Le général martyr "Mokaddem", fondateur du programme des missiles en Iran
Multiples sont les exploits militaires réalisés par la République Islamique d’Iran. L’une
des plus importantes réalisations réside dans l’autosuffisance de
l’Iran dans différents domaines, notamment les domaines militaires.
La République Islamique possède ces jours-ci une force de dissuasion balistique menaçant ses ennemis. Cet exploit a été réalisé grâce à des hommes, qui avaient travaillé consciencieusement, en silence, en vue de répondre aux désirs du peuple iranien, aspirant à l’indépendance et à l’affranchissement du suivisme à l’occident. Un de ces hommes, fut le général martyr, le Dr. Hassan Tahrani Mokaddem, président de l’Institut du Jihad pour l’autosuffisance et les recherches, affilié aux Gardiens de la Révolution islamique. On considère que cet homme est le parrain de l’industrie des missiles iraniens.
Ces-jours
coïncident avec la première commémoration annuelle de son martyre, tué
dans l'explosion dans le camp « Malard », durant le transport
d’équipements militaires. Le général était l'un des hommes fidèles,
ayant débuté la lutte en bas âge. Il avait participé au combat sur les
fronts de la guerre, provoquée par le régime de Saddam Hussein,
jouissant d’un appui régional et international, contre la jeune
Révolution. Il avait surpris son entourage, lorsqu’il a fondé le
programme des missiles au sein de l’armée. Il a lancé le premier missile
contre le club des officiers à Bagdad, en riposte au pilonnage des
villes iraniennes, qui avait fait des dizaines de victimes parmi les
civils iraniens.
Cette riposte a alors surpris le régime de Saddam Hussein, ainsi que les pays occidentaux, qui s’étaient interrogés sur l’origine de ces armes de dissuasion. Ces pays ne prévoyaient guère que l’Iran ait des jeunes, armés de croyance et de détermination. Le général Mokaddem était un de ces jeunes gens, qualifié par l’imam Khamenei «d’homme modeste et de savant éminent ».
Le général Mokaddem est né dans le quartier « Ser Jachmah », au nord de Téhéran, le 29 octobre 1959. Son père, Mahmoud Tahrani Mokaddem, était un modeste couturier. Sa mère tenait à l’éducation religieuse de son fils depuis sa tendre enfance. Il a grandi dans la mosquée « Sayyeda Zeinab (P) », aux côtés de plusieurs autres enfants, martyrs ou qui servent encore la Révolution Islamique. Le martyr a tôt rejoint les rangs de la Révolution sous l’égide de l’imam Khomeiny. Son frère Ahmad a déclaré que le martyr Hassan, tout comme son frère martyr, Ali, luttaient avec les révolutionnaires. Ils sont parvenus au dernier jour de la Révolution, à arrêter un des grands officiers de l’armée du chah.
Deux mois après la victoire de la Révolution, le général martyr a obtenu son baccalauréat en génie mécanique, et puis le doctorat. Avec la fondation des gardiens de la Révolution, il a rejoint les rangs de cette force et participé aux combats imposés par l’Irak. Cette période a révélé des traits exceptionnels de sa personnalité, de son courage, de son intelligence et de sa croyance. Le général Mohammad Ali Jaafari, commandant en chef des Gardiens de la Révolution, a indiqué que le martyr Mokaddem était une personnalité unique, possédant de grandes expertises, affinées durant la guerre imposée sur l’Iran. « Il comptait dans ses décisions sur le Créateur ».
Le martyr Mokaddem avait défendu la ville de Khorramchahr et était l’un des premiers moudjahidines ayant bravé le blocus imposé par l’armée irakienne sur la ville Abadan.
Les dirigeants des Gardiens ont perçu son génie dans le domaine des équipements militaires et l’ont choisi pour superviser le développement des équipements nécessaires pour les opérations militaires. Les obus développés sous la supervision du général, furent un facteur déterminant dans la victoire des opérations militaires « Voie d’al-Qods ». Cette réussite a poussé le commandement militaire iranien à le nommer à la tête du bataillon des missiles, relevant des Gardiens de la Révolution. Ce bataillon qui a frappé les forces de Saddam pour assurer la grande victoire.
Le général Moustapha Ezdi, l’état-major adjoint des forces iraniennes a évoqué le martyr en disant : la force d’artillerie iranienne a été fondée par le martyr grâce à son intelligence et son expérience. Ces arsenaux ont prouvé leur efficacité dans les opérations militaires exécutées par les Gardiens de la Révolution, sur les fronts de la guerre ». Lorsque le régime de Saddam Hussein a pilonné les villes iraniennes par les missiles américains et soviétiques, le martyr a entamé la mise en place du programme des missiles, en 1984. Ce fut une démarche sans précédent dans l’histoire militaire de l’Iran. Le frère du général Mokaddem, le général Mohammad Tahrani, a affirmé que « le martyr Hassan avait jeté les fondements du système des missiles terre-terre, lesquelles ont été développées avec le temps pour se transformer en armes provoquant aujourd’hui la crainte des ennemis ».
Durant la guerre et la période de l’après-guerre, le général Tahrani Mokaddem, a poursuivi ses efforts, et est parvenu avec un groupe de jeunes savants, à assurer une autosuffisance pour l’Iran dans le domaine de la fabrication des missiles. Grâce à ses efforts, l’Iran a fabriqué des fusées qui projettent les satellites dans l’espace. De ce fait, il était un des fondateurs de l’industrie spatiale de la République Islamique. Il aspirait à fabriquer des fusées spatiales pour porter le premier astronaute iranien vers l’espace. Les sanctions imposées sur l’Iran ne l’ont point empêché, depuis la victoire de la Révolution, de réaliser des exploits techniques avec les expertises locales. Le général Zareh a affirmé dans ce contexte que le martyr avait réussi à développer le missile Scud. « Durant quelques années, nous sommes parvenus à développer ce type de missiles, ce qui a suscité l’étonnement des pays producteurs de ce genre d’armes, car les Iraniens ont pu fabriquer des missiles encore plus développés! ».
L’Iran a réussi dans la fabrication de dizaines de missiles, dont « Zelzal, Fateh, Chehab, Fajr, Kassed, Arch, Le Golfe de Perse, Hout, Toufan, Nour, Mehrab, Chelmaja, Kawthar, Chahine, Sejjil et des fusées spatiales de lancement de satellites…
Une semaine avant son martyre, le général Hassan Tahrani Mokaddem, a demandé qu’on écrive sur son mausolée : « Ici repose un homme qui aspirait à l’éradication de l’entité sioniste ». Aujourd’hui, il est clair que l’entité sioniste craint de commettre une sottise, car il redoute les missiles iraniens.
Le discours de l’imam Khamenei en hommage au martyr Hassan Tahrani Mokaddem :
L’imam Khamenei a rendu un vibrant hommage au général Mokaddem. « Hajj Hassan s’engageait dans l’application de toutes ses promesses », a-t-il dit. Dans son discours prononcé à l’issue du martyre du général Mokaddem, l’imam a déploré l’incident sanglant ayant couté la vie à un certain nombre d’excellents cadres des Gardiens de la Révolution, notamment le grand commandant et savant, le général Hassan Mokaddem. « Cet incident fut une réalité amère et tragique. Ces hommes loyaux, prêts à consentir le sacrifice, avec une grande détermination, n’ont jamais ménagé aucun effort pour défendre al-Qods ».
« Ces hommes aspiraient au martyr. Mais leur perte est regrettable», a-t-il ajouté. « Nous remercions Dieu que le résultat de leurs efforts est désormais à la disposition des moudjahidines. Les cadres de cette institution (Gardiens de la Révolution), sont capables de poursuivre la lutte en cette voie rayonnante », a-t-il conclu.
Source: alahednews, traduit par moqawama.org
La République Islamique possède ces jours-ci une force de dissuasion balistique menaçant ses ennemis. Cet exploit a été réalisé grâce à des hommes, qui avaient travaillé consciencieusement, en silence, en vue de répondre aux désirs du peuple iranien, aspirant à l’indépendance et à l’affranchissement du suivisme à l’occident. Un de ces hommes, fut le général martyr, le Dr. Hassan Tahrani Mokaddem, président de l’Institut du Jihad pour l’autosuffisance et les recherches, affilié aux Gardiens de la Révolution islamique. On considère que cet homme est le parrain de l’industrie des missiles iraniens.
Ces-jours
coïncident avec la première commémoration annuelle de son martyre, tué
dans l'explosion dans le camp « Malard », durant le transport
d’équipements militaires. Le général était l'un des hommes fidèles,
ayant débuté la lutte en bas âge. Il avait participé au combat sur les
fronts de la guerre, provoquée par le régime de Saddam Hussein,
jouissant d’un appui régional et international, contre la jeune
Révolution. Il avait surpris son entourage, lorsqu’il a fondé le
programme des missiles au sein de l’armée. Il a lancé le premier missile
contre le club des officiers à Bagdad, en riposte au pilonnage des
villes iraniennes, qui avait fait des dizaines de victimes parmi les
civils iraniens. Cette riposte a alors surpris le régime de Saddam Hussein, ainsi que les pays occidentaux, qui s’étaient interrogés sur l’origine de ces armes de dissuasion. Ces pays ne prévoyaient guère que l’Iran ait des jeunes, armés de croyance et de détermination. Le général Mokaddem était un de ces jeunes gens, qualifié par l’imam Khamenei «d’homme modeste et de savant éminent ».
Le général Mokaddem est né dans le quartier « Ser Jachmah », au nord de Téhéran, le 29 octobre 1959. Son père, Mahmoud Tahrani Mokaddem, était un modeste couturier. Sa mère tenait à l’éducation religieuse de son fils depuis sa tendre enfance. Il a grandi dans la mosquée « Sayyeda Zeinab (P) », aux côtés de plusieurs autres enfants, martyrs ou qui servent encore la Révolution Islamique. Le martyr a tôt rejoint les rangs de la Révolution sous l’égide de l’imam Khomeiny. Son frère Ahmad a déclaré que le martyr Hassan, tout comme son frère martyr, Ali, luttaient avec les révolutionnaires. Ils sont parvenus au dernier jour de la Révolution, à arrêter un des grands officiers de l’armée du chah.
Deux mois après la victoire de la Révolution, le général martyr a obtenu son baccalauréat en génie mécanique, et puis le doctorat. Avec la fondation des gardiens de la Révolution, il a rejoint les rangs de cette force et participé aux combats imposés par l’Irak. Cette période a révélé des traits exceptionnels de sa personnalité, de son courage, de son intelligence et de sa croyance. Le général Mohammad Ali Jaafari, commandant en chef des Gardiens de la Révolution, a indiqué que le martyr Mokaddem était une personnalité unique, possédant de grandes expertises, affinées durant la guerre imposée sur l’Iran. « Il comptait dans ses décisions sur le Créateur ».
Le martyr Mokaddem avait défendu la ville de Khorramchahr et était l’un des premiers moudjahidines ayant bravé le blocus imposé par l’armée irakienne sur la ville Abadan.
Les dirigeants des Gardiens ont perçu son génie dans le domaine des équipements militaires et l’ont choisi pour superviser le développement des équipements nécessaires pour les opérations militaires. Les obus développés sous la supervision du général, furent un facteur déterminant dans la victoire des opérations militaires « Voie d’al-Qods ». Cette réussite a poussé le commandement militaire iranien à le nommer à la tête du bataillon des missiles, relevant des Gardiens de la Révolution. Ce bataillon qui a frappé les forces de Saddam pour assurer la grande victoire.
Le général Moustapha Ezdi, l’état-major adjoint des forces iraniennes a évoqué le martyr en disant : la force d’artillerie iranienne a été fondée par le martyr grâce à son intelligence et son expérience. Ces arsenaux ont prouvé leur efficacité dans les opérations militaires exécutées par les Gardiens de la Révolution, sur les fronts de la guerre ». Lorsque le régime de Saddam Hussein a pilonné les villes iraniennes par les missiles américains et soviétiques, le martyr a entamé la mise en place du programme des missiles, en 1984. Ce fut une démarche sans précédent dans l’histoire militaire de l’Iran. Le frère du général Mokaddem, le général Mohammad Tahrani, a affirmé que « le martyr Hassan avait jeté les fondements du système des missiles terre-terre, lesquelles ont été développées avec le temps pour se transformer en armes provoquant aujourd’hui la crainte des ennemis ».
Durant la guerre et la période de l’après-guerre, le général Tahrani Mokaddem, a poursuivi ses efforts, et est parvenu avec un groupe de jeunes savants, à assurer une autosuffisance pour l’Iran dans le domaine de la fabrication des missiles. Grâce à ses efforts, l’Iran a fabriqué des fusées qui projettent les satellites dans l’espace. De ce fait, il était un des fondateurs de l’industrie spatiale de la République Islamique. Il aspirait à fabriquer des fusées spatiales pour porter le premier astronaute iranien vers l’espace. Les sanctions imposées sur l’Iran ne l’ont point empêché, depuis la victoire de la Révolution, de réaliser des exploits techniques avec les expertises locales. Le général Zareh a affirmé dans ce contexte que le martyr avait réussi à développer le missile Scud. « Durant quelques années, nous sommes parvenus à développer ce type de missiles, ce qui a suscité l’étonnement des pays producteurs de ce genre d’armes, car les Iraniens ont pu fabriquer des missiles encore plus développés! ».
L’Iran a réussi dans la fabrication de dizaines de missiles, dont « Zelzal, Fateh, Chehab, Fajr, Kassed, Arch, Le Golfe de Perse, Hout, Toufan, Nour, Mehrab, Chelmaja, Kawthar, Chahine, Sejjil et des fusées spatiales de lancement de satellites…
Une semaine avant son martyre, le général Hassan Tahrani Mokaddem, a demandé qu’on écrive sur son mausolée : « Ici repose un homme qui aspirait à l’éradication de l’entité sioniste ». Aujourd’hui, il est clair que l’entité sioniste craint de commettre une sottise, car il redoute les missiles iraniens.
Le discours de l’imam Khamenei en hommage au martyr Hassan Tahrani Mokaddem :
L’imam Khamenei a rendu un vibrant hommage au général Mokaddem. « Hajj Hassan s’engageait dans l’application de toutes ses promesses », a-t-il dit. Dans son discours prononcé à l’issue du martyre du général Mokaddem, l’imam a déploré l’incident sanglant ayant couté la vie à un certain nombre d’excellents cadres des Gardiens de la Révolution, notamment le grand commandant et savant, le général Hassan Mokaddem. « Cet incident fut une réalité amère et tragique. Ces hommes loyaux, prêts à consentir le sacrifice, avec une grande détermination, n’ont jamais ménagé aucun effort pour défendre al-Qods ».
« Ces hommes aspiraient au martyr. Mais leur perte est regrettable», a-t-il ajouté. « Nous remercions Dieu que le résultat de leurs efforts est désormais à la disposition des moudjahidines. Les cadres de cette institution (Gardiens de la Révolution), sont capables de poursuivre la lutte en cette voie rayonnante », a-t-il conclu.
Source: alahednews, traduit par moqawama.org
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