03 février 2009

le voile est levé sur les trois mensonges d'"israel"




Malgré le tapage médiatique et interminable que font les soi-disant médias étrangers en faveur du régime sioniste, un bon nombre de citoyens américains sont contre l’opération militaire du régime sioniste à Gaza, peut-on lire dans le quotidien américain "Independant". Le reportage du quotidien s’articule autour des attaques tous azimutes du régime sioniste contre Gaza, avec le prétendu but d’endiguer le tir des roquettes par le Hamas, et de l’annonce du cessez-le-feu unilatéral par les responsables israéliens. L’article évoque trois mensonges d’Israël avant de les révéler en parlant de certaines réalités.


Voilà les trois mensonges d’Israël.


Le premier mensonge : Les accrochages surviennent puisqu’une telle organisation terroriste qu’est le Hamas a l’intention d’anéantir Israël


Le nom du Hamas s’est inscrit sur la liste américaine des organisations terroristes, d’autant plus que cet adjectif est souvent attribué aux ennemis des pays que soutiennent les Etats-Unis. Mais, on ne doit pas oublier que les groupes sionistes tels que Irgun ou Stern Gang n’avaient pas lésiné sur aucun tactique terroriste pour créer un pays juif dans les territoires palestiniens. Dans le même temps, l’ONU et les groupes des droits de l’homme ont accusé Israël de prendre pour cible les civils. Auparavant, l’organisation de libération de la Palestine (OLP) comptait parmi les organisations terroristes. La charte de l’OLP ressemblant à celle du Hamas, met l’accent sur la nécessité des affrontements armés pour récupérer les territoires occupés. L’ex premier ministre du régime sioniste, Ariel Sharon, avait auparavant qualifié de terroriste le Chef de l’Autorité autonome et avait refusé de s’asseoir à la table de négociations face à lui. Mais, aujourd’hui, le Fatah est l’un des plus grands alliés des Etats-Unis et d’Israël. Le quotidien Haaretz a prétendu que le leader du Hamas, Ismaël Haniyeh, plaidait pour la formation d’un Etat indépendant palestinien conformément aux frontières, démarquées en 1967. " Nous ne sommes pas déclencheurs de la guerre, mais aussi, nous sommes pour la paix et souhaitons dans le sillage entrer en pourparler avec la nouvelle administration américaine. Nous n’avons pas de problème avec les Juifs, mais encore avec la question de l’occupation, ce dont ne tiennent pas compte les Etats-Unis et Israël", a réaffirmé le Hamas. Gaza, Beït ol-Moqadas-Est et la Cisjordanie, prise en 1967 par Israël, ont été, comme l’affirme la résolution 242 des Nations Unies, présentés comme les territoires d’un Etat indépendant palestinien. A ce sujet, on est témoin à une unanimité générale pour la paix et seuls, Israël, les Etats-Unis et certains gouvernements ont voté contre la résolution annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, mettant l’accent sur le règlement des affrontements en fonction de la résolution 242.


Le 2ème mensonge : le Hamas est le responsable de la fin du cessez-le-feu et Israël se défend uniquement


Voilà trois conditions pour le cessez-le-feu en juin 2008 :
1-Israël réduira le blocus militaire de la bande de Gaza,

2- Israël arrêtera son agression contre Gaza,

3- Le Hamas arrêtera toutes ses attaques à la roquette contre Israël.


Depuis le début de ce cessez-le-feu, Israël n’a eu rien pour suspendre le blocus de la bande de Gaza. Dès le début du cessez-le-feu, Israël n’avait rien pour lever le blocus de Gaza. Par conséquent, les habitants de Gaza souffraient de la pénurie du combustible, d’alimentations, de l’eau potable et des équipements médicaux. L’ONU a averti que dans le cas où le blocus de Gaza se prolongerait, cette zone se confronterait à une tragédie humaine. Le gouvernement israélien a prétendu que ce blocus était nécessaire pour arrêter les tirs de roquettes palestiniennes, mais les quotidiens "Canadien Glob" et "Mail" ont rapporté que lors de ce cessez-le-feu, le Hamas avait mis fin à ses attaques à la roquette contre la Palestine occupée et que même il avait arrêté les membres de certains groupes qui avaient procédé au tir des roquettes vers Israël. Toutefois, de fortes sanctions, imposées aux citoyens de Gaza ont continu jusqu’au 4 novembre. Le quotidien "Haaretz" a reconnu que c’était l’armée israélienne qui avait attaqué Gaza et qu’il avait abattu 6 Palestiniens. Le gouvernement israélien avait dans l’intervalle prétendu que les Palestiniens étaient suspectés de projeter l’enlèvement des soldats israéliens pour justifier leurs démarches. Il était prévisible que les membres du Hamas procèdent aux attaques à la roquette contre Israël pour riposter aux crimes de l’armée sioniste. Donc, le cessez-le-feu a été brisé. La Maison Blanche a annoncé qu’Israël n’arrêterait ses assauts que lorsque le Hamas accepte le cessez-le-feu. De son côté, le Hamas avait affirmé accepter la trêve à condition que les passages frontaliers soient rouverts, précondition qu’a rejeté Israël. Dans le même temps, Israël a ouvert les portes de son arsenal nucléaire, contenant les armes non conventionnelles, arsenal qu’il avait mis sur pied à l’aide des Etats-Unis. Dans une telle situation, la Croix rouge et l’ONU ont suspendu leurs activités. Dans ce contexte, le Vatican a par ailleurs comparé l’ambiance, prévalant à Gaza aux camps de travail forcé des juifs, lors de la seconde guerre mondiale. L’intéressant est que les Etats-Unis ont évité de ratifier la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies, portant sur un cessez-le-feu entre les parties israélienne et palestinienne.


Le troisième mensonge : Israël et les Etats-Unis font tout pour accéder à la paix


Depuis quelques décennies, les Etats-Unis mettent annuellement leurs aides militaires de quelques milliards de dollars à la disposition d’Israël et soutient la domination d’Israël sur les territoires palestiniens. Le nombre des colons juifs en Cisjordanie et à Beït ol-Moqadas a augmenté de 260.000 entre 1990 à 2009, atteignant à 460.000. Israël a prétendu que suite au feu vert des Etats-Unis, il construirait en 2008 des milliers habitations. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a souligné que cette démarche d’Israël allait à rebours des règles internationales et les engagements d’Israël dans le processus de la paix. En Cisjordanie, il a installé un soi-disant mur de sécurité, mais la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye a déclaré que la construction de ce mur était aux antipodes des règles internationales. Au seuil de la démission, Ehud Olmert avait indiqué qu’Israël devait se retirer de tous les territoires occupés, dont Beït ol-Moqadas Est et les hauteurs du Golan.


"Bien que Barack Obama a promis le changement des stratégies américaines, notamment face au Hamas, ce dernier a récemment soutenu le projet de la formation de deux Etats indépendants palestinien et israélien", a lancé Le scientifique juif, Norman Finkelstein.

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