On International Day Against Torture:
Israel Must Immediately End Use of Solitary Confinement of Prisoners
26 June 2011
Today, 26 June 2011, to mark the International Day Against Torture, Adalah, Physicians for Human Rights-Israel and Al Mezan Centre for Human Rights have released a new position paper (http://www.mezan.org/en/details.php?id=12248&ddname=torture&id_dept=51&id2=9&p=center) calling for an end to the use of solitary confinement against prisoners held in Israel.
Approximately 150 prisoners (120 sentenced prisoners and 30 detainees) are being held in solitary confinement in Israeli prisons. Of that number, 40 are Palestinians. Some prisoners have been held in solitary confinement for years.
The solitary confinement (“separation”) cells range in size from 1.5m x 2m to 3m x 3.5m. The cell door is fitted with an opening for the purpose of passing food to the prisoner which closes immediately afterwards. Prisoners have no eye contact with other prisoners or with prison guards. There is sometimes a small window in the cell, but almost no natural light or fresh air can enter from outside.
Keeping any prisoner isolated, deprived of virtually all human contact, for any reason is illegitimate given the severe, sometimes irreversible damage it causes to physical and psychological health, such as anxiety, visual and auditory hallucinations, paranoia, tremors, migraines and cardiovascular disorders. In the words of Dr. Zeev Weiner from PHR-I, an expert in psychiatry and family medicine: “Prisoners in confinement suffer twice as much from mental illness as those who are not in confinement.”
The Israel Prison Service (IPS) has acknowledged the potentially severe mental consequences of solitary confinement but continues to use the practice.
Prisoners and detainees can be placed in solitary confinement during interrogation, as a disciplinary measure, or in order to separate them from the main prison population indefinitely because the security services either believe that they pose a threat to the safety of others or to state security, or because they have mental problems.
The solitary confinement of Palestinian political prisoners classified as “security prisoners” is doubly harsh because of the restrictions imposed on their contacts outside prison. Palestinian prisoners are not allowed to use the telephone, many are denied family visits, and security prisoners held in solitary confinement do not receive visits from social workers and are not permitted furloughs, unlike criminal prisoners.
Prisoners held in solitary confinement are also denied basic rights to due process, including the lack of compulsory legal representation before the courts which rule on the extension of their solitary confinement.
The use of solitary confinement is increasingly rejected under international law. The UN Committee Against Torture has sharply criticized prolonged solitary confinement as an act of cruel, inhuman and degrading treatment or punishment. In 1992, the UN Human Rights Committee stated that solitary confinement constituted a violation of the International Convention on Civil and Political Rights, and in 1990 the UN General Assembly called for the abolition of the solitary confinement of prisoners.
Adalah, Physicians for Human Rights-Israel and Al Mezan call upon the Israeli government to bring the solitary confinement of prisoners and detainees to an end and enable them to have human contact and a social life. It is unacceptable and unjust that in addition to imprisonment, people are punished doubly by deliberate harm to their mental and physical health.
For more information, please contact:
Anat Litvin, PHR-Israel: +972-54-732-2007; +972-3-513-3109 anat@phr.org.il
Salah Muhsin, Adalah: +972-52-595-0992; +972-4-950-1610 ext: 221 salah@adalah.org
Edan Ring, Adalah: +972-54-668-0085 edan@unik.co.il
This Project is funded by the European Union
Joint project of Adalah, Al Mezan (Gaza) and Physicians for Human Rights-Israel
For the full text of position paper, please click here:
For more information, please contact at Al Mezan Center for Human Rights office in Gaza City
on: +970 8 2820442/7 between 08:00 and 15:00 (6:00-1:00 GMT) Sundays through Thursday.
Al-Mezan Center for Human Rights | ||
5/102-1 Al Mena, Omar El-Mukhtar Street, Western Rimal, Gaza City, The Gaza Strip, P.O. Box. 5270 | ||
Telefax: 00970- 8- 2820447 , 2820442 | ||
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JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LA TORTURE
JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LA TORTURE
Israel doit immédiatement mettre fin à l'usage de l'isolement des prisonniers
Aujourd'hui, 26 juin 2011, afin de marquer la Journée Internationale contre la Torture, Adalah, Les Médecins pour les Droits humains - Israël - et le centre Al Mezan pour les Droits Humains ont publié un communiqué (http://www.mezan.org/en/details.php?id=12248&ddname=torture&id_dept=51&id2=9&p=center) appelant à l'arrêt immédiat de l'usage de l'isolement à l'encontre des prisonniers détenus en Israël
Environ 150 prisonniers [ 120 condamnés et 30 détenus] sont à l'isolement total dans les prisons israéliennes. Parmi eux, 40 sont Palestiniens et plusieurs sont confinés à l'isolement depuis des années.
Les cellules d'isolement vont de 1m5x2m à 3mx3,5m. La porte de ces cellules est équipée d'une ouverture dans le but de donner la nourriture au prisonnier mais elle est immédiatement refermée. Le prisonnier n'a aucune vue sur les autres prisonniers ou sur le gardiens. Parfois il y a une toute petite fenêtre mais celle-ci ne laisse entrer aucune lumière naturelle ou un peu d'air frais de l'extérieur.
Garder un prisonnier isolé, confiné, sans aucun contact avec un être humain pour n'importe quelle raison, est illégitime, causant de sévères voire irréversibles dommages pour la santé, tant physique que psychologique, par exemple anxiété, hallucinations visuelles ou auditives, paranoïa, tremblements, migraines ou troubles cardiovasculaires. Selon les mots du Dr Zeev Weiner du PHR-I, expert en psychiatrie et médecine familiale : "les prisonniers en isolement souffrent deux fois plus de maladies mentales que ceux qui ne sont pas isolés".
Le service des prisons israéliennes (IPS) a reconnu la potentialité de graves conséquences mentales en isolement, mais continue cette pratique...
Prisonniers et détenus peuvent être placés à l'isolement durant leur période d'interrogatoire comme mesure disciplinaire, dans le but de les séparer de la population carcérale "indéfiniment" car les services sécuritaires croient toujours que le prisonnier est une menace pour la sécurité des autres co-détenus, ou de l'état sécuritaire ou parce qu'il a des problèmes mentaux.
L'isolement des Prisonniers Politiques Palestiniens classés "prisonniers sécuritaires" est doublement sévère et cruel à cause des restrictions de leurs contacts avec l'extérieur de la prison Les prisonniers politiques palestiniens n'ont pas droit d'utiliser le téléphone, plusieurs d'entre eux n'ont droit à aucune visite familiale, et les "prisonniers sécuritaires" détenus en isolement ne reçoivent aucune visite de travailleurs sociaux et n'ont aucun congé (sortie) contrairement aux prisonniers criminels.
Les prisonniers gardés à l'isolement n'ont également aucun des droits élémentaires du processus d'incarcération ; cela inclut le manque de représentation devant les Cours, qui ainsi prolongent à leur guise l'extension de leur isolement.
L'usage de l'isolement est de plus en plus rejeté par les lois internationales. Le Comité des Nations Unies contre la Torture a durement critiqué les longues périodes d'isolement comme un acte de traitement ou punition cruel, inhumain et dégradant.
En 1992, le Comité des Nations Unies pour les droits humains a statué que l'isolement constitue une violation de la convention internationale et des Droits politiques ; et en 1990 l'Assemblée Générale des Nations Unies a appelé à l'abolition de l'isolement des prisonniers.
Adalah, Médecins pour les Droits Humains-israël et Al Mazen appellent le gouvernement israélien de mettre fin à l'isolement des prisonniers et détenus et de leur permettre d'avoir des contacts humains et une vie sociale. Il est inacceptable et injuste qu'en supplément de l'emprisonnement, les personnes soient punies doublement en causant volontairement du tort à leur santé mentale et plysique.
Pour plus d'informations, prière de contacter :
Anat Litvin, PHR-Israel: +972-54-732-2007; +972-3-513-3109 anat@phr.org.il
Salah Muhsin, Adalah: +972-52-595-0992; +972-4-950-1610 ext: 221 salah@adalah.org
Edan Ring, Adalah: +972-54-668-0085 edan@unik.co.il
This Project is funded by the European Union
Joint project of Adalah, Al Mezan (Gaza) and Physicians for Human Rights-IsraelFor more information, please contact at Al Mezan Center for Human Rights office in Gaza City
on: +970 8 2820442/7 between 08:00 and 15:00 (6:00-1:00 GMT) Sundays through Thursday.
Al-Mezan Center for Human Rights | ||
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