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![]() Le ministre russe de la défense a mis en garde contre toute ingérence extérieure en Syrie et exprimé son refus de toute internationalisation de la crise syrienne. « Ce qui nous préoccupe le plus est l’internationalisation du conflit à travers certains pays qui soutiennent les adversaires de Bachar el-Assad. La Russie voudrait que les Syriens règlent entre eux leurs problèmes. Toute intervention étrangère pourrait entrainer des séquelles catastrophiques incontrôlables », a souligné Anatoli Serdioukov en présence de son homologue allemand Thomas de Maizière à Berlin où il est visite officielle ce lundi, selon sa porte-parole Irina Kovaltchouk. La Turquie par derrière? Ces propos interviennent au moment où il est question de plus en plus de la formation par la Turquie d’une zone d’exclusion aérienne de 10 Km de profondeur à la frontière avec la Syrie. Ce lundi encore, Ankara a bombardé des positions de l’armée syrienne avec pour prétexte qu’elle riposte à la chute d’un obus syrien. Le bombardement depuis la Syrie de la localité turque de d’Akçakale, qui a tué cinq villageois turcs a la frontière avec la Syrie soulève des interrogations quant à ses véritables auteurs. Le ton avec lequel Ankara accuse l’armée syrienne régulière sans ménagement, arguant que le genre de d’obus est exclusivement utilisé par l’armée syrienne a mis la puce à l'oreille de plus d'un. Des experts, dont le chroniqueur des affaires turques dans le journal libanais As-safir Mohammad Noureddine assurent quant à lui que ces armements se trouvent chez une soixantaine de pays, et toute milice peut se les procurer du marché noir. la Turquie derrière le bombardement? ![]() « L’escalade exercée par le gouvernement du parti de la Justice et le développement au lendemain de l’incident montre que le premier du Premier ministre Erdogan s’était préparé à cette opération provocatrice et attendait l’occasion propice pour intervenir militairement en Syrie », écrit le journal. Avertissant que ce gouvernement attire la Turquie au bord d’une guerre qui risque d’allumer la région ». ![]() La chute d’un « héros » de l’ASL ![]() ![]() Selon le communiqué du bureau politique, Tlass a reconnu durant son interrogatoire être coupable des propos qui lui ont été incriminés. A noter que Tlass a été présenté au tout début de l’insurrection comme un héros pieux de la révolution syrienne. Ses propos et ses déplacements étaient surmédiatisés sur la toile.C'était lui qui était chargé de rencontrer les observateurs des nations Unies qui étaient envoyés à Homs. ![]() Dès lors, des signes de défection de l’ASL se sont manifestés. Pour sa part, Tlass n’est pas resté les mains croisés. dimanche, il a annoncé la formation du premier corps de la révolution syrienne, lequel devrait contenir trente mille hommes. Ce qui selon des observateurs, semble invraisemblable. D’autres observateurs, cités par Arab-Press considèrent que cette révocation s’inscrit dans le cadre des conflits intestinaux entre les grandes familles pour prendre en main l’insurrection. En l’occurrence entre Al-Farazate et Saad-Eddine. Dans la caserne Hanano : la promesse des sirènes du paradis ![]() Dans ses aveux, un milicien arrêté et interrogé dans l’une des attaques précédentes a assuré qu’il existe une fatwa (décret religieux) qui promet la rencontre avec les sirènes du paradis aux combattants qui meurent au combat dans cette caserne. ![]() Ce lundi, les membres d’une milice de l’ASL, dirigé par un certain Ali Mohammad Nabhane a été éliminée dans la région du pont de Gissaane, dans la province d’Alep, selon Arabs-Press. Et l'armée avance à Homs ![]() Version AFP : L'armée syrienne veut écraser les bastions rebelles de Homs et Qousseir L'armée syrienne a lancé une offensive sans précédent pour écraser les bastions rebelles de Homs et s'emparer de la ville insurgée de Qousseir, dans le centre de la Syrie, ont indiqué lundi à l'AFP les protagonistes du conflit. "L'armée tente de nettoyer les derniers quartiers rebelles de Homs", a affirmé à l'AFP une source au sein des services de sécurité syriens. Poumon industriel de la Syrie, Homs avait été surnommé par les opposants "capitale de la révolution" car elle fut à l'avant-garde de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad. "L'armée a également nettoyé des villages autour de Qousseir et essaie maintenant de s'emparer de la ville", a ajouté cette source. Les deux localités sont distantes d'une trentaine de km. ![]() Vendredi, l'armée avait utilisé pour la première fois des avions de combat pour bombarder Khalidiyé, un quartier rebelle assiégé depuis quatre mois et totalement dévasté au cœur de Homs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Qousseir, où résidaient avant la révolution 30.000 habitants, est encerclé depuis fin 2011 et a été quasiment déserté. "L'armée tente de prendre Qousseir à partir des trois entrées de la ville", a déclaré de son côté à l'AFP Hadi al-Abdallah, un activiste de la ville qui appartient à la Commission générale de la révolution syrienne. "La situation est mauvaise et les bombardements sont intenses. Il y a de très violents combats autour de Qousseir", a-t-il dit à l'AFP, joint par internet. Version AFP : L'armée syrienne bombarde plusieurs quartiers à Alep, Karak (sud) assiégée (ONG) ![]() Vingt-trois personnes ont été tuées à Karak al-Charqi (sud) dans une offensive lancée par l'armée à l'aube, selon l'OSDH. Au moins cinq rebelles figurent parmi les victimes de Karak et parmi elles certaines ont été tuées dans des attaques ayant visé des voitures transportant des blessés vers des hôpitaux, a précisé l'OSDH. Quinze des victimes n'ont pas pu être identifiées. "Cette ville a été la cible d'offensives répétées et de violents bombardements. Elle est assiégée depuis ces trois derniers jours, les conditions humanitaires y sont très mauvaises et les médicaments manquent", a indiqué l'ONG. Deux civils ont par ailleurs été tués dans le bombardement de poches de résistance à Alep et un autre civil a été tué dans le bombardement de la ville de Kfar Zeita dans la province de Hama (centre), selon l'OSDH, basée en Grande-Bretagne. ![]() Selon les habitants, les bombardements visaient également depuis lundi matin le nord de la ville, notamment les secteurs de Boustane al-Bacha, Haydariyé et Cheikh Khodr. Abdallah, qui a mis sa femme et ses cinq enfants à l'abri dans un quartier plus sûr, revient tous les trois jours pour voir l'état de sa maison. "J'avoue que j'ai peur. Je m'y suis rendu ce matin mais la situation était très mauvaise. L'électricité est revenue après huit heures de coupure. Les pharmacies sont fermées et les gens manquent de tout". Dans cette grande métropole du nord, enjeu d'une bataille cruciale depuis la mi-juillet, 13 personnes, dont six civils ont été tuées lundi. Dans la province de Homs, dans le centre de la Syrie, le bastion rebelle de Khaldiyeh a été bombardé tôt lundi matin, les forces du régime faisant usage, d'avions, de chars, et d'obus de mortiers dans une attaque concertée sur plusieurs fronts, a indiqué l'OSDH. "Il y a de violents bombardements ainsi que des combats dans cette zone, mais les rebelles résistent aux assauts de l'armée, a indiqué le chef de l'OSDH Rami Abdel Rahmane. Houla, également dans la province de Homs, était aussi la cible de violents bombardements faisant plusieurs blessés. En mars, au moins 108 personnes dont 49 enfants, avaient été tuées lors d'une offensive contre cette ville. Par ailleurs, des bombardements ont visé lundi Douma, au nord-est de Damas, selon l'OSDH, faisant état de la découverte des corps de cinq membres d'une même famille dans la ville de Qoudsaya, au nord-ouest de la capitale. Lundi le bilan s'élevait à au moins 65 morts, selon l'OSDH. Les violences ont fait plus de 31.000 morts depuis le début du conflit en Syrie, mi-mars 2011, selon l'OSDH. sur MANAR |
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