Le discours d'Assad entre victoire et défaite
Dr Amer SABAILEH_
Beaucoup
s'interrogent sur le secret de la puissance qui caractérise le discours
du président syrien. Les pays hostiles à la Syrie ont été surpris par
la fermeté montrée par Assad, ce fut aussi le cas dans certains couloirs
des Alliés. Il était supposé que cette lettre comporte un appel à une
grande partie de l'opposition de s'engager dans le projet de transition
politique en Syrie.
Pourquoi Assad a-t-il parlé ainsi?
Cinq données de base ont poussé le président syrien à adopter un ton élevé dans son pouvoir.
Premièrement: Les données militaires récentes qui sont venues dans le contexte de la bataille de Daria et les réalisations faites par l'armée syrienne sur le terrain. Cela a incité l'opposant syrien Haytham Manna à considérer l'ensemble du discours comme une saisie de l'opportunité des succès militaires obtenus par l'armée syrienne.
Deuxièmement: Le dernier rapprochement russo - américain concernant la vision commune de la solution en Syrie, et la généralisation de la conviction dans les deux pôles du monde sur la nécessité de suivre une feuille de route claire pour le changement, en commençant dans tous les cas par faire cesser la violence en Syrie. Il est intéressant ici de faire attention aussi à l'évolution récente des positions saoudiennes et égyptiennes. il semblait évident à travers des déclarations qui ont suivi une rencontre du ministre égyptien des affaires étrangères et le ministre Saoud al-Faisal que les deux parties ont considéré que la question du départ d'Assad était une affaire intérieure syrienne. Cela peut répondre aux questions qui tournaient autour la non mention de la part du président syrien de Arabie saoudite quand il a parlé du rôle des ennemis de la Syrie, comme cela a été le cas dans le passé.
Troisièmement: La préoccupation mondiale de l'émergence du Front Al-Nosra comme une alternative possible qui contrôlerait la Syrie en cas de chute du régime, chose qui a été utilisée par ce dernier avec diligence pour redessiner la forme de l'opposition armée en Syrie. L'entrée du front d'Al-Nosra sur la ligne de la révolution sur le terrain frappe les exigences légitimes de la révolution syrienne du droit à une vie digne, et de l'ouverture et de la liberté démocratique.
Quatrièmement: l'incapacité de l'opposition syrienne soutenue par les Américains à offrir un programme politique clair, qui puisse être attrayant pour toutes les couches de la population syrienne, de sorte qu'il soit présenté comme une alternative véritable et réaliste du système actuel. Cet échec pourrait conduire la coalition de l'opposition, dans sa forme actuelle, sur le même chemin que les modèles précédents de l'Assemblée Nationale au Conseil d'Istanbul. Même l'Amérique, qui est le soutien officiel de la coalition, a dû récemment dénigrer ses dirigeants en raison de leur incapacité à produire une opposition viable et qui a de la vitalité. Le modèle «islamiste» calcifiant qui a dominé la coalition et ses dirigeants a contribué à la baisse de la capacité de cette formation d' opposition sur le plan de l'attrait politique et de la production, malgré les chances en or offertes par les Américains, selon les mots de l'ambassadeur Robert Ford. Ajouté à cela, la relation très tacite et intime de la Coalition avec le front d'Al-Nosra qui a forcé Washington à le mettre sur la liste du terrorisme récemment. Pas seulement les Etats-Unis, puisque des proches d'Al Ibrahimi ont souligné la déception de l'émissaire de l'ONU et la sensation de frustration dues au comportement et à la mentalité de la Coalition de l'Opposition, dans laquelle Al-Ibrahimi n'a pas trouvé un véritable partenaire pour une solution politique, et c'est ce qui a sans doute renforcé la position du régime politique dans ses rapports avec les lui.
Cinquièmement: L'entrée de la question des réfugiés palestiniens dans la crise en Syrie après les événements du camp de réfugiés de Yarmouk, ce qui pourrait ouvrir les portes d'un conflit régional, et donc la possibilité de déstabiliser la situation dans tous les pays d'accueil, de la Jordanie au Liban et ses conséquences pour la Cisjordanie et la bande de Gaza. Le règlement de la question palestinienne ne peut pas être fait avant un règlement politique en Syrie, ce qu'a pu exploiter le régime en Syrie à son propre avantage, contrairement à la volonté de ses ennemis qui ont essayé de l'utiliser contre lui a travers des tentatives de faire entrer les palestiniens dans la ligne du conflit, afin d'accélérer sa chute.
Pourquoi Assad n'a-t il-pas gagné ?
Bien que les cercles du régime syrien insistent sur la description du récent discours de "discours de victoire", mais cette victoire, selon de nombreux analystes, n'est pas complète. Il manquait au discours la catégorisation de l'opposition. Le discours a traité tout le monde avec le même rejet et mépris, il n'a pas mentionné de l'opposition nationale syrienne qui n'est pas tombée dans le projet du sang et l'alliance "turco-qatarie", et n'a pas abordé le rôle national et responsable joué au cours des deux dernières années. Et par conséquent, ne pas apprécier le rôle national de ces forces est une erreur stratégique qui peut servir à affaiblir la position du système entre les alliés aussi. La réforme et la vision réformiste ont besoin de partenaires sur le terrain, et ne pas reconnaître ces forces peut faire tout perdre au régime, et donc tout changement dans les données internationales et régionales peut transformer le «discours de victoire" au "discours de la défaite".
La question n'est pas de choisir un endroit civilisé comme l'Opéra pour prononcer le discours, ce n'est pas l'accès du Président au centre de Damas alors que des chaines satellitaires diffusent des images de la chute de Damas. Le problème n'est pas le choix des mots de la force, et d'envoyer des messages à l'intérieur et à l'étranger. Ce qu'il fallait, c'est de fournir une vision réaliste et une solution complète et la sélection des partenaires politiques parmi les réformateurs nationaux, la réorganisation de la maison syrienne à travers des mesures réelles sur le terrain. Sans elles, il n'est pas possible pour la Russie ni pour les pays du BRICS, ni pour Al-Ibrahimi ni pour l'Organisation des Nations-Unies dans son ensemble de faire un pas vers un règlement politique capable de produire un état de transition politique, et de construire un projet démocratique syrien qui sauverait ce qui reste de l'État. Mais malheureusement, ces hoquets ont fait que même l'émissaire de l'ONU, la personne la plus optimiste pour une solution politique exprime sa déception du discours d'Assad, où il a déclaré dans une interview à la BBC: "Je crains que ce qui a été soulevé ne soit qu'une répétition des initiatives antérieures qui n'ont pas réussi dans la pratique. .. en fait ce n'est pas différent et peut-être plus sectaire qu' unilatérale."
Les opportunités diminuent, et les solutions qui ne prévoient pas la volonté du peuple sont des solutions inutiles et inacceptables. C'est pour ça que Al-Ibrahimi a attentivement sélectionné ses mots dernièrement: Le temps des réformes offertes par le haut est révolu. Les gens veulent avoir leur mot à dire sur la façon dont on les gouverne et ils veulent dessiner eux-même leur propre avenir.
Dr Amer SABAILEH
Pourquoi Assad a-t-il parlé ainsi?
Cinq données de base ont poussé le président syrien à adopter un ton élevé dans son pouvoir.
Premièrement: Les données militaires récentes qui sont venues dans le contexte de la bataille de Daria et les réalisations faites par l'armée syrienne sur le terrain. Cela a incité l'opposant syrien Haytham Manna à considérer l'ensemble du discours comme une saisie de l'opportunité des succès militaires obtenus par l'armée syrienne.
Deuxièmement: Le dernier rapprochement russo - américain concernant la vision commune de la solution en Syrie, et la généralisation de la conviction dans les deux pôles du monde sur la nécessité de suivre une feuille de route claire pour le changement, en commençant dans tous les cas par faire cesser la violence en Syrie. Il est intéressant ici de faire attention aussi à l'évolution récente des positions saoudiennes et égyptiennes. il semblait évident à travers des déclarations qui ont suivi une rencontre du ministre égyptien des affaires étrangères et le ministre Saoud al-Faisal que les deux parties ont considéré que la question du départ d'Assad était une affaire intérieure syrienne. Cela peut répondre aux questions qui tournaient autour la non mention de la part du président syrien de Arabie saoudite quand il a parlé du rôle des ennemis de la Syrie, comme cela a été le cas dans le passé.
Troisièmement: La préoccupation mondiale de l'émergence du Front Al-Nosra comme une alternative possible qui contrôlerait la Syrie en cas de chute du régime, chose qui a été utilisée par ce dernier avec diligence pour redessiner la forme de l'opposition armée en Syrie. L'entrée du front d'Al-Nosra sur la ligne de la révolution sur le terrain frappe les exigences légitimes de la révolution syrienne du droit à une vie digne, et de l'ouverture et de la liberté démocratique.
Quatrièmement: l'incapacité de l'opposition syrienne soutenue par les Américains à offrir un programme politique clair, qui puisse être attrayant pour toutes les couches de la population syrienne, de sorte qu'il soit présenté comme une alternative véritable et réaliste du système actuel. Cet échec pourrait conduire la coalition de l'opposition, dans sa forme actuelle, sur le même chemin que les modèles précédents de l'Assemblée Nationale au Conseil d'Istanbul. Même l'Amérique, qui est le soutien officiel de la coalition, a dû récemment dénigrer ses dirigeants en raison de leur incapacité à produire une opposition viable et qui a de la vitalité. Le modèle «islamiste» calcifiant qui a dominé la coalition et ses dirigeants a contribué à la baisse de la capacité de cette formation d' opposition sur le plan de l'attrait politique et de la production, malgré les chances en or offertes par les Américains, selon les mots de l'ambassadeur Robert Ford. Ajouté à cela, la relation très tacite et intime de la Coalition avec le front d'Al-Nosra qui a forcé Washington à le mettre sur la liste du terrorisme récemment. Pas seulement les Etats-Unis, puisque des proches d'Al Ibrahimi ont souligné la déception de l'émissaire de l'ONU et la sensation de frustration dues au comportement et à la mentalité de la Coalition de l'Opposition, dans laquelle Al-Ibrahimi n'a pas trouvé un véritable partenaire pour une solution politique, et c'est ce qui a sans doute renforcé la position du régime politique dans ses rapports avec les lui.
Cinquièmement: L'entrée de la question des réfugiés palestiniens dans la crise en Syrie après les événements du camp de réfugiés de Yarmouk, ce qui pourrait ouvrir les portes d'un conflit régional, et donc la possibilité de déstabiliser la situation dans tous les pays d'accueil, de la Jordanie au Liban et ses conséquences pour la Cisjordanie et la bande de Gaza. Le règlement de la question palestinienne ne peut pas être fait avant un règlement politique en Syrie, ce qu'a pu exploiter le régime en Syrie à son propre avantage, contrairement à la volonté de ses ennemis qui ont essayé de l'utiliser contre lui a travers des tentatives de faire entrer les palestiniens dans la ligne du conflit, afin d'accélérer sa chute.
Pourquoi Assad n'a-t il-pas gagné ?
Bien que les cercles du régime syrien insistent sur la description du récent discours de "discours de victoire", mais cette victoire, selon de nombreux analystes, n'est pas complète. Il manquait au discours la catégorisation de l'opposition. Le discours a traité tout le monde avec le même rejet et mépris, il n'a pas mentionné de l'opposition nationale syrienne qui n'est pas tombée dans le projet du sang et l'alliance "turco-qatarie", et n'a pas abordé le rôle national et responsable joué au cours des deux dernières années. Et par conséquent, ne pas apprécier le rôle national de ces forces est une erreur stratégique qui peut servir à affaiblir la position du système entre les alliés aussi. La réforme et la vision réformiste ont besoin de partenaires sur le terrain, et ne pas reconnaître ces forces peut faire tout perdre au régime, et donc tout changement dans les données internationales et régionales peut transformer le «discours de victoire" au "discours de la défaite".
La question n'est pas de choisir un endroit civilisé comme l'Opéra pour prononcer le discours, ce n'est pas l'accès du Président au centre de Damas alors que des chaines satellitaires diffusent des images de la chute de Damas. Le problème n'est pas le choix des mots de la force, et d'envoyer des messages à l'intérieur et à l'étranger. Ce qu'il fallait, c'est de fournir une vision réaliste et une solution complète et la sélection des partenaires politiques parmi les réformateurs nationaux, la réorganisation de la maison syrienne à travers des mesures réelles sur le terrain. Sans elles, il n'est pas possible pour la Russie ni pour les pays du BRICS, ni pour Al-Ibrahimi ni pour l'Organisation des Nations-Unies dans son ensemble de faire un pas vers un règlement politique capable de produire un état de transition politique, et de construire un projet démocratique syrien qui sauverait ce qui reste de l'État. Mais malheureusement, ces hoquets ont fait que même l'émissaire de l'ONU, la personne la plus optimiste pour une solution politique exprime sa déception du discours d'Assad, où il a déclaré dans une interview à la BBC: "Je crains que ce qui a été soulevé ne soit qu'une répétition des initiatives antérieures qui n'ont pas réussi dans la pratique. .. en fait ce n'est pas différent et peut-être plus sectaire qu' unilatérale."
Les opportunités diminuent, et les solutions qui ne prévoient pas la volonté du peuple sont des solutions inutiles et inacceptables. C'est pour ça que Al-Ibrahimi a attentivement sélectionné ses mots dernièrement: Le temps des réformes offertes par le haut est révolu. Les gens veulent avoir leur mot à dire sur la façon dont on les gouverne et ils veulent dessiner eux-même leur propre avenir.
Dr Amer SABAILEH
خطاب الأسد بين الربح و الخسارة
الكثيرون تساءلوا عن السر الكامن خلف القوة التي اتسم فيها خطاب الرئيس
السوري. الدول المعادية لسوريا تفاجأت من الصلابة التي أظهرها الأسد, و كذلك كان
الحال في بعض أروقة الحلفاء. ا اذ كان يفترض في الخطاب أن يقدم دعوة لشريحة واسعة من المعارضة
للانخراط في مشروع الانتقال السياسي في سوريا.
لماذا تكلم الأسد بهذه الطريقة؟
خمس معطيات أساسية دفعت بالرئيس السوري لتبني لهجة القوة في خطابه.
أولاً: المعطيات العسكرية الأخيرة
و التي جاءت على خلفية معركة داريا, و الانجازات التي حققها الجيش السوري على
الأرض. هذا ما دفع المعراض السوري هيثم مناع لاعتبار الخطاب برمته, انتهازاً لنجاح
عسكري حققه الجيش السوري.
ثانياً: التقارب الروسي – الأمريكي الاخير المتعلق بالرؤية المشتركة للحل
في سوريا, و سيادة القناعة بين القطبين العالميين بضرورة اتباع خارطة طريق واضحة
للتغيير, تبدأ بكل الأحوال بوقف العنف في سوريا. من المجدي هنا الالتفات أيضاً
للتحول الاخير في الموقف السعودي و المصري, و الذي ظهر للعيان عبر التصريحات التي
أعقبت لقاء وزير الخارجية المصري مع سعود الفيصل و التي اعتبر فيها الطرفان أن
مسألة رحيل الأسد هي شأن سوري داخلي. هذا ما قد يجيب على الاسئلة التي دارت حول
عدم ذكر الرئيس السوري للسعودية عند الحديث عن دور أعداء سوريا, كما حدث في المرات
السابقة.
ثالثاُ: القلق العالمي من ظهور جبهة النصرة كبديل محتمل للسيطرة على سوريا
في حال سقوط النظام, اللأمر الذي استخدمه النظام السوري باتقان ليعيد رسم شكل
المعارضة المسلحة في سوريا. فدخول جبهة النصرة على خط الثورة على الأرض عمل على
ضرب المطالب الشرعية للثورة السورية من الحق بحياة كريمة, و انفتاح ديمقراطي و
حرية.
رابعاً: عدم قدرة المعارضة السورية المدعومة امريكياً على تقديم برنامج
سياسي واضح, جاذب لكافة أطياف الشعب السوري, بحيث يتم تقديمه كبديل حقيقي و واقعي
للنظام الحالي. هذا الفشل قد يدفع الائتلاف المعارض ,بصورته الحالية, الى اللحاق بالنماذج
السابقة من المجلس الوطني الى مجلس اسطنبول. حتى أميركا الراعي الرسمي للائتلاف
اضطرت مؤخراً لتقريع قادته بسبب فشلهم في انتاج حالة معارضة حيوية قابلة للاستمرار.
فالنموذج "الاسلامي" المتكلس الذي طغى على الائتلاف و قادته ساهم في
انحسار قدرة تشكيل المعارضة هذا على الجذب و الانتاج السياسي, بالرغم من الفرض
الذهبية التي قدمها الأمريكيون لهم, على حد تعبير, السفير روبرت فورد. يضاف الى
ذلك, ارتباط الائتلاف الضمني و الحسي بنموذج جبهة النصرة و الذي اضطرت واشنطن ان
تضعه على لائحة الارهاب مؤخراً. الأمر لم يقتصر على الولايات المتحدة, فمقربون من
الابراهيمي أكدوا ان المبعوث الأممي يشعر بالخيبة و الاحباط بسبب سلوك و عقلية
ائتلاف المعارضة, الذي لم يجد فيه الابراهيمي شريكاً حقيقياً للحل السياسي, و هذا
ما عزز موقف النظام السياسي في تعامله مع الابراهيمي بلا شك.
خامساً: دخول قضية اللاجئين الفلسطينين على خط الأزمة في سوريا بعد احداث
مخيم اليرموك, الأمر الذي قد يفتح أبواب الصراع اقليمياً, و بالتالي احتمالية
زعزعة الاوضاع في جميع الدول المضيفة, من الاردن الى لبنان و انعكاساته على الضفة
و غزة. فتسوية القضية الفلسطينية لا يمكن أن يتم قبل التسوية السياسية في سوريا,
لهذا استطاع النظام في سوريا توظيفها لمصلحته الخاصة, بعكس رغبة اعداءه الذين
حاولوا استثمارها ضده عبر محاولات ادخال الفلسطينيين على خط الصراع, لتسريع سقوطه.
لماذا لم يكسب الأسد؟
بالرغم ان اوساط النظام السوري يصرون على وصف الخطاب الأخير ب "خطاب
النصر" الا أن النصر وفقاً لكثير من المحللين لم يكتمل, حيث افتقر الخطاب الى
نقطة أساسية و هي التصنيف الحقيقي للمعارضة.
تعامل الخطاب مع الجميع بطريقة الرفض و التقريع, فلم يتطرق الخطاب الى
المعارضة الوطنية السورية التي لم تسقط في مشروع الدم اوالتحالف "التركي القطري",
و لم يتطرق الى الدور الوطني و المسؤول التي لعبته على مدار السنتين الأخيرتين. و
بالتالي فان عدم تثمين هذا الدور الوطني لهذه القوى هو خطأ استراتيجي قد يعمل على
اضعاف موقف النظام بين حلفاءه أيضاً. فالاصلاح و الرؤية الاصلاحية تحتاج الى شركاء
على الأرض, و عدم الاعتراف بهذه القوى قد تجعل النظام يخسر الجميع, و بالتالي فان اي
تغيير على المعطيات الدولية و الاقليمية قد تجعل من "خطاب النصر", خطاب
"خسارة".
القصة ليست باختيار مكان حضاري مثل دار الاوبرا لاقلاء خطاب, و لا وصول
الرئيس الى وسط دمشق بينما تعرض بعض القنوات الفضائية صوراً" لسقوط مفترض لدمشق",
القضية ليست انتقاء كلمات القوة, و ارسال الرسائل الى الداخل و الخارج. ما كان مطلوباً,
هو تقديم رؤية واقعية و شاملة للحل و انتقاء للشركاء السياسيين من الاصلاحيين
الوطنيين, و اعادة ترتيب البيت الداخلي السوري عبر خطوات حقيقية على الأرض. دون
ذلك, لا يمكن لا لروسيا و البريكس, و لا للابراهيمي و الامم المتحدة برمتها أن
تتقدم خطوة نحوة تسوية سياسية قادرة على انتاج حالة انتقال سياسي, و بناء مشروع
ديمقراطي سوري يحافظ على ما تبقى من الدولة. لكن للاسف هذه السقطات جعلت حتى
المبعوث الأممي, الشخص الأكثر تفاؤلاً بالحل السياسي يعبر عن خيبة أمله من خطاب
الأسد, حيث قال في مقابلة مع هيئة الاذاعة البريطانية بي بي سي:"أخشى أن ما
طرح لا يعدو أن يكون تكرارا لمبادرات سابقة لم تنجح عمليا... في الواقع هذا أمر لا
يختلف وربما يكون طائفيا أكثر وأحادي الجانب."
الفرص تتناقص, و الحلول التي لا تستبق رغبات الشعوب, تعد حلولاً غير مجدية
و غير مقبولة, لهذا انتقى الابراهيمي كلماته الأخيرة بعناية: "الزمن الذي
تمنح فيه الإصلاحات من أعلى برحابة صدر قد ولى. الناس يريدون أن تكون لهم كلمة
بشأن طريقة حكمهم ويريدون أن يتولوا أمر مستقبلهم بأنفسهم."
د.عامر السبايلة
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