24 octobre 2012





Liberté

Tu cries tu saignes dans la nuit
On dirait que la vie t’a rogné les ailes
On dirait que la bonté a exilé ton âme par-delà l’univers
J’ai tout oublié de toi dès l’instant où je te quitte
Tellement tu t’évapores
Tellement tu me vides
Semblable à l’air
A vingt mille ans de solitude

Liberté

On t’aurait assassiné au berceau
De ce lait maternel
De cette empreinte tatouée au profond
Et qui t’a ouvert tes beaux yeux
Et que j’imagine dans les ténèbres vigilants à t’éteindre
A te lier aux amours passagères
Tu cours dans les rues de l’absurdité
Et je te sais partout où j’aime rêver
Parce qu’enfin l’utopie
C’est comme cette eau qui descend la seine et qui finira par arriver

Liberté

Je t’adore âme et corps et du st esprit
Fruit de mon imaginaire sur ton ire
Quand ma larme te raisonne
Et te multiplie à l’infini des gestes
Ses frénésies vagabondes
Et je t’imagine mon dieu sur tout ce que je désire
Et le pouvoir des femmes
Et la volupté des prophètes
Et l’essence de vie
Et l’aube éternelle
Et le jeu ingrat des saisons
Quand le monde s’éveille aux soupirs des amants de rencontre

Liberté

Tu vivras longtemps après moi
Dans le souvenirs de ces combats
Aimés partagés à deux à des milliers à des millions
Dans les seuls moment qui font la splendeur de l’Homme
Des fois par pudeur
On se défait de sa fureur
Je te prends comme tu es
Comme je prendrais la mort
Parce qu’il le faut
Parce que je ne suis pas sûr que l’éternité existe

Liberté

J’aime ta bouche de l’obsession
Qui jouie de la colère des bouges
Quand je te balade les soirs de grande frime
Sur les boulevards de l’angoisse
A l’adresse indiquée par l’arbitraire
Sur les chemins balisés par les plantons de la peur
Et les connards concis par l’habitude
Sciés par le quotidien et le nécessaire alimentaire
Là-bas quelque part du côté du néant

Liberté

Je ne te pardonne rien
Parce que comme la pluie torrentielle
Comme l’opulence
Comme l’acte gratuit
Comme toutes ces chiffes à la con qui décident le monde
Tu es là où il ne faut pas être
On ne choisit vraiment rien
Ni son heure ni sa naissance
Et c’est pour cela qu’il faut mûrir sa mort

Liberté

Souvent je te hais
Avec ma cervelle avec mes nerfs
Avec mes tripes avec mon sommeil
Et je sais pertinemment
Que nous nous sommes rien dit
De ce qui nous sépare
De ce qui nous déchire
Depuis le temps qu’on partage les mêmes misères
Et l’incertitude
Et les fins de nuit
Et la sinistrose.....

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1 commentaire:

fan_poesie a dit…

J'ai découvert un site extraordinaire où vous trouverez tous les livres de la personne qui a écrit ce poème...

Vous trouverez par exemple le livre 26-26 sur le lien:

http://fantasiabook.com/book/94

que j'ai commencé à lire et que je dévore :)