Netanyaou veut la guerre
Quand ce n’est pas à coups de bombes, c’est à coups de menaces, quand ce n’est pas à la manière de "Terminator", c’est à la façon mafieuse : ainsi se règlent les affaires chez les Sionistes, ainsi sont émis les messages supposés, comme semblent le croire les crédules, déblayer le terrain à une entente avec les Palestiniens.
A une semaine des législatives en Israël et alors que Gaza pleure à fendre l’âme, la mort de ses fils, le chef du Likoud parle d’une nouvelle guerre. Celui, qui réfutait en 1996 le fameux plan dit " la terre contre la paix" au nom de l’intérêt suprême du régime sioniste, allant même jusqu’à brocarder ses initiateurs, sort aujourd’hui et grâce à l’appui des sondages, de ses limbes pour promettre l’anéantissement du Hamas, au cas où il sortirait victorieux des urnes. On connaît assez Benjamin Netanyahu pour savoir que l’homme, incarnation de ce que l’école sioniste a pu produire de pire, ne ment pas. Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler comment ce dernier, à l’époque de sa primature, a fait feu de tout bois pour mettre les bâtons dans les roues des accords d’Oslo qui venaient à peine de démarrer.
En ceci, "Bibi" a été même grandement aidé par l’actuel président Shimon Peres en qui d’aucuns, suprême ironie, veulent voir l’architecte des soi-disant pourparlers de paix. Toujours est-il que le tandem a fort bien marché puisque Peres le Modéré a amorcé le pseudo dynamique de paix, a suscité les plus grands espoirs avant d’abandonner les accords d’Oslo en cours de route, laissant aux extrémistes du Likoud le soin de les faire accoucher. Et cela fait maintenant 16 ans que ces accords mort-nés ne sont plus. Cela fait maintenant 16 ans qu’Israël se moque de la volonté de paix des Palestiniens, celle des Arabes et de la communauté internationale et qu’il fait ce que bon lui semble. Cela fait longtemps qu’il massacre, détruit, colonise et fait faux bond de ses engagements en toute impunité.
Oui, on croit Netanyahu sur parole, quand il évoque une nouvelle guerre contre Gaza. Lui, Peres ou tout autre personne qui dirigera Israël, ne cherchera pas une paix durable avec les Palestiniens, à savoir celle basée sur la restauration des droits des Palestiniens, la création d’un Etat indépendant. Tout ce qu’il voudra, c’est de tuer le temps jusqu’à ce que les forces vives palestiniennes s’épuisent, que la cause d’indépendance se perde et que la Résistance capitule.
IRIB, le 04/02/2009
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