31 octobre 2013

 
Le président syrien Bachar al-Assad, qui s'est dit prêt à se présenter pour un nouveau mandat, se sent conforté par le soutien inconditionnel de ses alliés mais aussi par les craintes occidentales d'une montée de l'extrémisme en Syrie, estiment des analystes.

Autre facteur qui joue en sa faveur: les satisfecit qu'il a reçus, par les Etats-Unis notamment, sur sa collaboration avec la mission conjointe ONU/Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) chargée de la supervision de l'élimination de l'arsenal chimique syrien.

M. Assad «se sent plus que jamais en confiance», estime Shadi Hamid, directeur de recherche au Brookings Doha Center. L'idée qu'il doit partir immédiatement a été désormais mise de côté, et «Assad est désormais un partenaire de la communauté» internationale dans le processus de désarmement chimique, souligne-t-il.

Cet expert constate notamment que «même les Etats-Unis ont reculé dans leur discours sur la nécessité d'un départ d'Assad».

Le régime Assad «mise» notamment sur le fait que «le bloc allié du régime syrien est cohérent», estime le politologue Hilal Khachane de l'Université américaine de Beyrouth.

Les alliés de Damas, notamment la Russie et l'Iran, insistent eux depuis le début pour qu'il reste au pouvoir avant la fin de son mandat à la mi-2014.

Selon M. Khachane, le président syrien s'est vu par ailleurs renforcé par les conséquences qu'a eues l'attaque chimique du 21 août.

Alors que Washington envisageait des frappes contre la Syrie suite à cette attaque, un accord russo-américain sur le démantèlement des armes chimiques syriennes a été conclu in extremis fin septembre.

La résolution de l'ONU faisant suite à cet accord, stipule que l'élimination de l'arsenal chimique doit être achevée d'ici au 30 juin 2014 et établit une mission conjointe ONU/OIAC, sur le terrain depuis début octobre.

«C'est ça l'alternative?»

«Que M. Kerry salue M. Assad pour son engagement sur la question des armes chimiques constitue un véritable changement», souligne M. Hamid. «L'accord était une victoire pour Assad (...) Si les frappes militaires avaient eu lieu, la capacité d'Assad de se maintenir au pouvoir aurait été menacée».

Aujourd'hui, ce sont «les combattants rebelles qui sont déçus, ils auraient souhaité les frappes», relève-t-il.

Les groupes extrémistes liés à Al-Qaïda montent en puissance sur le terrain, notamment l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et le Front al-Nosra, qui non seulement combattent les forces du régime mais aussi d'autres formations «rebelles» pour contrôler le maximum de territoire.

«Assad sent que cela joue en sa faveur (..) Il peut aujourd'hui dire au monde: c'est ça l'alternative?», ajoute-t-il.

Source : agences et rédaction

30 octobre 2013

Déclaration du 1er Novembre 1954

PEUPLE ALGÉRIEN,

MILITANTS DE LA CAUSE NATIONALE,


A vous qui êtes appelés à nous juger (le premier d’une façon générale, les seconds tout particulièrement), notre souci en diffusant la présente proclamation est de vous éclairer sur les raisons profondes qui nous ont poussés à agir en vous exposant notre programme, le sens de notre action, le bien-fondé de nos vues dont le but demeure l’indépendance nationale dans le cadre nord-africain. Notre désir aussi est de vous éviter la confusion que pourraient entretenir l’impérialisme et ses agents administratifs et autres politicailleurs véreux.

Nous considérons avant tout qu’après des décades de lutte, le mouvement national a atteint sa phase de réalisation. En effet, le but d’un mouvement révolutionnaire étant de créer toutes les conditions d’une action libératrice, nous estimons que, sous ses aspects internes, le peuple est uni derrière le mot d’ordre d’indépendance et d’action et, sous les aspects extérieurs, le climat de détente est favorable pour le règlement des problèmes mineurs, dont le nôtre, avec surtout l’appui diplomatique de nos frères arabo-musulmans. Les événements du Maroc et de Tunisie sont à ce sujet significatif et marquent profondément le processus de la lutte de libération de l’Afrique du Nord. A noter dans ce domaine que nous avons depuis fort longtemps été les précurseurs de l’unité dans l’action, malheureusement jamais réalisée entre les trois pays.

Aujourd’hui, les uns et les autres sont engagés résolument dans cette voie, et nous, relégués à l’arrière, nous subissons le sort de ceux qui sont dépassés. C’est ainsi que notre mouvement national, terrassé par des années d’immobilisme et de routine, mal orienté, privé du soutien indispensable de l’opinion populaire, dépassé par les événements, se désagrège progressivement à la grande satisfaction du colonialisme qui croit avoir remporté la plus grande victoire de sa lutte contre l’avant-garde algérienne.

L’HEURE EST GRAVE !

Devant cette situation qui risque de devenir irréparable, une équipe de jeunes responsables et militants conscients, ralliant autour d’elle la majorités des éléments encore sains et décidés, a jugé le moment venu de sortir le mouvement national de l’impasse où l’ont acculé les luttes de personnes et d’influence, pour le lancer aux côtés des frères marocains et tunisiens dans la véritable lutte révolutionnaire.

Nous tenons à cet effet à préciser que nous sommes indépendants des deux clans qui se disputent le pouvoir. Plaçant l’intérêt national au-dessus de toutes les considérations mesquines et erronées de personnes et prestige, conformément aux principes révolutionnaires, notre action est dirigée uniquement contre le colonialisme, seul ennemi et aveugle, qui s’est toujours refusé à accorder la moindre liberté par des moyens de lutte pacifique.

Ce sont là, nous pensons, des raisons suffisantes qui font que notre mouvement de rénovation se présente sous l’étiquette de FRONT DE LIBÉRATION NATIONALE, se dégageant ainsi de toutes les compromissions possibles et offrant la possibilité à tous les patriotes algériens de toutes les couches sociales, de tous les partis et mouvements purement algériens, de s’intégrer dans la lutte de libération sans aucune autre considération.

Pour préciser, nous retraçons ci-après, les grandes lignes de notre programme politique :

BUT : L’Indépendance nationale par :

1) La restauration de l’Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.

2) Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions.

OBJECTIFS INTÉRIEURS:

1) Assainissement politique par la remise du mouvement national révolutionnaire dans sa véritable voie et par l’anéantissement de tous les vestiges de corruption et de réformisme, cause de notre régression actuelle.

2) Rassemblement et organisation de toutes les énergies saines du peuple algérien pour la liquidation du système colonial.

OBJECTIFS EXTÉRIEURS:

- Internationalisation du problème algérien.

- Réalisation de l’Unité nord-africaine dans le cadre naturel arabo-musulman.

- Dans le cadre de la charte des Nations Unies, affirmation de notre sympathie à l’égard de toutes nations qui appuieraient notre action libératrice.

MOYENS DE LUTTE :

Conformément aux principes révolutionnaires et compte tenu des situations intérieure et extérieure, la continuation de la lutte par tous les moyens jusqu’à la réalisation de notre but.

Pour parvenir à ces fins, le Front de libération nationale aura deux tâches essentielles à mener de front et simultanément : une action intérieure tant sur le plan politique que sur le plan de l’action propre, et une action extérieure en vue de faire du problème algérien une réalité pour le monde entier avec l’appui de tous nos alliés naturels.

C’est là une tâche écrasante qui nécessite la mobilisation de toutes les énergies et toutes les ressources nationales. Il est vrai, la lutte sera longue mais l’issue est certaine.

En dernier lieu, afin d’éviter les fausses interprétations et les faux-fuyants, pour prouver notre désir de paix, limiter les pertes en vies humains et les effusions de sang, nous avançons une plate-forme honorable de discussion aux autorités françaises si ces dernières sont animées de bonne foi et reconnaissent une fois pour toutes aux peuples qu’elles subjuguent le droit de disposer d’eux-mêmes.

1) La reconnaissance de la nationalité algérienne par une déclaration officielle abrogeant les édits, décrets et lois faisant de l’Algérie une terre française en déni de l’histoire, de la géographie, de la langue, de la religion et des mœurs du peuple algérien.

2) l’ouverture des négociations avec les porte-parole autorisés du peuple algérien sur les bases de la reconnaissance de la souveraineté algérienne, une et indivisible.

3) La création d’un climat de confiance par la libération de tous les détenus politiques, la levée de toutes les mesures d’exception et l’arrêt de toute poursuite contre les forces combattantes.

EN CONTREPARTIE :

1) Les intérêts français, culturels et économiques, honnêtement acquis, seront respectés ainsi que les personnes et les familles.

2) Tous les français désirant rester en Algérie auront le choix entre leur nationalité et seront de ce fait considérés comme étrangers vis-à-vis des lois en vigueur ou opteront pour la nationalité algérienne et, dans ce cas, seront considérés comme tels en droits et en devoirs.

3) Les liens entre la France et l’Algérie seront définis et feront l’objet d’un accord entre les deux puissances sur la base de l’égalité et du respect de chacun.

Algérien ! nous t’invitons à méditer notre charte ci-dessus. Ton devoir est de t’y associer pour sauver notre pays et lui rendre sa liberté ; le Front de libération nationale est ton front, sa victoire est la tienne.

Quant à nous, résolus à poursuivre la lutte, sûrs de tes sentiments anti-impérialistes, nous donnons le meilleur de nous-mêmes à la patrie.

1er Novembre 1954

Le Front de libération nationale

« Groupe des six », chefs du FLN. Photo prise juste avant le déclenchement des hostilités le 1er novembre 1954. Debout, de gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Didouche Mourad et Mohamed Boudiaf.Assis : Krim Belkacem à gauche, et Larbi Ben M Hidi à droite.
« Groupe des six », chefs du FLN. Photo prise juste avant le déclenchement des hostilités le 1er novembre 1954. Debout, de gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Didouche Mourad et Mohamed Boudiaf.Assis : Krim Belkacem à gauche, et Larbi Ben M'Hidi à droite.


Le Secrétariat national


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merci à notre ami et camarade de Sétif, Abou Walid, qui nous a fourni ce document si précieux.

29 octobre 2013

Aurélie Philipetti : choisit le camp des fascistes de la Ligue de Défense Juive (LDJ)

Expo Jeu de Paume : le gouvernement encourage le terrorisme
Les personnes qui se sont déplacées hier dimanche pour visiter l’exposition d’Ahlam Shibli, au Musée du Jeu de Paume dans le Jardin des Tuileries à Paris, ont trouvé ses portes fermées, la LDJ ayant annoncé une « descente » sur le musée ce jour là !
Ainsi ce gouvernement de lâches, cette ministre de la Culture qui se couche quand les chiens du lobby israélien aboient, n’ont pas été en mesure de protéger l’accès à cette exposition ?
Nous ne payons pas assez d’impôts pour que la culture soit respectée ? Ou bien s’agit-il de faire plaisir au CRIF et consorts ? Ou encore M. Valls et Mme Philipetti ont peur des bandes armées de la LDJ ? Alors qu’ils les interdisent !
C’est une honte !
Alors, la LDJ n’a qu’à annoncer un « raid »  tous les jours, et on fermera le musée définitivement ?
Et quand on pense que ce sont des militants de la liberté et des droits de l’homme que le gouvernement poursuit en justice pour « entrave » quand nous nous contentions de distribuer pacifiquement  des tracts aux consommateurs pour expliquer pourquoi il n’est pas éthique d’acheter des produits de l’occupant israélien !
C’est assez incroyable.
Le gouvernement français est minable : il encourage le terrorisme, l’intimidation et les menaces de ceux qui provoquent des alertes à la bombe, envoient des menaces de mort et harcèlent la direction du musée.
Nous rappelons que l’exposition de la photographe palestinienne Ahlam Shibli esrt exposée au Musée du Jeu de Paume à Paris jusqu’au 1er septembre, que c’est une exposition magnifique et très instructive, et qu’il faut aller la voir !
Nous sommes allés visiter cette exposition, et nous en sommes revenus bouleversés. Elle est passionnante et non réservée à des militants. Les visiteurs de tous âges et de tous milieux qui en prenaient connaissance, et profitaient des explications très intéressantes de la guide du Musée, n’ont pas émis la moindre critique, n’ont pas été choqués par une seule photographie. Ils étaient au contraire favorablement impressionnés par la beauté des photos,les réflexions et interrogations qu’elles suscitent sur divers problèmes, dont :
  • celui de l’exil et de la notion de foyer. Toujours intéressée par  les précarités, les déracinements, les transplantations, Ahlam Shibli nous présente, dans la série « Maison d’enfants » des orphelins ou enfants abandonnés polonais qui recréent là un monde à eux. Elle traite par ailleurs des homosexuels hommes et femmes qui ont dû fuir leurs pays, le plus souvent musulmans, où ils ne pouvaient assumer leurs choix de vie.
  • la résistance à l’occupation pendant la deuxième guerre mondiale et l’engagement dans des luttes de conquêtes coloniales, par les mêmes personnes, en Corrèze, avec des lieux célébrant les deux à la fois et au même endroit !
  • et la manière dont les Palestiniens tentent de conserver leur dignité, qu’ils soient en prison ou dans des camps de réfugiés à Naplouse, sous occupation. Comment ils tentent,  au milieu de la mort constamment présente, et de la négation de leur histoire, de leur liberté, de conserver la mémoire de leurs proches, ces martyrs tués en combattant l’armée d’occupation, à un check-point, ou en commettant des attentats suicide, signes d’un désespoir tel que leur vie ne leur semblait plus présenter la moindre utilité.
Rappelons que cette très belle expo vient de Barcelone où nul n’a tenté de la censurer, et elle va au Portugal cet automne, où, très probablement, nul ne le fera.
Les visiteurs normalement constitués, et surtout honnêtes, comprennent bien que le travail d’Ahlam Shibli est, non pas une apologie du terrorisme comme le lobby israélien voudrait le faire croire, mais une réflexion sur la manière dont les hommes réagissent face à l’absence ou à la destruction de leur foyer, et s’adaptent aux contraintes qui en résultent.
AGIR :
Il faut impérativement dire à notre ministre de la Culture ce que nous dénonçons sa complaisance vis à vis des terroristes, de ceux qui n’ont qu’une seule culture, celle de la violence et de l’intolérance :
ET QUE NOUS REFUSONS QUE CES TERRORISTES EMPÊCHENT L’OUVERTURE DU MUSEE, CE QUI EST UN SCANDALE !
Aurélie Philipetti  : sp.ministre@culture.gouv.fr
S. Nasrallah : l’Arabie est en colère et torpille le règlement politique en Syrie
L’équipe du site

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a fustigé le rôle de l’Arabie saoudite dans la crise syrienne qui est selon lui le seul pays qui œuvre pour torpiller le règlement politique basé sur la conférence de Genève.
Lors d’un discours prononcé via écran à l’hôpital ar-Rassoul al-Akram, pour fêter ses 25 ans d’expérience, il a appelé cette monarchie à se fier à l’évidence de la réalité, en optant pour le règlement politique, pour faire éviter à la Syrie et à tous les pays de la région davantage de souffrances et de destructions. Selon lui, même la cause palestinienne est lésée par cette position saoudienne.
S’adressant aux forces du 14-mars, son éminence les a appelées à se consacrer pour le règlement des dossiers libanais épineux, dont certains ne peuvent plus attendre, et ce indépendamment des évolutions de la crise syrienne. Il leur a conseillé d’accepter la formule de répartition des sièges ministériels 9-9-6 pour la formation du procahin gouvernement avant que les changements en cours ne fassent changer au Hezbollah sa position.

Les idées principales du discours   
Je vais commencer par l’affaire de la libération des Libanais enlevés à Azzaz : je félicite leur liberté et leur retour à la patrie et à leurs familles,  et félicite la patience de leurs familles... et l’accueil qui leur a été réservé
Mais c’est aussi l’occasion d’ouvrir tous les autres dossiers de ce genre et qui sont toujours source de préoccupation chez les Libanais...
Nous souhaitons de même pour la libération des deux évêques syriens enlevés en Syrie Yazaji et ----
Nous compatissons avec tous les citoyens libanais qui ont été enlevés dernièrement, à commencer par Hassan Mokdad sans oublier le photographe Samir Kassab et dont le dossier devrait être – par les autorités libanaises.
Nous savons tous quelle est la partie responsable et chacun pouvant aider quelque part devait suivre le dossier...
De même, tous les anciens dossiers devraient être recouverts : on constate que depuis le retour des kidnappés d’Azzaz, certaines familles d’enlevés libanais ou de prisonniers en Syrie se sont un peu ---, ce qui est normal...
La leçon d’Azzaz et celle de la résistance
Au lieu de se livrer à des surenchères dans ce genre d’affaires, qui ne servent à rien, il serait utile charger une partie officielle d’un tel dossier, comme ceci s’est passé depuis quelques années entre la Syrie et le Liban, et nous avions alors fait partie de ceux qui ont offert leur aide...si nous sommes un pays qui se respecte, ces dossiers devraient être rouverts, hormis les considérations et les sensibilités politiques, en toute responsabilité. L’une des leçons de l’affaire des Libanais enlevés à Azzaz, c’est que nous somme un État qui assume la responsabilité de ses citoyens : les 11 libanais kidnappés n’ont pas été abandonnés à leur sort, entre les mains de leurs ravisseurs.
Quoique nous sommes un pays du Tiers monde mais nous ne laissons jamais nos citoyens souffrir, ou abandonnés à leur sort.
Comme cela a aussi été le cas avec les rescapés et les victimes du bateau qui a fait naufrage sur les côtes indonésiennes et qui ont tous été restitués au Liban... c’est la preuve que notre Etat assume la responsabilité de ses citoyens où qu’ils soient.
C’est l’école de la résistance qui refuse de laisser ses détenus ou les cadavres ou les dépouilles de ses martyrs et tués chez les ennemis... C’est ainsi que nous acquérons la réputation d’un pays qui se respecte...
Les autres dossiers
Or, certains dossiers similaires sont laissés pour compte aussi bien ceux aux mains de l’ennemi israélien, qu’avec les Libanais qu’avec le frère syrien.
Dans le premier, il y a le détenu Yahia Skaf, enlevé par les israéliens et dont le sort n’a pas encore été élucidé...

Des milliers de libanais ont disparus depuis l’invasion 1982, qui en est responsable ? Les milices libanaises, les militaires israéliens. Selon le droit international, c’est l’État de l’occupation qui en est responsable. Mais ce dossier est endormi, et personne ne l’évoque...
Nous avons aussi plus de 17.000 personnes, dont les 4 diplomates iraniens qui ont disparu sur le sol libanais. Qui donc suit ces dossiers ??... Pour ceux qui ont disparu au Liban aussi il faut un règlement définitif. Une décision avait été prise par le gouvernement de Sélim el-Hoss, et les familles n’ont pas baissé les bras... mais depuis, l’affaire a été abandonnée.
Ces dossiers devraient être suivis par des parties officielles
Sur le côté syrien, une occasion a été perdue dans les années précédentes et l’occasion s’était présentée avec la direction et j’ai entendu en personne des responsables syriens qui ont affirmé être totalement disposés à en finir avec ce dossier...
Et l'affaire de Sayed Sadr
Il reste toutefois un dossier hautement sensible et dangereux qui affecte les émotions de nombreux libanais, celui de notre imam sayed Moussa Sadr et de ses deux compagnons...
Cette affaire ne concerne pas seulement une famille ou une communauté mais l’honneur d’un pays, c’est une affaire nationale par excellence...
Il n’est pas permis de laisser cette affaire au chef du parlement ou au ministre des AE, pour des raisons confessionnelles, laissant entendre que ce sont les chiites qui devraient s’en charger seulement. C’est une affaire nationale qui concerne l’ensemble des Libanais. Nous avons envoyé des messages à la direction iranienne pour lui demander d’interférer dans cette affaire mais c’est l’État libanais qui devrait s’en charger...
Parlons concrètement, dans les faits nous avons deux ex-responsables libyens qui étaient proches de Kadhafi censés être liés à cette affaire : l’un d’entre eux est en prison, il s’agit de Mohammad Sannoussi tandis que l’autre se promène entre les capitales des pays du Golfe, Moussa Koussa : tous deux étaient dans les services de renseignements de Kadhafi et tous deux pourraient donner des informations sur le sort de l’imam Sadr. Celui qui se trouve emprisonné devrait faire l’objet d’un interrogatoire mais les autorités libyennes actuelles font tout pour l’empêcher et celui qui ne se trouve pas en prison aussi devrait être de même...
Ces dossiers sont souvent oubliés... Pourtant ils sont humanitaires par excellence, et jouissent d’une dimension nationale et morale et c’est l’État libanais qui devrait en assumer la responsabilité...
Les zones d’ombres de l’affaire d’Azzaz
Sur l’affaire d’Azzaz, rappelons que lors de la première tentative de leur libération, lorsque nous avons dépêché les avions et avons prononcé des discours, sans qu’ils ne soient libérés, et où nous avons franchement été choqués. L’identité des ravisseurs est inconnue, s’agit-il des jihadistes, ou de simples pilleurs, des indépendants ou des groupes au service de parties régionales. Il est nécessaire de révéler leur identité, c’est le simple droit des victimes...
Il est vrai que nous étions très méticuleux dans cette affaire parce que nous craignions pour la vie des enlevés. Mais pour l’heure qu’ils sont libres, l’affaire n’est pas encore finie : qui les a enlevés, quels sont les buts de leur enlèvement, il reste des zones d’ombre que les gens devraient savoir. Les raisons affichées ne sont pas les véridiques... Nous avons depuis plus d’un an apporté l’engagement syrien de libérer les prisonnières syriennes dans les geôles des autorités. Qui a entravé leur première libération et permis que leur incarcération perdure plus d’un an et demi.
Des droits devraient être rendus et des masques devraient tomber
Les évolutions syriennes
En politique, j’ai deux mots à dire.
À commencer par la Syrie, car ce qui s’y passe exerce une grande influence sur le Liban dans tous les domaines à peu près : sécuritaire, politique, économique, social, ...
Une équipe politique au Liban a décidé de lier tout dans notre pays avec ce qui se passe en Syrie et depuis elle torpille sa vie politique dans l’attente de ce qui va se passer, dans l’espoir que le régime syrien va être renversé. Certains rêvaient d’ores et déjà de  rentrer au Liban en passant par l’aéroport de Damas, espérant que la Syrie allait changer de cap. Et prévoyant le renforcement de leurs cartes de cette équipe éliminatrice des autres sur la scène libanaise...
Je ne veux pas entrer dans cette interminable controverse d’accusations et de contraccusations que nous nous livrons au Liban. Les Libanais devraient savoir tous seul qui au Liban torpille la vie politique, qui entrave la formation du gouvernement, qui empoisonne  l’exercice parlementaire, qui empêche le cabinet actuel de prendre des décisions qui ne devraient être ajournées...
Concernant la Syrie, des évolutions importantes aussi bien localement que dans la région et dans le monde ont eu lieu...
Sur le terrain, les évolutions inscrivent une avancée de l’Armée arabe syrienne et des forces populaires qui la soutiennent. Elles rendent compte de l’impuissance des groupes armés à changer la donne et sont favorables pour le régime, y compris les conflits intestinaux qui ont éclaté entre les milices elles-mêmes et toutes les répercussions qui en découlent et le changement d’humeur de l’intérieur syrienne, dans le monde arabe et dans l’opinion internationale.
Ces évolutions excluent toute attaque militaire contre la Syrie. Elles rendent compte de l’incapacité de l’opposition à s’unir, et du démantèlement du front de soutien qui lui était acquis, du fait de sa préoccupation dans ses défis internes...
L’Arabie en colère
Mais certains n’en font qu’à leur tête... Alors que le monde entier est persuadé qu’il n’y aura pas de solution militaire et que la solution politique est la seule possible, via le dialogue sans conditions préalables, (car le fait d’en imposer torpille le règlement) ...
Alors que tout ce qui est dit sur Genève 2 ouvre de nouveaux horizons, alors que tous les peuples de la région particulièrement lésés par la crise syrienne poussent vers l’adoption du règlement politique,..., un seul État de la région est très en colère !!
Je ne veux pas soulever une controverse sur cet État mais tout le monde sait déjà qu’il s’agit de l’Arabie saoudite qui affiche une grande irritation.
Le fait d’avoir envoyé des dizaines de milliers de combattants de tous les coins du monde...., d’avoir dépêché des armes de tous les calibres, d’avoir fourni un financement à hauteur de 30 milliards de dollars, sans oublier les campagnes politiques et médiatiques et les sanctions économiques et autres n’aura donc servi à rien !
Tout a été utilisé et fourni à ces protagonistes locaux, régionaux et internationaux qui voulaient renverser le régime, mais en vain. Désormais, il faut œuvrer en fonction de qui est possible...
La région ne peut rester embrasée parce qu’un Etat est en colère et tente de torpiller la conférence
Ce que vous entendez en Syrie sur les changements de cap au sein des milices ne sont que l’illustration de ces tentatives d’avorter la solution politique qui ne veut dire que davantage de destructions et de graves séquelles dst s les domaines sur tous les pays de la région et surtout pour la cause palestinienne
Cet entêtement est sans horizon
Avant qu’il ne soit trop tard
Le dialogue est une occasion pour tous. Il faut la saisir avant qu’il ne soit trop tard. Je vous conseille de ne pas la rater. Car ce qui adviendra dans l’avenir n’est pas dans votre intérêt, je vous conseille d’aller vers le dialogue politique sur  la Syrie avant qu’il ne soit trop tard !
Pour tous ceux qui souffrent pour tous les malheurs endurés en Syrie, ils devraient pointer leurs doigts accusateurs à tous ceux qui entravent le règlement politique. Ils sont connus et ils affichent leur position ouvertement ! Il en incombe à la nation entière de les empêcher !
L’organisation de la conférence des États islamiques, la Ligue arabe,... tous en appellent à une solution politique...
Vous avez utilisé tous les moyens plausibles entre vos mains et vous avez échoué.
Il vous faut désormais être réaliste et non s’entêter,  pour soigner les blessures de la Syrie et l’édifier de nouveau
Sauf si vous et certaines parties locales, dont le courant du Futur avez une lecture différente de la conjoncture internationale et régionale !
S’agissant de la situation libanaise, je conseille à ces parties locales de mettre le sujet de la Syrie de côté. Davantage d’attentisme ne va qu’améliorer les conditions de vos adversaires.
Saisir la formule 9-9-6
Jusqu’à présent nous acceptons la formule du gouvernement à former basée sur une répartition 9-9-6  mais si les conditions changent, il se peut que nous la rejetions. Je ne menace personne, mais je fais des conseils !
Celui qui voudrait revenir via l’aéroport de Damas ( en allusion au chef du Futur Saad Hariri),  ou il reste là où il est, ( à Paris ou à Riad) ou son seul accès est l’aéroport du martyr Rafic Hariri qui est le seul à l’accueillir !
Il y a 2 ans, dans un discours j’ai prononcé, j’avais signalé que le camp de 14-Mars avait misé sur 5 ou 6 thèmes, très sensibles dans l’histoire du Liban, et qu’il a échoué. Je vous avais dit que vous misez sur un changement syrien et que vous allez perdre  une nouvelle fois !
Je vous demande de retourner aux dossiers libanais internes : celui du pétrole, de la loi électorale, les élections législatives ou présidentielles,..., et tous les autres dossiers suspendus
Je ne veux accuser personne mais voudrais approcher le sujet d’un nouvel angle
Le Liban fait face à une paralysie générale avérée et tout le monde le sent. Selon le 14-mars le règlement passe avant tout par la formation d’un gouvernement, et ce avant même de participer à la table de dialogue, ou avant d’aller au parlement...
Notre équipe a accepté la répartition des cabinets 9-9-6 mais vous le  refusez, parce que vous dites ne voulez pas nous donner le pouvoir torpiller certaines décisions prises au gouvernement...
Or, la formation d’un gouvernement permet de relancer la vie politique, de relancer les prises de décision dans le parlement et dans le gouvernement. Toutes les décisions peuvent être prises à la majorité des deux tiers, sauf celles qui nécessitent plus que les deux tiers...
Deux possibilités devant les Libanais
Je m’adresse au libanais : deux éventualités se présentent : la poursuite de la paralysie de la vie à l’état actuel, et qui rien ne peut changer et ne fait que perdre l’état ses atouts...
La deuxième, par le fait que vous soyez plus modeste. Nous l’avons été en admettant les 9 sièges qui ne reflètent pas notre réelle proportion. Acceptez, vous aussi. Ainsi, la vie reprendra dans les trois quart des décisions du pays, et il se peut que le quart de ces décisions fassent l’objet de désaccords...
Que dicte la raison dans une situation pareille, quel choix faut-il faire face à ces deux éventualités, ou se situent l’intérêt des libanais et leur avenir...
Supposant que vous êtes les gens honorables comme vous prétendez l’être, ceci ne mériterait-il pas de votre part que vous donniez leur droit de représentation à ceux qui le méritent??

Si vous insistez dans votre refus, dans le cas du strict minimum, je vous imputerai la responsabilité qui en découle...
Est-il permis que pour des considération non constitutionnelles que vous paralysiez le vote au Parlement, que vous entraviez des décisions gouvernementales sur des questions qui ne supportent pas d’ajournement, dont entre autre le dossier du pétrole et surtout celui de la sécurité à Tripoli en particulier. Toutes les forces politiques présentes dans le gouvernement sont disposées à le faire, si ce n’est les pressions énormes exercées sur le Premier ministre Najib Mikati en particulier (je ne sais pas ce ce qu’il en est du président de la république) de la part de parties qui ne cessent de l’humilier quotidiennement et sans oublier aussi la pression saoudienne et su sur fond de haines communautaires et confessionnelles attisées...
Le pétrole et la sécurité
D’autant plus que deux dossiers essentiels ne supportent aucun report : celui du pétrole qui fait l’objet d’un pillage et devrait être réglé le plus tôt possible, sinon c’est une grosse perte pour les droits des libanais. Et il y a aussi la question sécuritaire dont celle de Tripoli où ce qui se passe est affligeant, et dont la seule solution est une décision du gouvernement libanais soutenue par une feu vert des différentes  forces locales permettant à l’armée libanaise de prendre en charge la mission de la sécurité de la ville entière et de ses banlieues et de lui prêter main forte pour être présente partout...
C’est la seule solution, via l’armée, et non via l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ou du front al-Nosra, qui ne fait que compliquer davantage la situation. Où donc l’EIIL a-t-il apporté la paix  et la sécurité ?? Et quel exemple a-t-il donné ?
Cette décision devrait être escortée par des positions politiques et religieuses qui la soutiennent et non qui l’entravent et l’encombrent...
Le dossier sécuritaire au Liban est très dangereux. L’État libanais connait très bien sur les différents réseaux terroristes et où se trouvent les voitures piégées dans telle ou telle localité. Mais il ne peut broncher... Sans couverture politique, il ne peut intervenir car il y va de la vie des libanais...
En cette occasion ou nous célébrons le développement d’une institution qui a pour souci de donner la vie aux gens, de les soigner, nous disons que notre espoir est d’édifier des institutions humanitaires pour toute la nation, pour la débarrasser de tous les dangers
Pas seulement la présence des chrétiens est menacée, et il est de leur droit de pousser un cri d’alarme et d’organiser des conférences. Mais en réalité, ce sont les adeptes de toutes les religions qui sont menacés. Aussi bien les musulmans que les chrétiens, aussi bien les chiites que les sunnites...
La région sombre vers la haine et le mépris. Il faut agir dans cette étape difficile pour éviter qu’elle ne finisse dans l’urgence.
السيد نصر الله: السعودية غاضبة وتعطل الحوار في سورية.. وعنادها بلا أفق
محرر الموقع
أطل الأمين العام لحزب الله السيد حسن نصر الله في احتفال الذكرى 25 لتأسيس مستشفى الرسول الأعظم (ص) الذي أقيم في قاعة "مدارس الامام المهدي - شاهد" على طريق المطار، مستعرضاً سلسلة من المواقف فيما يتعلق بالتطورات الأخيرة على الساحتين اللبنانية والاقليمية.

السيد نصر الله للسعودية :العناد بلا أفق والزمن الآتي ليس لمصلحتكم
السيد حسن نصر اللهوبصراحة ووضوح سمّى السيد نصر الله المملكة العربية السعودية  بالاسم – ولأول مرة-  على أنها الدولة الاقليمية الغاضبة جداً من مجريات الأحداث في المنطقة، وأضاف "المنطقة لا تستطيع ان تبقى مشتعلة لان هناك دولة غاضبة.. تريد تعطيل الحوار وتأجيل جنيف 2".
وتحدث عن السعودية فقال إنها "استقطبت عشرات الالاف من المقاتلين من كل انحاء العالم، ومونتهم بسلاح وتموين و30 مليار دولار حتى الان", ومارست التحريض عبر وسائل اعلامها  وقدمت ضمن المحور المعادي لسورية  كل الامكانات لاسقاط سورية ولم تستطع.
وأضاف أن هؤلاء خططوا جيداً وفشلت مخططاتهم، وكانت النتيجة فشل الجبهة الداخلية والاقليمية والدولية التي عملت على اسقاط النظام في سورية.
ثم تابع : "كل من يعارض الحل السياسي في سورية يشربون من بئر واحد، ومن يعارض الحل يريد المزيد من الخراب على سورية وكل دول المنطقة وعلى فلسطين وقضية فلسطين"، وتوجه سماحته بالقول: "العناد بلا أفق على الاطلاق، واغتنام فكرة الحوار الحالي فرصة لكم، لان الزمن الآتي ليس لمصلحتكم على الصعيد السياسي والميداني".
كما تحدث سماحته عن أن فريقاً في لبنان عطل كل شيء بانتظار سقوط الرئيس السوري بشار الأسد، وهناك من لا يريد العودة إلى بيروت إلا عبر مطار دمشق. وأضاف أن ما يجري في سورية يؤثر مباشرة على لبنان. وأردف أن اللبنانيين ملوا من تبادل الاتهامات بالتعطيل، وهم اليوم أدرى بمن يُعطل جلسات المؤسسات الدستورية لا سيما الجلسات النيابية وتشكيل حكومة جديدة.
وأوضح أن الانجازات التي يحققها الجيش السوري على أرض الميدان، اضافة إلى تبدل المزاجين السوري والعربي بسبب ما ارتكبته المجموعات المسلحة، وتفكك المحور المعادي لسورية على خلفية ما شهدته مصر، وسقوط فرضية العدوان العسكري على سورية، أوصلت العالم لخلاصة مفادها أن لا حل عسكري في سورية. 
"الحل المقبول والمتاح في سورية هو الحل السياسي، والطريق المتاح للحل هو الحوار بدون شروط مسبقة"، وهذا ما يجب أن تدفع نحوه كل شعوب المنطقة المتأثرة حكماً بالأزمة، بحسب كلام السيد نصر الله.
وفي حين، تحدث سماحته عن ضرورة استفادة من في المنطقة من الأفق المفتوح لمعالجة الجراح السورية، أضاف: "كل الذين تخفق قلوبهم للشعب السوري ويتألمون للجراح يجب أن يوجهوا اصابع الاتهام الى كل من يعيق الحل السياسي، وهم مكشوفون ومعروفون".
من يريد العودة لبيروت عبر مطار دمشق فليبق حيث هو
وعن انعكاسات الأزمة السورية على لبنان، قال السيد نصر الله هناك فريق في لبنان عطل كل شيء بانتظار سقوط الرئيس السوري بشار الأسد، وهناك من لا يريد العودة إلى بيروت إلا عبر مطار دمشق. وأردف أن اللبنانيين ملوا من تبادل الاتهامات بالتعطيل، وهم اليوم أدرى بمن يُعطل جلسات المؤسسات الدستورية لا سيما الجلسات النيابية وتشكيل حكومة جديدة.
وقال سماحته: من يريد العودة من مطار دمشق فليبقَ حيث هو، فـ" مطار الشهيد رفيق الحريري يرحب بجميع القادمين إلى لبنان".
وتوجه لفريق 14 آذار ومن ضمنه تيار المستقبل بالقول: "سقطت رهاناتكم على سورية"، داعياً الفريق إلى عدم الانتظار والتأخير، لأن من شأن ذلك أن يعزز ظروف وموقعية الفريق الآخر في لبنان. وقال إنه ينبغي العودة الى الواقع اللبناني حيث كل الملفات عالقة.
وأضاف أن فريق 14 آذار يعتبر بأن المدخل  لإنهاء التعطيل هو تشكيل حكومة، "ونحن قبلنا ـ9-9-6 وهم لم يقبلوا". ثم تابع أن هناك فرضيتين للوضع القائم في لبنان: الأولى، مفادها إما أن يستمر التعطيل ويُشل البلد وتضيع الدولة والناس، والثانية أن يتواضع فريق 14 آذار، "ونحن تواضعنا عندما قبلنا بـ9-9-6 لانها اقل من حجمنا السياسي"، ليتم تشكيل الحكومة.
ثم تساءل سماحته: "إذا لم يكن هناك امكانية تأليف حكومة هل يجوز ولاعتبارات غير دستورية تعطيل مجلس النواب، وفريق 14 اذار يعترفون لبعضهم البعض ان جلسات مجلس النواب دستورية، ولماذا تعطيل الحكومة وهناك مواضيع تحتاج لمتابعة والاغلبية الساحقة من الوزراء مواقفة على عقد جلسة للحكومة لبحث ملف النفط وملف الاحداث الامنية في طرابلس".
وعن رئيس حكومة تصريف الأعمال في لبنان تساءل السيد نصر الله: "لماذا ميقاتي متردد لعقد جلسة حكومية؟ وهناك ضغط سياسي كبير منذ ان استقال ميقاتي، وليت الذين استقال من اجلهم ميقاتي يحترمونه، ها هم يهاجمونه كل يوم". وأضاف أن هناك ضغط  يُمارس على ميقاتي من قبل تيار المستقبل والسعودية علماً أن هناك ملفان لا يحتملان التأجيل وهما ملفي النفط والأمن.
طرابلس: الحل يكمن في استدعاء الجيش والدولة
احتفال مستشفى الرسول (ص)وعما تشهده طرابلس من اشتباكات دموية، اعتبر سماحته أن الأوضاع تستلزم وجود  إرادة سياسية وقرار حاسم بأن يتسلم الجيش اللبناني إلى جانب القوى الأمنية الأمور هناك.. قائلاً إن الحل يكمن في استدعاء الجيش والدولة لا داعش وجبهة النصرة.
وتساءل سماحته : أين قدمت هذه المجموعات أمناً للمنطاق التي تواجت فيها؟ لافتاً إلى أن في ما تشهده سورية افضل عبرة.
وطالب سماحته الفعاليات الدينية في كل من جبل محسن وباب التبانة بأن يصدروا فتاوى تحرم  قتال الجيش والتعرض له .
وأردف أن الدولة تعرف الكثير عن الشبكات التي تعمل على تفجير الوضع في لبنان، ولكنها لم تحرك ساكناً، مشدداً على ضرورة أن يجتمع مجلس الوزارء ويصدر اوامره الحاسمة لمنع التفجير قبل وقوعه، لا الاكتفاء بمحاولة المحاسبة بعد حصول الجريمة.
"شعوب المنطقة كلهم مهددون، وفي لبنان الكل مهدد أياً كان دينه أو مذهبته أو طائفته، لذلك علينا التفكير في كيفية انقاذ هذا الوطن"، قال سماحته.
قضية "مخطوفي اعزاز" تفتح قضية الامام الصدر وكل من لهم وضع مشابه
وعلى صعيد آخر، بارك سماحة الأمين العام لمحرري اعزاز الخواتيم الطيبة التي انتهت بها قضيتهم، شاكراً كل من ساهم بوصول القضية إلى هذه النهايات.  وأضاف: "هذه النهاية الطيبة لقضية مخطوفي اعزاز يثير فينا المسؤولية اتجاه كل من لهم وضع مشابه.. ومن ضمنها قضية المطرانين المخطوفين في سورية وكذلك كل اللبنانيين المختطفين في سورية ومنهم السيد حسان المقداد وغيره من اللبنانيين من عدة مناطق وصولا الى المصور اللبناني سمير كساب".
"عند عودة المخطوفين في اعزاز تحضرنا ذكرى وقضية الامام المغيب السيد موسى صدر وأخويه المفقودين الشيخ محمد يعقوب والصحافي عباس بدر الدين"، قال السيد نصر الله. وأشار إلى أن قضية الامام الصدر ورفيقيه هي قضية وطنية بامتياز، ولذلك فعلى الدولة أن تتحرك دون ان تكتفي بالجهود التي يبذلها الرئيس نبيه بري ووزير الخارجية عدنان منصور، بل يجب متابعة القضية بشكل جاد مع السلطات الليبية.
وأوضح بأن حزب الله تابع قضية الامام الصدر مع الإيرانيين، ثم تابع بأن هناك شخصين هما هناك عبدالله السنوسي الموجود في سجون ليبيا، والآخر موسى كوسى والذي يتجول في فنادق العواصم العربية، كلاهما عملا في المخابرات الليبية، وهما يعرفان مكان احتجاز الامام الصدر. ولفت إلى أن السلطات الليبية تحول دون التحقيق مع السنوسي حول هذه القضية، كما أن دولة تدعي صداقتها بلبنان تستضيف كوسى ولا تسأله عن القضية.
كما أكد على ضرورة فتح كل الملفات العالقة سواء مع العدو الصهيوني أو مع الشقيق السوري، لافتاً إلى قضية المفقودين ابان الاجتياح الاسرائيلي للبنان عام 1982 والأسرى ممن لازال مصيرهم مجهولاً اضافة إلى ملف الدبلوماسيين الايرانيين الأربعة، والتي يتحمل مسؤوليتها الاحتلال الاسرائيلي.
وقال السيد نصر الله إنه ينبغي تشكيل إطار جاد لمتابعة الملفات العالقة مع سورية، مؤكداً بان القيادة السورية جاهزة للوصول إلى نهاية طيبة فيما يتعلق بهذه الملفات.
ورأى سماحته أن انهاء ملف "مخطوفي اعزاز" يبرهن عن ان هناك دولة تحترم مواطنيها بغض النظر عن التقصيرات التي جرت، ورغم كل الخلافات المزايدات السياسية. ولفت إلى أن رفض المقاومة ترك الأسرى ورفات الشهداء للعدو كان للتأكيد على أننا بلد يحترم نفسه.
" كنا دائما نحمل همّ الاخوة المختطفين في اعزاز"، ولكن منذ اليوم الأول تبين أن هناك أمر غير واضح ولذلك كان قرار الحزب بعدم العمل في العلن، قال السيد نصر الله. ودعا القضاء اللبناني الى فتح ملف كامل عن هذه القضية لمعرفة الحقيقة كاملة في هذه القضية لأخذ العبرة ولاسقاط الاقنعة اذا كان هناك من اقنعة او خداع.
مستشفى الرسول (ص) احدى مؤسسات المقاومة التي واكبت جهادها
السيد حسن نصر اللهوكان السيد نصر الله بدأ حديث عن الذكرى 25 لتأسيس مستشفى الرسول الأعظم، فعبّر عن اعتزاز المقاومين بما قدمه الأخوة في المستشفى منذ التأسيس وحتى اليوم، مشيداً بحضورها الدائم في كل المراحل الصعبة.
وقال سماحته إن المؤسسة هي احدى مؤسسات المقاومة التي واكبت جهادها وجراحها وآلام الجرحى طوال كل سنوات المقاومة"، التي كانت "وفية لتوجيهات سيد المقاومة الاسلامية السيد عباس الموسوي فهي كانت ولا تزال تخدم الناس بأشفار العيون".
كما حيّا أمين عام حزب الله في كلمته مؤسس مستشفى الرسول (ص) العلامة السيد عيسى الطبطبائي، ومن بين العاملين فيها خصّ سماحته " الأخ المجاهد والجريح والشهيد الحي الدكتور ابراهيم عطوي حبيب المقاومة وطبيب المقاومة"، كما وصفه.

Les émigrés israéliens taxés de traîtrise à la cause sioniste


lundi 28 octobre 2013, par La Rédaction

Ils ont entre 25 et 40 ans. Célibataires ou en couple, avec ou sans enfants. Ils ont quitté Israël pour vivre à l’étranger. Ce sont des yordim, un terme qui, en hébreu, signifie littéralement "ceux qui descendent". Selon certaines statistiques, il y en aurait aujourd’hui 800 000 installés un peu partout dans le monde. Cette émigration a toujours existé et a toujours été dénoncée par les dirigeants israéliens en des termes très durs, comme Yitzhak Rabin qui, en 1974, parlait des yordim comme de "déchets", de "chiffes molles".
Et voilà qu’en cet automne 2013 la question a resurgi et créé la polémique. C’est la diffusion, il y a un peu plus d’un mois, par la chaîne 10 de la télé israélienne d’une série intitulée Les nouveaux yordim qui a lancé le débat. Quatre longs reportages sur de jeunes Israéliens installés en Europe ou aux États-Unis, décrivant leur nouvelle vie et expliquant les motifs pour lesquels ils sont partis d’Israël. Première et souvent seule motivation : la situation économique. Comme Moran, 32 ans, qui vit avec son mari et son jeune fils à Berlin : "En Israël, explique-t-elle, mon compte en banque était toujours dans le rouge. Ici, à Berlin, c’est fini. Je suis constamment et confortablement dans le vert. Berlin, ajoute-t-elle en riant, c’est pour moi le meilleur des comptes épargne."
À l’autre bout du monde, chez l’Oncle Sam, on retrouve Dorit et Zohar. Avant d’habiter dans le New Jersey avec leurs trois enfants, ils étaient à Eilat, la station balnéaire sur la mer Rouge, à la pointe sud du pays. Officier de carrière à l’armée, Zohar a décidé de se marier. Et c’est là que tout s’est gâté : "Quand ma femme et moi avons cherché à nous loger, nous avons vite réalisé qu’il nous serait impossible d’avoir en Israël quelque chose de décent à un prix raisonnable. Ici, dans le New Jersey, c’est possible !" Et, devant la caméra qui le suit alors qu’il vient de passer à la caisse pour payer un Caddy bien rempli, il ajoute : "Regardez, je viens de dépenser 233 dollars. En Israël, à quantité et produits égaux, cela m’aurait coûté deux à trois fois plus."
Moran, Zohar, Itaï, etc., tous l’affirment : c’est le coût de la vie qui les a décidés à partir. Et ce n’est pas l’étude comparative tout juste publiée par le quotidien populaire Maariv qui leur donnera tort. Il faut, en Israël, pour se payer un logement 138 salaires mensuels moyens contre 65 aux États-Unis, 64 en Grande-Bretagne ou 59 en Hollande. Quant à la part de l’alimentation dans le revenu moyen, elle est de 18 % en Israël, contre 9 % en Allemagne ou 10 % en France. Le tout alors que le salaire moyen israélien - 1 850 euros - est le plus bas en comparaison des États-Unis, de l’Allemagne, l’Irlande, la France, l’Espagne ou l’Australie.
Au coeur de la controverse, il y a aussi ce sondage publié dans le cadre de la série télé : une majorité de parents israéliens, 45 %, se déclarent prêts à soutenir leurs enfants s’ils décident d’aller vivre à l’étranger, 33 % affirmant qu’ils ne les encourageraient pas mais ne s’y opposeraient pas. Seuls deux Israéliens sur dix sont activement contre. Par ailleurs, 80 % des sondés ne voient pas dans l’émigration un phénomène illégitime. En écho, l’un des plus grands poètes israéliens, Nathan Zach, a donné sa bénédiction à ces jeunes Israéliens "qui doivent aller là où ils peuvent vivre le mieux". C’est la fin d’un tabou. Et, pour une partie de la classe politique, c’est insupportable.
Dans un post sur sa page Facebook, le ministre des Finances, le sémillant Yaïr Lapid, n’a pas attendu pour dénoncer les yordim : "Je n’ai pas de patience pour ceux qui sont prêts à jeter à la poubelle le seul pays qu’ont les juifs simplement parce que Berlin, c’est confortable..." Il s’est fait immédiatement "tacler" par des dizaines d’amis, dont certains lui ont rappelé qu’en son temps il était parti vivre aux États-Unis pour mener une carrière dans la communication. D’autres, des émigrants, affirmaient qu’ils rentreraient au pays les yeux fermés si le gouvernement menait une autre politique économique et sociale. À la petite phrase de Yaïr Lapid s’est ajoutée celle du directeur de la loterie nationale, un ancien général, qui les a qualifiés de traîtres.
Pour Shlomo Avineri, professeur de sciences politiques renommé, cela prouve une chose : les yordim n’ont pas le moindre sens des responsabilités citoyennes. D’un côté, ils abandonnent le difficile débat national israélien ; de l’autre, ils recréent une diaspora, tout en ne s’impliquant pas dans les affaires du pays où ils s’installent. Bref, pour monsieur Avineri, les nouveaux expatriés israéliens n’ont comme horizon que leurs petites aspirations personnelles ! À ces critiques, les nouveaux émigrants répondent : "Nous reviendrons lorsque le gouvernement changera de politique économique et sociale." Ambiance.

(28-10-2013 - Danièle Kriegel)

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25 octobre 2013

Lettre ouverte à François Hollande
Semer la sauvagerie dans nos pays
se retournera contre vous

Hassan Hamade


Le 6 juillet 2012, François Hollande présidait un sommet des Amis de la Syrie. Parmi les invités d’honneurs, on comptait plusieurs criminels contre l’humanité (c’est-à-dire ayant organisé l’exécution massive de personnes au seul motif de leur appartenance religieuse). Douze jours plus tard, il donnait l’ordre d’assassiner les membres du Comité syrien de Sécurité nationale et de donner l’assaut de Damas.
Mercredi 23 octobre 2013
C’est avec beaucoup d’assurance et de satisfaction que le président français, François Hollande, a reçu les Amis du Peuple syrien, le 6 juillet 2012. C’est avec orgueil qu’il leur a lu un discours, écrit pour lui par le département d’État et mal traduit en français. En quelques instants, il s’est converti en leader de l’opposition armée syrienne agitant le drapeau vert, blanc, noir de la colonisation française. Depuis, il ne perd aucune occasion de vouloir, d’annoncer, puis de renoncer à la guerre. Hassan Hamadé observe sa triste agitation.
Monsieur le président,
J’ai tenu à vous adresser par la présente une parole vraie, avec l’espoir qu’elle puisse être lue avec attention par votre Excellence. Cette parole émane d’une personne admirative du patrimoine culturel français, attachée à sa diversité et à sa richesse ; un attachement d’autant plus intense que, pour lui, le grand héritage des Lumières subit de nos jours, une véritable persécution. Ses nobles principes sont brutalement écartes de la vie publique, à commencer par ceux contenus dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, énoncée le 26 août 1789, en pleine Révolution.
C’est avant tout un héritage libre de part sa nature. Il forge, immunise et protège des êtres humains libres, tels que Dieu les a crées et voulus. Il porte en lui des valeurs humaines, sociales, qui ne peuvent être ligotées, ni refoulées dans les coulisses de la mémoire, sans que cela constitue un crime culturel contre l’humanité. Des valeurs résumées par le fameux triptyque, Liberté, Égalité, Fraternité, faisant de la Révolution française le flambeau et la boussole pour plusieurs peuples au monde et préparant le terrain à la naissance du système démocratique, en France et dans d’autres pays.
Hélas, ces valeurs sont exclues, remplacées par une culture visant à amadouer les gens, à les priver petit à petit de leurs acquis sociaux, à les porter à accepter l’injustice sociale, voire même l’esclavage masqué, préparant ainsi la naissance d’un homme quasi-robotisé, dépourvu de dignité, de sentiment et d’ambition.
Comment ne pas réagir face à ce contraste flagrant, révoltant, entre l’actuelle culture décadente et celle des Lumières, construite par des hommes libres qui n’ont pas hésité à annoncer leurs convictions devant le grand roi de France Louis XIII :
« Pour grands que soient les rois, ils sont ce que nous sommes,
Ils peuvent se tromper comme les autres hommes ».
Le Cid, de Pierre Corneille, 1637, soit un siècle et demi avant la Révolution française.
C’est cette même flamme de la liberté qui a porté le vrai philosophe Jean Paul Sartre à refuser, en 1964, le prix Nobel. Comme s’il prévoyait que ce prix allait être décerné à des politiciens tels Shimon Peres, commanditaire du massacre de Cana et père de la bombe atomique israélienne, ainsi qu’à d’autres de son genre avides de guerres d’agressions.
Je me contenterai de ces deux exemples, riches en symboles et en significations, sans oublier de saluer la mémoire de Voltaire, de Rousseau et d’autres phares de la culture franco-universelle, pionniers et contemporains.
Monsieur le président
Comment se fait-il que cet héritage fantastique n’a plus droit de cité dans les choix politiques actuels de la France ? Est-il possible qu’il en demeure ainsi ? Comment ne pas poser ces questions alors nous assistons à des transformations rapides dans le conflit en Syrie, dont vous êtes un des principaux intervenants étrangers, depuis sa conception et sa préparation par le camp militaro-politique auquel vous appartenez, sans jamais parvenir à influencer les choix décisifs. Ces transformations ainsi que que leurs répercussions et les indications dangereuses qu’elles portent, justifieraient une simple question : n’avez-vous donc pas pensé, ne serait-ce qu’un instant, à l’éventualité de voir votre principal allié, les États-Unis vous réserver une mauvaise surprise, récidivant sa perfidie de 1956 qui avait réduit en cendres les espoirs franco-britanniques de récupérer les propriétés coloniales nationalisées par le président Gamal Abdel Nasser ? Une volte face qui a facilité la défaite humiliante des deux ex-empires européens, remplacés par le fameux condominium soviéto-états-uniens avec l’entrée triomphale de Moscou sur la scène régionale etc..
Nul chef d’État ne peut se payer le luxe d’ignorer les leçons de l’Histoire. Elles doivent être prises en compte dans les analyses et les prévisions qui précèdent l’action dans les crises internationales.
Monsieur le président,
Vous avez fait preuve d’un enthousiasme étrange pour renverser militairement l’État syrien. Vous étiez même prêts à participer à une vaste offensive de l’Otan, sous le prétexte de la nécessité de trancher à tout prix, d’autant que vos alliés sur le terrain se montraient incapables d’arriver au but. N’avez-vous pas remarqué que ces massacres, perpétrés depuis plus de deux ans et sept mois, ne sont pas moins que la destruction totale de la Syrie en tant qu’État et société ? Une question clé se pose ici : renverser un régime que vous décrivez des plus despotiques au monde, justifierait-il la destruction du pays en entier pour le transformer en un vaste cimetière ? Quel est donc ce système démocratique qui naîtra des cimetières ?
Vous avez manifesté une très ferme détermination à engager l’Otan dans une guerre d’agression contre la Syrie au motif que « le régime » utiliserait des armes chimiques. Soit. Vous avez approuvé a priori la décision US, annoncée publiquement, de recourir pour cette expédition « punitive » à des missiles de croisière Tomahawk. Cependant, nous savons d’après l’expérience irakienne, que les États-Unis, utilisant une technique française, les équipent d’ogives couvertes d’uranium appauvri et ce pour deux raisons.
La première c’est le besoin de se débarrasser d’une partie de l’énorme stock d’uranium appauvri en le vidant sur des pays destinés à être détruits, sans tenir compte des conséquences catastrophiques que cela pourrait avoir sur l’environnement et la santé des générations à venir des peuples cibles.
La deuxième raisons est économique. Car les armes à uranium appauvri ont une capacité de destruction et de pénétration des blindages nettement supérieure aux armes conventionnelles. L’effet direct de ce procédé permet une réduction substantielle des coûts et des dépenses de la guerre. Les États-Unis ont ainsi utilisé, lors de la guerre de destruction de l’Irak en 2003, plus de 2 800 tonnes d’uranium appauvri, selon les témoignages précis d’experts internationaux réputés pour leurs compétences scientifiques et leur intégrité morale, tels qu’Hans Christopher Van Spoonek ou Denis Halliday.
La morale de cette histoire : vous êtes résolument opposé à l’extermination des populations en Syrie par des armes chimiques, mais vous ne trouvez pas d’inconvénient dans leur extermination par les armes nucléaires ! Étrange est vôtre logique.
Comme vous le constatez, Monsieur le président, j’évite d’avancer une quelconque opinion quant à la véracité des accusations que vous portez sur l’usage d’armes chimiques par l’État syrien. Cependant, il m’est extrêmement difficile d’ignorer les affirmations du juge international, Carla Del Ponte. La magistrate a déterminé, preuves à l’appui, la responsabilité directe des opposants armés dans l’utilisation d’armes chimiques contre des civils à Khan Al-Assal. Je ne conteste pas la sincérité de vos accusations parce que vous insistez toujours pour ignorer les massacres commis par les terroristes, vos alliés. Depuis plus de deux ans et sept mois, l’Otan n’en a dénoncé aucun. Pas même un seul. Ce comportement, pour étrange qu’il puisse paraître, s’inscrit dans la logique qui guide les choix du commandement de l’Alliance atlantique dans la confrontation internationale qui se déroule en Syrie. Votre camp procède au ramassage des « djihadistes »(d’Al-Qaïda et de ses dérivés) et à leur transfert vers la Syrie. Il se charge de leur fournir les armes sophistiquées et la logistique nécessaire à l’accomplissement de leurs missions destructrices. Aujourd’hui, les masques sont tombés. Ce n’est que par respect pour votre prestigieuse fonction présidentielle que je m’abstiendrai de tout commentaire des déclarations compromettantes d’officiels français de haut rang, tels par exemple les dires de votre ministre des Affaires étrangères (dont le génie, les compétences et les performances diplomatiques ne peuvent passer inaperçus). Selon lui, « Les gars d’Al-Nosra font du bon boulot sur le terrain ». Cette déclaration, déjà gravée dans les Annales de ce conflit, est certes antérieure à l’annonce officielle de la fusion de leurs structures organisationnelles avec celles d’Al-Qaïda en Mésopotamie, mais bien ultérieure à de multiples massacres perpétrés par « Al-Nosra » dans différentes régions de Syrie.
Monsieur le président,
Pour comprendre la politique d’un pays il faudrait tout d’abord avoir ne serait-ce qu’un simple aperçu de son patrimoine culturel. Partant de ce principe, j’ai tenu à évoquer le patrimoine culturel français et son rôle déterminant dans le façonnage de la démocratie française et dans le rayonnement de vôtre pays. Mais, comme je l’ai évoqué plus haut, ce patrimoine se trouve, hélas, persécuté. Pourquoi en est-il ainsi ? Tout simplement parce que, de nos jours, il n’a plus droit de cité, ni dans la vie publique ni dans les choix diplomatiques. Il suffit simplement d’observer, de près, les modalités du fonctionnement des médias pour se rendre compte que la culture prédominante dans ce milieu est quasiment réduite à des stéréotypes dont l’unique mission est de lancer des campagnes de propagande en faveur du bellicisme états-unien et de ses entreprises guerrières sur la scène internationale.
Justifier les « guerres d’agressions » et le « chaos constructeur », dont les théories sont mises en place à Washington par « les princes de l’obscurité », tel semble-il est la principale mission politique des « grand intellectuels » qui monopolisent vos écrans. Terrible fracture entre aujourd’hui et hier. André Malraux fut le philosophe et le penseur le plus proche de l’esprit et du cœur du général De Gaulle. Permettez-moi, Monsieur le président, de vous poser une question qui pourrait paraitre naïve : quel est le philosophe ou le penseur le plus proche de votre esprit et de votre cœur ? Est-ce Bernad-Henri Lévy, Alain Alain Finkielkraut ou d’autres parmi les fervents thuriféraires des guerres de l’Otan ? Des « intellectuels » qui défendent un concept politique visant, conformément aux directives de Washington et d’Israël, à « semer la sauvagerie » (selon l’expression du penseur libanais Youssef Aschkar) dans nos pays, avoisinants l’Europe. Des « intellectuels » qui ne réalisent pas qu’en implantant la sauvagerie dans nos terres, c’est à l’Union européenne qu’il font le plus grand tort. Des « intellectuels » monopolisant les médias et les transformant, avec l’aide des patrons du monde de la finance et des complexes militaro-industiels, en outils de terrorisme, menaçant quiconque oserait exprimer son refus de se soumettre au diktat de la « pensée unique ».
Comme vous le savez bien, la « pensée unique » est une rhétorique idéologique, injuste de nature, qui mène la plupart du temps aux pires aboutissements. Dans le livre de Youssef Aschkar, intitulé La Mondialisation de la terreur [1], il apparait clairement que « ce qui se passe actuellement dans la Méditerranée et ce qui pourrait s’y passer est dangereux, abominable et destiné à l’être encore d’avantage si l’on permet à cette percée idéologique monstrueuse avec toutes ces facettes, de conduire cette opération qui consiste à "semer la sauvagerie" au point de non-retour, où tous les partenaires de la Méditerranée, en premier les Européens, découvriront trop tard qu’ils sont en face d’un courant incontournable et devant des dégâts et des dommages à jamais irréparables ».
Excusez-moi si j’ai utilisé le terme « terrorisme » en évoquant vos médias qui incitent à « semer la sauvagerie » et à mener des guerres offensives contre nos pays. Et je ne suis pas le seul à le dire. Votre prédécesseur, le président Nicolas Sarkozy a reconnu cette réalité lorsqu’il s’était plaint durant sa dernière campagne électorale d’être devenu la cible du « terrorisme du système médiatique ». C’est un aveu, qui sert désormais de référence, une confirmation que vos média exercent le terrorisme. Des médias terroristes. Le président Sarkozy va même jusqu’à évoquer l’existence d’un « système » médiatique terroriste. Et comme vous le savez, Monsieur le président, le terme « système » dans ce contexte porte une connotation fort péjorative, car il englobe également la propagande du « discours unique » qui est loin d’être une attribution des démocraties.
Cette opinion, fort précise, converge avec la vôtre, Monsieur le président, voire même la complète. Comment ? Vous avez, Monsieur le président, proclamé de vive voix lors de la même campagne électorale, dans un discours que vous avez prononcé en janvier 2012 à l’aéroport du Bourget : « J’ai un adversaire, et mon adversaire n’a ni visage ni adresse, ni parti politique, il ne se porte pas candidat aux élections, mais c’est lui qui gouverne. C’est le monde de la finance ».
Vous avez fort raison, Monsieur le président. Vos paroles sont très claires. Le pouvoir réel dans votre pays ne réside plus dans les institutions constitutionnelles du « Pouvoir ». Le temps, à ce qu’il parait, est devenu celui de la post-démocratie. C’est l’ère de « l’oligarchie », le pouvoir de la finance. D’ailleurs le « néolibéralisme », qui est la forme la plus brutale du capitalisme déchaîné, ne peut coexister avec les systèmes démocratiques. Le néolibéralisme enfante des dictatures proclamées ou camouflées. Nous ne sommes donc pas étonnés de voir les médias érigés en « système » terroriste, sachant qu’ils appartiennent en majorité aux grands capitaux, aux complexes militaro-industriels et au monde de la finance. Ceci étant, il est normal que leur vocation devienne l’implantation de la sauvagerie, non seulement dans nos pays, mais dans les vôtres aussi… Pouvons-nous par exemple reprendre les mots de Pierre Corneille sur les erreurs des rois et remplacer le vocable « rois » par « néolibéralisme » ? … ou employer le mot « Israël » à la place « des « rois » ?
Nous sommes devant plusieurs éléments qui constituent le grand puzzle de la scène globale, dans votre pays comme dans le nôtre et dans le monde entier. Ce paysage est réel. Il ne peut être éclipsé, ni rendu crédible par les prétextes avancés pour détruire un pays en entier : tuer ses habitants, éradiquer sa société, ses fondements économiques, culturels, environnementaux et existentiels, tout en y semant la sauvagerie pour le « renvoyer à l’âge de la pierre » comme le répètent, en toute arrogance, sans jamais être critiqués, les dirigeants des États-Unis et d’Israël quand il s’agit de faire souffrir nos pays. Y a-t-il un terrorisme plus terrible que d’anéantir des peuples et des pays entiers pour les renvoyer à « l’âge de la pierre » ?
N’est-ce pas l’apogée du terrorisme que de soumettre les peuples de Syrie, du Liban et de Palestine — durant trois mois — aux menaces d’une guerre de destruction massive, par des missiles de croisière qui rappellent la destruction de l’Irak avec les mêmes armes à l’uranium appauvri ?
Monsieur le président, si vous aviez visité, la Syrie, le Liban ou la Palestine, et aviez eu des contacts directs avec ses peuples, vous auriez rencontré un chauffeur de taxi qui vous aurait récité des poèmes de Victor Hugo. Je vous demande, vous qui êtes si enthousiaste pour la destruction de nos pays : avez-vous lu de votre vie, l’ouvrage d’un seul intellectuel syrien ?…
Monsieur le président,
Je vous invite à envoyer une invitation à la grande chercheuse, Hoda Abdel Nasser, pour qu’elle vous présente les précieuses lettres échangées entre son père, le président Jamal Abdel Nasser, et le général De Gaulle. Ce serait peut-être un moyen pour vous de vous soigner de cette « prurite belliqueuse » qui atteint certain chefs d’États. D’autant que Washington a brusquement fait volte-face, sans prendre votre avis, comme lors de l’agression tripartite contre Suez. Je vous conseille également de lire 1956, Suez, un ouvrage écris par l’ancien ministre français des Affaires étrangères, le diplomate chevronné Christian Pineau.
Croyez-moi, Monsieur le président, seul la culture est capable de stopper l’avancée de cette stratégie diabolique visant a implanter la sauvagerie et à renvoyer nos pays à « l’âge de la pierre ».
Monsieur le président, je vous prie de bien vouloir prendre en considération cet humble conseil provenant d’un allié de l’opposition démocratique syrienne, qui a refusé, dès le début, la militarisation de l’opposition, l’argent corrompu des pays du Golfe, vos ingérences destructrices et le maintien en place du régime au pouvoir. Je parle de l’opposition démocratique que vous-même avez refusé d’écouter, bien que nul en Syrie ne doute de sa sincérité.
Je réitère mes remerciements pour toute l’attention que vous pourriez réserver à cette parole vraie car elle tient à la sauvegarde des relations de respect et d’amitié entre nos pays et la France.
As Salam Aleiqom (La paix soit avec vous).
[1] Ouvrage disponible en arabe uniquement.

Hassan Hamade
Hassan Hamade Penseur et polémiste libanais. Membre du Conseil national de l’audiovisuel du Liban. Depuis sept ans, il commente chaque semaine l’actualité politique sur la chaîne de télévision satellitaire NourSat avec le philosophe P. Georges Rahme. Leur émission, Tribune libre, rassemble en moyenne 40 millions de téléspectateurs.

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CC BY-NC-ND).

21 octobre 2013

Study Shows Palestinian Authority Corruption ~ by @StephenLendman

by Stephen Lendman | Stephen Lendman Blog | Oct 19, 2013



Palestinians under PA governance are ill-served, abused, lied to, exploited and otherwise mistreated.


Illegitimate president Mahmoud Abbas is a longtime Israeli collaborator. Betrayal pays well. He amassed a personal fortune.


It’s stashed in overseas bank accounts and other investments. Reportedly he’s worth hundreds of millions of dollars. It’s stolen money.


He enriched himself throughout his tenure. He has secret land deals. He helped his sons become millionaires.


A July 2012 House Foreign Relations Committee investigated chronic PA corruption.


Testimony given said fraud and other venal practices “within the Palestinian political establishment have been endemic for decades.”


“Reports suggest that Palestinian President Mahmoud Abbas, like his predecessor, Yasser Arafat, has used his position of power to line his own pockets as well as those of his cohorts and cronies, including his sons, Yasser and Tarek.”
The Palestine Investment Fund (PIF) was established to serve all Palestinians. Abbas “asserts complete control.” He appoints cronies as board members. He rejects requested audits.


US taxpayer funds were stolen. Accountability is absent. Operations are opaque. Transparency doesn’t exist. Rampant corruption is endemic.


PA officials enrich themselves at the expense of their own people. Abbas and his sons profited most of all.


Legitimate governance is impossible with him in charge. Embezzlement and other corruption forms are standard practice.


On October 16, Maan News headlined “PA misspent over $3 billion of EU aid.” It cited a European Court of Auditors (ECA) study. More on that below.
ECA audits EU finances. It aims to improve European financial management. It’s to insure taxpayers get maximum value for their money.


It does so by auditing individuals, organizations, and entities handling EU funds. It does it by examining and investigating other nations receiving EU aid. It conducts spot checks.


It submits reports to the European Commission and member state governments.
It has no legal powers of its own. If fraud or other irregularities are found, the European Anti-Fraud Office (OLAF) is notified.


ECA works closely with PA officials. It does so based on Interim Association Agreement on Trade and Cooperation (AATC) authority. It’s the largest Palestinian donor.


AATC dates from July 1997. Its objectives are to:


  • provide an appropriate framework for comprehensive dialogue;
  • develop close relations between the Parties;
  • establish conditions for progressive trade liberalization;
  • foster development of balanced economic and social relations through dialogue and cooperation;
  • contribute to the social and economic development of the West Bank and Gaza;
  • encourage regional cooperation;
  • facilitate peaceful coexistence as well as economic and political stability; and
  • promote cooperation in other areas of reciprocal interest.


In 1971, European Community aid to Palestine began. Early efforts went through UNRWA (UN Relief and Works Agency). It was earmarked for Palestinian refugees.


In 1993, an international Ad Hoc Liaison Committee donor  mechanism was established. Since 1994, EU member states  provided hundreds of millions of euros in annual aid.


Until the September 2000 second Intifada, it focused largely on development. Thereafter, it directly supported PA budgetary needs. It did so to stimulate economic growth. It addressed urgent humanitarian needs.


In 2006 and 2007, considerable aid went through the Temporary International Mechanism (TIM). It was earmarked for direct Palestinian people aid.


On February 1, 2008, the European Commission launched PEGASE. It channels help to the PA. It does so for reform and development priorities.


It provides aid for recurrent expenditures. Other funds go for investments. Doing so reflects gradually shifting from emergency assistance to longer-term priorities.


A significant part of EC aid is funded through the European Neighborhood and Partnership Instrument (ENPI).
The EC’s External Relations Directorate-General is responsible for handling financial aid. It does so by identifying priorities. It proposes budgetary amounts accordingly.


Based on information it provides, the EC’s Europe-Aid Cooperation Office establishes financing plans. It manages projects that follow. It does so throughout their implementation.


Humanitarian aid is handled by the EC’s Humanitarian Aid Office. EC Technical Assistance Office officials implement most EC West Bank and Gaza help.


Maan News cited an October 13 London Sunday Times report. It discussed 1.95 billion pounds (around $3.13 billion) of lost EU Palestine aid. It said:
From 2008 to 2012, “BILLIONS of euros in European aid to the Palestinians may have been misspent, squandered or lost to corruption, according to a damning report by the European Court of Auditors, the Luxembourg-based watchdog.”


An unpublished ECA report said Brussels had little control over how funds were used, misused or otherwise directed.


EU investigators cited “significant shortcomings” in funds management. ECA complained about inadequate measures to mitigate “corruption of funds not being used for their intended purpose (and other) high-level” risks.


An ECA spokesman said a final report will be published by yearend. A 2012 Jerusalem Media and Communications Center poll showed 82.3% of Palestinians believe the PA is rife with corruption.


In January 2012, Transparency International (TI) said:
From inception, the PA “faced major internal and external threats and challenges (affecting) its efforts to develop and implement effective anti-corruption policies.”


Inadequate “access to information law also prevents civil society organizations and the media from fully playing their watchdog role.”


TI calls “wasta” (favoritism) the most common form of PA corruption.
In 2012, the Coalition of Accountability and Integrity said the Palestinian public sector was susceptible to corruption.


Its annual report discussed rampant ongoing practices. It cited the absence of an official framework by which conflicts of interest are determined and addressed.


Mechanisms don’t exist to do so. Graft, embezzlement, money laundering, forgery, breach of trust, and other forms of corruption are commonplace. No one is help accountable. Grand theft goes unpunished.


Palestinians don’t trust Abbas and other high-level PA officials. A 2012 US House Foreign Affairs Committee accused them of “chronic kleptocracy.”


It notably cited Abbas and his family members. According to Transparency Palestine’s Azmi Shuaibi, TP is investigating 29 PA officials for fraud, money laundering and other forms of corruption.
Ordinary Palestinians suffer at their expense. They profit by serving as Israel’s enforcer. They target their own people. They brutalize them.


They ill-serve them. They benefit hugely by doing so. Who said crime doesn’t pay? Betrayal pays well in Palestine.


Stephen Lendman lives in Chicago. He can be reached at lendmanstephen@sbcglobal.net.


His new book is titled “Banker Occupation: Waging Financial War on Humanity.”


Visit his blog site at sjlendman.blogspot.com.
Listen to cutting-edge discussions with distinguished guests on the Progressive Radio News Hour on the Progressive Radio Network.
It airs Fridays at 10AM US Central time and Saturdays and Sundays at noon. All programs are archived for easy listening.



Still living in fairy-tale-land about Israel?

Time to wake up: The Map of the “Greater Israel” even is hammered on the currency:

All facts at Storify continuously updated. Read what Israeli ‘leaders’ have said and done even before (peace) talks and how their actions contradict the reality and ugly facts which they try to hide from you:
You can forget all details.
Save yourself time.
It is only about Ethnic Cleansing
of Palestine

Israel. Not looking for Peace. Nor Talks. But this…
The No-State Solution for Palestine

20 octobre 2013

Aidez-nous à faire taire le bruit des bottes fascistes en France : une jeune rom kosovar expulsée à l'école... un jeune arménien de 19 ans renvoyé dans son pays... demain, à qui le tour ???

signez la pétition ci-jointe svp

http://www.avaaz.org/fr/petition/Retour_de_Leonarda_arretee_et_expulsee_pendant_une_sortie_scolaire/?fbdm

19 octobre 2013

Deux ans déjà que Mouammar Kadhafi a été lâchement assassiné à Misrata.


20 octobre 2013 . Deux  ans déjà que Mouammar Kadhafi a été lâchement assassiné à Misrata.
 Ginette Hess Skandrani
Après huit mois d’une terrible résistance du peuple libyen, l’armada mise en place sous direction de l’OTAN a fini par l’avoir. Il est mort rn héros comme nombre d’Africains de Lumumba à Sankara et bien d’autres encore.
 
Nulle part, suite à ce printemps arabe impérialiste dont tous les médias sionistes nous ont rabattu les oreilles, la démocratie n’a vu le jour. Bien au contraire, en Libye, le désordre, la pagaille, la guerre civile et l’affrontement entre les tribus et les clans perdure.
En   Tunisie, l’implosion entre En Nadha au pouvoir les laïcs à l’affut et les salafistes en embuscade risque d’avoir lieu à tout moment.
En Egypte, pays ou l’économie est déficient et la démographie galopante, les militaires ont pris le pouvoir mais ne sont toujours pas indépendants, encore moins autonomes dans leurs décisions. La Syrie, à qui ils veulent imposer la démocratie  en armant des bandes salafistes surnommées rebelles continue toujours à résister.
 
La Jamahiriya libyenne était  un pays florissant et souvent cité en exemple. Les ressources étaient redistribuées, les diverses religions étaient respectées, les femmes étaient largement représentées dans les institutions sociales, culturelles et politiques.
Les Africains y étaient bien accueillis, ils n’avaient pas à fuir sur des barques de fortune pour venir s’écraser aux pieds de cette Europe forteresse.
Qu’en reste-t-il maintenant ?
Ceux qui comme Sarkozy et BHL ont voulu détruire ce pays rn inventant de gros mensonges afin d’entraîner la Communauté internationale dans leur complot sioniste  ont réussi.
Qui va en payer le prix ?
J’en profite pour rendre hommage à un grand Africain, qui restera dans l’histire de ce continent
Il est parti mais ses idées sont restées et continuent à essaimer en Libye et dans toute l'Afrique. La résistance verte avance et reprendra bientôt sa place
Ginette Hess Skandrani