Où sont les vraies causes de la permanence du conflit en Palestine ?
Le sionisme, inventé par Theodore Hertzl au XIXe siècle avait pour but de doter les juifs d’une protection que, croyait-il, seule l’autorité et les prérogatives d’un Etat souverain était en mesure de leur accorder. L’idée était de créer un foyer de peuplement où les juifs seraient à l’abri des persécutions dont ils ont été victimes depuis le Moyen Age en Europe.
Soixante ans après le partage de la Palestine et la création d’Israël, où en est-on ? Dix conflits majeurs,(le onzième est en cours), plus de 100 000 morts de part et d’autre, et l’un des endroits au monde sans doute le moins sûr pour les juifs est Israël.
Il y a nécessairement des explications à ce paradoxe. Il ne sert à rien de se jeter mutuellement à la figure les morts et les victimes innocentes. Ce sont deux populations en guerre l’une contre l’autre qui luttent avec les moyens dont elles disposent. Et la guerre est toujours atroce et n’a pas de limite.
Le conflit ne peut se comprendre et donc avoir des chances de se résoudre qu’en revenant aux sources mêmes du sionisme.
La revendication nationaliste juive à laquelle la communauté internationale a donné suite en 1948 se heurte, en réalité, à plusieurs problèmes.
Contrairement aux Kurdes ou aux Irlandais il ne s’agit pas ici de doter d’un Etat un peuple déjà majoritairement présent sur un territoire, mais de créer un Etat qui a vocation à être peuplé de juifs essentiellement dispersés un peu partout dans le monde. Il y a donc, dès les prémisses, une concurrence en termes de peuplement et non une simple juxtaposition de souverainetés juridiques sur la base d’un partage de territoires. Il y a une petite diaspora Kurde, mais si un Kurdistan devait être créé il serait possible de déterminer les zones de cet Etat par la présence des Kurdes, ce qui n’est pas opérationnel pour Israël ; ou alors de la manière suivante : au fur et à mesure que des juifs deviennent Israéliens et s’installent, c’est leur installation qui détermine la frontière, ce qui serait jugé comme totalement inacceptable n’importe où ailleurs dans le monde…
Si l’Etat d’Israël n’a pas de frontières définies par un peuplement existant, il n’a pas, non plus, de frontières historiques auxquelles on pourrait se référer. Celles qui ont été établies en 1948 ne sont absolument pas viables militairement parlant, quant à celles qui s’appuieraient sur la Bible ou d’autres écrits traditionnels, elles sont éminemment confuses et les Israéliens eux-mêmes sont dans l’incapacité de se mettre d’accord sur leurs délimitations. A priori, donc, n’importe quelle partie de la Palestine peut devenir territoire Israélien. On se doute bien qu’il y aurait des limites, mais où les mettre : le Sinaï, par exemple, n’est-ce pas là que Moïse a reçu les tables de la loi ? Quant à Jérusalem, si l’on doit, là encore, se référer à cette tradition, comment imaginer qu’elle ne soit pas partie intégrante d’Israël et même sa capitale ? Et ne faudrait-il pas y inclure également la Jordanie ?
L’attachement des juifs à Israël est totalement culturel pour ne pas dire artificiel : il repose en quelque sorte sur des titres de propriété non seulement mythiques, mais vieux de 2800 ans, délai totalement déraisonnable pour les revendiquer surtout lorsque, depuis, des populations autres s’y sont installées. Il ne s’explique que par le maintien admirable de la culture juive à travers le monde et les siècles, parfois dans les pires conditions. Mais cette tradition a transmis ce qui, ailleurs, pourrait s’appeler de la manipulation des esprits, comme : « L’an prochain à Jérusalem » et toutes les autres allusions rituelles à cette terre perdue. Les mêmes qui considèrent cette revendication avec sympathie, me trouveraient sans doute complètement insensé de venir réclamer à St Petersbourg l’ancienne maison de mon grand-père, Russe blanc, devenue une annexe du ministère de la marine à la faveur de la révolution d’Octobre… On est en présence ici de quelque chose d’irrationnel, mystique, non négociable, non critiquable, au nom de quoi les Israéliens, forts de leur statut initial de victimes, se croient autorisés à tout, dédouanés de tout, de l’accaparement des terres, de l’eau, de l’implantation de colonies, du « spaciocide » cisjordanien, de l’usage à leur bon vouloir de la force, du non-respect des décisions de l’ONU (envers laquelle ils devraient pourtant avoir de la reconnaissance…)
La constitution de la population israélienne repose sur un principe qu’il faut bien qualifier « d’ethnique » pour éviter d’utiliser le terme de « racial » qui a, surtout concernant les juifs, une connotation historique lourde. En lui-même ce principe n’est pas spécifique, ( on peut en dire autant de tout « peuple ») mais dans le cas présent, il pose problème. Partant du principe que cet Etat est destiné aux juifs, non pas à ceux qui, (comme c’est généralement le cas au cours d’une revendication nationale) sont présents sur le territoire, mais aussi et fondamentalement à ceux qui viendront ou viendraient s’y installer, il est absolument nécessaire de définir qui est juif et qui ne l’est pas, sinon l’entreprise n’a pas de sens. Sans même faire état de la tradition qui attribue la qualité de juif d’une manière objective par filiation maternelle, la loi sur le retour, impose d’avoir un grand-parent juif, au moins, pour pouvoir prétendre de plein droit à la nationalité israélienne par immigration. Or, premier problème, ce sont des autorités religieuses seules qui sont en mesure d’apporter cette preuve. Et, deuxième problème, depuis le début de ce judaïsme dit « rabbinique » les conversions ne sont pas encouragées, la religion juive est la religion du peuple juif à l’exclusion de tout autre. Même s’il y a des courants différents au sein du judaïsme, y compris en Israël, il faut bien avoir en tête que très majoritairement on ne peut être juif que par la naissance. Il y a donc une confusion à propos d’Israël, entre citoyenneté, religion et peuple. Les trois étant intimement liés, cela explique que ce ne soit pas un Etat laïc et que l’assimilation et l’agrégation aux populations présentes sur ce territoire ne soit ni pratiquée, ni même souhaitée ! Le fantasme de la société israélienne est de rester « entre juifs », et au fond, on ne peut l’en blâmer vraiment, puisque c’était le principe même qui a présidé à la constitution de cet Etat. Sauf qu’il est contraire à l’universalisme des Lumières, et que l’accepter c’est revenir en deçà du XVIIIè siècle européen. Et sauf qu’ il aboutit à ce fait hautement symbolique : ce sont cette fois des juifs qui construisent volontairement un mur pour ce qu’il faut bien appeler leur propre ghetto…
Plus encore que l’attitude des Israéliens vis à vis des Palestiniens, l’observation de la manière dont ils traitent « leurs » arabes permet de comprendre la véritable source de ce conflit, car, après tout, un Gazaoui logique ne devrait avoir qu’un seul souhait : qu’Israël l’envahisse. Au moins aurait-il peut-être un peu d’eau potable et des services publics qui fonctionnent…
La propagande israélienne a de plus en plus de mal à masquer l’opposition et l’hostilité de cette forte minorité arabe (20 %) qui pourrait devenir majoritaire dès les années 2040-2050, alors que leur sort serait supposé « nettement plus enviable » que celui des autres Palestiniens.
La raison en est pourtant simple, il suffit de lire ces articles de la FIDH. Si l’Etat d’Israël avait fait, par exemple, vis à vis d’eux le dixième de l’effort consenti à l’intégration des juifs éthiopiens on n’en serait pas là. Ils feraient leur service militaire, seraient fiers de servir un pays qu’ils admettraient comme le leur, reconnaissants envers lui de pouvoir y vivre en paix à égalité de droits et de devoirs avec les autres citoyens israéliens, libres d’y pratiquer ou pas une religion de leur choix ; ils seraient les premiers à vouloir combattre le Hamas, son fanatisme,son extrémisme religieux et antidémocratique.
Au lieu de cela ils subissent mépris et discriminations, jusque dans les offres d’emploi qui mentionnent que le candidat doit « avoir accompli son service militaire ». Au mieux se sentent-ils juste « tolérés » et destinés à constituer le prolétariat de ce pays.
Lorsque l’on s’interroge sur l’issue possible du conflit, il faut parfois garder les idées claires : le conflit ne s’arrêtera que lorsque ses causes disparaîtront. Or sa cause principale est, non pas, comme la propagande anti-israélienne le prétend, l’existence de l’Etat d’Israël, mais l’existence de l’Etat d’Israël avec cette caractéristique- là, celle d’être un Etat juif, (et plus l’Etat des Juifs) ontologiquement incapable d’assimiler ni même d’intégrer des populations non-juives dans un espace qui serait laïc, démocratique, fondé sur les droits de l’homme, et non sur des lois d’inspiration religieuse et vaguement racistes.
La victoire militaire sur le Hamas, en supposant qu’elle soit possible, ne résoudra rien : les Israéliens devront méditer l’expérience de la mafia italienne qui, lorsqu’elle exécutait un homme, tuait également ses enfants mâles pour éviter qu’ils vengent leur père. L’engrenage de la guerre conduira nécessairement Israël à abandonner ses exigences morales et à y perdre son âme. En faisant croire au monde entier, en particulier aux arabes, que la modernité, la puissance militaire, l’instruction et le niveau scientifiques n’exigent pas la démocratie et la laïcité, elle donne un exemple déplorable. En pratiquant cette sorte de loi du talion déséquilibrée où, en gros, un Israélien « vaut » mille Palestiniens, jamais les mouvements extrémistes palestiniens, avec l’appui massif de leur population, n’accepteront de négocier. Pas avant qu’un gigantesque bain de sang du côté israélien ne vienne équilibrer, laver la honte de l’humiliation subie par l’écrasement perpétuel de la révolte arabe.
AGORAVOX
Le sionisme, inventé par Theodore Hertzl au XIXe siècle avait pour but de doter les juifs d’une protection que, croyait-il, seule l’autorité et les prérogatives d’un Etat souverain était en mesure de leur accorder. L’idée était de créer un foyer de peuplement où les juifs seraient à l’abri des persécutions dont ils ont été victimes depuis le Moyen Age en Europe.
Soixante ans après le partage de la Palestine et la création d’Israël, où en est-on ? Dix conflits majeurs,(le onzième est en cours), plus de 100 000 morts de part et d’autre, et l’un des endroits au monde sans doute le moins sûr pour les juifs est Israël.
Il y a nécessairement des explications à ce paradoxe. Il ne sert à rien de se jeter mutuellement à la figure les morts et les victimes innocentes. Ce sont deux populations en guerre l’une contre l’autre qui luttent avec les moyens dont elles disposent. Et la guerre est toujours atroce et n’a pas de limite.
Le conflit ne peut se comprendre et donc avoir des chances de se résoudre qu’en revenant aux sources mêmes du sionisme.
La revendication nationaliste juive à laquelle la communauté internationale a donné suite en 1948 se heurte, en réalité, à plusieurs problèmes.
Contrairement aux Kurdes ou aux Irlandais il ne s’agit pas ici de doter d’un Etat un peuple déjà majoritairement présent sur un territoire, mais de créer un Etat qui a vocation à être peuplé de juifs essentiellement dispersés un peu partout dans le monde. Il y a donc, dès les prémisses, une concurrence en termes de peuplement et non une simple juxtaposition de souverainetés juridiques sur la base d’un partage de territoires. Il y a une petite diaspora Kurde, mais si un Kurdistan devait être créé il serait possible de déterminer les zones de cet Etat par la présence des Kurdes, ce qui n’est pas opérationnel pour Israël ; ou alors de la manière suivante : au fur et à mesure que des juifs deviennent Israéliens et s’installent, c’est leur installation qui détermine la frontière, ce qui serait jugé comme totalement inacceptable n’importe où ailleurs dans le monde…
Si l’Etat d’Israël n’a pas de frontières définies par un peuplement existant, il n’a pas, non plus, de frontières historiques auxquelles on pourrait se référer. Celles qui ont été établies en 1948 ne sont absolument pas viables militairement parlant, quant à celles qui s’appuieraient sur la Bible ou d’autres écrits traditionnels, elles sont éminemment confuses et les Israéliens eux-mêmes sont dans l’incapacité de se mettre d’accord sur leurs délimitations. A priori, donc, n’importe quelle partie de la Palestine peut devenir territoire Israélien. On se doute bien qu’il y aurait des limites, mais où les mettre : le Sinaï, par exemple, n’est-ce pas là que Moïse a reçu les tables de la loi ? Quant à Jérusalem, si l’on doit, là encore, se référer à cette tradition, comment imaginer qu’elle ne soit pas partie intégrante d’Israël et même sa capitale ? Et ne faudrait-il pas y inclure également la Jordanie ?
L’attachement des juifs à Israël est totalement culturel pour ne pas dire artificiel : il repose en quelque sorte sur des titres de propriété non seulement mythiques, mais vieux de 2800 ans, délai totalement déraisonnable pour les revendiquer surtout lorsque, depuis, des populations autres s’y sont installées. Il ne s’explique que par le maintien admirable de la culture juive à travers le monde et les siècles, parfois dans les pires conditions. Mais cette tradition a transmis ce qui, ailleurs, pourrait s’appeler de la manipulation des esprits, comme : « L’an prochain à Jérusalem » et toutes les autres allusions rituelles à cette terre perdue. Les mêmes qui considèrent cette revendication avec sympathie, me trouveraient sans doute complètement insensé de venir réclamer à St Petersbourg l’ancienne maison de mon grand-père, Russe blanc, devenue une annexe du ministère de la marine à la faveur de la révolution d’Octobre… On est en présence ici de quelque chose d’irrationnel, mystique, non négociable, non critiquable, au nom de quoi les Israéliens, forts de leur statut initial de victimes, se croient autorisés à tout, dédouanés de tout, de l’accaparement des terres, de l’eau, de l’implantation de colonies, du « spaciocide » cisjordanien, de l’usage à leur bon vouloir de la force, du non-respect des décisions de l’ONU (envers laquelle ils devraient pourtant avoir de la reconnaissance…)
La constitution de la population israélienne repose sur un principe qu’il faut bien qualifier « d’ethnique » pour éviter d’utiliser le terme de « racial » qui a, surtout concernant les juifs, une connotation historique lourde. En lui-même ce principe n’est pas spécifique, ( on peut en dire autant de tout « peuple ») mais dans le cas présent, il pose problème. Partant du principe que cet Etat est destiné aux juifs, non pas à ceux qui, (comme c’est généralement le cas au cours d’une revendication nationale) sont présents sur le territoire, mais aussi et fondamentalement à ceux qui viendront ou viendraient s’y installer, il est absolument nécessaire de définir qui est juif et qui ne l’est pas, sinon l’entreprise n’a pas de sens. Sans même faire état de la tradition qui attribue la qualité de juif d’une manière objective par filiation maternelle, la loi sur le retour, impose d’avoir un grand-parent juif, au moins, pour pouvoir prétendre de plein droit à la nationalité israélienne par immigration. Or, premier problème, ce sont des autorités religieuses seules qui sont en mesure d’apporter cette preuve. Et, deuxième problème, depuis le début de ce judaïsme dit « rabbinique » les conversions ne sont pas encouragées, la religion juive est la religion du peuple juif à l’exclusion de tout autre. Même s’il y a des courants différents au sein du judaïsme, y compris en Israël, il faut bien avoir en tête que très majoritairement on ne peut être juif que par la naissance. Il y a donc une confusion à propos d’Israël, entre citoyenneté, religion et peuple. Les trois étant intimement liés, cela explique que ce ne soit pas un Etat laïc et que l’assimilation et l’agrégation aux populations présentes sur ce territoire ne soit ni pratiquée, ni même souhaitée ! Le fantasme de la société israélienne est de rester « entre juifs », et au fond, on ne peut l’en blâmer vraiment, puisque c’était le principe même qui a présidé à la constitution de cet Etat. Sauf qu’il est contraire à l’universalisme des Lumières, et que l’accepter c’est revenir en deçà du XVIIIè siècle européen. Et sauf qu’ il aboutit à ce fait hautement symbolique : ce sont cette fois des juifs qui construisent volontairement un mur pour ce qu’il faut bien appeler leur propre ghetto…
Plus encore que l’attitude des Israéliens vis à vis des Palestiniens, l’observation de la manière dont ils traitent « leurs » arabes permet de comprendre la véritable source de ce conflit, car, après tout, un Gazaoui logique ne devrait avoir qu’un seul souhait : qu’Israël l’envahisse. Au moins aurait-il peut-être un peu d’eau potable et des services publics qui fonctionnent…
La propagande israélienne a de plus en plus de mal à masquer l’opposition et l’hostilité de cette forte minorité arabe (20 %) qui pourrait devenir majoritaire dès les années 2040-2050, alors que leur sort serait supposé « nettement plus enviable » que celui des autres Palestiniens.
La raison en est pourtant simple, il suffit de lire ces articles de la FIDH. Si l’Etat d’Israël avait fait, par exemple, vis à vis d’eux le dixième de l’effort consenti à l’intégration des juifs éthiopiens on n’en serait pas là. Ils feraient leur service militaire, seraient fiers de servir un pays qu’ils admettraient comme le leur, reconnaissants envers lui de pouvoir y vivre en paix à égalité de droits et de devoirs avec les autres citoyens israéliens, libres d’y pratiquer ou pas une religion de leur choix ; ils seraient les premiers à vouloir combattre le Hamas, son fanatisme,son extrémisme religieux et antidémocratique.
Au lieu de cela ils subissent mépris et discriminations, jusque dans les offres d’emploi qui mentionnent que le candidat doit « avoir accompli son service militaire ». Au mieux se sentent-ils juste « tolérés » et destinés à constituer le prolétariat de ce pays.
Lorsque l’on s’interroge sur l’issue possible du conflit, il faut parfois garder les idées claires : le conflit ne s’arrêtera que lorsque ses causes disparaîtront. Or sa cause principale est, non pas, comme la propagande anti-israélienne le prétend, l’existence de l’Etat d’Israël, mais l’existence de l’Etat d’Israël avec cette caractéristique- là, celle d’être un Etat juif, (et plus l’Etat des Juifs) ontologiquement incapable d’assimiler ni même d’intégrer des populations non-juives dans un espace qui serait laïc, démocratique, fondé sur les droits de l’homme, et non sur des lois d’inspiration religieuse et vaguement racistes.
La victoire militaire sur le Hamas, en supposant qu’elle soit possible, ne résoudra rien : les Israéliens devront méditer l’expérience de la mafia italienne qui, lorsqu’elle exécutait un homme, tuait également ses enfants mâles pour éviter qu’ils vengent leur père. L’engrenage de la guerre conduira nécessairement Israël à abandonner ses exigences morales et à y perdre son âme. En faisant croire au monde entier, en particulier aux arabes, que la modernité, la puissance militaire, l’instruction et le niveau scientifiques n’exigent pas la démocratie et la laïcité, elle donne un exemple déplorable. En pratiquant cette sorte de loi du talion déséquilibrée où, en gros, un Israélien « vaut » mille Palestiniens, jamais les mouvements extrémistes palestiniens, avec l’appui massif de leur population, n’accepteront de négocier. Pas avant qu’un gigantesque bain de sang du côté israélien ne vienne équilibrer, laver la honte de l’humiliation subie par l’écrasement perpétuel de la révolte arabe.
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