Décrypter les signes du message de Charaa _Dr Amer SABAILEH_
Le résumé du message de Charaa : " venez à une égalite, ni vainqueur ni vaincu".
L’émissaire des Nations-Unies a envoyé une correspondance il y a quelques jours disant qu’il était dans l’attente d’un signal de Damas pour fixer une date pour sa prochaine visite sur laquelle le diplomate très expérimenté compte beaucoup. Le vice-président syrien Al-Charaa a capté ce signal et a, à son tour, envoyé un message comportant une réponse implicite à Al-Ibrahimi : « Il y a beaucoup de questions qui peuvent être traitées pour trouver une solution. Personne ne se leurre de remettre les choses dans leur état initial, parce que nous sommes convaincus que les aiguilles d’une montre ne peuvent revenir en arrière. » Le problème réside dans le fait que Mr Al-Ibrahimi manœuvre avec lenteur et prudence alors que les choses sur le terrain évoluent de manière rapide et violente.
Si l'on tient compte de la date de l'envoi du message, qui est venu après la rencontre consultative de Genève entre le vice-secrétaire d'État américain William Burns et Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, et avant une visite Lakhdar Al-Ibrahimi à Damas, le message de Al-Charaa dans son essence ouvrirait la probabilité de l’existence de la volonté de la transition vers la régularisation de la solution globale. Surtout que Al-Charaa a vécu la crise et a dessiné la forme de la régulation par des mots symboliques et des messages clefs pour les pôles régionaux et internationaux, et on aurait dit qu’il disait : « Comprenez les dimensions du message » : « Le problème se développe et s'approfondit lorsque certains pensent que trancher militairement ou rupture est possible... Les pourparlers d’Al-Ibrahimi et ses visites, comme l'initiative de Genève, peuvent être considérés comme une base valable pour ce règlement. Et nous n’exagérons pas quand nous disons que le règlement historique de la crise syrienne pourrait ouvrir la voie pour atteindre un climat international qui permet d’aborder d'autres questions importantes par des moyens politiques plutôt que la confrontation militaire. »
La solution politique et le règlement historique.
Al-Charaa a introduit dans son message la forme de la solution en Syrie, et a estimé que cette solution doit être syrienne, mais à travers ce qu'il a appelé le compromis historique, qui comprend les principaux pays de la région et les Etats membres du Conseil de sécurité. La feuille de route du règlement établie par Al-Charaa à travers des mesures qui commencent par cesser la violence et le cessez-le-feu, et la formation d'un gouvernement d'union nationale avec des pouvoirs étendus. Il est à noter que la demande (le gouvernement de vastes pouvoirs) est ce qui a été évoqué par le diplomate américain William Burns lors de dernière réunion consultative avec les Russes à Genève en présence d’Al-Ibrahimi. Le gouvernement aux pouvoirs étendus sera celui qui travaillera sur le traitement rapide des dossiers en suspens liés à la vie des gens et de leurs revendications légitimes, et c'est le terme utilisé par Al-Charaa attentivement "leurs exigences véritables." Al-Charaa a déclaré que la solution politique fait partie du dictionnaire d'un large spectre du système, beaucoup ont - comme il le dit – dont des membres du Parti et du Front et les forces armées croient depuis le début de la crise et aussi jusqu’à maintenant qu'il n'y a pas d'alternative à la solution politique, et qu’on ne peut revenir en arrière ".
Qui représente Al-Charaa ?
De nombreux analystes divergent sur le décryptage des messages d’Al-Charaa , et peut-être la question la plus importante est de savoir qui représente al-Charaa dans sa déclaration ?
L'homme a reconnu l'incapacité de l'armée à atteindre la victoire et l'impossibilité en même temps que les insurgés gagnent. La séecificité des déclarations d'Al-Charaa aujourd'hui est qu'ils ont porté un point de vue contraire même à celui du Président syrien sur la victoire militaire, et que Assad a déclaré à plusieurs reprises. En fait, Al-Charaa a considéré que ce qui se passe en Syrie est complexe, à tel point qu'il est impossible d'accommoder ses raisons, où il dit:"Peut-être que pas l'un des responsables ne sait où nous en sommes dans la solution. Et vous serez peut-être surpris si je vous disais que le président lui-même ne peut pas vous donner la réponse malgré qu'il a dans les mains toutes les rênes du pouvoir dans le pays. Ce qui se passe en Syrie est compliqué, complexe et intimement liés. Si vous essayez de le démonter, il se peut qu'il devienne plus complexe, et les pôles cachés en lui pourraient augmenter au lieu de vous guider vers la solution. Celui qui a l'occasion de rencontrer Monsieur le Président va entendre de lui que c'est un long combat, que la conspiration est grande et que les parties prenantes sont nombreuses (terroristes, bandits, des contrebandiers). Il ne cache pas son désir de régler les questions militairement jusqu'à assurer la victoire finale. "
Donc, un président qui veut régler la question militairement et un vice-président qui en reconnaît l'impossibilité. Pour cela, le véritable expéditeur du message du règlement et de la solution finale est peut-être l'institution de l'armée syrienne qui a choisi d'envoyer son message à l'extérieur et l'intérieur à travers Farouq al-Charaa, ce qui peut expliquer l'insistance du vice-président syrien dans son interview sur la centralité de l'institution militaire syrienne et de son rôle dans l'élaboration de la forme d'une solution politique ensuite, en disant :"La place et l'unité de l'armée syrienne est indispensable dans toutes les solutions et les dialogues politiques sur la table."
A la recherche de partenaires.
"Le changement est inéluctable." C'est ce que Al-Charaa a tenu à souligner, et a estimé que l'échec de l'autorité à prendre l'initiative du changement et d'impliquer les autres vont imposer une forme de modèle unilatéral de changement. Et il a considéré que personne ne peut (régime et opposition) prétendre être le représentant légitime du peuple syrien. Ni la coalition nationale, ni le conseil d'Istanbul, ni le comité multi-polaire de coordination, ni les groupes d'opposition pacifiques ou armés aux liaisons étrangères connues ne peuvent prétendre être les représentants légitimes du peuple syrien. Al-Charaa en a surpris plus d'un quand il a considère que, deux ans après la crise, il n'est plus également possible au régime en place de prétendre à représenter le peuple syrien, et ni l'armée idéologique, ni les partis du Baath Arabe Socialiste avec sa longue expérience et sa burocratie enracinée peuvent apporter des changements et des développement sans nouveaux partenaires contribuant à la préservation du tissu de la nation et de son intégrité territoriale et de la souveraineté régionale. En bref, l'importance des paroles d'Al-Charaa c'est que c'est un véritable appel - venant de l'intérieur profond - pour parvenir à un partenariat national, mettre fin aux erreurs de l'ère précédente et se préparer à tirer un nouveau modèle national syrien démocratique.
En effet, les messages récents d'Al-Charaa ont été dirigés habilement sur le plan diplomatique et politique pour toutes les parties (les États-Unis, les pays régionaux, à l'intérieur syrien avec son opposition et son régime et même aux alliés de la Syrie) pour la nécessité de saisir la dernière occasion de sauver la Syrie et de transition dans la paix, où le terrain est devenu fertile pour l'acceptation du changement et son absorption.
Cette lettre a fait parvenir les initiatives du règlement à leurs extrémités, le futur slogan de la région sera peut-être le suivant: «Soit la solution complète soit la destruction en masse», la région se dirige vers la phase de démarrage d'une solution globale à toutes les questions en suspens. De nombreux analystes pensent que ce qui se passe dans le camp de réfugiés de Yarmouk à Damas aujourd'hui, n'est que la preuve de la confluence des intérêts de nombreux pouvoirs (des palestiniens, des insurgés, de certains courants au sein des autorités syriennes), qui poussent à accélérer le démarrage d'une solution complète, où vous voyez ces forces qui accélère l'accès à une solution globale à travers le déplacement des Palestiniens et l'ouverture de la porte à la question palestinienne au niveau régional.
Dr Amer SABAILEH
فك رموز رسالة الشرع
L’émissaire des Nations-Unies a envoyé une correspondance il y a quelques jours disant qu’il était dans l’attente d’un signal de Damas pour fixer une date pour sa prochaine visite sur laquelle le diplomate très expérimenté compte beaucoup. Le vice-président syrien Al-Charaa a capté ce signal et a, à son tour, envoyé un message comportant une réponse implicite à Al-Ibrahimi : « Il y a beaucoup de questions qui peuvent être traitées pour trouver une solution. Personne ne se leurre de remettre les choses dans leur état initial, parce que nous sommes convaincus que les aiguilles d’une montre ne peuvent revenir en arrière. » Le problème réside dans le fait que Mr Al-Ibrahimi manœuvre avec lenteur et prudence alors que les choses sur le terrain évoluent de manière rapide et violente.
Si l'on tient compte de la date de l'envoi du message, qui est venu après la rencontre consultative de Genève entre le vice-secrétaire d'État américain William Burns et Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, et avant une visite Lakhdar Al-Ibrahimi à Damas, le message de Al-Charaa dans son essence ouvrirait la probabilité de l’existence de la volonté de la transition vers la régularisation de la solution globale. Surtout que Al-Charaa a vécu la crise et a dessiné la forme de la régulation par des mots symboliques et des messages clefs pour les pôles régionaux et internationaux, et on aurait dit qu’il disait : « Comprenez les dimensions du message » : « Le problème se développe et s'approfondit lorsque certains pensent que trancher militairement ou rupture est possible... Les pourparlers d’Al-Ibrahimi et ses visites, comme l'initiative de Genève, peuvent être considérés comme une base valable pour ce règlement. Et nous n’exagérons pas quand nous disons que le règlement historique de la crise syrienne pourrait ouvrir la voie pour atteindre un climat international qui permet d’aborder d'autres questions importantes par des moyens politiques plutôt que la confrontation militaire. »
La solution politique et le règlement historique.
Al-Charaa a introduit dans son message la forme de la solution en Syrie, et a estimé que cette solution doit être syrienne, mais à travers ce qu'il a appelé le compromis historique, qui comprend les principaux pays de la région et les Etats membres du Conseil de sécurité. La feuille de route du règlement établie par Al-Charaa à travers des mesures qui commencent par cesser la violence et le cessez-le-feu, et la formation d'un gouvernement d'union nationale avec des pouvoirs étendus. Il est à noter que la demande (le gouvernement de vastes pouvoirs) est ce qui a été évoqué par le diplomate américain William Burns lors de dernière réunion consultative avec les Russes à Genève en présence d’Al-Ibrahimi. Le gouvernement aux pouvoirs étendus sera celui qui travaillera sur le traitement rapide des dossiers en suspens liés à la vie des gens et de leurs revendications légitimes, et c'est le terme utilisé par Al-Charaa attentivement "leurs exigences véritables." Al-Charaa a déclaré que la solution politique fait partie du dictionnaire d'un large spectre du système, beaucoup ont - comme il le dit – dont des membres du Parti et du Front et les forces armées croient depuis le début de la crise et aussi jusqu’à maintenant qu'il n'y a pas d'alternative à la solution politique, et qu’on ne peut revenir en arrière ".
Qui représente Al-Charaa ?
De nombreux analystes divergent sur le décryptage des messages d’Al-Charaa , et peut-être la question la plus importante est de savoir qui représente al-Charaa dans sa déclaration ?
L'homme a reconnu l'incapacité de l'armée à atteindre la victoire et l'impossibilité en même temps que les insurgés gagnent. La séecificité des déclarations d'Al-Charaa aujourd'hui est qu'ils ont porté un point de vue contraire même à celui du Président syrien sur la victoire militaire, et que Assad a déclaré à plusieurs reprises. En fait, Al-Charaa a considéré que ce qui se passe en Syrie est complexe, à tel point qu'il est impossible d'accommoder ses raisons, où il dit:"Peut-être que pas l'un des responsables ne sait où nous en sommes dans la solution. Et vous serez peut-être surpris si je vous disais que le président lui-même ne peut pas vous donner la réponse malgré qu'il a dans les mains toutes les rênes du pouvoir dans le pays. Ce qui se passe en Syrie est compliqué, complexe et intimement liés. Si vous essayez de le démonter, il se peut qu'il devienne plus complexe, et les pôles cachés en lui pourraient augmenter au lieu de vous guider vers la solution. Celui qui a l'occasion de rencontrer Monsieur le Président va entendre de lui que c'est un long combat, que la conspiration est grande et que les parties prenantes sont nombreuses (terroristes, bandits, des contrebandiers). Il ne cache pas son désir de régler les questions militairement jusqu'à assurer la victoire finale. "
Donc, un président qui veut régler la question militairement et un vice-président qui en reconnaît l'impossibilité. Pour cela, le véritable expéditeur du message du règlement et de la solution finale est peut-être l'institution de l'armée syrienne qui a choisi d'envoyer son message à l'extérieur et l'intérieur à travers Farouq al-Charaa, ce qui peut expliquer l'insistance du vice-président syrien dans son interview sur la centralité de l'institution militaire syrienne et de son rôle dans l'élaboration de la forme d'une solution politique ensuite, en disant :"La place et l'unité de l'armée syrienne est indispensable dans toutes les solutions et les dialogues politiques sur la table."
A la recherche de partenaires.
"Le changement est inéluctable." C'est ce que Al-Charaa a tenu à souligner, et a estimé que l'échec de l'autorité à prendre l'initiative du changement et d'impliquer les autres vont imposer une forme de modèle unilatéral de changement. Et il a considéré que personne ne peut (régime et opposition) prétendre être le représentant légitime du peuple syrien. Ni la coalition nationale, ni le conseil d'Istanbul, ni le comité multi-polaire de coordination, ni les groupes d'opposition pacifiques ou armés aux liaisons étrangères connues ne peuvent prétendre être les représentants légitimes du peuple syrien. Al-Charaa en a surpris plus d'un quand il a considère que, deux ans après la crise, il n'est plus également possible au régime en place de prétendre à représenter le peuple syrien, et ni l'armée idéologique, ni les partis du Baath Arabe Socialiste avec sa longue expérience et sa burocratie enracinée peuvent apporter des changements et des développement sans nouveaux partenaires contribuant à la préservation du tissu de la nation et de son intégrité territoriale et de la souveraineté régionale. En bref, l'importance des paroles d'Al-Charaa c'est que c'est un véritable appel - venant de l'intérieur profond - pour parvenir à un partenariat national, mettre fin aux erreurs de l'ère précédente et se préparer à tirer un nouveau modèle national syrien démocratique.
En effet, les messages récents d'Al-Charaa ont été dirigés habilement sur le plan diplomatique et politique pour toutes les parties (les États-Unis, les pays régionaux, à l'intérieur syrien avec son opposition et son régime et même aux alliés de la Syrie) pour la nécessité de saisir la dernière occasion de sauver la Syrie et de transition dans la paix, où le terrain est devenu fertile pour l'acceptation du changement et son absorption.
Cette lettre a fait parvenir les initiatives du règlement à leurs extrémités, le futur slogan de la région sera peut-être le suivant: «Soit la solution complète soit la destruction en masse», la région se dirige vers la phase de démarrage d'une solution globale à toutes les questions en suspens. De nombreux analystes pensent que ce qui se passe dans le camp de réfugiés de Yarmouk à Damas aujourd'hui, n'est que la preuve de la confluence des intérêts de nombreux pouvoirs (des palestiniens, des insurgés, de certains courants au sein des autorités syriennes), qui poussent à accélérer le démarrage d'une solution complète, où vous voyez ces forces qui accélère l'accès à une solution globale à travers le déplacement des Palestiniens et l'ouverture de la porte à la question palestinienne au niveau régional.
Dr Amer SABAILEH
فك رموز رسالة الشرع
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ملخص رسالة الشرع: "تعالوا الى كلمة سواء" فلا
غالب و لا مغلوب!
أرسل المبعوث
الأممي الأخضر الابراهيمي قبل أيام رسالة مفادها أنه بانتظار اشارة قادمة من دمشق
لتحديد موعد زيارته القادمة التي يعول عليها الدبلوماسي المخضرم كثيراً. نائب
الرئيس السوري فاروق الشرع التقط الاشارة و أرسل بدوره رسالة الرد الضمني للابراهيمي:"
هناك مسائل كثيرة يمكن العمل عليها من أجل إيجاد حل. لا أحد واهم بإعادة الأمور
إلى ما كانت عليه، لأننا مقتنعون بأن لا عودة لعقارب الساعة إلى الوراء.... "المشكلة
أن السيد الابراهيمي يتحرك ببطء وروية في حين تتحرك الأمور على الأرض بتسارع وعنف".
اذا ما أخذنا
بعين الاعتبار توقيت ارسال الرسالة, الذي جاء عقب لقاء جنيف التشاوري بين نائب
وزير الخارجية الأمريكية ويليام بيرنز و بوغدانوف نائب وزير الخارجية الروسي, و قٌبيل
زيارة الأخضر الابراهيمي الى دمشق, فان رسالة الشرع في جوهرها تفتح احتمالية و جود رغبة
العبور نحو تسويات الحل الشامل. خصوصاُ أن الشرع نفسه شخص واقع الأزمة و رسم شكل
التسوية بكلمات رمزية و رسائل مفتاحية للأقطاب الدولية و الاقليمية, و كأن لسان
حاله يقول "افهموا أبعاد الرسالة":
«المشكلة تكبر
وتتعمق عندما يعتقد البعض أن الحسم أو الكسر ممكن...إن اتصالات الابراهيمي
وجولاته، كمبادرة جنيف، يمكن اعتبارها أساساً صالحاً لهذه التسوية. ولا نبالغ إذا
قلنا ان إنجاز التسوية التاريخية للأزمة السورية قد يمهد الطريق لتحقيق مناخ دولي
يعالج قضايا هامة أخرى بالطرق السياسية وليس بالمواجهة العسكرية."
الحل السياسي و التسوية
التاريخية
الشرع ضمّن
رسالته شكل الحل في سوريا, و اعتبر أن الحل يجب أن يكون سورياً ولكن من خلال ما
أسماها التسوية التاريخية التي تشمل الدول الإقليمية الأساسية ودول أعضاء مجلس
الأمن. خارطة طريق التسوية رسمها الشرع بخطوات تبدأ بوقف العنف ووقف إطلاق النار,
و تشكيل حكومة وحدة وطنية ذات صلاحيات واسعة. يجدر الاشارة ان مطلب (الحكومة ذات
الصلاحية الواسعة) هو ما تحدث به الدبلوماسي الأمريكي ويليام بيرنز في آخر لقاء
تشاوري مع الروس في جنيف بحضور الابراهيمي. حكومة الصلاحيات الواسعة هي التي ستعمل
على المعالجة السريعة للملفات العالقة المتصلة بحياة الناس ومطالبهم المحقة, و هو المصطلح
الذي استخدمه الشرع بعناية "مطالبهم الحقة". الشرع ذكر بأن الحل السياسي
هو جزء من قاموس طيف واسع من النظام, فالكثيرون –على حد تعبيره- من أعضاء الحزب
والجبهة والقوات المسلحة يعتقدون منذ بداية الأزمة وحتى الآن أن لا بديل عن الحل
السياسي، ولا عودة إلى الوراء."
من الذ يمثله
الشرع؟
يختلف كثير من
المحللين على فهم حقيقة رسائل الشرع, و لعل السؤال الأهم هو من يمثل الشرع في
تصريحه هذا؟
الرجل أقر بعدم قدرة المؤسسة العسكرية على الحسم
و في نفس الوقت استحالة انتصار المسلحين. خصوصية تصريحات الشرع اليوم, أتت كونها
حملت وجهة نظر مخالفة حتى لوجهة نظر الرئيس السوري المتعلقة بالحسم العسكري, و
التي صرح بها الأسد مراراً. الحقيقة أن الشرع اعتبر أن ما يجري في سوريا هو أمر
معقد يصل لحد استحالة استيعاب حيثياته, حيث يقول:" ربما لا أحد من المسؤولين
يعرف الى أين وصلنا في الحل. وقد تستغرب إذا قلت لك ان رئيس الجمهورية شخصياً قد
لا يعطيك الجواب الشافي مع أنه يملك في يديه كل مقاليد الأمور في البلد. ما يجري
في سوريا معقد ومركب ومتداخل. إذا حاولت تفكيكه قد يزداد تعقيداً وقد تزداد القطب
المخفية فيه بدلاً من أن تهديك إلى الحل. من أتيحت له فرصة لقاء السيد الرئيس
سيسمع منه أن هذا صراع طويل، والمؤامرة كبيرة وأطرافها عديدون (إرهابيون، رعاع،
مهربون). وهو لا يخفي رغبته بحسم الأمور عسكرياً حتى تحقيق النصر النهائي."
اذاً رئيس يرغب
بالحسم العسكري و نائب رئيس يقر باستحالته. لهذا, قد يكون المرسل الحقيقي لرسائل
التسوية و الحل النهائي هي المؤسسة العسكرية السورية التي اختارت ارسال رسالتها
الى الخارج و الداخل عبر فاروق الشرع, و هذا قد يحمل التفسيرات لتركيز نائب الرئيس
السوري في مقابلته على مركزية المؤسسة
العسكرية السورية و دورها في رسم شكل الحل السياسي القادم, بالقول: "إن مكانة
ووحدة الجيش السوري لا غنى عنهما في أية حلول وحوارات سياسية مطروحة"..
البحث عن شركاء
"التغيير
أمر مفروغ منه", هذا ما أصر الشرع على قوله, و اعتبر أن عدم أخذ السلطة لزمام
مبادرة التغيير و اشراك الآخرين سيعمل على فرض نموذج تغيير أحادي الشكل. و اعتبر
ان لا يمكن لأحد(معارضة و نظام) الادعاء بأنه الممثل الشرعي للشعب السوري. لا
الائتلاف الوطني، ولا مجلس اسطنبول، ولا هيئة التنسيق متعددة الأقطاب، ولا أية
مجموعات معارضة سلمية أو مسلحة بارتباطاتها الخارجية المعروفة تستطيع أن تدعي أنها
الممثل الشرعي والوحيد للشعب السوري. الشرع فاجأ الكثيرين عندما اعتبر أن بعد مرور
سنتين من الأزمة, لم يعد ممكناً أيضاً للحكم القائم أن يدعي تمثيل الشعب السوري,
لا الجيش العقائدي و لا أحزابه البعث العربي الاشتراكي بخبرته الطويلة
وبيروقراطيته المتجذرة يمكن له وحده إحداث التغيير والتطوير من دون شركاء جدد
يساهمون في الحفاظ على نسيج الوطن ووحدة أراضيه وسيادته الإقليمية. باختصار اهمية
كلام الشرع هذا, يتمثل بانه دعوة حقيقية -قادمة من عمق الداخل- لتحقيق شراكة
وطنية, تنهي أخطاء العهد السابق و تستعد لرسم نموذج سوري وطني ديمقراطي جديد.
الحقيقة أن رسائل
الشرع الأخيرة وجهت بخبرة دبلوماسية و سياسية
لكل الأطراف (الولايات المتحدة و الدول الاقليمية و الداخل السوري بمعارضته و
نظامه و حتى حلفاء سوريا) بضرورة التقاط آخر الفرص لانقاذ سوريا و العبور فيها
بسلام, حيث أن الأرضية باتت خصبة لقبول التغير و استيعابه.
هذه الرسالة وصلت
بمبادرات التسوية الى نهاياتها, لهذا قد يكون شعار المنطقة القادم: "اما الحل
الشامل او الدمار الشامل", فالمنطقة تسير باتجاه البدء بمرحلة الحل الشامل
لكل القضايا العالقة. هنا يرى كثير من المحللين أن ما يجري في مخيم اليرموك في دمشق
اليوم, ما هو الا دليل على التقاء مصالح كثير من القوى (فلسطينية,مسلحين, تيارات
من السلطة السورية) و التي تدفع باتجاه تسريع البدء بمشروع الحل الشامل, حيث ترى
هذه القوى أن تسريع الوصول الى الحل الشامل يكون عبر تهجير الفلسطينيين و فتح باب
المسألة الفلسطينية على مصراعيها اقليمياً.
د.عامر السبايلة
http://amersabaileh.blogspot.com
http://amersabaileh.blogspot.fr/2012/12/blog-post_19.html 
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