Appel à une conférence d'urgence...
Conférence internationale d’urgence contre la guerre, contre l’ingérence étrangère, pour la défense de la souveraineté des peuples et des Nations
Depuis des mois maintenant, la Libye est sous le feu des forces de l’OTAN.
L'un des pays les plus développés du continent africain n'est plus que ruines et cendres, ses villes sont détruites et ravagées, occupées par des hordes fanatiques soudoyées par les grandes puissances impérialistes.
Des centaines de milliers de libyens ont été contraints à la fuite et à l'exil pour échapper aux massacres et aux bombardements, un prétendu Conseil national de transition vers la barbarie promène en toute impunité ses milices dans des villes désertées où ceux qui sont restés se cachent pour échapper aux viols et aux meurtres.
Depuis des mois, des médias soumis à une censure militaire jusque là inconnue en temps de paix déversent des flots de mensonges, se taisent sur les crimes de l'OTAN, fabriquent de faux reportages et publient des prétendus communiqués de victoire.
Dans tous les pays, la prétendue opposition est muselé, elle se tait et couvre par son silence la destruction d'une nation souveraine, pire encor ,par leurs votes et leurs déclarations ils se rangent ouvertement du côté des assassins baptisés combattants de la liberté.
Quelle que soit l'issue militaire du conflit sur laquelle toutes les informations sont incertaines, le courage et la résistance acharnée des combattants de Syrte et de Bani Walid constitue la première défaite de l'Otan, elle marque d'une tâche indélébile le prétendu gouvernement provisoire qui n'est qu'un gouvernement d'occupation.
Quels ministres pour ce gouvernement ? Un ministre de l'Education et des écoles détruites, un ministre de l'Equipement et des villes ravagées, un ministre des Affaires étrangères qui appelle au bombardement et à l'occupation de son pays, un ministre de l'Intérieur qui livre la population de Tripoli aux bandes armées islamistes...
Ce « gouvernement » a reçu de l'OTAN le pouvoir de régner par la terreur, il ne sera jamais un gouvernement légitime, il concentre déjà sur lui la haine de tout un peuple, pour l'instant réduit à une rage impuissante, il n'aura jamais ni le pouvoir, ni les soutiens, ni la base sociale nécessaire pour reconstruire un Etat, des bandes armées, la violence et le chaos sont le seul avenir « démocratique » que l'impérialisme peut offrir aux peuples du monde.
Rien n'est fini et la victoire n'a pas encore choisi son camp, parce que c'est à l'échelle de tout le Maghreb, de tout le Moyen Orient que la lutte est engagée, les peuples n'ont pas encore dit leur dernier mot, ni en Tunisie, ni en Egypte, ni en Algérie.
Les forces qui ont abattues Ben Ali et Moubarak n'ont pas encore été écrasées, les millions de travailleurs qui ont renversé la dictature se regroupent aujoud'hui dans l' UGTT, les comités de défense de la Révolution sont toujours vivants et en Egypte, les grèves et les occupations se multiplient exigeant les renationalisations des entreprises privatisées.
Encore et toujours, l'impérialisme tente de dresser la guerre civile contre les peuples pour déchirer et disloquer les nations, il voudrait voir Coptes et musulmans s'affronter dans une lutte fratricide pour briser l'unité de ceux qui ensemble ont abattu Moubarak.
Dans cette situation tragique, le Parti des travailleurs d'Algérie lance un appel à une Conférence internationale d'urgence contre la guerre, contre l'ingérence étrangère, pour la défense de la souveraineté des peuples et des Nations.
Il appelle tous les militants, toutes les organisations qui veulent défendre cette cause sâcrée à se regrouper et coordonner leurs forces et leurs actions,pour qu'enfin la résistance des peuples puisse s'exprimer.
Il appelle les militants et les organisations d'Europe et d'Amérique à participer à cette Conférence, pour ensemble combattre contre la guerre et contre la ruine promise à tous les peuples, ceux qui sont écrasées par les bombes et ceux qui le sont par la Dette
INTERVENTION DE L'OTAN EN LIBYE
Louisa Hanoune et des syndicalistes européens dénoncent
Par Samedi 08 Octobre 2011 -
La Coordination de l'Entente internationale des travailleurs dénonce la politique des USA et du Quartette.
«La présence de l'Otan en Libye fait peser une grande menace sur l'Algérie», a déclaré Daniel Glukstein, coordinateur de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples, lors d'une conférence de presse qu'il a animée, vendredi à Alger, en compagnie des autres membres de l'Entente. Organisée au siège du PT, cette rencontre avec les représentants de la presse a été mise à profit par le délégué français pour dénoncer la présence de la coalition militaire conduite par la France en territoire libyen, qu'il qualifie de supercherie, car, dit-il, les raisons sont tout autre et que c'est pour piller les richesses de ce pays et déstabiliser certains pays, parmi lesquels l'Algérie, que les forces de l'Otan sont intervenues. Et de préciser: «L'Algérie dérange et la position qu'elle a observée dans le conflit n'a pas plu à certains pays.» Analysant la situation vécue par les travailleurs à travers le monde, qui luttent pour préserver leur emploi, Daniel Glukrstein salue leur courage et les exhorte à poursuivre la lutte «pour ne pas se laisser détruire». Patrick Evert s'est élevé, quant à lui, contre «les plans de rigueur imposés par la troïka».
Dans son intervention, ce syndicaliste français a rendu hommage aux travailleurs algériens et qualifié les résultats de la tripartite de très encourageants. «Si l'on compare ce qu'ont obtenu les travailleurs algériens par rapport aux ouvriers européens, on ne peut qu'être admiratifs.» Membre de l'Entente internationale des travailleurs, représentant les Palestiniens à l'étranger, Salah Salah est revenu, pour sa part, sur les derniers développements intervenus sur la scène politique mondiale, notamment la question de l'admission de la Palestine en tant qu'Etat, à l'ONU. Selon lui, la position des Etats-Unis est contradictoire. «Il y a tout juste une année, le président américain avait affirmé dans un de ses discours que l'année 2011 allait être celle des Palestiniens et qu'elle coïnciderait avec la proclamation de l'Etat palestinien. Barack Obama semble l'avoir oublié et fait tout pour la retarder», précise-t-il. Salah Salah a ensuite évoqué le cas des 7000 prisonniers palestiniens qui observent une grève de la faim pour dénoncer l'isolement de vingt des leurs qui ont été transférés ailleurs pour être exécutés, et s'interroge sur le silence de la presse qui, souligne-t-il, n'a pas soufflé mot de cette affaire. De même qu'il reproche aux médias d'avoir passé sous silence l'arrestation puis l'emprisonnement du secrétaire général du Fplp qui est souffrant.
Quatrième intervenant, Alain Benjamin, lui aussi syndicaliste, a relaté la situation dramatique des 50 millions d'Américains qui ont été dépossédés de leur maison et des autres 50 millions qui vivent dans la précarité la plus totale en ne bénéficiant d'aucune protection sociale. S'agissant de la présence des soldats US en Afghanistan, l'orateur a indiqué que le nombre de suicides est quatre fois supérieur au nombre de soldats déclarés morts. Intervenant à son tour, la présidente du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a pour sa part, fait un résumé des travaux de la Coordination qui ont duré deux jours en insistant sur les développements mondiaux, notamment «les implications de l'intervention militaire étrangère sous l'égide de l'Otan en Libye, sur tous les pays du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne, ainsi que de la demande de reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU».
Dans son intervention, ce syndicaliste français a rendu hommage aux travailleurs algériens et qualifié les résultats de la tripartite de très encourageants. «Si l'on compare ce qu'ont obtenu les travailleurs algériens par rapport aux ouvriers européens, on ne peut qu'être admiratifs.» Membre de l'Entente internationale des travailleurs, représentant les Palestiniens à l'étranger, Salah Salah est revenu, pour sa part, sur les derniers développements intervenus sur la scène politique mondiale, notamment la question de l'admission de la Palestine en tant qu'Etat, à l'ONU. Selon lui, la position des Etats-Unis est contradictoire. «Il y a tout juste une année, le président américain avait affirmé dans un de ses discours que l'année 2011 allait être celle des Palestiniens et qu'elle coïnciderait avec la proclamation de l'Etat palestinien. Barack Obama semble l'avoir oublié et fait tout pour la retarder», précise-t-il. Salah Salah a ensuite évoqué le cas des 7000 prisonniers palestiniens qui observent une grève de la faim pour dénoncer l'isolement de vingt des leurs qui ont été transférés ailleurs pour être exécutés, et s'interroge sur le silence de la presse qui, souligne-t-il, n'a pas soufflé mot de cette affaire. De même qu'il reproche aux médias d'avoir passé sous silence l'arrestation puis l'emprisonnement du secrétaire général du Fplp qui est souffrant.
Quatrième intervenant, Alain Benjamin, lui aussi syndicaliste, a relaté la situation dramatique des 50 millions d'Américains qui ont été dépossédés de leur maison et des autres 50 millions qui vivent dans la précarité la plus totale en ne bénéficiant d'aucune protection sociale. S'agissant de la présence des soldats US en Afghanistan, l'orateur a indiqué que le nombre de suicides est quatre fois supérieur au nombre de soldats déclarés morts. Intervenant à son tour, la présidente du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a pour sa part, fait un résumé des travaux de la Coordination qui ont duré deux jours en insistant sur les développements mondiaux, notamment «les implications de l'intervention militaire étrangère sous l'égide de l'Otan en Libye, sur tous les pays du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne, ainsi que de la demande de reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire