01 janvier 2013

Le harem du Mossad - Maroc hebdo








Le harem du Mossad - Maroc Hebdo


Alors voilà ce que l'on pourrait nommer le scoop du siècle ou le harem du Mossad ou les call-girls du Mossad, au choix... suite aux révélations d'une ex-espionne qui raconte tout sur un site anglophone doubtcome.com :: girls1... vous allez voir les photos des recrutées et des infiltreuses mossadiennes doubtcome.com :: girls2 du monde entier. On se croirait devant la vitrine d'un Eros Center... sex, drug and rock and roll... avec de fortes présomptions sur la fameuse Monika Levinski dont tout le monde bien Renseigné sait ce qu'il en était vraiment. Elle devait certainement faire partie de cette grosse brochette d'infiltreuses qui usent de leurs charmes pour ensuite faire du chantage aux puissants, etc... etc... et le pauvre Clinton qui s'acharnait, à cette époque, pour faire aboutir le fameux processus de paix - qui dure depuis plus d'un demi-siècle - a été stoppé net dans son élan. Toutes les basses oeuvres du Mossad tournent toujours autour du même but : faire en sorte que la Palestine ne voit jamais le jour. Si les james bond ont pu nous faire rêver à une époque, malheureusement, vu leur mentalité désormais, on les aurait plutôt en horreur. Lire aussi - en anglais - le témoignage de Melissa Weber alias Alec Kouchacji et alias Melissa Carlson doubtcome.com :: alec1 espionnage, sexe et politique, tout un programme...

Espionnes marocaines du Mossad par Mouna Izzdine
Teint doré, petite coupe à la garçonne, look exotic-chic, yeux pétillants, regard charmeur, démarche gracieuse et élocution parfaite. Sous ses airs légers et désinvoltes de métropolitaine bien dans sa peau, Nabila F., la quarantaine épanouie, cache remarquablement son jeu.

Nabila est, comme on l'appelle dans le jargon du renseignement, un officier traitant. C'est ce qui ressort des révélations d'une certaine Jocelyne Baini, sur le site
doubtcome.com.

Polyglotte, instruite, intelligente, perspicace et discrète, c'est l'une des recrues étrangères hautement opérationnelles d'une des plus puissantes agences de renseignement dans le monde, le Mossad israélien. Chargé, à côté du Shabak (ex Shin Bet, sécurité générale intérieure) et de l'Aman (renseignement militaire), de la sécurité sécurité extérieure (renseignement, opérations clandestines et lutte antiterroriste).

Nabila chapeaute un réseau de 12 agents secrets en jupons, toutes Marocaines comme elle, dont sa sœur, engagée à l'âge de 12 ans.

Repérée en décembre 2001 par le «sayan» Albert M., un agent dormant du Mossad établi au Maroc, dans une soirée mondaine à Casablanca, celui-ci lui présentera quelques mois plus tard à Paris, Joseph B., chasseur de têtes pour les services secrets israéliens.

Nabila, diplômée en sciences politiques et en langues étrangères, hésitante au début, finira par accepter de travailler comme «katsa». Autrement dit comme officier de renseignement, pour le compte de l'institut pour les renseignements et les affaires spéciales, moyennant une rémunération initiale alléchante de 70.000 euros par an.

Mais pas seulement. Car, en plus d'un salaire fixe, elle s'est vu proposer, comme nombre d'agents secrets, d'autres émoluments et avantages en nature: prime pour certaines opérations à risque élevé, passeports de plusieurs pays occidentaux, voiture et appartement personnel dans une métropole de son choix, ouverture d'un compte bancaire en Suisse, quelques bijoux précieux et vacances annuelles vers sa destination préférée. Et, bien sûr, augmentation de salaire avec l'expérience et les années passées au service de l'agence. Tous les ingrédients de la motivation étaient là.

Tests psychologiques, entraînement au combat, à la filature, à la résistance à la torture, maniement des armes légères, perfectionnement en informatique, cours de linguistique… Nabila suit une formation intensive et pointue en espionnage pendant plusieurs mois dans la région de Haïfa. Jonglant avec les passeports et identités. Imitant à merveille les multiples accents orientaux.

Au gré des missions, elle est tour à tour journaliste marocaine, beurette bénévole dans l'humanitaire, enseignante tunisienne d'arabe classique. Comédienne belge d'origine libanaise, assistante de direction libyenne. Ou encore organisatrice émiratie d'événements artistiques. Nabila apprend vite et fait montre d'une telle efficacité qu'elle se voit à son tour confier le recrutement de nouveaux agents féminins.

Nous sommes en 2003. Meir Dagan poursuit alors la politique d'ouverture du Mossad, entamée en l'an 2000, sous la direction d'Ephraïm Halevy (1998-2002), alors que la seconde Intifada battait son plein. Et que la communauté internationale dénonçait massivement les exactions croissantes de l'Etat hébreu contre le peuple et les dirigeants palestiniens.

Plus que jamais, Israël a besoin d'être informé de tout ce qui peut, de près ou de loin, attenter à son existence, sa sécurité ou sa pérennité. Le Mossad s'essaie même au recrutement en ligne (www.mossad. gov.il). Les attentats du septembre 2001 finissent convaincre l'Institut (créé initialement en 1951 sous David Ben Gourion pour faciliter l'Aliyah, le retour vers le jeune Israël né en mai 1948) de la priorité de renforcer ses antennes périphériques. Notamment et surtout dans les nations et auprès des faiseurs d'opinion (hommes et institutions) et des centres de décision politico-économiques arabes et musulmans. Le mieux est d'embaucher des gens du cru, des autochtones. Et, pourquoi pas, des femmes. Enrôlées de gré (en échange de contreparties conséquentes) ou, comme le prétend Nima Zamar, dans Je devais aussi tuer (Albin Michel, 2003), de force (chantage, viol, menaces…).

Attirant peu les soupçons et les méfiances, le “sexe faible” dispose en plus d'un arsenal inné redoutable. Enveloppe charnelle qui s'avère parfois plus efficace et plus pointue que n'importe quel équipement d'artillerie lourde. Oeillades suggestives, balconnet plongeant, danse lascive, paroles coquines, alcool et autres paradis artificiels aidant, et voilà, à l'usure, le plus récalcitrant des hommes dans vos filets, le corps en feu et la langue déliée. Autant de “bombes anatomiques au service des Services” à dissimuler et disperser ici et là, en fonction des besoins et des missions du moment.

Aujourd'hui basé à Tel-Aviv, le Mossad emploierait quelque 1.500 personnes depuis ses quartiers généraux, dont près de 20% de femmes.

L'Institut s'est déjà, par le passé, assuré de l'efficacité de ses agents féminins, dont certaines ont réussi d'admirables faits d'armes. Parmi les plus célèbres des James Bond girls du Mossad, Cindy, de son vrai nom Cheryl Hanin Bentov. Cette dernière est parvenue à piéger Mordechaï Vanunu, Israélien d'origine marocaine converti au christianisme, et ancien technicien à la centrale nucléaire de Dimona (construite au début des années 60 dans le désert du Neguev). Celui-ci avait révélé au Sunday Times, le célèbre quotidien britannique, l'existence d'ogives nucléaires dans les sous-sols de la même centrale. Pour avoir accepté, le 30 septembre 1986, l'invitation à Rome de cette belle plante croisée dans une rue londonienne,

Mordechaï Vanunu, traître pour les uns, héros pour les autres, se retrouvera, drogué, kidnappé puis expédié clandestinement en bateau vers Israël. Avant d'être incarcéré pendant 18 ans à la prison de Shikma, près d'Ashkelon.

Autre preuve de la place grandissante de la gent féminine au cœur des services secrets israéliens, sous Shabtai Shavit (1990-1996), le numéro deux du Mossad n'était autre qu'une femme, Aliza Magen.

Ceci étant, quelles femmes s'allier dans le monde arabo-musulman ? Au sein de ce dernier, Israël connaît bien le Maroc (voir encadré plus bas). Et sait aussi que les Marocaines peuvent faire preuve d'une détermination et d'une efficience étonnantes dans les causes qui leur tiennent à cœur. Qui ne se souvient pas des sacrifices consentis pour la cause palestinienne et l'identité arabe (5 ans dans les geôles israéliennes, 7 ans de guerre civile au Liban) par les sœurs Rita et Nadia Bradley ? Mais comment faire pencher la balance de son côté ? En y mettant le prix fort, les services secrets israéliens parient qu'ils pourront au moins s'adjoindre la coopération précieuse de quelques-unes d'entre elles, fut-elle ponctuelle.

C'est ainsi que l'agent Nabila, désormais chasseuse de tête et formatrice, voit sa prime grimper. Elle rentre un certain temps au Maroc. Histoire de repérer des filles du pays correspondant au plus près aux critères exigés par les services d'espionnage israéliens. Elle en cueille une dizaine, jeunes, jolies et coquettes, de milieux socio-culturels différents. Parmi lesquelles Widad, Asmae, Majdouline, Noura, Laïla, Hanane, Siham ou encore Nawal et Karima.

Certains agents recruteurs s'adressent aux réseaux de trafic humain, comme c'est le cas d'après les témoignages de repenties, de mineures russes vendues parfois par leurs propres parents à la mafia locale. Avant d'être exploitées par le crime organisé au Moyen-Orient et ailleurs puis forcées à collaborer avec le Mossad. Nabila, elle, a ses propres procédés. Elle détecte les faiblesses des unes et des autres, leur faisant miroiter mille et promesses en échange de leur collaboration.

Certaines rêvent d'une vie luxueuse, d'argent facile et d'horizons cléments. D'autres ne demandent qu'une petite aide pour leur famille démunie ou espèrent rencontrer un étranger qui leur assurerait une existence décente. Quelques-unes contractent sans le savoir des mariages de complaisance (zawaj orfi) avec des ressortissants des monarchies pétrolières, avant de se rendre compte, fois sur place, du véritable but de leur venue.

Avec sérieux et discipline, Nabila enseigne à ses protégées, les rudiments de la parfaite petite espionne: se fondre dans la masse, faire preuve d'empathie, tout en restant réservée et vague sur sa personne. Quitte à s'inventer un tout autre vécu pour brouiller les pistes.

En parallèle, les jeunes mercenaires affûtent leurs armes de séduction: cours de culture générale, de maintien et de bonnes manières, séances de perfectionnement en cuisine et en danse orientale, diètes amincissantes, shopping dans des enseignes de luxe…

Les voilà fin prêtes. De Casablanca à Damas, en passant par Bagdad, le Caire, Washington, Paris et Nairobi, Nabila et son staff se lancent dans des missions plus ou moins périlleuses, chacune sous une couverture différente.

Les moins instruites sont affectées à des postes de domestiques, de filles au pair ou de masseuses. Les plus agiles et les plus jolies embauchées comme danseuses dans des boîtes de nuit huppées, tandis que les plus futées sont introduites dans des ONG internationales. Les cibles de ces Mata Hari en herbe sont claires: députés, diplomates, ministres, activistes, hommes d'affaires, magistrats. Hauts gradés de la police, de l'armée et de la gendarmerie. Ou encore journalistes influents et experts en géostratégie ou en terrorisme (entre autres) exerçant dans les pays arabes et limitrophes ou en dehors.

Les objectifs aussi sont bien définis : obtenir des renseignements auprès de ces notables -à leur insu ou par chantage- sur leurs positions (et leur degré d'implication idéologique et matérielle), entre autres, quant à l'Etat hébreu et sa politique. Ses relations avec les pays arabo-musulmans, la situation au Proche et au Moyen-Orient, la légitimité des régimes arabes actuels auprès de leurs populations. Ou encore leur opinion par rapport à la montée de l'islamisme dans le monde.

Autant d'informations précieuses qui aideront par la suite la division Recherche et Etudes du Mossad (l'un de ses 8 départements) à rédiger ses rapports, remis au final au Premier ministre en personne.

Noura, Hanane et Majdouline sont ainsi chargées d'impliquer d'influentes personnalités américaines d'origine arabe, antisionistes, dans des scandales sexuels, en prenant soin de filmer leurs ébats avec ces derniers.

Siham, pour sa part, se voit confier la fonction de fournisseur attitré de stupéfiants pour l'équipe. Tandis qu'Asmae, avec quatre de ses acolytes, décroche un job dans un club de nuit à Beyrouth fréquenté par des fonctionnaires hauts placés. Avec ses amies, elles réussissent à approcher Georges Frem (mort en 2006), député et ministre de l'Industrie au sein du gouvernement Hariri. Asmae entre également en contact à Chypre avec un Israélien dénommé Berel et un Syrien, Marwan. Ces deux hommes la chargent avec Yakatserina Shasternick, originaire de la ville de Minsk (Biélorussie), de dénicher de jolies filles pour animer des dîners à l'Hôtel Phoenicia de Beyrouth. Un établissement réputé depuis des décennies, comme un lieu de rencontre pour des trafiquants d'armes et des agents secrets du monde entier. Karima, jeune casablancaise de confession hébraïque, s'occupe pour sa part de la filature d'un citoyen arabo-américain proche de l'administration Bush à Washington.

Lors de sa dernière mission, Nabila devait pour sa part séduire de riches businessmen américains d'origine arabe, défenseurs avoués du processus de paix en Palestine, et vérifier si ceux-ci l'étaient effectivement. Il est aussi arrivé à la jeune Marocaine, assistée de certaines de ses consoeurs d'Europe Centrale, d'Asie ou d'Afrique de l'Ouest, de collaborer avec la CIA dans le cadre d'opérations communes. Ou avec d'autres services secrets de pays amis d'Israël ou n'ayant pas de contacts normalisés avec l'Etat hébreu. Nabila travaillera-t-elle un jour avec la division des opérations spéciales du Mossad, connue sous le nom Action, l'unité chargée des éliminations physiques de cibles sensibles, des opérations paramilitaires et de sabotage?

Certains services secrets soupçonnent en tout cas ce petit bout de femme d'avoir fait partie, alors qu'elle officiait aux Emirats Arabes Unis, du même groupe d'agents turcs et saoudiens, auteurs présumés du meurtre et de la mutilation, le 24 septembre 1980, du journaliste libanais pro-indépendantiste (de la revue Al Hawadess) et antisyrien, Salim el Laouzi.

Nabila n'est pas dupe. Elle sait qu'elle risque sa vie avec ce métier de l'ombre dont elle a peur de ne plus pouvoir se passer. Et que ses recruteurs ne viendront pas à sa rescousse si elle tombe dans les filets de leurs ennemis. Mata Hari n'a-t-elle pas été fusillée par la France en 1917, cette nation même pour laquelle elle se disait espionne? Et, le 18 mai 1965, Kamil Amin Tabet, l'agent israélien Elie Cohen, n'a-t-il pas été pendu sur la place publique à Damas? Et que dire des ratés de plus en plus fréquents du Mossad, sachant que, à titre d'exemple, pour la seule année 1996, les Egyptiens ont démantelé 7 réseaux d'espionnage israéliens… contre 20 pour les 15 années précédentes?

Jusqu'où Nabila et ses collègues seraient-elles prêtes à aller? Une chose est sûre: fichées par Interpol et de nombreux services secrets à travers le monde, Nabila F. et sa douzaine de collaboratrices, se sont aujourd'hui, évaporées dans la nature. Envolées vers d'autres cieux, repenties ou... en quête d'autres proies?
Arab Commission for Human Rights
5, rue Gambetta
92240-Malakoff- France
Tel 0033140921588 Fax 0033146541913

e. mail achr@noos.fr



Maroc - Israël : Des Marocaines recrutées par le Mossad


 
 
Faut-il se méfier des femmes marocaines ? Les soupçons pèsent surtout sur des sujets féminins de sa Majesté le Roi Mohamed VI qui travailleraient pour le Mossad, le puissant service de renseignement israélien.





Selon Maroc Hebdo, un réseau de 12 agents secrets en jupons, toutes originaires du Maroc, travaillent depuis des années pour le Mossad. A sa tête, la mystérieuse Nabila F., la quarantaine épanouie, teint doré, démarche gracieuse et élocution parfaite. Une femme pas vraiment comme les autres au Maroc.





Du genre qu'on rencontre souvent lors des soirées mondaines qui attirent les hommes d'affaires, les responsables politiques et les agents des services. La haute société qui ne fréquente pas les cafés et les fêtes populaires. C'est lors d'une soirée huppée à Casablanca que les services israéliens auraient recruté la belle et intelligente Nabila F.





Intelligente parce qu'elle a réussi à passer du statut d'une femme quelconque à celui d'un agent secret redoutable, voyageant d'un pays à un autre, maniant parfaitement les dialectes arabes, du Maghreb jusqu'au fin fond de l'Orient musulman. Diplômée en sciences politiques et en langues étrangères, Nabila a été recrutée en décembre 2001, quelques mois après les attentats anti-américains du 11 septembre de la même année. Elle a été repérée par Albert M., fiché comme un agent dormant du Mossad au Maroc.





Celui ci, la présentera quelques mois plus tard à Paris, à un certain Joseph B., recruteur pour les services secrets israéliens. Un chasseur de têtes de nouveaux espions. Pour convaincre Nabila, le Mossad n'a pas lésiné sur les moyens. Un salaire annuel de 70.000 euros, sans les primes pour opérations risquées, passeports et voyages gratuits à travers la planète, voiture, appartement personnel dans la métropole de choix, un compte bancaire en Suisse, des bijoux précieux, des vacances dorées. Plus un plan de carrière et salaire selon expérience et compétence.





La sécurité d'Israël n'a pas de prix. Le contexte mondial est bouleversé par les attentats anti-américains du 11 septembre et les nouvelles menaces que représentent le réseau Al Qaida d'Oussama Ben Laden. Recrutée, Nabila F., n'a pas tardé à devenir un espion modèle, grâce aux méthodes des services secrets israéliens. Selon Maroc Hebdo, la Marocaine a été entraînée et formée aux techniques de maniement des armes, à la résistance à la torture, au combat, à la filature. En quelques mois à Haïfa, en Palestine, Nabila F., a tout appris ou presque : cours de linguistique, informatique, espionnage. Aussitôt, Nabila est envoyée sur le front de l'espionnage.





Comme un caméléon, imitant à merveille les multiples accents orientaux, Nabila F., change de fonctions au gré des missions : journaliste marocaine, beurette bénévole dans l'humanitaire, enseignante tunisienne d'arabe classique, comédienne belge d'origine libanaise, assistante de direction libyenne. Ou encore organisatrice émiratie d'évènements artistiques. .. Des fonctions ciblées permettant de rencontrer l'élite,les dirigeants arabes. Mieux, Nabila F., donne satisfaction au Mossad qui lui confie une énième mission, celle de recruter de jeunes espionnes marocaines. Nabila F. constitue son équipe, de 12 agents féminins prêtes à tout pour servir Israël.





Ces femmes ont pour cibles des dirigeants des pays arabes, des personnalités arabes et musulmanes qui comptent dans les pays occidentaux, notamment celles qui ont des positions claires en faveur du processus de paix en Palestine. Les gens qui pourraient aider les résistants palestiniens et libanais sont ciblés. Les journalistes influents, les députés, les hauts gradés des services de sécurité, magistrats, hommes d'affaires, activistes musulmans, diplomates, experts en terrorisme.. .Tous ceux qui comptent dans les pays musulmans.





Pour les approcher, rien n'est compliqué pour les petites espionnes. Tous les chemins mènent à la source. Les intelligentes sont postées dans les ONG internationales, les plus belles et les plus agiles prennent position dans les boîtes de nuit et les cabarets, ceux fréquentés par leurs cibles. Les moins instruites sont employées comme domestiques. Utilisant leur savoir-faire d'espionnes et leurs charmes, les agents secrets en jupons s'intéressent à toutes les informations vitales pour les pays arabes et musulmans.





Leurs objectifs sont clairs : obtenir du renseignement de gré ou de force à travers le chantage sexuel. Des filles du groupe de Nabila F., sont par exemple chargées de compromettre des personnalités arabes vivant aux Etats Unis en les impliquant dans des scandales sexuels filmés. Maroc Hebdo donne l'exemple d'Asmae qui a réussi avec quatre de ses acolytes à approcher Georges Frem (mort en 2006), député et ministre de l'Industrie au sein du gouvernement Hariri (tué lors d'un attentat à la voiture piégée).





La rencontre a eu lieu dans un club de nuit huppé de Beyrouth, la capitale du Liban. Asmae a rencontré également un israélien dénommé Berel et Syrien, Marwan. Ces deux hommes lui confient un travail : trouver de belles filles pour animer des soirées dans un grand hôtel de Beyrouth, connu pour être le fief des trafiquants d'armes et le lieu préféré des agents secrets du monde entier. Une autre fille, Karima, du groupe de Nabila F., est chargée de la filature d'un citoyen arabo-américain proche de l'administration Bush à Washington.





Aux dernières nouvelles, rapporte l'hebdomadaire marocain, Nabila est aux trousses de riches businessmen américains d'origine arabe, défenseurs de la cause palestinienne. Les précieuses informations ramassées par les petites espionnes sont ensuite transmises à la division spécialisée du Mossad qui à son tour fait un rapport au Premier ministre israélien. Le pouvoir politique de l'Etat hébreu peut alors prendre les décisions qui s'imposent ! Maroc Hebdo s'interroge sur la participation de Nabila à des opérations paramilitaires et à des éliminations physiques de cibles sensibles et sur l'avenir de cette femme qui aurait pu rester anonyme toute sa vie !





Comme la CIA, le Mossad a perdu de son efficacité ces dernières années. En tout cas, les jours de Nabila F., semblent comptés. Son groupe également n'est plus à l'abri. Fichées par Interpol et les services secrets de plusieurs pays, les espionnes marocaines du Mossad n'ont plus toute leur liberté d'action. Pour les services de renseignements israéliens, le réservoir d'espionnes n'a pas tari au Maroc. Au contraire. D'autant que les agents secrets israéliens ne sont pas des indésirables au Maroc qu'ils fréquentent souvent.





Entre le Royaume de Mohamed VI et le Mossad, les relations sont aussi vieilles que l'Etat hébreu. La présence d'une forte communauté juive au Maroc y est pour beaucoup dans ce rapprochement. En 1948, année de la naissance d'Israël, cette communauté comptait déjà 270.000 âmes. Créé en 1951, le Mossad s'est intéressé depuis au Royaume et les contacts n'ont jamais cessé entre les officiels des deux pays. Maroc Hebdo cite plusieurs exemples de cette coopération secrète entre le Maroc et l'ennemi numéro un des Musulmans.





A commencer par le départ massif des Juifs marocains vers Israël, au lendemain de la création de l'Etat hébreu. « D'aucuns voient même dans le rapt de Mehdi Ben Barka, le 29 octobre 1965 à Paris, la main invisible du Mossad », écrit le Maroc Hebdo. L'hebdomadaire affirme que les services secrets israéliens et marocains coopèrent sous l'égide de la CIA dans le cadre de la lutte antiterroriste, après les attentats du 11 septembre 2001.





Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde. com
D'après le Quotidien Oran, Hamid Guemache. Le 1er Juillet 2007.






Source : http://www.algerie- monde.com/ actualite/ article2160. html
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