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La France est devenue la " chose " des sionistes ....
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La nouvelle Inquisition : sionisme en France
La nouvelle Inquisition : le sionisme impose ses lois, ses sanctions et
ses silences en France. Une nouvelle victime des réseaux d’influence
sioniste qui tentent imposer leurs lois dans notre République vient de
tomber, Richard Labévière et vous n’en avez rien su.
Certains
voudraient constituer le corps "vertueux" des défenseurs de la "Liberté
d’expression", mais représentent en réalité la nouvelle Pravdaqui décide
quelle "vérité" EST vérité et qui a droit d’exprimer opinion dans ce
pays sans risquer dénonciation infamante, menace ou sanction. Ce réseau
d’intrigue ne défend qu’une seule cause qui est celle des intérêts du
sionisme le plus radical.
Les journalistes, comme Richard
Labévière qui vient d’être licencié de RFI, sont les premières victimes
de cette nouvelle Inquisition qui frappe aussi d’autres intellectuels
dès lors qu’ils critiquent la politique de l’Etat d’Israël ou même
seulement apportent des informations qui permettent de mieux comprendre
la vraie nature du sionisme.
Malédiction sur ceux-là
immédiatement taxés d’antisémitisme comme d’autres furent jadis taxés
d’apostasie ou d’hérésie jusqu’à mériter la mise au bûcher après la
torture dont la forme moderne est représentée par la mise au ban de
l’infamie, les procédures judiciaires abusives et le harcèlement éternel
de ceux dont on attend qu’ils fassent leur autocritique ou renoncent à
la vie publique pour prix d’une tranquillité qui leur serait sinon
refusée avec un acharnement sans limite.
Que ces nouveaux
inquisiteurs soient tolérés par les plus hautes autorités du pouvoir
exécutif, législatif et judiciaire peut nous inquiéter sur
l’indépendance même de ce pays et sur l’influence qu’il peut subir dans
ses choix en politique étrangère. Que ces nouveaux inquisiteurs au
service du sionisme ne soient pas tous d’une origine communautaire que
d’autres revendiquent ouvertement peut aussi nous inquiéter sur la
présence, sur notre propre sol, d’un courant qui outre-Atlantique forme
la frange néoconservatrice-sioniste dont nul ne songe à nier l’existence
ni le rôle qu’elle a pu jouer dans les orientations politiques
guerrières de l’Empire américain !
Il est permis de penser
que, au-delà de la solidarité indispensable avec les personnes victimes
de cette nouvelle Inquisition, nous ne devrions pas ignorer dans quel
contexte politique se passent ces actes : il ne s’agit pas seulement de
"règlements de compte" qui devraient se résoudre devant la justice en
faveur des victimes stigmatisées. Il s’agit d’une stratégie politique
globale visant à préparer l’opinion à une adhésion sans limite aux
théories du "choc des civilisations" et au ralliement avec la frange la
plus belliqueuse de cette idéologie qui nous prépare un siècle de sang
et de terreur, pas seulement au Moyen-Orient, en réplique à des actes
issus de minorités le plus souvent non-étatiques dont la violence
insupportable ne peut être niée, mais il nous est demandé d’accréditer
les confusions, les amalgames et les mensonges qui désignent déjà comme
"terroriste" tous ceux sur la planète qui songent seulement "à se
défendre" contre nos prétentions dominatrices.
1 / L’AFFAIRE RICHARD LABEVIERE
Cet écrivain et journaliste de réputation internationale a été licencié
le 12 août 2008 de Radio France Internationale, dans des conditions de
brutalité inouïe, qui témoignent des nouvelles méthodes de gestion sous
la présidence de Nicolas Sarkozy et du triomphe néo-conservateur de
l’équipe atlantiste gravitant dans la sphère directoriale du pôle
audiovisuel extérieur français (1).
La raison invoquée pour ce
licenciement ? Richard Labévière est accusé de ne pas avoir informé la
direction de la radio de l’interview du président syrien Bachar El Assad
qu’il avait réalisée à Damas et qui a été diffusée le 9 juillet par TV5
et le 10 juillet par RFI, à la veille de la venue officielle d’El Assad
à Paris, sur invitation du président Sarkozy.
En réalité, ce
prétexte solde définitivement un contentieux plus ancien : Richard
Labévière avait déjà été évincé du poste de rédacteur en chef de RFI
pour avoir apporté son soutien à Alain Ménargues, lui-même contraint à
la démission pour « antisémitisme » sur demande de l’ambassadeur
d’Israël en France, Nissim Zvili ! Il fut ensuite responsable de
l’émission matinale « propose ? », qui lui a été retirée en 2005, sur
demande du même ambassadeur. Il ne lui restait plus que l’émission «
géopolitique, le débat », 40 minutes le samedi. Il ne l’a plus… Il est
vrai qu’il avait aussi écrit avec Bruno Jeanmart un livre, Bernard-Henri
Lévy ou la règle du Je, sans complaisance envers le médiatique BHL. Il
est vrai aussi qu’il persistait à dire que Tel-Aviv (et non pas
Jérusalem) était la capitale d’Israël, parler comme l’ONU devient
suspect désormais… Quatre jours après le licenciement, cette information
n’est parue que dans la presse étrangère, bizarre non ? La peur
régnerait-elle dans les cercles médiatiques ? Il est vrai que Richard
Labévière avait "aussi" écrit des articles soutenant la cause
palestinienne et un livre avec Pierre Péan, Bethléhem en Palestine, qui
lui avait valu des menaces…
2 / UNE AFFAIRE PARMI D’AUTRES…
On se souvient comment en 2003 fut stigmatisé Pascal Boniface directeur
de l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques) pour
avoir osé écrire un essai, Est-il permis de critiquer Israël ? (2),
succédant à une note sur le même sujet rédigée en interne pour le Parti
socialiste en 2001 (3). Il n’est pas inutile de rappeler que cet épisode
déboucha sur son éviction du Parti socialiste dont la bienveillance
entretenue des représentants de la communauté juive se proclamant
eux-mêmes soutien inconditionnel d’Israël semblait électoralement
stratégique, même si cette allégeance devait trouver plus tard une
sanction cinglante… Pascal Boniface avait eu l’occasion de dire qu’il ne
croyait pas à l’existence d’un "lobby juif", mais à celle d’un lobby
pro-israélien dépassant la communauté juive (4). En effet, nous pouvons
le constater au travers de chacune de ces affaires, comme a pu être
observée la manière singulière dont la presse fait état des conflits de
cette nature, analysée par exemple par Acrimed au sujet de la démission
du PS résultant de ce profond désaccord (5). Dominique Vidal du Monde
diplomatique avait en 2002 déjà explicité "les alliances douteuses des
inconditionnels d’Israël… au nom du combat contre l’antisémitisme" (6).
Cette affaire exemplaire, car les données du problème y étaient
explicites, n’a pas été la seule. Chacun se souvient des procédures,
menaces et invectives qui ont souillé les personnes comme Edgar Morin
(7-8-9), Daniel Mermet (10-11) ou Charles Enderlin (12) pour n’évoquer
que les plus médiatisés. Mais il y eut aussi Bruno Guigue (13) et le
dernier en date des victimes de cette nouvelle Inquisition est le
dessinateur Siné (14).
Il n’est pas même utile de rappeler que
ces mêmes vertueux défenseurs de "vérité" font presque tous corps
défensifs autour des islamophobes déclarés comme Robert Redeker (15),
démontrant si cela était encore nécessaire que leur combat n’est pas
mené au nom des libertés, mais au nom du choc des civilisations.
3 / UN CONTEXTE EVIDENT
Ces événements qui peuvent sembler d’une importance factuelle dérisoire
représentent en réalité des faits d’une importance majeure. Ils nous
révèlent un glissement de nos perceptions qui nous fait banaliser
l’intolérance. La crainte de l’inquisiteur contribue à faire accepter
l’Inquisition. On peut y voir en effet l’effet de « la peur » qui a
saisi nos sociétés depuis le 11-Septembre 2001. On peut aussi y voir
l’impact d’une sournoise propagande au quotidien qui travaille pour
banaliser aussi bien le découpage du monde en un axe du bien et un axe
du mal, légitimant toutes les lois sécuritaires et les guerres
préventives. Il est dans ce contexte attendu que les intellectuels ne
soient au service que d’une seule cause qui sert les intérêts de
l’Occident ; ceux d’entre eux qui tenteraient de garder une pensée «
universaliste » sont suspects et discrédités, assimilés au camp déjà
désigné ennemi ! Robert Redeker, dans sa sincérité délirante et sa
phobie voyait partout une « islamisation des esprits ». En réalité, ce
que "son affaire" avait révélé c’est tout le contraire, c’est une
"islamophobisation massive des esprits". Ce que révèlent les excès de
ceux qui croient défendre la lutte contre l’antisémitisme, c’est une
sionisation massive des esprits.
Parce que les mots « tuent »,
il ne faut banaliser aucun discours excessif. Le tribunal de Nuremberg
n’a pas jugé des combattants de terrain qui auraient survécu à leurs
crimes, il a jugé les penseurs et les instigateurs de ces crimes qui
avaient élaboré une idéologie faisant de l’intolérance un dogme.
Il est fait par certains de nos inquisiteurs permanents et
autoproclamés souvent appel à Voltaire, en omettant de dire qu’il n’a
jamais préconisé de taire la critique, mais seulement de la fonder sur
la raison et non sur la force. Qui peut imaginer qu’un Voltaire aurait
signé un soutien inconditionnel à une thèse dont il aurait détesté le
contenu, sans engager toute son énergie d’abord pour la combattre ?
C’est ce que semblent avoir collectivement oublié nombre de ceux qui
croient devoir donner leur bénédiction laïque à des propos islamophobes
détestables, ou tolérer que l’exigence d’une communauté puisse dicter sa
loi dans nos institutions républicaines comme dans nos médias... Tous
ceux-là, qui ne perçoivent pas le danger ou acceptent en connaissance de
cause les conséquences prévisibles, sont déjà formatés à une pensée de
l’intolérance qui pourrait bien mener le XXIe siècle vers la tragédie.
Rares sont ceux qui s’interrogent, comme Mohammed Arkoun (16) dans
Histoire de l’Islam en France (Albin Michel 2006), sur l’émergence de
l’islamisme, mais aussi sur la construction médiatique de
l’islamophobie. Assurément un ouvrage tel que celui-là doit paraître
insupportable à tous les annonciateurs du « choc des civilisations ». Il
se pourrait que la survie même de notre société dépende de notre
capacité à reconquérir une pensée obscurcie, non par l’islam, mais notre
peur de voir s’ébranler nos dogmes hégémoniques et nos certitudes
intellectuelles.
Plus rares encore sont ceux qui savent la
pénétration de l’entreprise sioniste qui prétend infléchir les
politiques de l’Occident tout entier dans le sens de ses intérêts
ressentis. Ils existent pourtant ces "lanceurs d’alerte" ou
"avertisseurs d’incendie" pour évoquer Walter Benjamin, qui interrogent
l’opinion et souvent leur communauté sur les conséquences prévisibles
d’une telle déraison : dans Actualité juive,Jean Robin peut s’interroger
sur la "judéomanie" et le rôle des lobbies communautaires, mais cette
même interrogation relève de l’antisémitisme en dehors de ces cercles
autorisés (17). Pierre Stambul peut alarmer sa communauté sur les périls
que représente l’assimilation de l’antisionisme à l’antisémitisme (18).
Tony Judt argumente "Trop de Shoah tue la Shoah" (19). Enzo Traverso,
auteur d’Interpréter le fascisme, Allemagne nazie et Espagne
inquisitoriale. Le comparatisme historique de Christiane Stallaert,nous
propose : "Messianisme, orientalisme et holocauste. Un bilan historique
du sionisme" (20). Ailleurs, l’inquiétude peut s’exprimer plus
clairement et Hassan Nafaa d’écrire : "Sauvegarder les Etats-Unis de
l’emprise d’Israël. Le rôle hégémonique d’Israël dans la formulation de
la politique étrangère états-unienne est la plus grande menace pour la
paix mondiale" (21). Jonathan Cook peut dénoncer dans une conférence
tenue à Haïfa « l’impasse du Sionisme : la séparation ou le nettoyage
ethnique ? L’enfermement par Israël de Gaza vise à accomplir les deux »
(22). Le groupe religieux YECHOUROUN produit de multiples textes sur la
thématique "Judaïsme contre sionisme" (23).
Autant d’auteurs
que nos inquisiteurs nationaux doivent classer déjà du côté du diable...
La critique de la politique israélienne reste un sujet tabou en France,
sauf à prendre des risques d’une convocation pas toujours symbolique
devant le grand tribunal inquisitorial de "la" cause au-dessus de toutes
les causes, qui prétend même asservir les services de la République à
ses exigences.
CONCLUSION
Nous n’échapperons pas,
même au péril de notre confort intellectuel tenté par la simplification
de toute pensée et voyant que nombre de ces inquisiteurs se parent de la
toge des philosophes, à la réouverture du vieux questionnement « Misère
de la philosophie ? » ouvert par Proudhon.
Sauf à consentir au
pire qui serait de laisser les ennemis de la pensée diriger le monde,
nous n’échapperons pas non plus à l’exigence d’un retour vers une
réflexion qui ne soit pas asservie par l’opinion dominante (actuellement
politico-médiatique plus qu’académique).
Il est urgent de
dire que la pensée peut et doit être véritablement mise au service de la
recherche d’une émancipation humaine universelle. Si par aveuglement ou
paresse nous en restions là, les listes de pétitionnaires « pour
Redeker ou contre Charles Enderlin ou contre Siné » pourraient bien
désigner déjà ceux qui démissionnent dans ce combat, car ils ont revêtu
déjà l’armure des croisés qui prêchent pour nous entraîner vers l’abîme
de nouvelles guerres préventives aux conséquences incalculables sur de
longues décennies…
L’enjeu n’est pas seulement de défendre des
hommes, comme Richard Labévière, dernier blacklisté du nouveau
mac-carthisme sarko-sioniste, il est d’empêcher une perversion profonde
de la démocratie "embedded" dans une guerre de civilisation qui n’aurait
jamais dû être la sienne, mais que certains cultivent comme une
croisade existentielle.
JACQUES RICHAUD
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