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Le
secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a affirmé dans
son discours ce vendredi qu’ « il est du devoir de la nation islamique
de faire connaitre au monde le Messager de Dieu (S), ses préceptes, sa
religion, sa modestie, son humanité…afin de contrer la propagande
systématique à son encontre ». Dans son allocution diffusée via écran, lors d’une cérémonie à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammad (S) et de la semaine de l’Unité islamique, Sayed Nasrallah a évoqué plusieurs sujets, dont les résultats des législatives israéliennes, le dossier libanais. S’agissant de la Syrie, Sayed Nasrallah a appelé certains parties libanaises « à ne pas parier sur un changement dramatique en Syrie ». Voici les principaux points de son discours : Tout d’abord, je félicite tous les musulmans du monde à l’occasion de l’anniversaire du Prophète Mohammad, de la semaine de l’unité islamique, décrétée après la victoire de la Révolution islamique en Iran par l’Imam Khomeiny, et de l’anniversaire du petit fils du Prophète (S) l’imam Jaafar as-Sadeq (S). Faire connaitre le Prophète (S) au monde Il est du devoir de la nation islamique de faire connaitre le prophète Mohammad (S) au monde, expliquer ses préceptes, sa religion, mettre en évidence son humanité, sa tendresse, …afin de contrer la propagande systématique à son encontre. Il y a certaines choses qui sont injustement attribuées à cette personnalité exceptionnelle (Prophète Mohammad). Nous ne refusons pas les discussions à propos de notre religion ou notre foi, mais personne n’accepte l’insulte et l’offense à l’encontre de sa religion. Le but de cette propagande est de semer la zizanie entre musulmans et chrétiens et entre les musulmans eux-mêmes. Les conflits sont d'ordre politique et non confessionnel Un des grands défis dont souffre notre région est l’accroissement des conflits et des divisions dans la majorité des pays arabes et islamiques. Les conflits actuels ne se limitent pas à des crises religieuses ou confessionnelles. Le Liban fait partie de cette région, et il serait le pays le plus affecté par les développements dans la région. Bien que les conflits existaient depuis toujours, mais le problème est de ne pas savoir comment traiter ces crises. Même dans les pays où il y a une diversité religieuse ou confessionnelle, la plupart des conflits et des guerres sont de nature politique liée au pouvoir et à la suprématie et n’ont rien à voir avec la religion, les sunnites et les chiites, et les musulmans et les chrétiens. Une des plus grandes guerres dans l’histoire des musulmans qui a éclaté entre les omeyyades et les abbassides (des centaines de milliers de morts) n’avait rien avoir avec la religion, ou avec les sunnites et les chiites. Mais elle était une guerre du pouvoir. La guerre de Saddam Hussein contre le Koweït, il y a quelques années, était-elle d’ordre religieux ? Ou bien, il s’agissait d’une guerre de pouvoir et de contrôle des richesses? Certains régimes arabes, qui n’accorde aucune importance à la Palestine et aux affamés dans le monde, œuvrent à transformer les différents avec l’Iran en un conflit entre sunnite et chiite. Evitons la propagande confessionnelle, soyons attentifs et gardons le problème dans un pays concerné dans ses limites. Il est nécessaire de privilégier le dialogue à la confrontation. Et nous appelons au dialogue en Syrie, au Yémen, en Tunisie, en Egypte, en Irak, au Liban au lieu de passer à l’affrontement qui détruit nos peuples aux vu et au su d’Israël et des Etats-Unis. Il ne faut pas détruire son pays pour des revendications et des réformes. Il faut qu’il y ait un Etat pour qu’on lui réclame les droits et les réformes. Et cela impossible sans dialogue et discussion. Il faut que les contestations soient pacifiques, d’où la grande responsabilité qui incombe aux élites et aux médias dans le monde arabe. Les gens sont influencés par leurs dires. Les ambitions israéliennes ne changent pas Il y a une crise de confiance au sein de l'entité sioniste : l’avènement de plusieurs partis aux législatives, et le recul des grands partis fondateurs de l’entité complique la gestion et la prise des décisions politiques. Que ce soit la droite, la gauche ou le centre qui dirige. Rien ne va changer dans la cause palestinienne, dans le sujet des réfugiés palestiniens, dans les droits arabes. Ils sont tous les mêmes. La plupart des guerres israéliennes contre les Arabes ont éclaté sous le règne des gouvernements de gauche. Il ne faut pas parier sur un changement. L’agressivité et les ambitions israéliennes ne changent pas. La garantie de Gaza réside dans la force de la résistance, la garantie des droits palestiniens réside dans la réconciliation nationale et son attachement à la voie de la résistance. La garantie du Liban, quel que soit le gouverneur en Israël, est l'équation armée-peuple-résistance, et notre force nationale qui préserve le Liban. La meilleure réponse à la menace israélienne est le renforcement de la résistance. Il faut qu’on coopère pour que le Palestinien soit fort, la résistance devient de plus en plus forte au Liban et pour déminer la région arabes (des conflits). Changement dramatique en Syrie Concernant, le discussions sur la loi électorale au Liban, j’appelle toutes les parties libanaises à ne pas lier ce dossier à la crise syrienne et à ne pas parier sur un changement dramatique en Syrie. Les données sur le terrain montrent que les personnes qui rêvent de voir le régime du président Bachar Assad tomber ne verront pas leurs rêves se réaliser. Loi électorale au Liban Toutes les parties sont appelées à privilégier le dialogue afin de rassurer les autres et atténuer leurs craintes, lors des discussions sur l’adoption d’une loi électorale. La proportionnelle assure la juste représentativité à toutes les composantes libanaises. L’autre partie (les forces du 14 Mars) la rejette, sous prétexte qu’il est inadmissible d’accepter la proportionnelle avec la présence des armes (de la résistance). Ceci n’est pas vrai. Les armes de la résistance n’ont jamais intervenu dans les élections. Personne n’a utilisé ses armes pour imposer des choix électoraux. Ce qui est plus dangereux que les armes est l’argent. Un des dirigeants soutenant les forces du 14 Mars m’a confié qu’ils ont dépensé 3 milliards dollars lors des législatives de 2009. |
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29 janvier 2013
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