Les USA se préparent à une guerre nucléaire en Syrie?
Au delà du
déploiement "classique" de porte-avions, de destroyers lance missiles et
de sous marins lanceurs d'engins les USA ont, cette fois, envoyé de
façon préemptive des équipements et systèmes jamais utilisés lors des
conflits précédents, pas même lors des guerres du Golfe.
Ce ne sont pas des systèmes offensifs et sont même fait pour résister à holocauste nucléaire et assurer la survivabilité des communications et des systèmes de surveillance de l'armée US.
Depuis hier l'US Airforce a déployé à Inçirlik en Turquie son "Doomsday Plane", littéralement l'avion de la fin du monde, qui est conçu pour permettre au POTUS (président US), au secrétaire à la défense et aux Joint Chiefs de "gérer" une guerre nucléaire à partir des airs.
Le Boeing E4B NOAC a comme principales qualités de résister l'impulsion électromagnétique générée par une explosion atomique tout en conservant ses capacités de communications. Ce poste de commandement aérien a la possibilité d'émettre sur toutes les fréquences possibles, sur l'ensemble des satellites militaires et commerciaux de télécoms ainsi que sur Internet via la voix sur IP, il a la capacité d'établir des liaisons radio avec les sous marins nucléaires en immersion et donner ou relayer l'ordre de tir atomique des ICBM.
Son utilisation sur le théâtre des opération ne peut qu'indiquer la volonté Étasunienne de parer à un "sale coup" atomique, ou de l'utilisation d'armes électromagnétiques par l'Armée Arabe Syrienne, ou d'autres armées alliées qui percerais la bulle de surveillance et de télécommunications de l'armée US dans la zone et rendrait toute attaque momentanément inutile.
L'autre piste qui expliquerait l'arrivée du NOAC à Inçirlik est qu'il transportait le Ministre de la Défense américain.
Ce qui tend à contredire cette seconde option et à confirmer la première est l'arrivée prochaine sur zone d'un WC-135C, avion qui permet de détecter les particules radioactives dans l’atmosphère.
L'arrivée soudaine de ces deux systèmes sur le champ de bataille démontre que l'armée de l'Oncle Sam redoute un sale coup à la sauce atomique et pare sérieusement à cette éventualité.
S'il est très peu probable que la Syrie dispose d'armes nucléaires, utilisables en l'état, il n'en reste pas moins que ses alliés Russes et Iraniens en disposent ou sont au seuil d'en avoir. Mais la crainte la plus plausible des USA, c'est une utilisation massive et désespérée par l'armée Syrienne d'armes chimiques et bactériologiques contre Israel ou la Turquie et qu'en réponse l'Etat Hébreux se serve de son arsenal nucléaire.
La situation est donc plus compliquée qu'il n'y parait et si même s'il semble que les Etats Unis se contenteront de tirer 200 tomahawks et de faire une vingtaine de sorties de B2, la réaction du camp d'Al Assad s'il est acculé risque d'être dévastatrice pour toute la région/
Sources: flightradar24, The Aviationist, Milmonitor
crédit photo The Aviationist
Ce ne sont pas des systèmes offensifs et sont même fait pour résister à holocauste nucléaire et assurer la survivabilité des communications et des systèmes de surveillance de l'armée US.
Depuis hier l'US Airforce a déployé à Inçirlik en Turquie son "Doomsday Plane", littéralement l'avion de la fin du monde, qui est conçu pour permettre au POTUS (président US), au secrétaire à la défense et aux Joint Chiefs de "gérer" une guerre nucléaire à partir des airs.
Le Boeing E4B NOAC a comme principales qualités de résister l'impulsion électromagnétique générée par une explosion atomique tout en conservant ses capacités de communications. Ce poste de commandement aérien a la possibilité d'émettre sur toutes les fréquences possibles, sur l'ensemble des satellites militaires et commerciaux de télécoms ainsi que sur Internet via la voix sur IP, il a la capacité d'établir des liaisons radio avec les sous marins nucléaires en immersion et donner ou relayer l'ordre de tir atomique des ICBM.
Son utilisation sur le théâtre des opération ne peut qu'indiquer la volonté Étasunienne de parer à un "sale coup" atomique, ou de l'utilisation d'armes électromagnétiques par l'Armée Arabe Syrienne, ou d'autres armées alliées qui percerais la bulle de surveillance et de télécommunications de l'armée US dans la zone et rendrait toute attaque momentanément inutile.
L'autre piste qui expliquerait l'arrivée du NOAC à Inçirlik est qu'il transportait le Ministre de la Défense américain.
Ce qui tend à contredire cette seconde option et à confirmer la première est l'arrivée prochaine sur zone d'un WC-135C, avion qui permet de détecter les particules radioactives dans l’atmosphère.
L'arrivée soudaine de ces deux systèmes sur le champ de bataille démontre que l'armée de l'Oncle Sam redoute un sale coup à la sauce atomique et pare sérieusement à cette éventualité.
S'il est très peu probable que la Syrie dispose d'armes nucléaires, utilisables en l'état, il n'en reste pas moins que ses alliés Russes et Iraniens en disposent ou sont au seuil d'en avoir. Mais la crainte la plus plausible des USA, c'est une utilisation massive et désespérée par l'armée Syrienne d'armes chimiques et bactériologiques contre Israel ou la Turquie et qu'en réponse l'Etat Hébreux se serve de son arsenal nucléaire.
La situation est donc plus compliquée qu'il n'y parait et si même s'il semble que les Etats Unis se contenteront de tirer 200 tomahawks et de faire une vingtaine de sorties de B2, la réaction du camp d'Al Assad s'il est acculé risque d'être dévastatrice pour toute la région/
Sources: flightradar24, The Aviationist, Milmonitor
crédit photo The Aviationist
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