées à été particulièrement touché car Israël interdit l'importation des tuyaux et autres équipements métalliques de crainte qu'ils ne servent à fabriquer des roquettes artisanales.

Sur les côtes de Gaza, la mer et les plages sont polluées par l'infiltration des égouts.

En conclusion, Amnesty appelle Israël à "mettre fin à ses politiques discrimatoires et à lever immédiatement toutes les restriction imposées aux Palestiniens" pour leur permettre un accès équitable à l'eau.



Dernière mise à jour le: Mardi 27 Octobre 2009,

25 octobre 2009

al Aqsa attaquée ce dimanche 25/10/09


des hordes de juifs extemistes proteges par des unites de l'armee sioniste ont envahi ce matin la mosquee d'Al Aqsa, attaque les fideles en priere on denombre pour l'instant 12 arrestations et 8 blesses, les combats s'etendent aux ruelles de Al Quds

la correspondante de Al Jazeera indique que les extremistes et forces armees sionistes occupent actuellement l'esplanade des mosquees et encerclent la mosquee d'Al Aqsa et le dome du Rocher en vue d'y penetrer et d'arreter les musulmans en priere a l'interieur










manar a déjà traduit en français


MUSULMANS, OU ETES-VOUS ??????

Ahmad Saadat


Scandale ! L’isolement d’Ahmad Saadat prolongé de six mois


Par Campagne pour la libération d'Ahmad Saadat > info@freeahmadsaadat.org

Alors que, dans toute la Palestine et dans le monde, des actions continuent en soutien du dirigeant national palestinien emprisonné Ahmad Sa’adat, le tribunal militaire illégitime de l’occupation israélienne, à Bir Saba, a prolongé aujourd’hui 22 octobre l’isolement de Sa’adat de six mois de plus. Agissez pour dire que nous n’accepterons pas que ces abus continuent !

Ahmad Sa’adat, le secrétaire général du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) continue de boycotter les tribunaux de l’occupation, déclarant qu’ils sont illégitimes, invalides, et qu’ils ne peuvent produire qu’une caricature de justice, et que ces tribunaux font partie de la machine de guerre qui poursuit son agression contre le peuple palestinien, avec l’isolement comme nouvelle arme dans son arsenal.

Sa’adat a déjà été placé en isolement pendant plus de six mois, dans une section spéciale de confinement solitaire à la prison de Ramon, où il n’a aucun contact (ni même avec les autres prisonniers qui sont placés dans une unité d’isolement plus grande), et il est privé des droits de l’homme fondamentaux. Ses livres personnels ont été confisqués et on lui refuse régulièrement l’accès à la télévision, aux journaux et à toute autre source d’information.

Il n’a plus de visites familiales – sa femme, Abla, n’a pu le rencontrer depuis trois mois – ni de son avocat, et la cantine de la prison lui est interdite, y compris pour l’achat de cigarettes. Dans la cour de la prison, Sa’adat est maintenu pieds et poings menottés et il n’a droit qu’à une heure d’exercice. Les autorités d’occupation justifient ces traitements comme « une punition » pour avoir donner deux paquets de cigarette à un autre prisonnier. L’Administration pénitentiaire tente de criminaliser les relations humaines et sociales entre les détenus, et entre les prisonniers et leurs familles.

Les dirigeants nationaux palestiniens, tels que Sa’adat, ont été particulièrement confrontés à l’isolement, au confinement solitaire, à des mécanismes punitifs similaires et à des violations de leurs droits humains, visant à supprimer le mouvement des prisonniers palestiniens, qui a été à l’avant-garde de la lutte palestinienne pour la liberté, la libération, le retour et l’autodétermination.

AGISSEZ POUR SOUTENIR AHMAD SA’ADAT ET TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS !

Ahmad Sa’adat et près de 10.000 prisonniers palestiniens se battent pour la liberté, et demandent le soutien actif des populations dans le monde pour la liberté des prisonniers, leur peuple et leur patrie. Ce dernier scandale exige notre action et notre attention

En Palestine, à travers le monde arabe, jusqu’en France, au Danemark, en Pologne, en Italie, en Galice, en Grèce, aux USA, au Canada, au Brésil et dans le monde entier, des actions ont lieu et des déclarations s’élèvent en soutien à Ahmad Sa’adat et aux prisonniers palestiniens, demandant la fin de l’isolement et la liberté pour ces 10.000 otages.

1. Distribuez le flyer « Free Ahmad Sa’adat » partout où vous le pouvez ! Emmenez les flyers lors d’événements et activités, ou organisez une distribution dans un lieu public.

2. Appelez l’ambassade ou le consulat israélien de votre pays ou ville (liste complète ici) et exigez la libération immédiate d’Ahmad Sa’adat et de tous les prisonniers politiques palestiniens.

3. Ecrivez au Comité international de la Croix-Rouge et aux autres organismes pour les droits de l’homme, demandez-leur de prendre leurs responsabilités et d’agir d’urgence pour demander aux Israéliens de mettre fin aux mesures punitives d’isolement contre Ahmad Sa’adat et tous les prisonniers palestiniens. Envoyez des emails au Comité International de la Croix-Rouge, dont la mission humanitaire comprend la surveillance des conditions de détention des prisonniers, à : jerusalem.jer@icrc.org et informez-les de la situation urgente d’Ahmad Sa’adat.

4. Informez la Campagne pour la Libération d’Ahmad Sa’adat à : info@freeahmadsaadat.org de vos actions, articles, distributions de flyer.

Ahmad Sa’adat et près de 10.000 prisonniers palestiniens sont sur la ligne de front, s’opposant quotidiennement à l’oppression et aux crimes israéliens.

Aujourd’hui, il va commencer six mois de plus d’isolement inhumain et injuste, après plus de 200 jours de confinement solitaire. Il est urgent que nous nous tenions aux côtés d’Ahmad Sa’adat et de tous les prisonniers palestiniens contre ces abus, pour la libération de tous les prisonniers palestiniens et de toute la Palestine !



Source : Free Ahmad Saadat

22 octobre 2009

21 octobre 2009

"israel" veut changer les lois internationales !!!!!!


"Israël" veut changer les lois internationales


Leila Mazboudi

21/10/2009 Folie des grandeurs: Israël veut changer les lois pour se permettre l'interdit.
Partie en guerre contre le rapport Goldstone qui l'a accusé de crimes de guerre, voire de l'humanité lors de l'offensive Plomb durci, l'entité sioniste se prépare à "délégitimer" tout ce qui l'accuse. Selon le mot d'ordre lancé par le Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Vient en tête de ses cibles le Droit international: l'amendement de ses lois de la guerre était au menu du Conseil ministériel restreint, plus haute instance exécutive politico-sécuritaire, réunie mardi.
"Le Premier ministre (Benjamin Netanyahou) a demandé aux organes gouvernementaux compétents d'étudier une initiative pour amender la législation internationale sur la guerre afin de l'adapter à l'expansion du terrorisme mondial", ont indiqué ses services dans un communiqué.
Selon le ministre de la guerre israélien Ehud Barak, il faut agir au plus vite en vue d'entreprendre ces amendements, assurant en avoir discuté avec les dirigeants des états qui participent à la guerre en Afghanistan, et qui lui auraient exprimé leur consentement.

Les détails de cet amendement convoité n'ont pas été précisés, mais " les lois de la guerre devraient répondre aux nécessités de la guerre contre le terrorisme et contre les terroristes qui se cachent parmi les civils", selon les explications de Barak.

Les lois en vigueur dans les états de l'Union Européenne constituent également une autre cible, et "devraient à leur tour être amendées", selon Tsipi Livni qui était chef de la diplomatie lors de l'offensive. Afin que les responsables israéliens, politiques ou militaires ne soient pas inquiétés d'être poursuivis en justice par leurs tribunaux, argue-t-elle, citant l'exemple de l'Espagne laquelle a amendé ses lois après la guerre de Gaza, pour entraver les actions judiciaires entamées auprès de ses tribunaux.

Un autre changement sera également exigé: l'élargissement de la liste des organisations terroristes, pour qu'elle comprenne une cinquantaine d'organisations: celles qui soutiennent la cause palestinienne, celles qui soutiennent l'Iran, en plus de grandes organisations islamiques. Bref, tous ceux qui critiquent Israël.

En échange, l'entité sioniste n'est prête à aucune concession. S'agissant du rapport en question, c'est le dénigrement total de toutes ses recommandations. "Le rapport est biaisé et mensonger. Il n'y a aucune raison d'appliquer une de ses recommandations, à savoir la création d'une commission d'enquête israélienne" a déclaré le vice-Premier ministre Sylvain Shalom. Mais c'est Barak qui a tranché le sujet, estimant que "la liberté d'action de l'armée israélienne ne doit nullement être entravée". Selon les médias israéliens, la création de cette commission n'était même pas à l'ordre du jour du Conseil ministériel restreint.

Fort du soutien occidental inconditionnel consacrant son impunité inébranlable, force est de constater que l'entité sioniste sombre de plus en plus dans un fanatisme exécrable. Fragilisant les solutions pacifiques en faveur des options militaires.

MANAR

Olmert à Chicago


Olmert visit sparks Palestine movement at US university

Emily Ratner writing from New Orleans, US, Live from Palestine, 20 October 2009

Activists stage a sit-in to protest former Israeli Prime Minister Ehud Olmert's visit to Tulane University. (Abdul Aziz/Penta Press)

On 13 October, Tulane University, an elite university in the southern United States, hosted former Israeli Prime Minister Ehud Olmert as a featured speaker. Forced from office due to corruption charges and under indictment in his own country, Olmert's speaking engagements at respected American universities should at the very least raise questions as to the propriety of such events. That he and members of his military and political cabinet have been accused of war crimes during the 2006 Israeli invasion of Lebanon and last winter's invasion of Gaza requires people of good conscience to raise their voices in dissent. In response to his visit, a coalition of students, teachers, activists and community members -- Muslims, Jews, Christians, Palestinians and their allies -- rallied in opposition and protest inside and outside the event. Despite much hostility, they also found a great deal of support and more momentum for their organizing efforts.

Although outnumbered, we were more powerful than the war criminal and his Mossad protectors and stronger than his security checkpoints and his electronically amplified lies. We strapped red tape to our bodies and stashed fake-bloodied clothes in our packs. Those of us who had the required documents, who had student IDs from New Orleans universities, passed through the checkpoints while our barred friends and allies gathered outside, armed with truths painted on poster board and voices amplified by our growing numbers. With less than two weeks' notice, we had formed a broad coalition that planned a multi-phased action to reclaim the same campus that is home to TIPAC (the Tulane-Israel Public Affairs Committee). In 2007, the university hosted conservative commentator Ann Coulter for "Islamo-Fascism Awareness Week" in 2007 and had invited Olmert for a brief respite from international and Israeli courts. As Tulane University constructed a safe-haven and solicited interviews and meetings on behalf of its delinquent guest, dozens of our neighbors began to organize. And scores more responded to the call for action.

Tulane has long been an unwelcoming environment to our broader community, as well as to Muslim and Arab students. Olmert's strategists and local friends chose the city's most Zionist and "secure" nonreligious institution for his visit, and many activists questioned the wisdom of challenging a hostile student body and a sometimes even more hostile private police force. Tulane voices have been almost entirely absent in a great many community dialogues and meetings about Palestine solidarity work, and the prospect of initiating a campaign for boycott, divestment and sanctions on Tulane's campus has always seemed laughable. But New Orleans is a city where so many feel linked to the Palestinian struggle through shared themes like the experience of diaspora, the right of return and near-daily racist violence and oppression by police and military authorities. There is no space in our city where Israeli war criminals will not be challenged.

Tulane was as hostile an environment as we expected. Hundreds of Tulane students showed up to hear Olmert speak, and many laughed and applauded when he made jokes about the comments of overwhelmed Palestinians who threw up their hands in exasperation at his remarks (i.e., lies) and walked out of the building. Many of our own group were only kept silent by the red tape we'd hidden on our bodies and then used to cover our mouths when Olmert first walked onto the stage. Scrawled on the tape were words that enumerated some of Olmert's administration's crimes, such as "human shields," "illegal settlements," "white phosphorous" and "occupation."

We breathed deeply and sat through an onslaught of racist lies about our Palestinian friends and family, until Olmert began to talk about the mistake Israel had made in "withdrawing" from Gaza. Then, one by one, our jaws aching from biting down on our testimonials of what we have seen with our own eyes and what our families and friends continue to suffer, we rose from our seats throughout the auditorium, slowly made our way to the aisle, and walked out.

Olmert's audience became our own for a moment. They gasped and whispered as more than 20 individuals stood glaring at Olmert and his guards and then marched out of the auditorium. As we left, we heard the chants of our friends, and breathed freely for what felt like the first time in over an hour. The hostility inside was palpable, but we were embraced by our friends outside whose numbers had easily tripled since we'd last seen them. They'd been shouting for two hours now, competing with calls of "Heil Hitler" and "Palestinians are Nazis" from students passing by. A Muslim woman in a hijab (headscarf) was hit with plates of food thrown from an adjacent third floor balcony while campus police looked on.

Within 20 minutes we'd set up the next phase of our action: four persons dressed in bloodied clothes laid down on the ground in front of the auditorium, and we placed cardboard grave markers with the numbers of massacred Palestinians and Lebanese around them. As students began to flow out of the auditorium, we handed out fliers detailing Olmert's war crimes and tried to stop passersby from spitting on our friends on the ground. We were mostly successful, and prevented a student from urinating on one of the participants.

We were not at all surprised by the hostility we faced, but we were surprised by the positive responses of far more Tulane students than we expected. Members of Tulane Amnesty International, Tulane American Socialist Students United and individual undergraduate and graduate students were active in every phase. They were joined by students from the General Union of Palestine Students and Amnesty International of University of New Orleans and students from Loyola University. As a result of this action, the challenges we face in our local solidarity work seem more surmountable. Indeed, Olmert's visit marked the beginning of Tulane's Palestine solidarity movement.

Emily Ratner is an organizer and mediamaker based in New Orleans. She is a member of the International Jewish Anti-Zionist Network, and a graduate of Tulane University (class of 2007). In June, she joined a New Orleans delegation to Gaza. She can be reached at emily A T nolahumanrights D O T org.


Related Links

* EI exclusive video: Protesters shout down Ehud Olmert in Chicago, video by The Electronic Intifada and text by Maureen Clare Murphy (16 October 2009)

journaliste tunisien 25


بعد الاعتداء الجسدي، جاء دور التهجّـم الإعلامي



مذمّــتي من "الحدث" وسام أضعه على صدري

تكرّم عليّ المحرر "الحدث" وخصني بالثلث الأعلى من الصفحة الثانية من جريدته "الحدث" في عددها 10870 الصادر يوم الثلاثاء 20 أكتوبر 2009. وفي مقال بعنوان : <<في السيرة الذاتية لصاحب الصفقات "السرية" - زياد الهاني يتعرى!!>>، لم يترك المحرر بابا من أبواب نشاطي الجمعياتي والحقوقي إلاّ وتناوله بالقدح والتشكيك. ولم يفته التعرض لدافع تهجمه على شخصي حيث أوضح دون لبس في الفقرة الثالثة من مقاله انزعاجه مما اعتبره ظهوري "اليوم كمحارب للفساد".

وفي الوقت الذي أترك فيه الحسم في ما ساقه ضدي المحرر الذي تخصص في ثلب نشطاء المجتمع المدني للقضاء الذي سأحيل إليه الموضوع ليبتّ فيه، أتوجه للحدث "الوطنية" حد النخاع بالسؤال التالي: لماذا لم تذيّلوا مقالكم بإمضاء كاتب يمكن الردّ عليه!؟ لماذا اخترتم التخفي!؟
أنا أحبّ بلادي ويضنيني هواها. وأنتم .. من أنتم!؟

ما هو موقفكم مما أطرحه حول الفساد الذي تتهجمون علىّ من أجله!؟
ما هو موقفكم من العائلات المتنفذة الفاسدة وفي مقدمتها الطرابلسي والماطري التي تنهب ثروات البلاد في ظل التواطئ المخزي لدوائر عديدة!؟
لقد خبر التونسيون انقلابكم على أولياء نعمتكم في النظام السابق، فهل يمكن أن يكون أولياء نعمتكم في النظام الحالي أفضل حالا معكم ممّن سبقهم عندما تدور الدوائر!؟

أما القناة التلفزية على الانترنت التي تعرّض لها المحرر خالطا السمّ بالدسم، فهي مشروع أعدّ له منذ أكثر عام. وذلك بهدف بعث فضاء حواري حرّ ومفتوح يوفّـر لنخب بلادي دون إقصاء ولا تمييز فرصا مضافة للتحاور في شؤون بلادنا بما يعزز رفعتها ويساهم في دفع مسيرتها لتبلغ ما هي جديرة به بين الأمم. ولتقديم مادة إعلامية مهنية راقية سأسعى لأن تكون في مستوى انتظارات التونسيين المتعطشين لإعلام يعكس واقعهم ويعبّر عن طموحاتهم.

لذلك فتعريضكم بي، بعد الاعتداء الجسدي الذي تعرضت له مساء الخميس 15 أكتوبر 2009 لن يزيدني إلاّ تمسكا وإصرارا على الكلمة الحرة وعلى الموقف المدافع عن مصالح بلادي. بلادي التي أتشرف بالانتماء لجيش احتياطها، وتدربت فيه على استعمال مختلف صنوف الأسلحة حتى ألبّي نداءها إذا ما دعتني لردّ العدى.

وفي انتظار أن تجمعنا قاعة المحكمة أقول للــ"حدث" : ثلبكم لي، وسام أضعه على صدري. وطالما أنه صادر منكم، فهو تأكيد على أني أسير في الطريق الصحيح .. طريق العزة والكرامة.

تحيا تونس
تحيا الجمهورية

زياد الهاني

http://journaliste-tunisien-25.blogspot.com/2009/10/blog-post_20.html

20 octobre 2009

espionnage israélien déjoué


Le Hezbollah dévoile un projet d'espionnage israélien sans précédent


19/10/2009 Après le démantèlement de dizaines de réseaux d'espionnage travaillant à la solde d''Israël", voilà que la résistance islamique libanaise avorte un projet d'espionnage israélien sans précédent.


Samedi dernier, le Hezbollah a découvert "un engin d'espionnage que l'ennemi israélien a installé sur un câble entre les villages de Houla et de Mays el-Jebel (sud Liban) après la guerre de 2006", a affirmé la résistance islamique dans un communiqué, précisant que l'engin en question était piégé, et que l'ennemi sioniste l'a fait exploser après avoir pris connaissance de sa découverte.



Immédiatement après, l'armée libanaise et la Force des Nations unies (Finul) ont découvert d'autres engins, poussant "Israël" à en détruire une partie, tandis que les autres ont été démantelés du côté libanais.



Le Hezbollah a indiqué que cette agression prouve une fois de plus que l'ennemi continue de violer la souveraineté nationale libanaise et de tenter par toutes les voies, maritime, terrestre et aérienne d'attaquer le pays.
******************

Les dessous de la découverte des dispositifs d'espionnage israélien au Liban Sud



19/10/2009 C'est la Résistance qui a informé samedi l'armée libanaise de la présence des trois engins d'espionnage israéliens installés dans la vallée AlAnk entre les deux localités de Houla et de Meïs ElJabal, située à près de mille mètres de la position militaire israélienne AlAbbad.

C'est alors que celle-ci s'est attelée à assiéger la région, quand les drones israéliens sont arrivés sur les lieux. Vers 20 heures 20 de la nuit de samedi, le premier engin a explosé. Piégé, il semble avoir été sauté à distance, à partir de la Palestine occupée. Le Hezbollah et l'armée libanaise accusent l'ennemi sioniste de l'avoir détruit, de crainte qu'il ne soit démantelé et décodé.
Le second appareil d'espionnage, installé non loin du premier dans la même région, a également eu le même sort, douze heures plus tard, dans la matinée du dimanche. Auparavant, l'armée ennemie avait mis en garde l'armée libanaise et la Finul contre toute velléité de s'en approcher.
C'est alors qu'un régiment de génie de l'armée libanaise s'est chargé de démanteler le troisième dispositif, interdisant à un contingent espagnol de s'en charger seul. Assistée par une unité onusienne, il a découvert 6 boîtes ainsi que des câbles liés aux deux engins détruits. Chacune des boîtes contenait 360 batteries. L'engin n'était pas piégé et servait à connecter les deux autres détruits.
Selon le quotidien AsSafir, les deux engins étaient liés par câbles à un panneau d'émission équipé de caméras, fixé dans la colonie israélienne de Manara située aux confins avec la frontière libanaise. Ils permettaient la transmission presque instantanée de toute action captée.
Restent à savoir quand et comment leur installation a eu lieu. Selon le Hezbollah, c'est après la guerre de juillet 2006 que le dispositif a été planté, ce qui implique qu'un groupe de techniciens israéliens ou de collaborateurs libanais s'en sont chargés. Quant à la Finul, elle s'est empressée de dire qu'il a été installé par les Israéliens eux mêmes, durant la guerre de juillet, sans préciser d'où ses informations ont été recueillies.


quelques phrases de Sayed...



un mixage réalisé par Phill que nous remercions !

Ya Nasrallah

18 octobre 2009

ingérence US

INGERENCE MADE IN U.S.A.




L'armée libanaise dans le collimateur américain
17/10/2009


Les États-Unis tentent de pénétrer l'armée libanaise afin de l'enrôler contre la résistance libanaise, sous prétexte de la " possession exclusive des armes par l'État" et la dissuader de son dogme basé sur l'animosité à l'encontre de l'entité sioniste.


C'est l'avis d'un haut officier libanais qui a requis l'anonymat, rapporté par la chaîne qatarie AlJazira.


"Profitant du fait qu'ils sont chargés des sessions de formation au sein de l'armée libanaise, les Américains œuvrent pour recruter quelques officiers, et ce grâce aux facilités que leur procurent des milieux politiques influents chez ces officiers" a-t-il déclaré.


Selon lui, certains officiers haut gradés entretiennent d'excellentes relations avec les Américains, et qui vont au-delà des limites de la coordination militaire conventionnelle : " L'un d'entre eux est un général proche du ministre de la Défense Elias Murr, deux autres sont les partisans du Premier ministre en charge de la formation du gouvernement, Saad Hariri, et un troisième a des affinités avec le Président.


Le responsable militaire libanais qui est toujours en fonction a estimé que l'arrestation de deux officiers - cette année - chacun portant le grade de colonel pour espionnage pour la solde d'Israël illustre ce que les Américains peuvent faire, sachant que les deux inculpés ont reconnu avoir été recrutés en suivant des cours de formation en Occident.


Il s'est arrêté sur les soins particuliers que l'ambassadrice américaine au Liban Michèle Sisson accorde à l'armée libanaise, par sa participation continue aux cérémonies de graduation des officiers, estimant que ceci a blessé les sentiments nationaux au sein de l'armée.


«L'État qui a fourni à Israël des missiles, des bombes intelligentes pour tuer les femmes et les enfants sans merci pendant la guerre de Juillet 2006 ne peut pas avoir de bons sentiments pour le Liban », a-t-il conclu.


L'intérêt américain est également porté sur les Forces de Sécurité Intérieure ( FSI) commandées par le Général Ashraf Rifi lequel est considéré comme étant un proche du chef du courant du Futur Saad Hariri.


Selon AlJazira, les États-Unis ont dépêché des équipes d'entrainements au Liban où elles ont formé quelques 500 militaires de l'armée. Sachant que celle-ci compte 71.000 membres dotés d'armements légers.



Il faut que Michèle Sisson sache que nul ne peut ébranler l'alliance de notre Armée avec notre Résistance
et que nous sommes tous des résistants.



A nos responsables politiques et militaires, quels que soient leurs niveaux de responsabilité, nous leur disons haut et fort que la Résistance est un chêne dont les branches sont nos forces de résistance et notre Armée.

Lui couper la moindre branche est un acte de grande trahison.

http://libanresistance.blogspot.com/2009/10/ingerence-made-in-usa.html

israel en Afrique (René Naba)

Israël en Afrique, à la quête d’un paradis perdu (1/2)

mardi 13 octobre 2009 - 13h:21

René NABA رينيه نبعة


Paris, 9 octobre 2009. Israël a engagé une offensive diplomatique en direction de l’Afrique en vue de restaurer l’âge d’or de la coopération israélo-africaine des premiers temps des indépendances africaines.

Consultez la seconde partie

I - La connivence entre


Israel et l'apartheid sud africain, un handicap


..Mais cette opération de séduction paraît relever d’une quête désespérée d’un paradis perdu tant demeure vivace dans les mémoires le souvenir de la connivence entre Israël et le régime d’apartheid d’Afrique du sud, tant son bellicisme anti-palestinien confine Israël dans un isolement international, tant enfin la xénophobie des nouveaux dirigeants israéliens handicape sa diplomatie au point de rebuter même ses plus fidèles alliés occidentaux.

Le bestiaire israélien est riche et abondantes sont les comparaisons animalières à l’encontre des Arabes, au point que certains n’hésitent pas à considérer qu’il s’agit d’une marque de fabrique du personnel politique israélien. De l’ancien Premier ministre travailliste Golda Meir, au chef du Likoud Menahem Begin, qui les désignera comme « bêtes à deux jambes », à l’ultra-droitier chef d’état-major Raphaël Eytan, qui n’hésitera pas à les qualifier de « cafards » , en passant par l’ancien Premier ministre travailliste Ehud Barak qui les comparera à des « crocodiles », les principaux dirigeants israéliens ont apporté, en toute impunité, leur contribution à cette phraséologie xénophobe à nulle autre pareille dans tout autre État(1).

Située dans le prolongement de son offensive de charme en Amérique latine, la campagne diplomatique menée par Avigdor Liebermann, ministre israélien des Affaires étrangères, a ciblé, début septembre, les pays africains qui constituent le point d’ancrage traditionnel d’Israël sur le continent noir (l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda) ainsi que le Nigeria et le Ghana, en vue de rompre sa quarantaine et de mobiliser ses amitiés dans sa campagne contre l’Iran.

L’Ethiopie, pays non arabe et non musulman, propulsé de surcroît par la stratégie néo-conservatrice américaine au rôle de gendarme de l’Afrique orientale, le Kenya, qui avait vocation à servir de patrie juive dans le cadre du programme Ouganda du ministre britannique des Colonies Joseph Chamberlain, en 1901, constituent au regard des dirigeants israéliens des jalons essentiels pour la sécurisation de la navigation maritime de l’océan Indien vers le port israélien d’Eilat, dans le golfe d’Akaba.

Mais ce pacte tacite a valu à ces deux pays pivots de l’alliance de revers d’Israël face à la péninsule arabique et le versant africain du monde arabe, particulièrement sur le parcours menant aux sources du Nil (Egypte, Soudan, Somalie) de sérieux déboires et de douloureux rappels à l’ordre. L’échec de l’intervention éthiopienne en Somalie, en 2007, a ouvert la voie à la recrudescence de la guérilla des tribunaux islamiques à Mogadiscio, doublée d’un développement de la piraterie maritime au large des côtes de l’Afrique orientale et à l’aménagement d’une base relais de la marine iranienne en Erythrée, à quelques encablures de l’importante base franco-américaine de Djibouti.

Le Kenya, lui, a été le théâtre de sanglants attentats en 1998 à Nairobi contre l’ambassade des États-Unis, parrain d’Israël, puis directement contre les intérêts israéliens à Mombasa, en 2002, faisant au total 224 tués pour l’attentat de Nairobi, dont 12 américains, et quinze tués pour celui de Mombasa, dont trois israéliens.

Au Nigeria, en proie à une guerre intestine larvée entre musulmans et chrétiens, gangrené de surcroît par une corruption de l’ordre de 300 milliards de dollars au cours des trois dernières décennies, selon les estimations de la Banque Mondiale, Israël s’emploie à équiper la gendarmerie de deux patrouilleurs et leur encadrement dans leur lutte contre les maquisards du delta du Niger. Dans le même ordre d’idées, Israël compte livrer à la Guinée équatoriale, pour une valeur de cent millions de dollars, de véhicules blindés et de patrouilleurs de marine pour la protection de ce nouvel eldorado du continent noir et de son dictateur fantasque.

Auréolé de l’image d’une jeune nation constituée des rescapés du génocide hitlérien, fondée sur le socialisme agraire, le Kibboutz, Israël a longtemps bénéficié d’un prestige auprès des dirigeants africains au point de se voir convier à une session spéciale de la première Conférence de tous les peuples africains, à Accra en 1958. Israël était représenté à l’époque par Mme Golda Meir, ministre des Affaires étrangères.

De dimension modeste, peu suspecté de ce fait d’hégémonisme, Israël a pu ainsi se voir confier la formation des premiers pilotes de l’armée de l’air de l’Ouganda, du Kenya, du Congo et de Tanzanie, au point de pouvoir se flatter par la suite d’avoir propulsé, avec la complicité des services occidentaux, deux dirigeants africains à la tête de leur pays, Joseph Mobutu du Congo (ex-belge) et Idi Amin Dada d’Ouganda.

Entre 1958 et 1973, date de la rupture collective des relations entre Israël et l’Afrique, trois mille experts israéliens, soit les deux tiers des effectifs israéliens en mission dans le Tiers-monde, étaient affectés au continent noir, l’autre tiers étant déployé en Asie (Thaïlande, Singapour, Laos, Cambodge et Philippines). Durant la même période, cinquante pour cent des stagiaires de l’« International Institute for development, cooperation and labour studies », un organisme israélien chargé de la formation des techniciens du Tiers Monde, étaient originaires d’Afrique

Au paroxysme de la guerre froide soviéto-américaine, la percée israélienne en Afrique a bénéficié du soutien financier et matériel de la CIA, dont l’Etat hébreu assumait par délégation des tâches de formation, d’encadrement et de protection. La centrale américaine a ainsi débloqué près de quatre vingt millions de dollars à Israël durant la décennie 1960 pour financer des mouvements contre-révolutionnaires en Afrique, - Jonas Savimbi, président de l’UNITA, face au MPLA pro-soviétique en Angola et John Garang, le chef de la sécession au Sud-Soudan, face au gouvernement arabophone de Khartoum - accordant dans le même temps un soutien officieux à Milton Obote (Ouganda), une protection discrète à Joseph Désiré Mobutu (Congo Kinshasa), sécurisant la frontière entre la Namibie et l’Angola en vue de prévenir les infiltrations déstabilisatrices contre le régime d’apartheid (2). Une alliance tacite identique s’était nouée entre Israéliens et Français pour contenir, au plus fort de la guerre d’Algérie (1954-1962), la poussée nationaliste africaine impulsée par l’axe Ghana, Guinée, Mali du triptyque révolutionnaire Kwamé N’krumah, Sékou Touré et Modibo Keita.

L’Afrique suscite les convoitises (3). Continent homogène d’une superficie de 30 millions de km2, l’Afrique est riche de sa diversité. Représentant un marché de six cent millions d’habitants dont 350 millions de consommateurs en Afrique subsaharienne, l’Afrique est le premier exportateur mondial d’or, de platine, de diamant, de bauxite, de manganèse. Le second pour le cuivre et le pétrole brut. Elle est en outre premier producteur mondial de cacao, de thé, de tabac, le second pour le sisal et le coton. Paradoxalement, l’Afrique profite peu de ses richesses minières. A tel point que les pays richement dotés en ressources minérales se retrouvent souvent en bas de l’échelle du développement humain établie par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Si l’Algérie occupe la 104e place, le Nigeria, pourtant grand exportateur de pétrole et qui ambitionne du fait de son importance démographique, de jouer un rôle de premier plan sur la scène diplomatique régionale et internationale, se retrouve au 158e rang, et la Guinée à la 160e place. Les enjeux sont la mesure des ambitions, à une époque où la course pour la maîtrise des sources d’énergie a redoublé d’acuité depuis la percée chinoise en Afrique et la flambée des prix des matières premières.

L’Afrique a connu de 1960 à 1990, les trente premières années de son indépendance, 79 coups de force au cours desquels 82 dirigeants ont été tués ou renversés (4). En comparaison, le monde arabe, dans l’œil du cyclone depuis la découverte du pétrole, dénombre pour la même période dix-huit coups d’état.

Le continent est l’une des plus grandes zones minières du monde, avec l’Australie, le Canada et l’Amérique du Sud. Il se positionne comme le premier producteur mondial de nombreux produits miniers, dont le platine, l’or, les diamants, le minerai de phosphate ou le manganèse, et possède des réserves de premier ordre en bauxite ou en coltan - un minerai qui entre notamment dans la composition des cartes à puce. La moitié des réserves mondiales d’or se trouve ainsi dans la région du Witwatersrand, en Afrique du Sud. Le continent extrait également du cuivre, du zinc et du minerai de fer, de même que l’uranium au Niger et le pétrole en Angola, au Nigeria, en Guinée équatoriale au Gabon et au Cameroun. Autant de produits qui ont vu leurs cours sur les marchés internationaux s’envoler depuis quelques années, tirés par la demande mondiale, en général, et la demande industrielle, en particulier notamment celle émanant de Chine. L’exploitation des minerais est une activité dominante et représente le premier poste d’exportation dans près de la moitié des pays africains notamment l’Afrique du Sud, le Botswana, la RD Congo, le Mali, la Guinée, le Ghana, la Zambie, le Zimbabwe, le Niger, la Tanzanie, le Togo et la Mauritanie. D’autres pays comme l’Angola, la Sierra Leone ou la Namibie ont également développé un pôle minier important.

L’Afrique aurait ainsi bénéficié en 2005 de 17% des dépenses mondiales liées aux recherches minières, derrière l’Australie (23%) et le Canada (19%), selon une étude de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de l’Union européenne. Les multinationales qui dominent aujourd’hui le secteur des mines. tirent l’essentiel de leurs activités du contient africain, notamment les entreprises sud-africaines ayant leur siège autour de Johannesburg, dont AngloGold Ashanti, fruit du rapprochement entre le groupe ghanéen Ashanti et le géant minier AngloGold. D’autres, comme AngloAmerican, premier groupe minier mondial aujourd’hui installé au Royaume-Uni, ont également leurs origines dans cette partie de l’Afrique.

L’une de ses principales filiales, De Beers, y a toujours son siège social et contrôle le commerce des diamants dans la région et, notamment, au Botswana, où elle est actionnaire et gérante de la seule entreprise diamantifère du pays. Malgré ces quelques cas, l’essentiel des multinationales opérant sur le continent sont australiennes, canadiennes, britanniques ou US. En dehors de l’Afrique du Sud, force est de constater que l’Afrique ne compte aucun géant minier à la hauteur de ce que pourrait espérer un continent aussi riche en matières premières.

Le diamant constitue avec l’armement le principal produit d’appel de l’expertise israélienne en Afrique

Des observateurs prêtent à Israël l’intention d’investir massivement dans le domaine de l’informatique en Afrique afin de pallier l’absence d’infrastructures (5), notamment sur le plan de la téléphonie mobile. De nos jours, une dizaine de grandes sociétés israéliennes (Solel Bonet, Koor Industries, Meïr Brothers, Agridno) sont présentes dans l’économie africaine à travers des investissements directs et des prêts consentis par la Banque Leumi et la Japhet Bank. Elles opèrent dans une vingtaine d’États africains dans les domaines du bâtiment, de l’extraction et du commerce du diamant et des métaux précieux, notamment l’or zaïrois. En République Démocratique du Congo, précisément, la firme israélienne DGI (Dan Gertler Investment), va investir, via sa société Oriental Iron, sept milliards de dollars dans un gisement de fer évalué à plus de 700 millions de tonnes de minerai. Enjeu central des prochaines décennies pour la production d’acier, le fer fait l’objet d’une féroce bataille entre deux groupes géants BHP Billiton et Rio Tinto en voie de fusion. Présents dans plusieurs pays d’Afrique, en Europe et en Amérique, le groupe Dan Gertler a des activités dans les domaines de l’extraction et la gestion de diamant, le fer, le cobalt, le cuivre, l’immobilier, l’agriculture et mêmes les agrocarburants.

À suivre......

Références

1- Avigdor Liebermann, lui, se distinguera par ses excès de langage au point de concevoir le primat du sionisme sur la démocratie, de même qu’une solution finale à la question des prisonniers palestiniens par la noyade, s’inspirant directement des procédés des tortionnaires des Juifs. “La vision que je voudrais voir ici est la défense de l’État juif et sioniste. Je suis très favorable à la démocratie, mais quand il y a une contradiction entre valeurs démocratiques et valeurs juives, les valeurs juives et sionistes sont plus importantes. » (The vision I would like to see here is the entrenching of the Jewish and the Zionist state. I very much favor democracy, but when there is a contradiction between democratic and Jewish values, the Jewish and Zionist values are more important ») Avigdor Liebermann, interview a un journal israélien reprise par le Scotsman, 23/10/2006. En juillet 2003, lors d’un débat à la Knesset, Liebermann, alors ministre des Transports, a proposé de fournir des bus pour transporter les prisonniers palestiniens libérés par Israël « vers un endroit d’où ils ne reviendront pas », précisant ensuite qu’on pourrait les « noyer dans la mer Morte ».

2-« The tacit alliance » E. Crosbie /Princeton University Press 1974.

3- « La spécificité du Mali sur l’échiquier africain » par Salif Mandela Djiré. Thèse de Doctorat (Anthropologie), dirigée par Pierre Philippe Rey- UFR territoire, environnement, société - Université Paris VIII Saint Denis)- Date de soutenance : 12 mars 2009. Et Cf. Jeune Afrique 30 juillet 2006, « Ces richesses que l’Afrique laisse échapper » de Frédéric MAURY.

4- Recensement établi par Antoine Glaser et Stephen Smith dans leur ouvrage « Comment la France a perdu l’Afrique » Ed. Calmann-Lévy 2005

5- Cf. New York Times 8 Août 2009 “With Cable, Laying a Basis for Growth in Africa”, de CAT CONTIGUGLIA. Selon le journal, l’ouverture d’un câble à fibre optique fournissant un accès à Internet à des millions de personnes dans le Sud et l’Est de l’Afrique reflète un ambitieux plan d’extension de l’accès au Web sur le continent noir pour y favoriser le développement de l’économie et de l’industrie. Fabriqué par Seacom, un consortium composé à 75% d’investisseurs étrangers, le câble est le premier d’une série de 10 nouvelles connexions sous-marines pour l’Afrique de l’Est qui seront finalisés avant la mi-2010. L’expansion du réseau, qui coûtera un total de 2,4 milliards de dollars (environ 1,7 milliards d’euros), va aider à connecter l’Afrique à l’Europe, à l’Asie et à certaines parties du Moyen-Orient à une vitesse plus élevée et pour un moindre coût. Jusqu’ici, l’Afrique avait seulement un câble à fibre optique sous-marin : le moins efficace SAT-3 en Afrique occidentale. Ceux qui n’avaient pas accès à ce câble étaient obligés d’utiliser une connexion par satellite chère et lente.

10 octobre 2009 - Cet article peut être consulté ici :
http://www.renenaba.com/?p=1715

Flash Palestine - 18 octobre

FLASH PALESTINE
18 OCTOBRE 2009

Encore une preuve de la nature « démocratique » de l’entité sioniste :
le Fascisme en puissance

Al-Nassera
17/10/2009

Michael Ben-Ari, député parti extrémiste sioniste « Union nationale », présentera à la Knesset un projet de loi pour redéfinir les organisations terroristes. L’objectif recherché est d’inclure le mouvement islamique, dirigé par le Cheikh Raed Salah, ainsi que le rassemblement national démocratique fondé par Dr. Azmi Bechara et dirigé actuellement par Dr. Jamal Zahaleka, dans la liste des organisations terroristes, en vue de permettre aux tribunaux sionistes d’émettre des condamnations allant jusqu'à 20 ans de détention contre leurs leaders et 5 ans contre leurs membres.

De plus ce député propose de modifier la définition des organisations terroristes permettant d’inclure dans la liste toute personne qui exprime son soutien à la Résistance ou qui s'oppose à la « souveraineté israélienne » sur la mosquée sainte d'Al-Aqsa.

Plusieurs palestiniens blessés lors d'une marche en Cisjordanie

Cisjordanie
16/10/2009

Dans le village de Ma'assara, au Sud de Bethléem, trois jeunes palestiniens ont été blessés lors d'une marche hebdomadaire pacifique contre le mur de l’Apartheid sioniste.
Il faut savoir que ce mur confisque de grandes surfaces de terre agricole appartenant aux habitants de ce village.

Par ailleurs, à Bilin, lors d’une manifestation contre le mur, les forces de l’Occupation ont lancé des bombes lacrymogènes sur les manifestants.
Bilan : quatre palestiniens blessés et des dizaines d'autres asphyxiés.


Des pierres résistantes contre un colon

Ramallah
17/10/2009

Un colon sioniste légèrement blessé, lors de son passage près du village de Kharbatha, à l'Ouest de Ramallah. Sa voiture s'était exposée au lancement des pierres.

La chasse aux partisans s’intensifie

Cisjordanie

17/10/2009

Les forces de l’Occupation ont arrêté quinze palestiniens dans différentes régions de la Cisjordanie occupée.
Dans le village de Termassia envahi, plusieurs palestiniens furent arrêtés. Trois autres palestiniens furent également arrêtés à Selfit.

La Résistance cible les forces armées de l’occupation au Nord-Est de Rafah

Rafah
17/10/2009

Les brigades de Nasser Salah Eddine, branche militaire des comités de la résistance populaire ont annoncé leur responsabilité dans le lancement de trois obus de mortier sur des blindés de l'armée d’occupation, situés près du poste militaire de Sofa, au Nord-Est de la ville de Rafah. L’opération s’était déclenchée à l’aube de samedi 17 octobre.

Les résistants ont pu effectuer leur mission et se sont retirés sains et saufs malgré les drones qui survolaient le ciel de la région.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une riposte naturelle aux incursions sionistes qui se poursuivent dans ce secteur de Gaza.


Communiqué d’une composante de la Résistance

Gaza

17/10/2009

L'arme de la résistance est légale car elle est fondée sur le droit des peuples à la résistance contre l'Occupation.

C’est ce qu’a affirmé dans un communique le mouvement du Djihad islamique en Palestine.

Le Djihad poursuit en déclarant que ce droit est garanti par toutes les lois et religions de chaque peuple qui vit sous l'occupation.

Il dénonce le fait que ce droit ne soit pas mentionné dans la feuille égyptienne consacrée à la réconciliation.

Par ailleurs, dans ses déclarations à la chaîne iranienne, Al-Alam, le leader du mouvement du Djihad islamique, Khider Habib a encore rappelé que la résistance et la lutte contre l'occupation est un droit reconnu par toutes les nations et lois internationales.

A savoir, certaines parties locales et régionales cherchent à anéantir la Résistance par le démantèlement de toutes ses branches militaires et par la concentration des armes dans les mains de l’Autorité Palestinienne.

(merci à Raymond Richa - Liban resistance)