Assassinat de Wissem Al-Hassan, les signes et les symboles_____Dr Amer SABAILEH
Il
semblerait bien que préparer le terrain au règlement politique en Syrie
nécessite l’élimination de tous les « héros » de la propagation de la
violence. Al Ibrahimi avait lancé son dernier avertissement à partir du
Liban, affirmant que toute alimentation de la violence en Syrie,
conduira à son extention dans la région. Jeffrey Feltman, adjoint du
secrétaire général de l’ONU, avait assuré que « les attentes de
l’élargissement du conflit en dehors de la Syrie devient une réalité ».
Le diplomate américain, ennemi de la Syrie et du Hezbollah et ami des
forces du 14 mars et de Wissam Al-Hassan personnellement, a surpris ses
amis avant ses ennemis lorsqu’il a déclaré que « tous les gouvernements
devaient cesser de faire parvenir des armes et des aides militaires à
toutes les parties du conflit en Syrie. » Fetltman avait déclaré
que « réussir à mettre en place un cessez le feu nécessitait un effort
collectif des toutes les parties en Syrie et dans la région ». Ce qu’il y
a de frappant, c’est que le diplomate américain sait pertinemment qui
est responsable de l’acheminement des armes vers la Syrie à partir du
Liban, donc un tel message a une grande symbolique et des sens profonds.
En bref, l’assassinat de Wissem Al-Hassan peut signifier le début de
l’éjection d’une grande équipe sécuritaire impliquée dans des projets
conspirationnistes et largement déployée dans la région.
En vérité, ceux qui réalisent l’ampleur de la crise en Syrie, savent aussi que prendre Al-Hassan pour cible dans une période aussi dangereuse ne pouvait être un souhait ni de la Syrie ni de ses alliés, vu la spécificité fonctionnelle de l’homme ni la symbolique des alliances qu’il représentait. Logiquement, l’assassinat d’Al-Hassan donne de nombreuses justifications aux ennemis de la Syrie, donc traiter avec sa présence est mieux que d’être accusé de son assassinat. Il est aussi utile de signaler que les parties informées des affaires sécuritaires savent très bien que cet homme a récemment employé la stratégie de garder ses lignes sécuritaires ouvertes avec le régime syrien.
En revenant à l’explosion d’al Ashrafiyah, plusieurs analyses s’attendaient à ce que les violences se propageraient au Liban, mais ce qui nous importe en premier, c’est « l’homme ciblé », deuxièmement, c’est « la méthode utilisée pour l’explosion ». Les premières données montrent le ressemblance entre la méthode employée pour atteindre Al-Hassan et la méthode employée lors des derniers attentats et Irak, et dont tout le monde connaît désormais les instigateurs.
Ce qui peut être prévu aujourd’hui, c’est que l’an 2005 se reproduise au Liban. L’équipe perdante du départ du règlement politique en Syrie a un intérêt évident à faire exploser la scène libanaise et à réaliser le scénario de la discorde. Mais la boussole des intérêts pour un tel attentat semant la discorde, elle se dirige vers Israel qui répond par la politique de la terre brulée, en écho à la « possession » des airs par le Hezbollah à travers son drone nommé Ayoub.
Le dossier des règlements au Liban a été entamé en 2005 avec l’assassinat de Rafik Hariri. Et il semble que l’ouverture du règlement politique au Liban a besoin d’une nouvelle justification dont Wissem Al-Hassan serait sa clé principale. La vérité est que Wissem Al-Hassan est apparu récemment en homme très bien informé de nombreux secrets liés aux dossiers qui dépassent l’intérieur libanais et concernent les pays du golf et Israel. Nous ne nous attarderons pas ici dans la récente histoire de l’agent « Milad Kfouri » et ses relations compliquées avec le Mossad Israélien et où apparemment Wissem Al-Hassan est tombé dans le piège. Nombreux sont les proches des milieux sécuritaires jordaniens qui trouvaient qu’il y a avait une menace du Mossad à l’encontre de la personne d’Al-Hassan directement. Ces avertissements lui avaient été transmis personnellement à travers des intermédiaires jordaniens durant les années écoulées.
L’élimination de Wissem Al-Hassan est venue sous le chapitre « tu en sais un peu trop ! ». La présence de l’homme pourrait constituer une menace pour les intérêts de plusieurs groupes. Les instigateurs de l’élimination d’Al-Hassan insistent sur la nécessité de l’exploitation politique de son assassinat. C’est pour cela que l’élimination de Wissem Al-Hassan profite à ceux qui veulent se débarrasser aujourd’hui de ce qui était caché les dernières années pour qu’ils puissent se garantir un siège à la nouvelle table du règlement politique demain, et avec des mains propres ! En bref, l’une des clés d’entrée à la prochaine étape est tombée et on verra peut être les prochains jours les autres tomber.
Dr Amer Sabaileh.
En vérité, ceux qui réalisent l’ampleur de la crise en Syrie, savent aussi que prendre Al-Hassan pour cible dans une période aussi dangereuse ne pouvait être un souhait ni de la Syrie ni de ses alliés, vu la spécificité fonctionnelle de l’homme ni la symbolique des alliances qu’il représentait. Logiquement, l’assassinat d’Al-Hassan donne de nombreuses justifications aux ennemis de la Syrie, donc traiter avec sa présence est mieux que d’être accusé de son assassinat. Il est aussi utile de signaler que les parties informées des affaires sécuritaires savent très bien que cet homme a récemment employé la stratégie de garder ses lignes sécuritaires ouvertes avec le régime syrien.
En revenant à l’explosion d’al Ashrafiyah, plusieurs analyses s’attendaient à ce que les violences se propageraient au Liban, mais ce qui nous importe en premier, c’est « l’homme ciblé », deuxièmement, c’est « la méthode utilisée pour l’explosion ». Les premières données montrent le ressemblance entre la méthode employée pour atteindre Al-Hassan et la méthode employée lors des derniers attentats et Irak, et dont tout le monde connaît désormais les instigateurs.
Ce qui peut être prévu aujourd’hui, c’est que l’an 2005 se reproduise au Liban. L’équipe perdante du départ du règlement politique en Syrie a un intérêt évident à faire exploser la scène libanaise et à réaliser le scénario de la discorde. Mais la boussole des intérêts pour un tel attentat semant la discorde, elle se dirige vers Israel qui répond par la politique de la terre brulée, en écho à la « possession » des airs par le Hezbollah à travers son drone nommé Ayoub.
Le dossier des règlements au Liban a été entamé en 2005 avec l’assassinat de Rafik Hariri. Et il semble que l’ouverture du règlement politique au Liban a besoin d’une nouvelle justification dont Wissem Al-Hassan serait sa clé principale. La vérité est que Wissem Al-Hassan est apparu récemment en homme très bien informé de nombreux secrets liés aux dossiers qui dépassent l’intérieur libanais et concernent les pays du golf et Israel. Nous ne nous attarderons pas ici dans la récente histoire de l’agent « Milad Kfouri » et ses relations compliquées avec le Mossad Israélien et où apparemment Wissem Al-Hassan est tombé dans le piège. Nombreux sont les proches des milieux sécuritaires jordaniens qui trouvaient qu’il y a avait une menace du Mossad à l’encontre de la personne d’Al-Hassan directement. Ces avertissements lui avaient été transmis personnellement à travers des intermédiaires jordaniens durant les années écoulées.
L’élimination de Wissem Al-Hassan est venue sous le chapitre « tu en sais un peu trop ! ». La présence de l’homme pourrait constituer une menace pour les intérêts de plusieurs groupes. Les instigateurs de l’élimination d’Al-Hassan insistent sur la nécessité de l’exploitation politique de son assassinat. C’est pour cela que l’élimination de Wissem Al-Hassan profite à ceux qui veulent se débarrasser aujourd’hui de ce qui était caché les dernières années pour qu’ils puissent se garantir un siège à la nouvelle table du règlement politique demain, et avec des mains propres ! En bref, l’une des clés d’entrée à la prochaine étape est tombée et on verra peut être les prochains jours les autres tomber.
Dr Amer Sabaileh.
Articles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire