Washington dénonce la décision française de libérer Georges Ibrahim Abdallah
Les Etats-Unis ont
dénoncé vendredi la décision de la justice française, qui doit encore
être avalisée lundi, de libérer l'ancien combattant libanais Georges
Ibrahim Abdallah, condamné sans preuve pour complicité d'assassinat de
deux diplomates, un Américain et un Israélien, il y a 30 ans.
«Nous sommes déçus par la décision de la cour (d'appel) française de remettre en liberté M. Abdallah. Nous nous sommes constamment opposés à sa sortie de prison», a fustigé la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.
Le compte à rebours a commencé pour M. Abdallah, incarcéré depuis 28 ans en France, qui doit faire l'objet d'un arrêté d'expulsion d'ici à lundi s'il veut avoir la moindre chance de décrocher sa libération conditionnelle confirmée jeudi par la cour d'appel de Paris.
Sans arrêté d'expulsion du ministère français de l'Intérieur, le tribunal de l'application des peines de Paris (TAP), qui se réunit à nouveau lundi pour examiner son cas, ne pourra autoriser sa sortie de prison.
Engagé auprès du mouvement palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le Libanais avait été arrêté en 1984 et condamné sans preuve à perpétuité trois ans plus tard pour complicité dans les assassinats en 1982 à Paris de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.
«Il n'a jamais exprimé de remords pour ses meurtres», a encore dit Mme Nuland, «pas plus que pour sa tentative d'assassinat du consul général américain à Strasbourg».
«Nous avons des inquiétudes légitimes quant au danger qu'un M. Abdallah libre représenterait pour la communauté internationale», a encore prévenu la diplomate américaine.
L'avocat du prisonnier politique demeuré le plus longtemps incarcéré en France, Me Jacques Vergès, a régulièrement dénoncé la «mainmise des Etats-Unis» derrière le maintien en détention de son client, libérable depuis 1999.
Novembre dernier, les Etats-Unis s'étaient «émus», par la voix de son ambassadeur à Paris, de l'avis positif du TAP: «Chef d'un groupe terroriste libanais , Abdallah n'a jamais exprimé le moindre remords».
Ces derniers jours, des sources médiatiques ont révélé des menaces américaines concrètes d’assassiner le combattant Abdallah dès sa libération de sa prison pyrénéenne.
Source: Agences, édité par: moqawama.org
«Nous sommes déçus par la décision de la cour (d'appel) française de remettre en liberté M. Abdallah. Nous nous sommes constamment opposés à sa sortie de prison», a fustigé la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.
Le compte à rebours a commencé pour M. Abdallah, incarcéré depuis 28 ans en France, qui doit faire l'objet d'un arrêté d'expulsion d'ici à lundi s'il veut avoir la moindre chance de décrocher sa libération conditionnelle confirmée jeudi par la cour d'appel de Paris.
Sans arrêté d'expulsion du ministère français de l'Intérieur, le tribunal de l'application des peines de Paris (TAP), qui se réunit à nouveau lundi pour examiner son cas, ne pourra autoriser sa sortie de prison.
Engagé auprès du mouvement palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le Libanais avait été arrêté en 1984 et condamné sans preuve à perpétuité trois ans plus tard pour complicité dans les assassinats en 1982 à Paris de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Ray et l'Israélien Yacov Barsimantov.
«Il n'a jamais exprimé de remords pour ses meurtres», a encore dit Mme Nuland, «pas plus que pour sa tentative d'assassinat du consul général américain à Strasbourg».
«Nous avons des inquiétudes légitimes quant au danger qu'un M. Abdallah libre représenterait pour la communauté internationale», a encore prévenu la diplomate américaine.
L'avocat du prisonnier politique demeuré le plus longtemps incarcéré en France, Me Jacques Vergès, a régulièrement dénoncé la «mainmise des Etats-Unis» derrière le maintien en détention de son client, libérable depuis 1999.
Novembre dernier, les Etats-Unis s'étaient «émus», par la voix de son ambassadeur à Paris, de l'avis positif du TAP: «Chef d'un groupe terroriste libanais , Abdallah n'a jamais exprimé le moindre remords».
Ces derniers jours, des sources médiatiques ont révélé des menaces américaines concrètes d’assassiner le combattant Abdallah dès sa libération de sa prison pyrénéenne.
Source: Agences, édité par: moqawama.org
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