Les autorités ont interdit jeudi une commission d'enquête internationale dépêchée par le procureur général du Tribunal pénal international (TPI) de se rendre dans la Bande de Gaza pour enquêter sur place sur les accusations de crimes israéliens de guerre.
Pourtant, révèle l'avocat international, Louay Dib membre de la commission (qui comprend en plus quatre avocats, dont deux de nationalité française et deux autres norvégiens, tous experts dans des tribunaux internationaux), cette commission a présenté tous les documents réclamés par les autorités égyptiennes.
Selon Dib, Le TPI a créé trois autres commissions qui ont pour mission de présenter ses services dans le pronostic judiciare total de la question. Elles comprennent des experts en médecine légale, d'autres militaires qui doivent enquêter sur la nature des armements utilisés et des bombes qui ont été larguées sur Gaza, en plus d'experts chargés de savoir si les pilonnages ont frappé des civils ou des membres du mouvement du Hamas. Ces commissions ont eté créées en réponse à plus de 800 plaintes portées par des avocats, et de 900 autres portées par des organisations européennes de droits de l'homme devant le TPI, contre des criminels de guerre israéliens.
Interrogé sur les raisons de cette interdiction, un responsable égyptien qui a requis l'anonymat s'est contenté de préciser que les autorités égyptiennes ont décidé de permettre le passage vers la Bande de Gaza à ceux qui sont bloqués dans le côté égyptien du terminal de Rafah, et de permettre la sortie vers l'Egypte de délégations étrangères qui étaient entrées antérieurement à Gaza.
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