Aurélie Philipetti : choisit le camp des fascistes de la Ligue de Défense Juive (LDJ)
Les personnes qui se sont déplacées hier dimanche pour visiter l’exposition d’Ahlam Shibli, au Musée du Jeu de Paume dans le Jardin des Tuileries à Paris, ont trouvé ses portes fermées, la LDJ ayant annoncé une « descente » sur le musée ce jour là !
Ainsi ce gouvernement de lâches, cette ministre de la Culture qui se couche quand les chiens du lobby israélien aboient, n’ont pas été en mesure de protéger l’accès à cette exposition ?
Nous ne payons pas assez d’impôts pour que la culture soit respectée ? Ou bien s’agit-il de faire plaisir au CRIF et consorts ? Ou encore M. Valls et Mme Philipetti ont peur des bandes armées de la LDJ ? Alors qu’ils les interdisent !
C’est une honte !
Alors, la LDJ n’a qu’à annoncer un « raid » tous les jours, et on fermera le musée définitivement ?
Et quand on pense que ce sont des militants de la liberté et des droits de l’homme que le gouvernement poursuit en justice pour « entrave » quand nous nous contentions de distribuer pacifiquement des tracts aux consommateurs pour expliquer pourquoi il n’est pas éthique d’acheter des produits de l’occupant israélien !
C’est assez incroyable.
Le gouvernement français est minable : il encourage le terrorisme, l’intimidation et les menaces de ceux qui provoquent des alertes à la bombe, envoient des menaces de mort et harcèlent la direction du musée.
Nous rappelons que l’exposition de la photographe palestinienne Ahlam Shibli esrt exposée au Musée du Jeu de Paume à Paris jusqu’au 1er septembre, que c’est une exposition magnifique et très instructive, et qu’il faut aller la voir !
Nous sommes allés visiter cette exposition, et nous en sommes revenus bouleversés. Elle est passionnante et non réservée à des militants. Les visiteurs de tous âges et de tous milieux qui en prenaient connaissance, et profitaient des explications très intéressantes de la guide du Musée, n’ont pas émis la moindre critique, n’ont pas été choqués par une seule photographie. Ils étaient au contraire favorablement impressionnés par la beauté des photos,les réflexions et interrogations qu’elles suscitent sur divers problèmes, dont :
- celui de l’exil et de la notion de foyer. Toujours intéressée par les précarités, les déracinements, les transplantations, Ahlam Shibli nous présente, dans la série « Maison d’enfants » des orphelins ou enfants abandonnés polonais qui recréent là un monde à eux. Elle traite par ailleurs des homosexuels hommes et femmes qui ont dû fuir leurs pays, le plus souvent musulmans, où ils ne pouvaient assumer leurs choix de vie.
- la résistance à l’occupation pendant la deuxième guerre mondiale et l’engagement dans des luttes de conquêtes coloniales, par les mêmes personnes, en Corrèze, avec des lieux célébrant les deux à la fois et au même endroit !
- et la manière dont les Palestiniens tentent de conserver leur dignité, qu’ils soient en prison ou dans des camps de réfugiés à Naplouse, sous occupation. Comment ils tentent, au milieu de la mort constamment présente, et de la négation de leur histoire, de leur liberté, de conserver la mémoire de leurs proches, ces martyrs tués en combattant l’armée d’occupation, à un check-point, ou en commettant des attentats suicide, signes d’un désespoir tel que leur vie ne leur semblait plus présenter la moindre utilité.
Les visiteurs normalement constitués, et surtout honnêtes, comprennent bien que le travail d’Ahlam Shibli est, non pas une apologie du terrorisme comme le lobby israélien voudrait le faire croire, mais une réflexion sur la manière dont les hommes réagissent face à l’absence ou à la destruction de leur foyer, et s’adaptent aux contraintes qui en résultent.
AGIR :
Il faut impérativement dire à notre ministre de la Culture ce que nous dénonçons sa complaisance vis à vis des terroristes, de ceux qui n’ont qu’une seule culture, celle de la violence et de l’intolérance :
ET QUE NOUS REFUSONS QUE CES TERRORISTES EMPÊCHENT L’OUVERTURE DU MUSEE, CE QUI EST UN SCANDALE !
Aurélie Philipetti : sp.ministre@culture.gouv.fr
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