«Israël» enrôle les rats dans son armée!
L’attitude adoptée par «Israël» à
l’issue de l’opération «Ayoub», était significative. Les rapports
publiés à la suite de l’opération- choc ont révélé l’ampleur des
conséquences négatives de l’exploit de la Résistance, et les efforts
déployés par l’ennemi, pour les dissimuler.
48h après l’opération, l’armée israélienne a publié un rapport dans lequel elle annonce qu’elle possède un drone, encore plus sophistiqué que l’engin «Ayoub», et doté de grandes capacités techniques et militaires.
Depuis quand «Israël» était-il contraint de prouver, à son public avant son ennemi, qu’il possédait des armes plus développées que celles de ses ennemis?
La période d’avant «Ayoub» est certainement différente de celle d’après. En dépit du décalage entre «Israël» et la Résistance au niveau des techniques technologiques, les mises en garde lancées par les renseignements israéliens dans les dernières années, sont devenues une réalité: «Israël» est devant un défi majeur, concernant les compétences de ses ennemis, en matière de technologie. Un défi qui doit être contré rapidement au niveau des techniques, mais aussi au niveau de ses répercussions sur la conscience collective israélienne.
La dernière manifestation de force israélienne face au Hezbollah, à la suite de l’opération «Ayoub», est née des terriers des rats ; En effet, la chaîne télévisée israélienne a diffusé un documentaire sur l’enrôlement des rats dans les rangs de l’armée israélienne. Selon le rapport, «les cerveaux israéliens ont développé les capacités de sensibilité biologique des rats pour qu’ils puissent détecter la présence des explosifs et des engins de combat».
Toujours selon le rapport, l’entrainement des rats a réussi et des dizaines de rats sont désormais actifs au sein de l’armée israélienne. Mais leur mission dépasse la détection des explosifs, pour assister les forces de l’infanterie sur la scène des combats.
En effet, l’histoire des rats a deux revers. Le premier, incontestable, confirme qu’«Israël» a réalisé un exploit technologique de nature biologique, lequel serait sans précédent, si les rats israéliens réussissaient dans leur mission. Cependant cette réalisation demeure incertaine d’un point de vue scientifique, sur la scène du combat.
Le second revers de l’histoire des rats israéliens, est différent. Cette histoire s’ajoute à une longue série d’autres, exposées par «Israël» durant les dernières années, dans une tentative d’apaiser et de dissiper les craintes des pertes humaines, lors des batailles.
Le dernier documentaire s’ajoute à d’anciens rapports sur le recours à des Lamas, en provenance de l’Amérique Latine, pour aider les combattants lors des opérations militaires et de l’infiltration du territoire ennemi.
D’autres documentaires ont fait état de robots qui pénètrent les tunnels du Hezbollah dans la prochaine guerre, au moment où les soldats suivent les opérations sur les écrans. Ces robots ont de même été évoqués dans les opérations de la marine, tout comme «le serpent électronique», «Les mains de Steve Austin», «L’insecte volant»...
Ces tentatives israéliennes pourraient être une partie intégrante de la fonction de toute armée, qui planifie pour remporter une victoire avec un minimum de pertes humaines dans ses rangs. Mais dans le cas d’«Israël», la crainte des pertes est presque devenue un des articles de la doctrine de combat, empêchant les responsables de prendre les décisions de guerre qu’exigerait l’intérêt d’«Israël».
Dans ce contexte, le rapport de la commission «Vinograde», ayant enquêté sur les causes de l’échec de l’offensive israélienne de 2006 contre le Liban, avait indiqué que la crainte des pertes humaines au sein de l’armée israélienne, a été une des causes essentielles de cet échec.
La commission avait mis en garde contre de telles craintes qui pourraient avoir des conséquences négatives sur «Israël», puisque le maillon le plus faible de la chaine de la sécurité nationale israélienne, est la société israélienne en soi. Une société dont les dirigeants redoutent le plus, les pertes humaines.
Par conséquent, le Hezbollah combattra lors de la prochaine guerre, si elle aura lieu, des robots, des insectes, des rats et des animaux de tout genre; un fait qui l’obligera, préalablement, de modifier sa doctrine de combat et de rechercher des pesticides techniques et des chats électroniques de tout genre.
Mais la question hypothétique, mais aussi réelle qui se pose, est relative à des évidences scientifiques: toute réalisation technique, aussi avancée soit-elle, pourrait être contrée par une réalisation opposée, pouvant la contenir et l’isoler.
En 2006, «Israël» a modifié ses plans d’incursion dans le territoire libanais, plus de douze fois. Son plan baptisé au début de la guerre «Changement de direction», a porté au terme de la guerre le nom de «Changement de direction 12» et ce à cause d’un soldat touché ici et là, tout en sachant que les capacités militaires de la Résistance en 2012, ne peuvent être comparées à celles de 2006.
Source: Al Akhbar, traduit par: moqawama.org
48h après l’opération, l’armée israélienne a publié un rapport dans lequel elle annonce qu’elle possède un drone, encore plus sophistiqué que l’engin «Ayoub», et doté de grandes capacités techniques et militaires.
Depuis quand «Israël» était-il contraint de prouver, à son public avant son ennemi, qu’il possédait des armes plus développées que celles de ses ennemis?
La période d’avant «Ayoub» est certainement différente de celle d’après. En dépit du décalage entre «Israël» et la Résistance au niveau des techniques technologiques, les mises en garde lancées par les renseignements israéliens dans les dernières années, sont devenues une réalité: «Israël» est devant un défi majeur, concernant les compétences de ses ennemis, en matière de technologie. Un défi qui doit être contré rapidement au niveau des techniques, mais aussi au niveau de ses répercussions sur la conscience collective israélienne.
La dernière manifestation de force israélienne face au Hezbollah, à la suite de l’opération «Ayoub», est née des terriers des rats ; En effet, la chaîne télévisée israélienne a diffusé un documentaire sur l’enrôlement des rats dans les rangs de l’armée israélienne. Selon le rapport, «les cerveaux israéliens ont développé les capacités de sensibilité biologique des rats pour qu’ils puissent détecter la présence des explosifs et des engins de combat».
Toujours selon le rapport, l’entrainement des rats a réussi et des dizaines de rats sont désormais actifs au sein de l’armée israélienne. Mais leur mission dépasse la détection des explosifs, pour assister les forces de l’infanterie sur la scène des combats.
En effet, l’histoire des rats a deux revers. Le premier, incontestable, confirme qu’«Israël» a réalisé un exploit technologique de nature biologique, lequel serait sans précédent, si les rats israéliens réussissaient dans leur mission. Cependant cette réalisation demeure incertaine d’un point de vue scientifique, sur la scène du combat.
Le second revers de l’histoire des rats israéliens, est différent. Cette histoire s’ajoute à une longue série d’autres, exposées par «Israël» durant les dernières années, dans une tentative d’apaiser et de dissiper les craintes des pertes humaines, lors des batailles.
Le dernier documentaire s’ajoute à d’anciens rapports sur le recours à des Lamas, en provenance de l’Amérique Latine, pour aider les combattants lors des opérations militaires et de l’infiltration du territoire ennemi.
D’autres documentaires ont fait état de robots qui pénètrent les tunnels du Hezbollah dans la prochaine guerre, au moment où les soldats suivent les opérations sur les écrans. Ces robots ont de même été évoqués dans les opérations de la marine, tout comme «le serpent électronique», «Les mains de Steve Austin», «L’insecte volant»...
Ces tentatives israéliennes pourraient être une partie intégrante de la fonction de toute armée, qui planifie pour remporter une victoire avec un minimum de pertes humaines dans ses rangs. Mais dans le cas d’«Israël», la crainte des pertes est presque devenue un des articles de la doctrine de combat, empêchant les responsables de prendre les décisions de guerre qu’exigerait l’intérêt d’«Israël».
Dans ce contexte, le rapport de la commission «Vinograde», ayant enquêté sur les causes de l’échec de l’offensive israélienne de 2006 contre le Liban, avait indiqué que la crainte des pertes humaines au sein de l’armée israélienne, a été une des causes essentielles de cet échec.
La commission avait mis en garde contre de telles craintes qui pourraient avoir des conséquences négatives sur «Israël», puisque le maillon le plus faible de la chaine de la sécurité nationale israélienne, est la société israélienne en soi. Une société dont les dirigeants redoutent le plus, les pertes humaines.
Par conséquent, le Hezbollah combattra lors de la prochaine guerre, si elle aura lieu, des robots, des insectes, des rats et des animaux de tout genre; un fait qui l’obligera, préalablement, de modifier sa doctrine de combat et de rechercher des pesticides techniques et des chats électroniques de tout genre.
Mais la question hypothétique, mais aussi réelle qui se pose, est relative à des évidences scientifiques: toute réalisation technique, aussi avancée soit-elle, pourrait être contrée par une réalisation opposée, pouvant la contenir et l’isoler.
En 2006, «Israël» a modifié ses plans d’incursion dans le territoire libanais, plus de douze fois. Son plan baptisé au début de la guerre «Changement de direction», a porté au terme de la guerre le nom de «Changement de direction 12» et ce à cause d’un soldat touché ici et là, tout en sachant que les capacités militaires de la Résistance en 2012, ne peuvent être comparées à celles de 2006.
Source: Al Akhbar, traduit par: moqawama.org
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